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Titre : Les Années Auteurs : Annie Ernaux, Auteur Editeur : Gallimard, 2008 Collection : Nrf Importance : 241 p. Langues : Français Résumé : Au travers de photos et de souvenirs laissés par les évènements, les mots et les choses, Annie Ernaux donne à ressentir le passage des années, de l'après guerre à aujourd'hui.
L'auteur de La Place revient avec une oeuvre qu'elle porte depuis plus de vingt ans. Une autobiographie impersonnelle et fascinante où Annie Ernaux tient la chronique de son xxe siècle.
L'auteur de La Place revient avec une oeuvre qu'elle porte depuis plus de vingt ans. Une autobiographie impersonnelle et fascinante où Annie Ernaux tient la chronique de son xxe siècle. Rencontre.
Il pleut sur Cergy et Annie Ernaux rayonne. Comme si le temps n'avait pas de prise sur ce corps élancé à la blonde et longue chevelure de jeune fille - ni les années noires, celles du cancer puis de l'inexplicable maladie de peau au nom imprononçable, ni les 67 printemps humés depuis le 1er septembre 1940.
Des fenêtres de sa maison surplombant les plaines de l'Oise, le spectacle est grandiose: nulle tour de la ville nouvelle avoisinante à l'horizon, mais un paysage éternel d'Ile-de-France, avec ses chênes, ses hêtres, ses bouleaux, sa rivière et, affirme-t-elle, par temps clair, la tour Eiffel. On la croit sur parole. Comment Annie Ernaux pourrait-elle mentir? Elle qui écrit tout depuis 1974, la honte de la petite fille d'épicier d'Yvetot devant les jeunes bourgeoises de son école, le jour de 1952 où son père a voulu tuer sa mère, sa rencontre avec une faiseuse d'anges, la passion irraisonnée pour un diplomate russe, l'Alzheimer de sa mère et tant d'autres intimités.
Les Années! Le titre claque, faussement simple, comme l'étaient Une femme, La Place, L'Evénement. Il aurait pu s'appeler «La lumière des années» («trop poétique») ou encore «Les jours du monde» - trop elliptique. C'est en 2005, deux ans avant la remise du manuscrit, le 31 octobre dernier, que la romancière a baptisé, soulagée, son livre. Une pierre de plus à l'échafaudage de ce «roman total», oeuvre maîtresse autour de laquelle elle tourne depuis vingt ans, «sorte de destin de femme qui ferait ressortir le passage du temps en elle et hors d'elle».
Annie Ernaux est une plume chercheuse. Depuis 1985, donc, l'agrégée de lettres traque la forme idéale. Non la métaphore piquante, ni l'adjectif juste ou la formule délicate, mais l'art et la méthode. C'est devant une classe de seconde d'un lycée de Vitry-sur-Seine qu'elle a, cette année-là, éprouvé le besoin de raconter, «autrement qu'avec des mots en circulation et des stéréotypes», son expérience personnelle.
«Capter le reflet projeté sur l'écran de la mémoire individuelle par l'histoire collective» n'est pas une mince affaire. Alors elle publie, «par défaut» - de jolis défauts - des ouvrages, Passion simple, La Honte, détachés du grand projet. En 2000, l'heure de la retraite sonne, ses deux fils volent depuis longtemps de leurs propres ailes, les Caddies du supermarché se font moins lourds et un sentiment d'urgence l'envahit. C'est maintenant qu'elle doit «mettre en forme par l'écriture son absence future», avant que sa mémoire ne devienne «brumeuse et muette». «Et puis, avoue-t-elle d'une voix douce, presque timide, au risque de paraître prétentieuse, j'avais le sentiment d'être la seule à pouvoir l'écrire. Pour avoir été, très tôt, gamine assise sur les escaliers du café-épicerie de mes parents, à l'écoute du bruit du monde et pour être à jamais une "transfuge sociale".»
Chaque génération y puisera ses madeleines
Les fondamentaux se dessinent. Pour cette autobiographie impersonnelle, ce sera «ils», «nous», «on», «elle», et non le «je», par trop subjectif et réducteur. Puis elle choisit l'imparfait «continu, absolu, dévorant le présent au fur et à mesure jusqu'à la dernière image d'une vie». Les photos d'elle-même, dûment datées, scanderont le récit et déclineront, tel un révélateur, la part intime de cette femme du xxe siècle. Enfin, les repas de famille et de fête, moments de relâchement mais aussi rituels répondant à des codes très précis, accompagneront la plongée dans cette «vaste sensation collective». Le tout alimenté par des milliers de notes, un journal intime et, surtout, une mémoire phénoménale.
1940-2007: la vie s'égrène, protéiforme, en autant de séquences que d'images. Au temps d'avant raconté (les guerres, la faim, le rutabaga, Pétain), succède celui d'hier, vécu, subi, jamais sublimé - elle n'apprécie guère le mot «passé». «Ça fait romantique, nostalgique. Le monde n'était pas mieux avant, il est en mutation, c'est tout.»Mots-clés : thème littéraire France autobiographie 1940- 2000- mémoire souvenir chronique vie quotidienne Type : texte imprimé ; fiction Genre : autobiographie/roman En ligne : http://www.lexpress.fr/culture/livre/nos-annees-ernaux_822628.html Les Années [texte imprimé] / Annie Ernaux, Auteur . - [S.l.] : Gallimard, 2008 . - 241 p.. - (Nrf) .
ISBN : 978-2-07-077922-2 : 17,00
Langues : Français
Résumé : Au travers de photos et de souvenirs laissés par les évènements, les mots et les choses, Annie Ernaux donne à ressentir le passage des années, de l'après guerre à aujourd'hui.
L'auteur de La Place revient avec une oeuvre qu'elle porte depuis plus de vingt ans. Une autobiographie impersonnelle et fascinante où Annie Ernaux tient la chronique de son xxe siècle.
L'auteur de La Place revient avec une oeuvre qu'elle porte depuis plus de vingt ans. Une autobiographie impersonnelle et fascinante où Annie Ernaux tient la chronique de son xxe siècle. Rencontre.
Il pleut sur Cergy et Annie Ernaux rayonne. Comme si le temps n'avait pas de prise sur ce corps élancé à la blonde et longue chevelure de jeune fille - ni les années noires, celles du cancer puis de l'inexplicable maladie de peau au nom imprononçable, ni les 67 printemps humés depuis le 1er septembre 1940.
Des fenêtres de sa maison surplombant les plaines de l'Oise, le spectacle est grandiose: nulle tour de la ville nouvelle avoisinante à l'horizon, mais un paysage éternel d'Ile-de-France, avec ses chênes, ses hêtres, ses bouleaux, sa rivière et, affirme-t-elle, par temps clair, la tour Eiffel. On la croit sur parole. Comment Annie Ernaux pourrait-elle mentir? Elle qui écrit tout depuis 1974, la honte de la petite fille d'épicier d'Yvetot devant les jeunes bourgeoises de son école, le jour de 1952 où son père a voulu tuer sa mère, sa rencontre avec une faiseuse d'anges, la passion irraisonnée pour un diplomate russe, l'Alzheimer de sa mère et tant d'autres intimités.
Les Années! Le titre claque, faussement simple, comme l'étaient Une femme, La Place, L'Evénement. Il aurait pu s'appeler «La lumière des années» («trop poétique») ou encore «Les jours du monde» - trop elliptique. C'est en 2005, deux ans avant la remise du manuscrit, le 31 octobre dernier, que la romancière a baptisé, soulagée, son livre. Une pierre de plus à l'échafaudage de ce «roman total», oeuvre maîtresse autour de laquelle elle tourne depuis vingt ans, «sorte de destin de femme qui ferait ressortir le passage du temps en elle et hors d'elle».
Annie Ernaux est une plume chercheuse. Depuis 1985, donc, l'agrégée de lettres traque la forme idéale. Non la métaphore piquante, ni l'adjectif juste ou la formule délicate, mais l'art et la méthode. C'est devant une classe de seconde d'un lycée de Vitry-sur-Seine qu'elle a, cette année-là, éprouvé le besoin de raconter, «autrement qu'avec des mots en circulation et des stéréotypes», son expérience personnelle.
«Capter le reflet projeté sur l'écran de la mémoire individuelle par l'histoire collective» n'est pas une mince affaire. Alors elle publie, «par défaut» - de jolis défauts - des ouvrages, Passion simple, La Honte, détachés du grand projet. En 2000, l'heure de la retraite sonne, ses deux fils volent depuis longtemps de leurs propres ailes, les Caddies du supermarché se font moins lourds et un sentiment d'urgence l'envahit. C'est maintenant qu'elle doit «mettre en forme par l'écriture son absence future», avant que sa mémoire ne devienne «brumeuse et muette». «Et puis, avoue-t-elle d'une voix douce, presque timide, au risque de paraître prétentieuse, j'avais le sentiment d'être la seule à pouvoir l'écrire. Pour avoir été, très tôt, gamine assise sur les escaliers du café-épicerie de mes parents, à l'écoute du bruit du monde et pour être à jamais une "transfuge sociale".»
Chaque génération y puisera ses madeleines
Les fondamentaux se dessinent. Pour cette autobiographie impersonnelle, ce sera «ils», «nous», «on», «elle», et non le «je», par trop subjectif et réducteur. Puis elle choisit l'imparfait «continu, absolu, dévorant le présent au fur et à mesure jusqu'à la dernière image d'une vie». Les photos d'elle-même, dûment datées, scanderont le récit et déclineront, tel un révélateur, la part intime de cette femme du xxe siècle. Enfin, les repas de famille et de fête, moments de relâchement mais aussi rituels répondant à des codes très précis, accompagneront la plongée dans cette «vaste sensation collective». Le tout alimenté par des milliers de notes, un journal intime et, surtout, une mémoire phénoménale.
1940-2007: la vie s'égrène, protéiforme, en autant de séquences que d'images. Au temps d'avant raconté (les guerres, la faim, le rutabaga, Pétain), succède celui d'hier, vécu, subi, jamais sublimé - elle n'apprécie guère le mot «passé». «Ça fait romantique, nostalgique. Le monde n'était pas mieux avant, il est en mutation, c'est tout.»Mots-clés : thème littéraire France autobiographie 1940- 2000- mémoire souvenir chronique vie quotidienne Type : texte imprimé ; fiction Genre : autobiographie/roman En ligne : http://www.lexpress.fr/culture/livre/nos-annees-ernaux_822628.html Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 38604 R ERN Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible Bas les voiles ! / Chahdortt Djavann / Gallimard (2004)
Titre : Bas les voiles ! Auteurs : Chahdortt Djavann Editeur : Gallimard, 2004 Collection : Nrf Importance : 46 p. Langues : Français Résumé : J' ai porté dix ans le voile . C' était le voile ou la mort .Je sais de quoi je parle ... Catégories : Droits de la femme Mots-clés : voile laïcité religion islam intégration culturelle Iran Type : texte imprimé ; documentaire Genre : documentaire Bas les voiles ! [texte imprimé] / Chahdortt Djavann . - [S.l.] : Gallimard, 2004 . - 46 p.. - (Nrf) .
ISBN : 978-2-07-073534-1 : 5,50
Langues : Français
Résumé : J' ai porté dix ans le voile . C' était le voile ou la mort .Je sais de quoi je parle ... Catégories : Droits de la femme Mots-clés : voile laïcité religion islam intégration culturelle Iran Type : texte imprimé ; documentaire Genre : documentaire Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 19668 322.1 DJA Livre 2. Documentaires 300 Sciences Sociales Disponible
Titre : Belle du Seigneur Auteurs : Albert Cohen, Auteur Editeur : Gallimard, 1996 Collection : Nrf Importance : 859 p. Langues : Français Résumé : Troisième volet d'une tétralogie qui commence avec Solal (1930) et Mangeclous (1938), ce roman a reçu le Grand prix du roman de l'Académie française. L'auteur y entrecroise et superpose les voix des personnages et dans les cent six chapitres se mêlent la passion et la drôlerie, le désespoir et les exaltations du cœur. Le roman raconte en effet l’amour fou d’Ariane et de Solal, mais aussi d'une certaine façon l'amour de Cohen pour la langue française et pour l’écriture.
Belle du Seigneur est considéré comme l'un des très grands romans de langue française du XXe siècle, qualifié de « chef d'œuvre absolu » (Joseph Kessel). Il connaît aussi un succès public de très grande ampleur et demeure la meilleure vente de la collection « Blanche » des éditions Gallimard.
Belle du Seigneur est le récit de la passion de Solal et d'Ariane d'Auble ; une passion flamboyante qui peu à peu se désagrège.
Ariane d'Auble, jeune aristocrate protestante , candide et fantasque, a épousé Adrien Deume, un petit bourgeois étriqué qui travaille à la Société des Nations. Sa belle-mère est mesquine et son beau-père insignifiant.
Solal, juif séducteur , ironique et grand prince , est le responsable hiérarchique d'Adrien Deume.
Le 1er mai 1935, vers midi, à Genève, "déguisé en vieux juif... pauvre et laid", il s'introduit chez Ariane. La jeune femme est horrifiée. Solal enlève son déguisement et lui déclare, malgré son scepticisme quant à l'amour, sa passion. Ariane lui résiste.
Puis Solal envoie Adrien Deume en mission à l'étranger pour trois mois. Il revoit Ariane et à l'issue d'un immense discours sur la séduction , Ariane finit par lui céder. Leur amour connaît alors " le délire sublime des débuts". Ils vivent une intense passion.
Grâce à la complicité de ses cousins, Les Valeureux, Solal enlève Ariane. Ils s'enfuient dans le sud de la France. Adrien rentré de mission plus tôt que prévu, est effondré par le départ de son épouse; il tente de se suicider.
Les amants s'installent dans un luxueux hôtel sur la Côte d'Azur. Ils semblent vivre un bonheur idéal, pourtant Solal commence à se lasser de cette existence superficielle et fastueuse. D'autant qu'une intervention pour la défense des juifs allemands persécutés lui vaut de perdre à la fois son poste à la SDN et la nationalité française.
Les amants décident alors de s'isoler .Ils louent une villa , " la Belle de Mai".
Vivant difficilement cet échec et supportant mal "cette prison d'amour", Solal se montre de plus en plus violent. La passion s'étiole , l'ennui s'installe. Prisonniers de leur solitude , les amants reviennent à Genève et se suicident au Ritz le 9 septembre 1936.Mots-clés : thème littéraire relation homme-femme condition féminine comportement social comportement sexuel amour passion représentation mentale 20ème siècle 1930- identité culturelle croyance religieuse bourgeoisie diplomatie Juifs France : sud discrimination religieuse solitude mal de vivre Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman En ligne : http://www.alalettre.com/cohen-oeuvres-belle-du-seigneur.php Belle du Seigneur [texte imprimé] / Albert Cohen, Auteur . - [S.l.] : Gallimard, 1996 . - 859 p.. - (Nrf) .
ISBN : 978-2-07-026917-4 : 20.00
Langues : Français
Résumé : Troisième volet d'une tétralogie qui commence avec Solal (1930) et Mangeclous (1938), ce roman a reçu le Grand prix du roman de l'Académie française. L'auteur y entrecroise et superpose les voix des personnages et dans les cent six chapitres se mêlent la passion et la drôlerie, le désespoir et les exaltations du cœur. Le roman raconte en effet l’amour fou d’Ariane et de Solal, mais aussi d'une certaine façon l'amour de Cohen pour la langue française et pour l’écriture.
Belle du Seigneur est considéré comme l'un des très grands romans de langue française du XXe siècle, qualifié de « chef d'œuvre absolu » (Joseph Kessel). Il connaît aussi un succès public de très grande ampleur et demeure la meilleure vente de la collection « Blanche » des éditions Gallimard.
Belle du Seigneur est le récit de la passion de Solal et d'Ariane d'Auble ; une passion flamboyante qui peu à peu se désagrège.
Ariane d'Auble, jeune aristocrate protestante , candide et fantasque, a épousé Adrien Deume, un petit bourgeois étriqué qui travaille à la Société des Nations. Sa belle-mère est mesquine et son beau-père insignifiant.
Solal, juif séducteur , ironique et grand prince , est le responsable hiérarchique d'Adrien Deume.
Le 1er mai 1935, vers midi, à Genève, "déguisé en vieux juif... pauvre et laid", il s'introduit chez Ariane. La jeune femme est horrifiée. Solal enlève son déguisement et lui déclare, malgré son scepticisme quant à l'amour, sa passion. Ariane lui résiste.
Puis Solal envoie Adrien Deume en mission à l'étranger pour trois mois. Il revoit Ariane et à l'issue d'un immense discours sur la séduction , Ariane finit par lui céder. Leur amour connaît alors " le délire sublime des débuts". Ils vivent une intense passion.
Grâce à la complicité de ses cousins, Les Valeureux, Solal enlève Ariane. Ils s'enfuient dans le sud de la France. Adrien rentré de mission plus tôt que prévu, est effondré par le départ de son épouse; il tente de se suicider.
Les amants s'installent dans un luxueux hôtel sur la Côte d'Azur. Ils semblent vivre un bonheur idéal, pourtant Solal commence à se lasser de cette existence superficielle et fastueuse. D'autant qu'une intervention pour la défense des juifs allemands persécutés lui vaut de perdre à la fois son poste à la SDN et la nationalité française.
Les amants décident alors de s'isoler .Ils louent une villa , " la Belle de Mai".
Vivant difficilement cet échec et supportant mal "cette prison d'amour", Solal se montre de plus en plus violent. La passion s'étiole , l'ennui s'installe. Prisonniers de leur solitude , les amants reviennent à Genève et se suicident au Ritz le 9 septembre 1936.Mots-clés : thème littéraire relation homme-femme condition féminine comportement social comportement sexuel amour passion représentation mentale 20ème siècle 1930- identité culturelle croyance religieuse bourgeoisie diplomatie Juifs France : sud discrimination religieuse solitude mal de vivre Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman En ligne : http://www.alalettre.com/cohen-oeuvres-belle-du-seigneur.php Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 8965 R COH Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible Les Bienveillantes / Jonathan Littell / Gallimard (2006)
Titre : Les Bienveillantes Auteurs : Jonathan Littell, Auteur Editeur : Gallimard, 2006 Collection : Nrf Importance : 903 p. Langues : Français Résumé : est un imposant roman de l’écrivain américain d'expression française Jonathan Littell, paru en août 2006. Il s’agit des mémoires d’un personnage fictif, Maximilien Aue, qui a participé aux massacres de masse nazis comme officier SS.Le récit est divisé en sept parties qui évoquent la musique et les danses du XVIIIe siècle (toccata, allemande I et II, courante, sarabande, menuet en rondeaux, air, gigue) et qui suivent la chronologie morbide de la guerre sur le front de l'est, de la Shoah par balle en 1941 aux camps d'extermination des Juifs en passant par la bataille de Stalingrad pour s'achever à la chute de Berlin en 1945.Le titre Les Bienveillantes renvoie à l'Orestie d'Eschyle dans laquelle les Érinyes, déesses vengeresses qui persécutaient les hommes coupables de parricide ou de matricide, se transforment finalement en Euménides apaisées. Dans cette réécriture du mythe on retrouve la proximité incestueuse de la sœur, l'ami Thomas/Pylade qui lui sauve plusieurs fois la vie mais aussi la figure méconnue du père disparu et la rupture avec la mère remariée qui sera mystérieusement assassinée avec son compagnon. Les Erynies sont également présentes à travers les deux policiers qui poursuivent le fils, meurtrier présumé de la mère : ils finiront par disparaître en laissant Max sans remords mais impuissant à effacer le souvenir de ses actes passés.Le livre a été un des principaux ouvrages de la rentrée littéraire de 2006 en France ; il a obtenu le Grand Prix du roman de l’Académie française le 26 octobre 2006 et le prix Goncourt le 6 novembre 2006. À la fin 2007, le roman avait été vendu à plus de 700 000 exemplaires. Le succès s'est confirmé avec la réédition du roman, revu par l'auteur, dans la collection « Folio » (n° 4685) en février 2008, et les éditions en langues étrangères se sont multipliées, parfois avec une grande réussite comme en Allemagne[3], mais ont rencontré aussi des réticences comme aux É Catégories : Allemagne
Antisémitisme
Europe orientale
RussieMots-clés : thème littéraire guerre mondiale : 1939-1945 national-socialisme militaire enquête criminelle crime meurtre enfant : famille relation parent-enfant homosexualité violence cruauté amitié Troisième Reich : 1933-1945 Berlin : Allemagne tragédie Antiquité grecque Grèce ancienne héros grec personnage mythologique divinité grecque Thème de fiction : histoire Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman Les Bienveillantes [texte imprimé] / Jonathan Littell, Auteur . - [S.l.] : Gallimard, 2006 . - 903 p.. - (Nrf) .
ISBN : 978-2-07-078097-6 : 25,00
Langues : Français
Résumé : est un imposant roman de l’écrivain américain d'expression française Jonathan Littell, paru en août 2006. Il s’agit des mémoires d’un personnage fictif, Maximilien Aue, qui a participé aux massacres de masse nazis comme officier SS.Le récit est divisé en sept parties qui évoquent la musique et les danses du XVIIIe siècle (toccata, allemande I et II, courante, sarabande, menuet en rondeaux, air, gigue) et qui suivent la chronologie morbide de la guerre sur le front de l'est, de la Shoah par balle en 1941 aux camps d'extermination des Juifs en passant par la bataille de Stalingrad pour s'achever à la chute de Berlin en 1945.Le titre Les Bienveillantes renvoie à l'Orestie d'Eschyle dans laquelle les Érinyes, déesses vengeresses qui persécutaient les hommes coupables de parricide ou de matricide, se transforment finalement en Euménides apaisées. Dans cette réécriture du mythe on retrouve la proximité incestueuse de la sœur, l'ami Thomas/Pylade qui lui sauve plusieurs fois la vie mais aussi la figure méconnue du père disparu et la rupture avec la mère remariée qui sera mystérieusement assassinée avec son compagnon. Les Erynies sont également présentes à travers les deux policiers qui poursuivent le fils, meurtrier présumé de la mère : ils finiront par disparaître en laissant Max sans remords mais impuissant à effacer le souvenir de ses actes passés.Le livre a été un des principaux ouvrages de la rentrée littéraire de 2006 en France ; il a obtenu le Grand Prix du roman de l’Académie française le 26 octobre 2006 et le prix Goncourt le 6 novembre 2006. À la fin 2007, le roman avait été vendu à plus de 700 000 exemplaires. Le succès s'est confirmé avec la réédition du roman, revu par l'auteur, dans la collection « Folio » (n° 4685) en février 2008, et les éditions en langues étrangères se sont multipliées, parfois avec une grande réussite comme en Allemagne[3], mais ont rencontré aussi des réticences comme aux É Catégories : Allemagne
Antisémitisme
Europe orientale
RussieMots-clés : thème littéraire guerre mondiale : 1939-1945 national-socialisme militaire enquête criminelle crime meurtre enfant : famille relation parent-enfant homosexualité violence cruauté amitié Troisième Reich : 1933-1945 Berlin : Allemagne tragédie Antiquité grecque Grèce ancienne héros grec personnage mythologique divinité grecque Thème de fiction : histoire Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 36005 RH LIT Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible CAMILLE CLAUDEL : 1864-1943 / REINE-MARIE PARIS / Gallimard (1984)
Titre : CAMILLE CLAUDEL : 1864-1943 Auteurs : REINE-MARIE PARIS, Auteur Editeur : Gallimard, 1984 Collection : Nrf Langues : Français Mots-clés : Claudel, Camille : 1864-1943 Type : texte imprimé ; documentaire Genre : biographie CAMILLE CLAUDEL : 1864-1943 [texte imprimé] / REINE-MARIE PARIS, Auteur . - [S.l.] : Gallimard, 1984. - (Nrf) .
ISBN : 978-2-07-011075-9
Langues : Français
Mots-clés : Claudel, Camille : 1864-1943 Type : texte imprimé ; documentaire Genre : biographie Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 3357 B CLA Livre 2. Documentaires 800 Littérature Disponible PermalinkDEBUT A PARIS / Philippe Labro / Gallimard (1994)
PermalinkPermalinkELEMENTS DE PHILOSOPHIE / Gallimard (1941)
PermalinkPermalinkPermalinkIci / NATHALIE SARRAUTE / Gallimard (1995)
PermalinkInspirations méditerranéennes / Jean Grenier / Gallimard (1961)
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