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Auteur Ismaïl Kadare |
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Titre : L'Accident Auteurs : Ismaïl Kadare, Auteur Editeur : Fayard, 2008 Importance : 281 p. Langues : Français Langues originales : Albanais Résumé : Il est question ici d’un accident dans l’acception littérale du mot : un taxi quitte la route et plonge dans un ravin, il y a deux tués, un homme et une femme, un couple d’amants à l’évidence ; quant au chauffeur survivant, il est bien incapable d’expliquer la cause de l’accident.
Il semble que cette cause ait un rapport avec ce qu’il a vu ou cru voir dans son rétroviseur. Mais il n’est pas en état de préciser ce qu’il a vu au juste, ni même de dire qui étaient les deux passagers, où ils se rendaient et pourquoi, tout, chez eux, paraissait si indéchiffrable.
Une histoire d’amour peut sembler la chose la plus banale qui soit au monde, mais peut aussi apparaître comme inextricable. Des millions d’individus ont beau en faire l’expérience chaque jour, rien ne permet d’en résoudre l’énigme. On finit par croire qu’en cela même réside son pouvoir. A l’immémoriale question "L’amour existe-t-il ou n’est-il qu’une illusion ? " fait à présent écho cette autre interrogation : "S"il existe, peut-il se raconter ?"
Dans cette oeuvre magistrale, Ismail Kadaré a tenté de raconter l’irracontable : une histoire d’amour ou l’histoire d’un meurtre, voire une tout autre histoire les recouvrant toutes deux tel un masque ? Jusqu’à la fin, la question ne cesse d’obséder le lecteur.
"ce qui fait la force de ce livre ce n’est pas seulement sa fable, c’est son mode de narration. Ce roman ouvre la parole à divers personnages sans jamais ménager de transitions au lecteur. L’incipit se présente comme une simple exposition d’un accident inexplicable, sans logique. Les enquêteurs s’interrogent sur son contexte. Mais rien ne semble vouloir rassurer la logique. Kadaré n’oublie pas de mêler à son roman les marques de son pays et les sulfureuses inquiétudes des Balkans. Au fur et à mesure des pages, il distille quelques anecdotes sur la poudrière de l’Europe. Petites anecdotes qui ont bien leur place dans l’histoire ; même si elles semblent se désolidariser de l’action, elles sont bien un fil ténu à l’ambiance qui se tisse tout le long de l’intrigue. Puis s’ouvre un récit polyphonique où chaque personnage s’empare peu à peu des mots. Le mystère s’épaissit pour le lecteur qui se faufile dans la conscience des héros. Les interrogations, l’inquiétude alternent avec l’impression de tenir la clé de ce drame."
http://www.paperblog.fr/1110248/l-accident-ismael-kadare/
Kadaré dans le labyrinthe de l’amour
Une voiture qui plonge dans un ravin, un couple qui meurt, une enquête pour établir s’il s’agit d’un accident ou d’un meurtre… Ce nouveau roman d’Ismaïl Kadaré fait mine d’emprunter un genre éminemment rationnel, l’enquête qui essaie de reconstituer les faits pour accéder à la vérité, et l’applique à une histoire d’amour qui, jusqu’au bout, se dérobe à cette volonté d’élucidation.
L’accident est un roman composé de trois parties. La première et la troisième retracent l’impossible enquête sur la mort des amants. Alors que la deuxième partie les montre eux, Rovena (jeune Albanaise vivant en Autriche) et Bessfort (analyste travaillant pour le Conseil de l’Europe sur la question des Balkans), dans le compte à rebours des quarante semaines qui précèdent leur mort.
Leur histoire est un labyrinthe (où l’on croise aussi Cervantès, Platon et un écrivain ressemblant fort à Peter Handke). Ils vivent un amour égaré, paradoxal, proche dans la distance, distant dans la proximité, trouvant sa force dans sa faiblesse, et tous les signes s’inversent, si bien qu’ils finissent par devenir des fantômes avant l’heure de leur mort.
Le propre de l’amour est peut-être de ne pas supporter la vérité, semble dire ce roman énigmatique, étrangement rythmé, et tissé de rêves, qui prend le lecteur dans ses filets de brume.
http://www.hebdo.ch/visite_a_ismail_kadare_38739_.html
Ismail Kadaré, écrivain albanais traduit dans une quarantaine de pays, a publié l’essentiel de son oeuvre aux éditions Fayard. Il a reçu en 2005 le Man Booker International Prize.Mots-clés : thème littéraire accident de la circulation amour relation homme-femme enquête meurtre vérité Albaie Balkans illusion comportement social représentation mentale Europe péninsule balkanique Type : texte imprimé ; fiction En ligne : http://www.hebdo.ch/visite_a_ismail_kadare_38739_.html L'Accident [texte imprimé] / Ismaïl Kadare, Auteur . - [S.l.] : Fayard, 2008 . - 281 p.
ISBN : 978-2-213-63669-6 : 19.00
Langues : Français Langues originales : Albanais
Résumé : Il est question ici d’un accident dans l’acception littérale du mot : un taxi quitte la route et plonge dans un ravin, il y a deux tués, un homme et une femme, un couple d’amants à l’évidence ; quant au chauffeur survivant, il est bien incapable d’expliquer la cause de l’accident.
Il semble que cette cause ait un rapport avec ce qu’il a vu ou cru voir dans son rétroviseur. Mais il n’est pas en état de préciser ce qu’il a vu au juste, ni même de dire qui étaient les deux passagers, où ils se rendaient et pourquoi, tout, chez eux, paraissait si indéchiffrable.
Une histoire d’amour peut sembler la chose la plus banale qui soit au monde, mais peut aussi apparaître comme inextricable. Des millions d’individus ont beau en faire l’expérience chaque jour, rien ne permet d’en résoudre l’énigme. On finit par croire qu’en cela même réside son pouvoir. A l’immémoriale question "L’amour existe-t-il ou n’est-il qu’une illusion ? " fait à présent écho cette autre interrogation : "S"il existe, peut-il se raconter ?"
Dans cette oeuvre magistrale, Ismail Kadaré a tenté de raconter l’irracontable : une histoire d’amour ou l’histoire d’un meurtre, voire une tout autre histoire les recouvrant toutes deux tel un masque ? Jusqu’à la fin, la question ne cesse d’obséder le lecteur.
"ce qui fait la force de ce livre ce n’est pas seulement sa fable, c’est son mode de narration. Ce roman ouvre la parole à divers personnages sans jamais ménager de transitions au lecteur. L’incipit se présente comme une simple exposition d’un accident inexplicable, sans logique. Les enquêteurs s’interrogent sur son contexte. Mais rien ne semble vouloir rassurer la logique. Kadaré n’oublie pas de mêler à son roman les marques de son pays et les sulfureuses inquiétudes des Balkans. Au fur et à mesure des pages, il distille quelques anecdotes sur la poudrière de l’Europe. Petites anecdotes qui ont bien leur place dans l’histoire ; même si elles semblent se désolidariser de l’action, elles sont bien un fil ténu à l’ambiance qui se tisse tout le long de l’intrigue. Puis s’ouvre un récit polyphonique où chaque personnage s’empare peu à peu des mots. Le mystère s’épaissit pour le lecteur qui se faufile dans la conscience des héros. Les interrogations, l’inquiétude alternent avec l’impression de tenir la clé de ce drame."
http://www.paperblog.fr/1110248/l-accident-ismael-kadare/
Kadaré dans le labyrinthe de l’amour
Une voiture qui plonge dans un ravin, un couple qui meurt, une enquête pour établir s’il s’agit d’un accident ou d’un meurtre… Ce nouveau roman d’Ismaïl Kadaré fait mine d’emprunter un genre éminemment rationnel, l’enquête qui essaie de reconstituer les faits pour accéder à la vérité, et l’applique à une histoire d’amour qui, jusqu’au bout, se dérobe à cette volonté d’élucidation.
L’accident est un roman composé de trois parties. La première et la troisième retracent l’impossible enquête sur la mort des amants. Alors que la deuxième partie les montre eux, Rovena (jeune Albanaise vivant en Autriche) et Bessfort (analyste travaillant pour le Conseil de l’Europe sur la question des Balkans), dans le compte à rebours des quarante semaines qui précèdent leur mort.
Leur histoire est un labyrinthe (où l’on croise aussi Cervantès, Platon et un écrivain ressemblant fort à Peter Handke). Ils vivent un amour égaré, paradoxal, proche dans la distance, distant dans la proximité, trouvant sa force dans sa faiblesse, et tous les signes s’inversent, si bien qu’ils finissent par devenir des fantômes avant l’heure de leur mort.
Le propre de l’amour est peut-être de ne pas supporter la vérité, semble dire ce roman énigmatique, étrangement rythmé, et tissé de rêves, qui prend le lecteur dans ses filets de brume.
http://www.hebdo.ch/visite_a_ismail_kadare_38739_.html
Ismail Kadaré, écrivain albanais traduit dans une quarantaine de pays, a publié l’essentiel de son oeuvre aux éditions Fayard. Il a reçu en 2005 le Man Booker International Prize.Mots-clés : thème littéraire accident de la circulation amour relation homme-femme enquête meurtre vérité Albaie Balkans illusion comportement social représentation mentale Europe péninsule balkanique Type : texte imprimé ; fiction En ligne : http://www.hebdo.ch/visite_a_ismail_kadare_38739_.html Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 41946 R KAD Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible Avril brisé / Ismaïl Kadare / Fayard (2003)
Titre : Avril brisé Auteurs : Ismaïl Kadare, Auteur Editeur : Fayard, 2003 Collection : Le Livre de poche, ISSN 0248-3653 Importance : 218 p. Langues : Français Langues originales : Albanais Résumé : L'Albanie au début du Xxe siècle.
Sur le Plateau de la Mort sévit le Kanun, ou droit coutumier, recueil de lois ancestrales qui régit toute la vie des montagnards.
En vertu de ces lois, Gjorg Berisha a " repris le sang " de Zef Kryeqyqe, quarante-quatrième victime d'une vendetta qui dure depuis soixante-dix ans.
Après son crime, il a obtenu la " grande trêve ", trente jours avant d'être tué à son tour ou d'aller s'enfermer dans une des " tours de claustration " qui rappellent, sur le Plateau, la pérennité des lois du sang.
En contrepoint, le voyage de noces de Bessian Vorpsi, écrivain mondain, fasciné par le Kanun, qui se trouve brusquement confronté sur le Plateau à une réalité bien différente de celle que dépeignent ses livres.
Dans une prose dense excluant l'image gratuite, le grand écrivain Ismail Kadaré décrit le mécanisme du Kanun, ses fondements idéologiques et économiques, et sa répercussion sur ceux qu'il frappe, directement ou indirectement.
Cette reédition de l'ouvrage propose une version notablement revue et corrigée par rapport à celle de sa première publication en France, datant de 1982.
Un roman où s'entrecroisent deux histoires : celle de Gjorg le jeune montagnard qui vient de venger la mort de son frère et qui attend le châtiment selon les termes du Kanun, et celle d'un jeune couple en voyage de noce, venu dans cette même région pour étudier les coutumes ancestrales et sanglantes de cette vendetta d'honneur. L'action a beau se situer au début du XXe siècle, la vie sur les hauts plateaux d'Albanie nous enfonce dans le Moyen Âge.
Le choc est si grand pour la jeune mariée qu'il sera fatal à son bonheur. Et cette expérience tragique va faire bascule son époux, écrivain mondain, dans la vraie réalité. C'est là sans doute la morale de Kadaré quand il apostrophe son héros : « Vos livres, votre art, sentent tous le crime. Au lieu de faire quelque chose pour les malheureux montagnards, vous assistez à la mort, vous cherchez des motifs exaltants, vous recherchez ici de la beauté pour alimenter votre art. Vous ne voyez pas que c'est une beauté qui tue ».
http://www.bibliomonde.com/livre/avril-brise-5906.htmlMots-clés : thème littéraire Albanie 20ème siècle milieu rural milieu montagnard condition masculine comportement social vengeance violence meurtre société féodale enquête choc culturel fratrie enfant: famille coutume tradition Type : texte imprimé ; fiction Avril brisé [texte imprimé] / Ismaïl Kadare, Auteur . - [S.l.] : Fayard, 2003 . - 218 p.. - (Le Livre de poche, ISSN 0248-3653) .
ISBN : 978-2-253-03316-5 : 5.50
Langues : Français Langues originales : Albanais
Résumé : L'Albanie au début du Xxe siècle.
Sur le Plateau de la Mort sévit le Kanun, ou droit coutumier, recueil de lois ancestrales qui régit toute la vie des montagnards.
En vertu de ces lois, Gjorg Berisha a " repris le sang " de Zef Kryeqyqe, quarante-quatrième victime d'une vendetta qui dure depuis soixante-dix ans.
Après son crime, il a obtenu la " grande trêve ", trente jours avant d'être tué à son tour ou d'aller s'enfermer dans une des " tours de claustration " qui rappellent, sur le Plateau, la pérennité des lois du sang.
En contrepoint, le voyage de noces de Bessian Vorpsi, écrivain mondain, fasciné par le Kanun, qui se trouve brusquement confronté sur le Plateau à une réalité bien différente de celle que dépeignent ses livres.
Dans une prose dense excluant l'image gratuite, le grand écrivain Ismail Kadaré décrit le mécanisme du Kanun, ses fondements idéologiques et économiques, et sa répercussion sur ceux qu'il frappe, directement ou indirectement.
Cette reédition de l'ouvrage propose une version notablement revue et corrigée par rapport à celle de sa première publication en France, datant de 1982.
Un roman où s'entrecroisent deux histoires : celle de Gjorg le jeune montagnard qui vient de venger la mort de son frère et qui attend le châtiment selon les termes du Kanun, et celle d'un jeune couple en voyage de noce, venu dans cette même région pour étudier les coutumes ancestrales et sanglantes de cette vendetta d'honneur. L'action a beau se situer au début du XXe siècle, la vie sur les hauts plateaux d'Albanie nous enfonce dans le Moyen Âge.
Le choc est si grand pour la jeune mariée qu'il sera fatal à son bonheur. Et cette expérience tragique va faire bascule son époux, écrivain mondain, dans la vraie réalité. C'est là sans doute la morale de Kadaré quand il apostrophe son héros : « Vos livres, votre art, sentent tous le crime. Au lieu de faire quelque chose pour les malheureux montagnards, vous assistez à la mort, vous cherchez des motifs exaltants, vous recherchez ici de la beauté pour alimenter votre art. Vous ne voyez pas que c'est une beauté qui tue ».
http://www.bibliomonde.com/livre/avril-brise-5906.htmlMots-clés : thème littéraire Albanie 20ème siècle milieu rural milieu montagnard condition masculine comportement social vengeance violence meurtre société féodale enquête choc culturel fratrie enfant: famille coutume tradition Type : texte imprimé ; fiction Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 42193 R KAD Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible
Titre : Le Dossier H Auteurs : Ismaïl Kadare, Auteur Editeur : Gallimard, 1990 Collection : Folio num. 2237 Importance : 217 p. Langues : Français Langues originales : Albanais Résumé : En 1935, deux jeunes chercheurs américains débarquent dans une petite ville albanaise avec un magnétophone.
1935, c’est l’époque où le magnétophone fait son apparition et nos deux compères s’en équipent pour venir étudier dans la ville de N. , que Kadaré situe simplement dans le nord de l’Albanie - infâme trou-du-cul-du-monde où le sous-préfet est le potentat local et les bals ou les parties de bridge donnés par sa femme l’attraction de l’année.
Ca se complique dès le départ puisqu’il a fallu un visa à nos deux chercheurs, accordés par l’Ambassade d’Albanie aux USA mais avec une note de défiance transmise au Ministère albanais des Affaires Etrangères. Lequel ministre va charger le sous-préfet de N. de mettre en oeuvre une surveillance étroite sur les présumés espions. Ils ont pour projet de recueillir les récits et chants traditionnels albanais, et d'étudier leurs rapports avec la poésie homérique : l'Iliade et l'Odyssée sont-elles bien une création originale ou Homère n'a t-il été qu'un vulgaire compilateur des légendes albanaises ?
Mais leur entreprise, pour innocente qu'elle paraisse, leur vaudra bien des aventures. Tandis que la femme du sous-préfet, en mal de mondanités et d'amourettes, organise une soirée de bienvenue, la police tâtillonne et (déjà) bureaucratique du roi Zog Ier entreprend de surveiller ces « espions ». Quant à la poésie des rhapsodes traditionnels, l'histoire l'a tant malmenée qu'il est bien difficile de savoir ce qui y surnage encore de l'héritage antique...
L'auteur du Général de l'armée morte mêle ici le picaresque à l'épique, et l'ambiance de roman policier à une réflexion sans cesse approfondie sur l'identité culturelle, l'éternel et l'éphémère en art.Mots-clés : thème littéraire Albanie humour dérision milieu rural chercheur intellectuel métier : recherche dictature 1930- Homère tradition orale art et tradition populaire littérature orale Liberté vie sociale relation sociale hiérarchie sociale police administration épopée (genre littéraire) conteur Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman En ligne : http://leiloona.canalblog.com/archives/2009/10/06/15327303.html Le Dossier H [texte imprimé] / Ismaïl Kadare, Auteur . - [S.l.] : Gallimard, 1990 . - 217 p.. - (Folio; 2237) .
ISBN : 978-2-07-038337-5 : 5.00
Langues : Français Langues originales : Albanais
Résumé : En 1935, deux jeunes chercheurs américains débarquent dans une petite ville albanaise avec un magnétophone.
1935, c’est l’époque où le magnétophone fait son apparition et nos deux compères s’en équipent pour venir étudier dans la ville de N. , que Kadaré situe simplement dans le nord de l’Albanie - infâme trou-du-cul-du-monde où le sous-préfet est le potentat local et les bals ou les parties de bridge donnés par sa femme l’attraction de l’année.
Ca se complique dès le départ puisqu’il a fallu un visa à nos deux chercheurs, accordés par l’Ambassade d’Albanie aux USA mais avec une note de défiance transmise au Ministère albanais des Affaires Etrangères. Lequel ministre va charger le sous-préfet de N. de mettre en oeuvre une surveillance étroite sur les présumés espions. Ils ont pour projet de recueillir les récits et chants traditionnels albanais, et d'étudier leurs rapports avec la poésie homérique : l'Iliade et l'Odyssée sont-elles bien une création originale ou Homère n'a t-il été qu'un vulgaire compilateur des légendes albanaises ?
Mais leur entreprise, pour innocente qu'elle paraisse, leur vaudra bien des aventures. Tandis que la femme du sous-préfet, en mal de mondanités et d'amourettes, organise une soirée de bienvenue, la police tâtillonne et (déjà) bureaucratique du roi Zog Ier entreprend de surveiller ces « espions ». Quant à la poésie des rhapsodes traditionnels, l'histoire l'a tant malmenée qu'il est bien difficile de savoir ce qui y surnage encore de l'héritage antique...
L'auteur du Général de l'armée morte mêle ici le picaresque à l'épique, et l'ambiance de roman policier à une réflexion sans cesse approfondie sur l'identité culturelle, l'éternel et l'éphémère en art.Mots-clés : thème littéraire Albanie humour dérision milieu rural chercheur intellectuel métier : recherche dictature 1930- Homère tradition orale art et tradition populaire littérature orale Liberté vie sociale relation sociale hiérarchie sociale police administration épopée (genre littéraire) conteur Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman En ligne : http://leiloona.canalblog.com/archives/2009/10/06/15327303.html Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 8954 R KAD Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible
Titre : Le Général de l'armée morte Auteurs : Ismaïl Kadare, Auteur Editeur : Albin Michel, 1993 Collection : Le livre de Poche Biblio Importance : 287 p. Note générale : Préface de robert Escarpit Langues : Français Langues originales : Albanais Résumé : Écrit en 1966, c'est l’un des premiers romans du grand écrivain albanais, l’œuvre qui le fit connaître à l’étranger, notamment à partir de sa traduction en français par Jusuf Vrioni.
Un général et un aumônier italiens sont envoyés en Albanie récupérer les ossements de trois mille soldats italiens abattus durant la Seconde Guerre mondiale. La comtesse Betsy, qui les fascine, les charge plus particulièrement de retrouver le corps de son mari, le légendaire colonel Di Breni.
« Une enclave hors du temps noyée sous la pluie, le brouillard ou la neige : l'Albanie, cette terre étrangère où la boue se mêle aux souvenirs. Un général en charge d'une mission aussi étrange que lugubre : déterrer les squelettes des soldats morts sur le sol albanais pour les restituer à leur famille. En somme, donner à ces valeureux soldats une digne sépulture, rendre les morts à la terre qui les a vus naître, représente pour le général une tâche honorable dont il cherche à s'acquitter avec zèle et fierté. L'appréhension ou la crainte ne sont jamais loin toutefois, l'ombre menaçante des montagnes, la terre boueuse ou gelée qu'il faudra retourner, tout évoque l'inhospitalité. Pourtant si le général devine une contrée aride et noire, il ne perçoit pas encore qu'elle a façonné ce peuple au destin tragique, pétri d'une haine silencieuse pour ses anciens ennemis. Tout au long de ce voyage initiatique, perdant peu à peu sa superbe de militaire et jusqu'à la déchéance, le général finira plus vaincu, plus mort encore que cette armée de squelettes ensevelis. » Lenaïc Gravis et Jocelyn Blériot
Préface de Robert Escarpit. Ce roman a été porté à l’écran par Luciano Tovoli en 1983, avec Marcello Mastroianni, Michel Piccoli, Anouk Aimée.
http://www.bibliomonde.com/livre/general-armee-morte-5903.htmlMots-clés : thème littéraire Albanie guerre mondiale !: 1939-1945 Italie militaire rite funéraire rite : sociologie mort : philosophie inhumation comportement social hiver mer Méditerranée Europe méditerranéenne péninsule balkanique tradition orale art et tradition populaire enquête humour absurde milieu rural milieu montagnard Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman En ligne : http://www.lecture-ecriture.com/3218-Le-g%C3%A9n%C3%A9ral-de-l%27arm%C3%A9e-mort [...] Le Général de l'armée morte [texte imprimé] / Ismaïl Kadare, Auteur . - [S.l.] : Albin Michel, 1993 . - 287 p.. - (Le livre de Poche Biblio) .
ISBN : 978-2-253-04811-4 : 5.00
Préface de robert Escarpit
Langues : Français Langues originales : Albanais
Résumé : Écrit en 1966, c'est l’un des premiers romans du grand écrivain albanais, l’œuvre qui le fit connaître à l’étranger, notamment à partir de sa traduction en français par Jusuf Vrioni.
Un général et un aumônier italiens sont envoyés en Albanie récupérer les ossements de trois mille soldats italiens abattus durant la Seconde Guerre mondiale. La comtesse Betsy, qui les fascine, les charge plus particulièrement de retrouver le corps de son mari, le légendaire colonel Di Breni.
« Une enclave hors du temps noyée sous la pluie, le brouillard ou la neige : l'Albanie, cette terre étrangère où la boue se mêle aux souvenirs. Un général en charge d'une mission aussi étrange que lugubre : déterrer les squelettes des soldats morts sur le sol albanais pour les restituer à leur famille. En somme, donner à ces valeureux soldats une digne sépulture, rendre les morts à la terre qui les a vus naître, représente pour le général une tâche honorable dont il cherche à s'acquitter avec zèle et fierté. L'appréhension ou la crainte ne sont jamais loin toutefois, l'ombre menaçante des montagnes, la terre boueuse ou gelée qu'il faudra retourner, tout évoque l'inhospitalité. Pourtant si le général devine une contrée aride et noire, il ne perçoit pas encore qu'elle a façonné ce peuple au destin tragique, pétri d'une haine silencieuse pour ses anciens ennemis. Tout au long de ce voyage initiatique, perdant peu à peu sa superbe de militaire et jusqu'à la déchéance, le général finira plus vaincu, plus mort encore que cette armée de squelettes ensevelis. » Lenaïc Gravis et Jocelyn Blériot
Préface de Robert Escarpit. Ce roman a été porté à l’écran par Luciano Tovoli en 1983, avec Marcello Mastroianni, Michel Piccoli, Anouk Aimée.
http://www.bibliomonde.com/livre/general-armee-morte-5903.htmlMots-clés : thème littéraire Albanie guerre mondiale !: 1939-1945 Italie militaire rite funéraire rite : sociologie mort : philosophie inhumation comportement social hiver mer Méditerranée Europe méditerranéenne péninsule balkanique tradition orale art et tradition populaire enquête humour absurde milieu rural milieu montagnard Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman En ligne : http://www.lecture-ecriture.com/3218-Le-g%C3%A9n%C3%A9ral-de-l%27arm%C3%A9e-mort [...] Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 5216 R KAD Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible
Titre : La grande Muraille , suivi de : le Firman aveugle Auteurs : Ismaïl Kadare, Auteur Editeur : Fayard, 1993 Importance : 139 p. Langues : Français Langues originales : Albanais Résumé : Dans cet ouvrage, il y a deux récits assez courts.
Le premier se déroule au pied de la Grande Muraille. On suit les réflexions de deux personnages, le surveillant Shung, qui comme son attribut l’indique, surveille la muraille, et le nomade Kutluk, qui rêve de la prendre d’assaut.
Le second récit s’intitule Le Firman aveugle. Il narre l’histoire d’un pays où une loi est prise (Un firman : Edit promulgué par un monarque musulman) pour lutter contre le mauvais œil. De ce fait, tous les individus suspects de porter le mauvais œil peuvent être dénoncés par leurs voisins, et subiront des châtiments plus ou mois violents selon leur situation.
Outre l’aspect dépaysement, on sent que c’est un texte en résonance avec la situation de l’auteur : la peur de la dénonciation, l’arbitraire qui prend le pas, le totalitarisme d’un pays communiste lorsqu’il écrit le texte (1984 pour le Firman aveugle). La date d’écriture des deux récits n’est d’ailleurs pas anodine : si le second a été écrit à Tirana en 1984, en pleine période totalitaire du gouvernement communiste, le premier a été rédigé à Paris en 1993 alors que l’auteur avait obtenu l’exil.Mots-clés : thème littéraire Chine Grande Muraille de Chine perception d'autrui superstition croyance populaire totalitarisme violence violence politique dictature absurde groupe social Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman En ligne : http://www.lecture-ecriture.com/3030-La-grande-muraille-suivi-de-Le-firman-aveug [...] La grande Muraille , suivi de : le Firman aveugle [texte imprimé] / Ismaïl Kadare, Auteur . - [S.l.] : Fayard, 1993 . - 139 p.
ISBN : 978-2-213-03137-8 : 10.00
Langues : Français Langues originales : Albanais
Résumé : Dans cet ouvrage, il y a deux récits assez courts.
Le premier se déroule au pied de la Grande Muraille. On suit les réflexions de deux personnages, le surveillant Shung, qui comme son attribut l’indique, surveille la muraille, et le nomade Kutluk, qui rêve de la prendre d’assaut.
Le second récit s’intitule Le Firman aveugle. Il narre l’histoire d’un pays où une loi est prise (Un firman : Edit promulgué par un monarque musulman) pour lutter contre le mauvais œil. De ce fait, tous les individus suspects de porter le mauvais œil peuvent être dénoncés par leurs voisins, et subiront des châtiments plus ou mois violents selon leur situation.
Outre l’aspect dépaysement, on sent que c’est un texte en résonance avec la situation de l’auteur : la peur de la dénonciation, l’arbitraire qui prend le pas, le totalitarisme d’un pays communiste lorsqu’il écrit le texte (1984 pour le Firman aveugle). La date d’écriture des deux récits n’est d’ailleurs pas anodine : si le second a été écrit à Tirana en 1984, en pleine période totalitaire du gouvernement communiste, le premier a été rédigé à Paris en 1993 alors que l’auteur avait obtenu l’exil.Mots-clés : thème littéraire Chine Grande Muraille de Chine perception d'autrui superstition croyance populaire totalitarisme violence violence politique dictature absurde groupe social Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman En ligne : http://www.lecture-ecriture.com/3030-La-grande-muraille-suivi-de-Le-firman-aveug [...] Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 5230 R KAD Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible