Titre : | Glamorama | Auteurs : | Bret Easton ELLIS, Auteur | Editeur : | Paris : R. Laffont, 2000 | Collection : | Pavillon | Importance : | 537 p. | Langues : | Français Langues originales : Américain | | | Résumé : | Victor Ward, l'homme qui monte dans les milieux branchés de New York. Jeune mannequin chargé de lancer la nouvelle boîte de nuit à la mode, il côtoie toutes les célébrités de la couture et du cinéma avant de plonger dans une sordide histoire de terrorisme. Naomi Campbell, Calvin Klein, Pedro Almodovar, Bruce Willis, Kate Moss, Johnny Depp et tous les obsédés de l'objectif défilent. Dans le désordre, ce petit monde joyeux tape de la coke, se bourre de vodka et de calmants, s'envoie en l'air dans tous les sens, part en cure de désintoxication, porte du Donna Karan ou du Gucci, s'observe derrière d'incontournables verres fumés. Sous la plume toujours aussi clinique de l'auteur, un univers de sitcom impitoyable prend vie et se transforme vite en une mise en abyme vertigineuse de la vacuité du monde.
"L'ennemi numéro un des partisans du "politiquement correct" a encore frappé. Après avoir révélé, dans American Psycho la face obscure des yuppies, Bret Easton Ellis noue ensemble la dictature de l'apparence et la brutalité aveugle du terrorisme dans Glamorama.
De New York à Paris, le narrateur, Victor Ward, ne sait plus distinguer la réalité de sa mise en scène. Son oscillation entre le monde glacé du star-système et ses divers représentants, et le monde politique des intrigues et des complots l'entraîne dans une dérive (très) sanglante.
Manipulé de toutes parts, Victor souffre. Son identité et sa santé mentale connaissent quelques dérèglements. Ses seuls repères restent les noms de marques et les personnages connus, et la prolifération de dialogues idiots ou absurdes, contaminés par les pubs télé, masque la profondeur de son malaise. Victime et coupable, Victor est à l'image de ce qu'il montre, ambigu et flou.
Roman de l'excès, Glamorama parachève avec brio le travail de sape des illusions entrepris par Bret Easton Ellis."
"(...)Victor Ward, mannequin "presque à la mode", perdu dans les affres hype d'une vie new-yorkaise confinée à TriBeCa (le nouveau quartier à la mode qui supplante désormais SoHo), accélère tout à coup sa vie faite de bonheurs sans gloire en suivant la ligne de fuite cocaïnée et ensanglantée que lui propose Palakon, obscur mentor qui lui offre de retrouver une "ex-girlfriend" de lycée. Fiction ou réalité, tout ensuite joue sur ce binôme bien connu qui sous-tend un problème crucial : à partir de quel instant crée-t-on le réel ? Comme à sa bonne habitude, Ellis ne se prononce jamais, neutralisant au maximum toute intervention auctoriale. Dans les marges, le texte se déroule chaotiquement par stases brusques passant du dialogue forcené et creux à la description la plus schizophréniquement précise possible, et laissant filtrer avec parcimonie quelques fulgurantes ellipses post-poétiques. Ward, le non-héros, projection totalement nihiliste d'une société du spectacle si chère à l'internationale situationniste, découvre par touches éthérées le terrain de jeu agrémenté de manèges pour adultes qu'on lui a préparé : atelier dépeçage sur la droite, gang-bang blasé un peu plus loin, coke-party cool avec Naomi et John John au fond à gauche, sans oublier l'atelier déco sponsorisé, signe des temps, par Gap et CK.(...)"
http://www.chronicart.com/livres/chronique.php?id=3442
| Mots-clés : | thème littéraire Etats-unis New-York : Etats-unis industrie de l'habillement mode : sociologie hiérarchie sociale élite richesse vie sociale comportement social célébrités groupe social représentation mentale métier : mode et textile violence psychose conflit psychique mal de vivre condition masculine | Type : | texte imprimé ; fiction | Genre : | roman | En ligne : | http://www.e-litterature.net/publier2/spip/spip.php?page=ancientxt&repert=irma&t [...] |
Glamorama [texte imprimé] / Bret Easton ELLIS, Auteur . - Paris : R. Laffont, 2000 . - 537 p.. - ( Pavillon) . ISBN : 978-2-221-08900-2 : 20.00 Langues : Français Langues originales : Américain | | Résumé : | Victor Ward, l'homme qui monte dans les milieux branchés de New York. Jeune mannequin chargé de lancer la nouvelle boîte de nuit à la mode, il côtoie toutes les célébrités de la couture et du cinéma avant de plonger dans une sordide histoire de terrorisme. Naomi Campbell, Calvin Klein, Pedro Almodovar, Bruce Willis, Kate Moss, Johnny Depp et tous les obsédés de l'objectif défilent. Dans le désordre, ce petit monde joyeux tape de la coke, se bourre de vodka et de calmants, s'envoie en l'air dans tous les sens, part en cure de désintoxication, porte du Donna Karan ou du Gucci, s'observe derrière d'incontournables verres fumés. Sous la plume toujours aussi clinique de l'auteur, un univers de sitcom impitoyable prend vie et se transforme vite en une mise en abyme vertigineuse de la vacuité du monde.
"L'ennemi numéro un des partisans du "politiquement correct" a encore frappé. Après avoir révélé, dans American Psycho la face obscure des yuppies, Bret Easton Ellis noue ensemble la dictature de l'apparence et la brutalité aveugle du terrorisme dans Glamorama.
De New York à Paris, le narrateur, Victor Ward, ne sait plus distinguer la réalité de sa mise en scène. Son oscillation entre le monde glacé du star-système et ses divers représentants, et le monde politique des intrigues et des complots l'entraîne dans une dérive (très) sanglante.
Manipulé de toutes parts, Victor souffre. Son identité et sa santé mentale connaissent quelques dérèglements. Ses seuls repères restent les noms de marques et les personnages connus, et la prolifération de dialogues idiots ou absurdes, contaminés par les pubs télé, masque la profondeur de son malaise. Victime et coupable, Victor est à l'image de ce qu'il montre, ambigu et flou.
Roman de l'excès, Glamorama parachève avec brio le travail de sape des illusions entrepris par Bret Easton Ellis."
"(...)Victor Ward, mannequin "presque à la mode", perdu dans les affres hype d'une vie new-yorkaise confinée à TriBeCa (le nouveau quartier à la mode qui supplante désormais SoHo), accélère tout à coup sa vie faite de bonheurs sans gloire en suivant la ligne de fuite cocaïnée et ensanglantée que lui propose Palakon, obscur mentor qui lui offre de retrouver une "ex-girlfriend" de lycée. Fiction ou réalité, tout ensuite joue sur ce binôme bien connu qui sous-tend un problème crucial : à partir de quel instant crée-t-on le réel ? Comme à sa bonne habitude, Ellis ne se prononce jamais, neutralisant au maximum toute intervention auctoriale. Dans les marges, le texte se déroule chaotiquement par stases brusques passant du dialogue forcené et creux à la description la plus schizophréniquement précise possible, et laissant filtrer avec parcimonie quelques fulgurantes ellipses post-poétiques. Ward, le non-héros, projection totalement nihiliste d'une société du spectacle si chère à l'internationale situationniste, découvre par touches éthérées le terrain de jeu agrémenté de manèges pour adultes qu'on lui a préparé : atelier dépeçage sur la droite, gang-bang blasé un peu plus loin, coke-party cool avec Naomi et John John au fond à gauche, sans oublier l'atelier déco sponsorisé, signe des temps, par Gap et CK.(...)"
http://www.chronicart.com/livres/chronique.php?id=3442
| Mots-clés : | thème littéraire Etats-unis New-York : Etats-unis industrie de l'habillement mode : sociologie hiérarchie sociale élite richesse vie sociale comportement social célébrités groupe social représentation mentale métier : mode et textile violence psychose conflit psychique mal de vivre condition masculine | Type : | texte imprimé ; fiction | Genre : | roman | En ligne : | http://www.e-litterature.net/publier2/spip/spip.php?page=ancientxt&repert=irma&t [...] |
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