Titre : | Parure d'emprunt: Prix Bourdelle Poche 2010 | Auteurs : | Paula Fox, Auteur | Année de publication : | 2010 | Importance : | 283 p. | Langues : | Français Langues originales : Américain | | | Résumé : | Le roman de la mémoire tendre
Paula Fox revient sur sa jeunesse – entre un père alcoolique mais charmant et une mère jalouse –, ses nombreux voyages et les habits qu'elle portait, jamais taillés pour elle
Avec Parure d'emprunt, Paula Fox évoque la mémoire du roman. En revenant, dans ses mémoires, sur les vingt premières années d’une existence singulière, l4Américaine Paula Fox éclaire, de manière sensible, son œuvre romanesque. Pour traquer les correspondances entre la vie et la littérature, il existe deux types de livres : les récits où se glissent, entre les lignes, des traces autobiographiques, et les mémoires dans lesquelles appert l'essence de romans déjà écrits. Parure d'emprunt appartient à la seconde catégorie.
Née en 1923, Paula Fox est aujourd'hui une très grande dame des lettres américaines – redécouverte à la fin des années 80 grâce à une poignée de jeunes écrivains – qui se penche avec délicatesse et lucidité sur son enfance et son adolescence, comme si, à elles seules, ces années-là pouvaient déterminer les suivantes. Dans ses mémoires de jeunesse, Paula Fox explore les fondations, la famille, la filiation et les origines. Elle raconte ses parents qui n'en sont pas vraiment.
Le père, un homme pour qui «un mot vaut mille images» est alcoolique et charmant, écrivain sans véritable talent ni succès, absent ou irresponsable, c'st selon. Le cas de la mère est plus simple et plus complexe : un exemple banal de désamour maternel, et de jalousie sordide lorsqu'elle demande à son mari de choisir. Ce sera elle ou Paula…
Ensemble, ils forment un couple d'enfants terribles qui refuseraient de grandir, un couple encombré d'une enfant de trop. Pour pallier leurs insuffisances, il y a la famille, les amis, les proches ou les inconnus qui habillent Paula de parures d'emprunt, ces vêtements jamais taillés pour elle. Il y a l'Oncle Elwood, pour commencer, le pasteur congrégationaliste des premières années et la douceur de vivre à ses côtés, dans une vieille maison victorienne. Viennent ensuite la grand-mère maternelle qui enlève Paula à son cocon douillet, et les voyages : le départ pour Cuba où sa grand-mère fait office de gouvernante auprès d’une vieille parente. Et puis les allers-retours pour retrouver et perdre de nouveau ses parents. À chaque étape, c'est une nouvelle vie à apprivoiser, une nouvelle école et de nouveaux amis à découvrir.
Les vingt premières années de Paula Fox forment un carnet de voyages, avec des noms de lieux, de villes, d'États ou de pays égrenés en tête de chapitre : «Balmville», «Hollywood», «Cuba», «New York», «Floride», «New York», «Montréal», «New York» encore… Dans les creux et les absences, entre amitiés, premiers émois, premier mariage, choix d'une vie, d'études et de métiers, c'est un autoportrait qui lentement se dessine. Celui d’une petite fille puis d'une jeune femme qui découvre les livres, qui mesure le pouvoir des histoires et le plaisir des mots(...)
Par Vanessa Postec
http://www.la-croix.com/livres/article.jsp?docId=2355112&rubId=43500 | Mots-clés : | thème littéraire Etats-Unis 20ème siècle Autobiographie Mal de vivre développement de la personnalité enfance relation parent-enfant relation mère-fille relation mère-enfant relation grand-parent-enfant abandon d'enfant enfant: famille relation adulte-enfant voyage lecture livre | Type : | texte imprimé ; fiction | En ligne : | http://www.telerama.fr/livres/parure-d-emprunt,36474.php |
Parure d'emprunt : Prix Bourdelle Poche 2010 [texte imprimé] / Paula Fox, Auteur . - 2010 . - 283 p. ISBN : 978-2-07-041607-3 : 8.00 Langues : Français Langues originales : Américain | | Résumé : | Le roman de la mémoire tendre
Paula Fox revient sur sa jeunesse – entre un père alcoolique mais charmant et une mère jalouse –, ses nombreux voyages et les habits qu'elle portait, jamais taillés pour elle
Avec Parure d'emprunt, Paula Fox évoque la mémoire du roman. En revenant, dans ses mémoires, sur les vingt premières années d’une existence singulière, l4Américaine Paula Fox éclaire, de manière sensible, son œuvre romanesque. Pour traquer les correspondances entre la vie et la littérature, il existe deux types de livres : les récits où se glissent, entre les lignes, des traces autobiographiques, et les mémoires dans lesquelles appert l'essence de romans déjà écrits. Parure d'emprunt appartient à la seconde catégorie.
Née en 1923, Paula Fox est aujourd'hui une très grande dame des lettres américaines – redécouverte à la fin des années 80 grâce à une poignée de jeunes écrivains – qui se penche avec délicatesse et lucidité sur son enfance et son adolescence, comme si, à elles seules, ces années-là pouvaient déterminer les suivantes. Dans ses mémoires de jeunesse, Paula Fox explore les fondations, la famille, la filiation et les origines. Elle raconte ses parents qui n'en sont pas vraiment.
Le père, un homme pour qui «un mot vaut mille images» est alcoolique et charmant, écrivain sans véritable talent ni succès, absent ou irresponsable, c'st selon. Le cas de la mère est plus simple et plus complexe : un exemple banal de désamour maternel, et de jalousie sordide lorsqu'elle demande à son mari de choisir. Ce sera elle ou Paula…
Ensemble, ils forment un couple d'enfants terribles qui refuseraient de grandir, un couple encombré d'une enfant de trop. Pour pallier leurs insuffisances, il y a la famille, les amis, les proches ou les inconnus qui habillent Paula de parures d'emprunt, ces vêtements jamais taillés pour elle. Il y a l'Oncle Elwood, pour commencer, le pasteur congrégationaliste des premières années et la douceur de vivre à ses côtés, dans une vieille maison victorienne. Viennent ensuite la grand-mère maternelle qui enlève Paula à son cocon douillet, et les voyages : le départ pour Cuba où sa grand-mère fait office de gouvernante auprès d’une vieille parente. Et puis les allers-retours pour retrouver et perdre de nouveau ses parents. À chaque étape, c'est une nouvelle vie à apprivoiser, une nouvelle école et de nouveaux amis à découvrir.
Les vingt premières années de Paula Fox forment un carnet de voyages, avec des noms de lieux, de villes, d'États ou de pays égrenés en tête de chapitre : «Balmville», «Hollywood», «Cuba», «New York», «Floride», «New York», «Montréal», «New York» encore… Dans les creux et les absences, entre amitiés, premiers émois, premier mariage, choix d'une vie, d'études et de métiers, c'est un autoportrait qui lentement se dessine. Celui d’une petite fille puis d'une jeune femme qui découvre les livres, qui mesure le pouvoir des histoires et le plaisir des mots(...)
Par Vanessa Postec
http://www.la-croix.com/livres/article.jsp?docId=2355112&rubId=43500 | Mots-clés : | thème littéraire Etats-Unis 20ème siècle Autobiographie Mal de vivre développement de la personnalité enfance relation parent-enfant relation mère-fille relation mère-enfant relation grand-parent-enfant abandon d'enfant enfant: famille relation adulte-enfant voyage lecture livre | Type : | texte imprimé ; fiction | En ligne : | http://www.telerama.fr/livres/parure-d-emprunt,36474.php |
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