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53 résultat(s) recherche sur le mot-clé '19ème siècle'




Titre : Le Jeu du Siècle Auteurs : Kenzaburô Oé, Auteur Editeur : Gallimard, 1994 Collection : Nrf Importance : 344 p. Langues : Français Langues originales : Japonais Résumé : C'est le cahier du retour au pays natal de deux frères qui entreprennent un pèlerinage dans l'île de Shikoku au sud-ouest du Japon. Taka est rentré spécialement des Etats-Unis pour ce voyage qui doit lui permettre d'élucider une vieille énigme familiale datant de l'époque des révoltes paysannes du XIXe siècle et Mitsu se laisse convaincre de l'accompagner pour tenter de retrouver l'élan d'une vie nouvelle dans la forêt originelle. Il a enterré son meilleur ami qui s'est pendu à vingt-sept ans, son premier enfant vient de naître et il est anormal, sa femme s'en console en faisant un usage immodéré du whisky. Le Jeu du siècle est une vaste symphonie qui mêle des thèmes autobiographiques (Oé Kenzaburô est le père d'un enfant anormal), une réflexion sur les origines, des éléments de l'histoire du Japon dans le déploiement extraordinaire d'un imaginaire baroque. C'est toute l'oeuvre si singulière du Prix Nobel de littérature 1994 qui semble condensée dans ce rêve étrange qui pourrait parfaitement porter le beau titre de l'un de ses autres romans : Dites-nous comment survivre à notre folie. --Gérard Meudal.
Mitsu, le narrateur, a un enfant anormal dont sa femme et lui ne savent que faire et il se souvient d'avoir perdu un oeil, des camarades l'ayant blessé, enfant. Il ressent tous ces faits, au moment où débute le récit, comme une série de malédictions qui vont le mener à sa fin...
Pour faire la part des choses, Mitsu retourne à Shikkoku,l'île de son lieu de naissance.
La lignée familiale est difficile à porter. Le père était suspect et désavoué par la mère, probablement trafiquant de drogues. L'arrière-grand -père fut un personnage . Il s'était enfermé dans son pavillon pendant une insurrection paysanne et le frère de cet homme, qui avait conduit l'insurrection, disparut ensuite.
Mitsu et son frère Taka reviennent sur les lieux de cette insurrection qui s'est produite un siècle auparavant, bien décidés ( à leur insu) à rejouer cette scène de l'histoire familiale et locale, Mitsu s'identifiant pour cela à l'arrière-grand père, Taka au frère de cet homme.
Ainsi les deux frères vont s'affronter au cours d'une action qui aura un sens pour tous les deux. Solitaire contre leader, et que chacun trouve sa place dans l'histoire.
Alors cessera la malédiction.
Résultat : Taka découvre qu'il veut le sacrifice, le rachat de sa propre vie , de ses fautes ( relations incestueuses avec la sœur) et aspire à une mort violente. La situation le sert : dans leur village natal, la population manque de tout et il réussit sans peine à monter une vraie insurrection. D 'abord, il séduit la population en en créant un club de football: le titre original du roman c'est « le football », c'est lui le Jeu du siècle...
Il faut également composer avec l'ancêtre féroce Shosokabê ( sorte de père primitif sanguinaire) qui poursuit les fils, lesquels sont sauvés en se réfugiant dans un ravin habitable : c'est là une légende qui est à l'origine de la lignée dont Mitsu et Taka sont issus.
http://nuagesetvent.over-blog.com/article-34457469.htmlMots-clés : thème littéraire Japon fratrie enfant : famille culpabilité responsabilité mythe légende famille vie familiale village relation père-fils relation parent-enfant 19ème siècle 20ème siècle révolte mal de vivre suicide relation grand-parent-enfant comportement social handicap mental inceste football île relation homme-femme Thème de fiction : famille Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman En ligne : http://nuagesetvent.over-blog.com/article-34457469.html Le Jeu du Siècle [texte imprimé] / Kenzaburô Oé, Auteur . - [S.l.] : Gallimard, 1994 . - 344 p.. - (Nrf) .
ISBN : 978-2-07-026251-9 : 30.00
Langues : Français Langues originales : Japonais
Résumé : C'est le cahier du retour au pays natal de deux frères qui entreprennent un pèlerinage dans l'île de Shikoku au sud-ouest du Japon. Taka est rentré spécialement des Etats-Unis pour ce voyage qui doit lui permettre d'élucider une vieille énigme familiale datant de l'époque des révoltes paysannes du XIXe siècle et Mitsu se laisse convaincre de l'accompagner pour tenter de retrouver l'élan d'une vie nouvelle dans la forêt originelle. Il a enterré son meilleur ami qui s'est pendu à vingt-sept ans, son premier enfant vient de naître et il est anormal, sa femme s'en console en faisant un usage immodéré du whisky. Le Jeu du siècle est une vaste symphonie qui mêle des thèmes autobiographiques (Oé Kenzaburô est le père d'un enfant anormal), une réflexion sur les origines, des éléments de l'histoire du Japon dans le déploiement extraordinaire d'un imaginaire baroque. C'est toute l'oeuvre si singulière du Prix Nobel de littérature 1994 qui semble condensée dans ce rêve étrange qui pourrait parfaitement porter le beau titre de l'un de ses autres romans : Dites-nous comment survivre à notre folie. --Gérard Meudal.
Mitsu, le narrateur, a un enfant anormal dont sa femme et lui ne savent que faire et il se souvient d'avoir perdu un oeil, des camarades l'ayant blessé, enfant. Il ressent tous ces faits, au moment où débute le récit, comme une série de malédictions qui vont le mener à sa fin...
Pour faire la part des choses, Mitsu retourne à Shikkoku,l'île de son lieu de naissance.
La lignée familiale est difficile à porter. Le père était suspect et désavoué par la mère, probablement trafiquant de drogues. L'arrière-grand -père fut un personnage . Il s'était enfermé dans son pavillon pendant une insurrection paysanne et le frère de cet homme, qui avait conduit l'insurrection, disparut ensuite.
Mitsu et son frère Taka reviennent sur les lieux de cette insurrection qui s'est produite un siècle auparavant, bien décidés ( à leur insu) à rejouer cette scène de l'histoire familiale et locale, Mitsu s'identifiant pour cela à l'arrière-grand père, Taka au frère de cet homme.
Ainsi les deux frères vont s'affronter au cours d'une action qui aura un sens pour tous les deux. Solitaire contre leader, et que chacun trouve sa place dans l'histoire.
Alors cessera la malédiction.
Résultat : Taka découvre qu'il veut le sacrifice, le rachat de sa propre vie , de ses fautes ( relations incestueuses avec la sœur) et aspire à une mort violente. La situation le sert : dans leur village natal, la population manque de tout et il réussit sans peine à monter une vraie insurrection. D 'abord, il séduit la population en en créant un club de football: le titre original du roman c'est « le football », c'est lui le Jeu du siècle...
Il faut également composer avec l'ancêtre féroce Shosokabê ( sorte de père primitif sanguinaire) qui poursuit les fils, lesquels sont sauvés en se réfugiant dans un ravin habitable : c'est là une légende qui est à l'origine de la lignée dont Mitsu et Taka sont issus.
http://nuagesetvent.over-blog.com/article-34457469.htmlMots-clés : thème littéraire Japon fratrie enfant : famille culpabilité responsabilité mythe légende famille vie familiale village relation père-fils relation parent-enfant 19ème siècle 20ème siècle révolte mal de vivre suicide relation grand-parent-enfant comportement social handicap mental inceste football île relation homme-femme Thème de fiction : famille Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman En ligne : http://nuagesetvent.over-blog.com/article-34457469.html Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 8969 R OE Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible
Titre : Les Buddenbrook: Le Déclin d'une famille Auteurs : Thomas Mann, Auteur Editeur : Éd. du Seuil, 1981 Collection : Points. Roman Importance : 639 p. Langues : Français Langues originales : Allemand Résumé : Premier roman de Thomas Mann, "Les Buddenbrook" conte la splendeur et la décadence d'une famille de la bonne bourgeoisie hanséatique au 19ème siècle à partir du moment où toute la famille vient de s'installer dans une somptueuse maison qui se verra achetée à la fin de l'ouvrage par le fils de parvenus.
"Le roman se déroule d'octobre 1835 à l'automne 1877. Onze parties le composent. Le récit remonte au fondateur de la maison de commerce, Johann, un homme travailleur et pieux. Après avoir conclu un mariage d'argent, il perd son épouse, morte en couches en lui laissant un fils, Gotthold. Il se remarie avec une jeune fille fortunée de Hambourg qui lui donne un second fils, Jean. Celui-ci va être associé à la direction de la firme, puis la reprendre avec succès. Il aura, de son côté, quatre enfants : Thomas et Christian, Clara et Tony.
La partie centrale du roman est consacrée à cette troisième génération des Buddenbrook. C'est à l'aîné, Thomas, que revient la firme. Marié à une riche Hollandaise d'Amsterdam, il a lui-même un fils, Hanno. Brillant, estimé, Thomas est coopté comme membre du conseil municipal de Lubeck. Mais sous le poids de ses « obligations privées et publiques », il ressent, dès l'âge de trente-sept ans, « un relâchement de son ressort, une accélération de l'usure ». Plus tard, en méditant une page de Schopenhauer, il tombe dans une sorte d'ivresse métaphysique. S'ensuit un examen de conscience qui le plonge dans le pessimisme. Il veut voir d'abord en son fils Hanno son possible successeur. Vain espoir. Hanno dispose d'une « constitution peu robuste », et il éprouve un « frisson de répugnance et d'angoisse » devant l'avenir social qui lui est promis. Thomas s'en rend compte, lucidement. Tombé malade, il transcrit ses dernières volontés : la firme Buddenbrook devra être liquidée dans un délai d'un an après sa disparition. La dernière partie du roman raconte l'agonie de Hanno, qui meurt à seize ans, d'une fièvre typhoïde, au printemps 1877. Avec lui s'éteint la branche masculine de la famille.
Le déclin décrit par Thomas Mann rappelle un thème souvent abordé par les écrivains naturalistes de la fin du xixe siècle. Toutefois, il a peu à voir, dans Les Buddenbrook, avec l'hérédité. La décadence, ici, ne trouve pas son origine dans des tares, comme chez Zola. Elle est causée par la suprématie que finissent par prendre sur l'effort pratique, chez les individus, les aspirations personnelles et la vie intérieure.
C'est la sensibilité qui, en s'affinant, va perdre peu à peu la famille Buddenbrook. Car il faut être dur pour mener les affaires. Le seul qui soit véritablement en accord avec les nécessités d'une entreprise commerciale est son fondateur. Tout au bout de la lignée, le jeune Hanno représente l'exacte antithèse de son arrière-grand-père. La passion du théâtre et de la musique nourrit sa désespérance, et la maladie se superpose à elle pour hâter le processus destructeur qui l'habite.
Les Buddenbrook n'est pas un roman historique. Événements marquants et hommes illustres n'y sont présents que sur un mode anecdotique, à travers les discussions entre personnages. Ainsi de Napoléon, de Louis-Philippe, de la révolution de 1848, et, plus faiblement, de la guerre de 1870. Reste que, si l'histoire n'y intervient que latéralement, ce roman a pu être interprété comme l'analyse de la décadence d'une classe, la bourgeoisie allemande. Or telle n'était pas la perspective de Thomas Mann. Son intention était plutôt de mettre en évidence l'opposition entre ces deux figures que sont le Bourgeois et l'Artiste. Conformément à certaines théories de la fin du xixe siècle, il pensait que le génie artistique avait partie liée avec la maladie, la dégénérescence, la folie. Avec des variations, ce thème allait accompagner toute son œuvre. Dans Les Buddenbrook, son habileté a été cependant de rejeter cette thèse à l'arrière-plan afin de composer, avec une extraordinaire maturité pour un jeune homme qui n'en était qu'à ses débuts d'écrivain, un roman total, englobant tous les aspects de la réalité. Dans cette fresque de la bourgeoisie, on n'oubliera pas les magnifiques scènes chorales où une communauté entière vient se représenter.(...)
http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/les-buddenbrook/#
le roman restitue les péripéties sociales - la révolution de 1848 et l'émergence de la Prusse, entre autres - qui marquèrent le XIXème siècle de l'autre côté du Rhin.
Cette oeuvre a suscité bien des polémiques, en effet elle figure dans la liste des livres brûlés dans les autodafés. Elle aborde un thème précis : le matérialisme bourgeois, retraçant quelques éléments significatifs de la vie d'une grande famille de la Hanse.Mots-clés : thème littéraire Allemagne 19ème siècle famille bourgeoisie classe sociale relation parent-enfant relation homme-femme richesse protestantisme Thème de fiction : famille Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman En ligne : http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/les-buddenbrook/# Les Buddenbrook : Le Déclin d'une famille [texte imprimé] / Thomas Mann, Auteur . - [S.l.] : Éd. du Seuil, 1981 . - 639 p.. - (Points. Roman) .
ISBN : 978-2-02-005817-9 : 8.00
Langues : Français Langues originales : Allemand
Résumé : Premier roman de Thomas Mann, "Les Buddenbrook" conte la splendeur et la décadence d'une famille de la bonne bourgeoisie hanséatique au 19ème siècle à partir du moment où toute la famille vient de s'installer dans une somptueuse maison qui se verra achetée à la fin de l'ouvrage par le fils de parvenus.
"Le roman se déroule d'octobre 1835 à l'automne 1877. Onze parties le composent. Le récit remonte au fondateur de la maison de commerce, Johann, un homme travailleur et pieux. Après avoir conclu un mariage d'argent, il perd son épouse, morte en couches en lui laissant un fils, Gotthold. Il se remarie avec une jeune fille fortunée de Hambourg qui lui donne un second fils, Jean. Celui-ci va être associé à la direction de la firme, puis la reprendre avec succès. Il aura, de son côté, quatre enfants : Thomas et Christian, Clara et Tony.
La partie centrale du roman est consacrée à cette troisième génération des Buddenbrook. C'est à l'aîné, Thomas, que revient la firme. Marié à une riche Hollandaise d'Amsterdam, il a lui-même un fils, Hanno. Brillant, estimé, Thomas est coopté comme membre du conseil municipal de Lubeck. Mais sous le poids de ses « obligations privées et publiques », il ressent, dès l'âge de trente-sept ans, « un relâchement de son ressort, une accélération de l'usure ». Plus tard, en méditant une page de Schopenhauer, il tombe dans une sorte d'ivresse métaphysique. S'ensuit un examen de conscience qui le plonge dans le pessimisme. Il veut voir d'abord en son fils Hanno son possible successeur. Vain espoir. Hanno dispose d'une « constitution peu robuste », et il éprouve un « frisson de répugnance et d'angoisse » devant l'avenir social qui lui est promis. Thomas s'en rend compte, lucidement. Tombé malade, il transcrit ses dernières volontés : la firme Buddenbrook devra être liquidée dans un délai d'un an après sa disparition. La dernière partie du roman raconte l'agonie de Hanno, qui meurt à seize ans, d'une fièvre typhoïde, au printemps 1877. Avec lui s'éteint la branche masculine de la famille.
Le déclin décrit par Thomas Mann rappelle un thème souvent abordé par les écrivains naturalistes de la fin du xixe siècle. Toutefois, il a peu à voir, dans Les Buddenbrook, avec l'hérédité. La décadence, ici, ne trouve pas son origine dans des tares, comme chez Zola. Elle est causée par la suprématie que finissent par prendre sur l'effort pratique, chez les individus, les aspirations personnelles et la vie intérieure.
C'est la sensibilité qui, en s'affinant, va perdre peu à peu la famille Buddenbrook. Car il faut être dur pour mener les affaires. Le seul qui soit véritablement en accord avec les nécessités d'une entreprise commerciale est son fondateur. Tout au bout de la lignée, le jeune Hanno représente l'exacte antithèse de son arrière-grand-père. La passion du théâtre et de la musique nourrit sa désespérance, et la maladie se superpose à elle pour hâter le processus destructeur qui l'habite.
Les Buddenbrook n'est pas un roman historique. Événements marquants et hommes illustres n'y sont présents que sur un mode anecdotique, à travers les discussions entre personnages. Ainsi de Napoléon, de Louis-Philippe, de la révolution de 1848, et, plus faiblement, de la guerre de 1870. Reste que, si l'histoire n'y intervient que latéralement, ce roman a pu être interprété comme l'analyse de la décadence d'une classe, la bourgeoisie allemande. Or telle n'était pas la perspective de Thomas Mann. Son intention était plutôt de mettre en évidence l'opposition entre ces deux figures que sont le Bourgeois et l'Artiste. Conformément à certaines théories de la fin du xixe siècle, il pensait que le génie artistique avait partie liée avec la maladie, la dégénérescence, la folie. Avec des variations, ce thème allait accompagner toute son œuvre. Dans Les Buddenbrook, son habileté a été cependant de rejeter cette thèse à l'arrière-plan afin de composer, avec une extraordinaire maturité pour un jeune homme qui n'en était qu'à ses débuts d'écrivain, un roman total, englobant tous les aspects de la réalité. Dans cette fresque de la bourgeoisie, on n'oubliera pas les magnifiques scènes chorales où une communauté entière vient se représenter.(...)
http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/les-buddenbrook/#
le roman restitue les péripéties sociales - la révolution de 1848 et l'émergence de la Prusse, entre autres - qui marquèrent le XIXème siècle de l'autre côté du Rhin.
Cette oeuvre a suscité bien des polémiques, en effet elle figure dans la liste des livres brûlés dans les autodafés. Elle aborde un thème précis : le matérialisme bourgeois, retraçant quelques éléments significatifs de la vie d'une grande famille de la Hanse.Mots-clés : thème littéraire Allemagne 19ème siècle famille bourgeoisie classe sociale relation parent-enfant relation homme-femme richesse protestantisme Thème de fiction : famille Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman En ligne : http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/les-buddenbrook/# Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 3710 R MAN Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible Atala. René. Les Aventures du dernier Abencerage / François René, de Chateaubriand / Gallimard (2002)
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Titre : Atala. René. Les Aventures du dernier Abencerage Auteurs : François René, de Chateaubriand Editeur : Gallimard, 2002 Collection : Folio classique Importance : 309 p. Langues : Français Résumé : René est un jeune européen venu vivre avec les indiens au XVIII siècle. Chactas un vieil indien, lui conte une histoire d'amour tragique...
Lorsqu'il avait vingt ans, Chactas fut capturé par une tribu ennemie de la sienne. Il fait la connaissance de la fille du chef, une indienne chretienne nommée Atala. Tombé amoureux, il la persuade de s'enfuir avec lui. Mais très vite ils se rendent compte qu'ils ne peuvent pas vivre ainsi, seuls, dans la nature.
Bien heureusement, ils rencontrent une petite communauté chretienne dirigée par le père Aubry. Chactas souhaite se convertir pour épouser Atala, mais celle-ci a été consacrée à la Vierge par sa mère et pense que l'on ne peut rompre cet engagement.
De désespoir elle se suicide, mais avant de mourir, elle apprend qu'elle aurait tout de même pu épouser Chactas. Elle fait cependant promettre à Chactas de se convertir pour qu'ils puissent se retrouver dans l'autre monde.
Les descriptions de la nature, l'ambiance mystique et les personnages complexes font de ce roman l'une des oeuvres fondamentales du romantisme.Mots-clés : thème littéraire romantisme 19ème siècle amour passion indien d'Amérique christianisme Etats-unis forêt nature relation homme-femme mouvement romantique : 18- 19e siècle mysticisme 18ème siècle Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman En ligne : http://romantis.free.fr/chateaubriand/html/atala.html Atala. René. Les Aventures du dernier Abencerage [texte imprimé] / François René, de Chateaubriand . - [S.l.] : Gallimard, 2002 . - 309 p.. - (Folio classique) .
ISBN : 978-2-07-037017-7 : 4,60
Langues : Français
Résumé : René est un jeune européen venu vivre avec les indiens au XVIII siècle. Chactas un vieil indien, lui conte une histoire d'amour tragique...
Lorsqu'il avait vingt ans, Chactas fut capturé par une tribu ennemie de la sienne. Il fait la connaissance de la fille du chef, une indienne chretienne nommée Atala. Tombé amoureux, il la persuade de s'enfuir avec lui. Mais très vite ils se rendent compte qu'ils ne peuvent pas vivre ainsi, seuls, dans la nature.
Bien heureusement, ils rencontrent une petite communauté chretienne dirigée par le père Aubry. Chactas souhaite se convertir pour épouser Atala, mais celle-ci a été consacrée à la Vierge par sa mère et pense que l'on ne peut rompre cet engagement.
De désespoir elle se suicide, mais avant de mourir, elle apprend qu'elle aurait tout de même pu épouser Chactas. Elle fait cependant promettre à Chactas de se convertir pour qu'ils puissent se retrouver dans l'autre monde.
Les descriptions de la nature, l'ambiance mystique et les personnages complexes font de ce roman l'une des oeuvres fondamentales du romantisme.Mots-clés : thème littéraire romantisme 19ème siècle amour passion indien d'Amérique christianisme Etats-unis forêt nature relation homme-femme mouvement romantique : 18- 19e siècle mysticisme 18ème siècle Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman En ligne : http://romantis.free.fr/chateaubriand/html/atala.html Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 18401 R CHA Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible
Titre : Au Coeur des Ténèbres Editeur : Flammarion, 1989 Collection : GF Importance : 217 p. Langues : Français Langues originales : Anglais Résumé : Une plongée dans l'atmosphère étouffante de la jungle africaine, cette terre encore mystérieuse pour les explorateurs européens du XIXe siècle. Comme souvent dans les œuvres de Joseph Conrad, c'est l'ancien marin Marlow qui nous raconte ses aventures exaltantes.
Le jeune Marlow part en Afrique prendre le commandement d'une embarcation destinée au transport de l'ivoire. Il quitte l'Europe et ses villes sépulcrales pour atteindre les côtes sauvages du continent africain, au terme d'un long voyage. Il remonte rapidement le fleuve vers le comptoir colonial auquel il est affecté. Marlow était attiré depuis l'enfance par le fleuve Congo, ce fleuve sauvage qui ressemblait à un serpent interminable et tortueux sur les livres de géographie.
En s'enfonçant dans le continent africain, Marlow traverse les âges pour atteindre l'humanité des origines, une humanité intégrée à la nature, une humanité à la sauvagerie effrayante. Le rythme des tambours résonne dans la nuit. La brume s'abat. On sent la fragilité de ces colons perdus au milieu d'un continent étranger, au milieu d'une nature hostile.
Le roman est dominé par un personnage presque totalement absent : Kurtz, le talentueux aventurier qui ramène plus d'ivoire que quiconque, Kurtz l'énigmatique chef de comptoir perdu dans la jungle… Ce personnage apparaît en creux dans toute l'œuvre : on évoque Kurtz, on craint Kurtz, on critique Kurtz, on évoque la performance de Kurtz, on loue les discours de Kurtz… Kurtz, Kurtz, Kurtz ! Ce nom apparaît sans cesse mais ce personnage reste un mystère. On comprend qu'un lourd secret se dissimule derrière ce nom mille fois répété. Pourtant on en apprendra peu. Nous partagerons la déception de Marlow de n'avoir pas pu mieux connaître cet homme à la fois fascinant et abject. La puissance d'évocation de ce roman est immense.
Cette œuvre contient en outre une violente charge contre le colonialisme européen du XIXe siècle. Les colons sont assimilés à des rapaces pressés de piller les terres qu'ils « découvrent ». La soif de l'ivoire guide ces hommes prêts à tout braver pour s'enrichir. Cruels mirages… les combats contre les autochtones, les animaux sauvages et les redoutables maladies déciment ces candidats à la gloire.
Le roman a été librement adapté au cinéma par Francis Ford Coppola en 1979 dans Apocalypse Now. La remontée d'un fleuve inquiétant, la rencontre avec un personnage mystérieux entouré de sa cour sauvage et cruelle… cette quête initiatique a parfaitement été transposée au cinéma grâce à l'interprétation remarquable des deux acteurs principaux, Martin Sheen et Marlon Brando. Le film remporta la Palme d'Or à Cannes en 1979, le César en 1980, deux Oscars et trois Golden Globes.
- Lire des extraits de Au coeur des ténèbres, de Joseph Conrad
- Lire gratuitement l'œuvre en anglais : http://www.conrad-heart-of-darkness.org
C'est une œuvre courte, dense et complexe, qui a séduit tous ses lecteurs. Conrad y conte l'histoire d'une aventure de Marlow, marin envoyé dans un Congo belge encore proche des temps préhistoriques, pour récupérer Kurtz, agent en rébellion d'une compagnie exploitant l'ivoire. La remontée du fleuve va conduire Marlow jusqu'au cœur des ténèbres. Ce livre est une charge violente contre la colonisation, mais aussi contre une civilisation qui n'est qu'un vernis fragile dont les concepts perdent toute opérabilité dans ce continent inconnu et dangereux. Marlow est le porte-parole de Conrad, marin et voyageur comme lui. Il est lui aussi assez ambigu, dans son propos sur les Noirs, sauvages mais "pas inhumains ".
La structure du roman fait souvent apparaître des dualités en opposition : les deux personnages principaux, Marlow et Kurtz, les deux fleuves, la Tamise et le Congo, deux femmes, la déesse Noire et la Fiancée Blanche et victorienne de Kurtz à Londres, deux morales chez Kurtz, d'une part, puritain inspiré du discours des " Lumières ", d'autre part, se transformant en tyran prêt à exterminer un peuple. L'écriture met en œuvre des techniques diverses : inventivité narrative, jeu subtil sur la temporalité, stratégies de retardement, multiplicité des points de vue. Ces techniques donnent au roman un aspect ambivalent, fluctuant et énigmatique très fort et très séduisant.
Monique BECOUR
Roman magistralement adapté à l'écran par Francis Ford Coppola dans "Apocalypse Now"
http://aviquesnel.free.fr/Direlire/conrad-au-coeur-des-tenebres.htmMots-clés : thème littéraire Afrique forêt équatoriale 19ème siècle aventures : genre aventures : voyage enquête quête société coloniale politique coloniale nature question philosophique Congo : fleuve mythe personnage mythique culture européenne Type : texte imprimé ; fiction En ligne : http://www.asso-chc.net/article.php3?id_article=312 Au Coeur des Ténèbres [texte imprimé] . - [S.l.] : Flammarion, 1989 . - 217 p.. - (GF) .
ISBN : 978-2-08-070530-3 : 8.00
Langues : Français Langues originales : Anglais
Résumé : Une plongée dans l'atmosphère étouffante de la jungle africaine, cette terre encore mystérieuse pour les explorateurs européens du XIXe siècle. Comme souvent dans les œuvres de Joseph Conrad, c'est l'ancien marin Marlow qui nous raconte ses aventures exaltantes.
Le jeune Marlow part en Afrique prendre le commandement d'une embarcation destinée au transport de l'ivoire. Il quitte l'Europe et ses villes sépulcrales pour atteindre les côtes sauvages du continent africain, au terme d'un long voyage. Il remonte rapidement le fleuve vers le comptoir colonial auquel il est affecté. Marlow était attiré depuis l'enfance par le fleuve Congo, ce fleuve sauvage qui ressemblait à un serpent interminable et tortueux sur les livres de géographie.
En s'enfonçant dans le continent africain, Marlow traverse les âges pour atteindre l'humanité des origines, une humanité intégrée à la nature, une humanité à la sauvagerie effrayante. Le rythme des tambours résonne dans la nuit. La brume s'abat. On sent la fragilité de ces colons perdus au milieu d'un continent étranger, au milieu d'une nature hostile.
Le roman est dominé par un personnage presque totalement absent : Kurtz, le talentueux aventurier qui ramène plus d'ivoire que quiconque, Kurtz l'énigmatique chef de comptoir perdu dans la jungle… Ce personnage apparaît en creux dans toute l'œuvre : on évoque Kurtz, on craint Kurtz, on critique Kurtz, on évoque la performance de Kurtz, on loue les discours de Kurtz… Kurtz, Kurtz, Kurtz ! Ce nom apparaît sans cesse mais ce personnage reste un mystère. On comprend qu'un lourd secret se dissimule derrière ce nom mille fois répété. Pourtant on en apprendra peu. Nous partagerons la déception de Marlow de n'avoir pas pu mieux connaître cet homme à la fois fascinant et abject. La puissance d'évocation de ce roman est immense.
Cette œuvre contient en outre une violente charge contre le colonialisme européen du XIXe siècle. Les colons sont assimilés à des rapaces pressés de piller les terres qu'ils « découvrent ». La soif de l'ivoire guide ces hommes prêts à tout braver pour s'enrichir. Cruels mirages… les combats contre les autochtones, les animaux sauvages et les redoutables maladies déciment ces candidats à la gloire.
Le roman a été librement adapté au cinéma par Francis Ford Coppola en 1979 dans Apocalypse Now. La remontée d'un fleuve inquiétant, la rencontre avec un personnage mystérieux entouré de sa cour sauvage et cruelle… cette quête initiatique a parfaitement été transposée au cinéma grâce à l'interprétation remarquable des deux acteurs principaux, Martin Sheen et Marlon Brando. Le film remporta la Palme d'Or à Cannes en 1979, le César en 1980, deux Oscars et trois Golden Globes.
- Lire des extraits de Au coeur des ténèbres, de Joseph Conrad
- Lire gratuitement l'œuvre en anglais : http://www.conrad-heart-of-darkness.org
C'est une œuvre courte, dense et complexe, qui a séduit tous ses lecteurs. Conrad y conte l'histoire d'une aventure de Marlow, marin envoyé dans un Congo belge encore proche des temps préhistoriques, pour récupérer Kurtz, agent en rébellion d'une compagnie exploitant l'ivoire. La remontée du fleuve va conduire Marlow jusqu'au cœur des ténèbres. Ce livre est une charge violente contre la colonisation, mais aussi contre une civilisation qui n'est qu'un vernis fragile dont les concepts perdent toute opérabilité dans ce continent inconnu et dangereux. Marlow est le porte-parole de Conrad, marin et voyageur comme lui. Il est lui aussi assez ambigu, dans son propos sur les Noirs, sauvages mais "pas inhumains ".
La structure du roman fait souvent apparaître des dualités en opposition : les deux personnages principaux, Marlow et Kurtz, les deux fleuves, la Tamise et le Congo, deux femmes, la déesse Noire et la Fiancée Blanche et victorienne de Kurtz à Londres, deux morales chez Kurtz, d'une part, puritain inspiré du discours des " Lumières ", d'autre part, se transformant en tyran prêt à exterminer un peuple. L'écriture met en œuvre des techniques diverses : inventivité narrative, jeu subtil sur la temporalité, stratégies de retardement, multiplicité des points de vue. Ces techniques donnent au roman un aspect ambivalent, fluctuant et énigmatique très fort et très séduisant.
Monique BECOUR
Roman magistralement adapté à l'écran par Francis Ford Coppola dans "Apocalypse Now"
http://aviquesnel.free.fr/Direlire/conrad-au-coeur-des-tenebres.htmMots-clés : thème littéraire Afrique forêt équatoriale 19ème siècle aventures : genre aventures : voyage enquête quête société coloniale politique coloniale nature question philosophique Congo : fleuve mythe personnage mythique culture européenne Type : texte imprimé ; fiction En ligne : http://www.asso-chc.net/article.php3?id_article=312 Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 42203 R CON Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible
Titre : Les Diaboliques Auteurs : Jules Barbey d'Aurevilly, Auteur ; Pierre Glaudes, Auteur Editeur : Le livre de poche classique, 2002 Collection : Classiques de poche num. 6048 Importance : 411 p. : ill., couv. ill. ; 18 cm. Note générale : Bibliogr. p. 33-37. Langues : Français Résumé : Jules Barbey d'Aurevilly (1808-1889) fut surtout célèbre pour son dandysme. Aristocrate nostalgique de l'Ancien Régime, il critique son temps dans Les Oeuvres et les Hommes, mais construit également une oeuvre romanesque ancrée dans sa Normandie natale et souvent scandaleuse par sa peinture des moeurs : Une vieille maîtresse, L'Ensorcelée, Le Chevalier Des Touches, Un Prêtre marié, et les célèbres diaboliques, recueil de six nouvelles, qui sont un concentré de noirceur, de provocation et d’humour. Elles sont aussi, avant toute chose, une exhalaison douce-amère de l’odor di femmina.
Dans Les diaboliques, Barbey d'aurevilly présente six nouvelles où l'amour passionné et cruel dérange l'ordre rassurant de la moralité et de la société du XIXe siècle. « Le Rideau cramoisi » raconte comment un jeune soldat vécut sa première aventure amoureuse et la plus grande peur de sa vie : la mystérieuse fille de ses hôtes se donne à lui en cachette, et meurt lors d'une étreinte, l'obligeant à s'enfuir terrorisé. Devenu vieux, il en fait le récit durant un trajet en diligence, au moment où la voiture passe devant la fenêtre allumée de son ancienne chambre. Le thème de la fenêtre mystérieuse, qui annonce le drame, est introduit dans le passage où le narrateur, avant de recevoir la confidence de son compagnon de voyage, remarque l'étrangeté de ces lumières, aperçues fugitivement, mais qui restent dans la mémoire comme une interrogation propice à la rêverie. L'observation de la réalité cache l'imagination créatrice de la rêverie.Mots-clés : thème littéraire femme condition fémonine relation homme-femme nouvelle (littérature) Amour 19ème siècle mort: philosophie Don Juan mythe personnage mythique comportement social comportement sexuel conformisme bourgeoisie Morale Bien Mal France Province française Adultère perversion Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman En ligne : http://lewebpedagogique.com/bac-premiere/les-diaboliques-barbey-d%E2%80%99aurevi [...] Les Diaboliques [texte imprimé] / Jules Barbey d'Aurevilly, Auteur ; Pierre Glaudes, Auteur . - [S.l.] : Le livre de poche classique, 2002 . - 411 p. : ill., couv. ill. ; 18 cm.. - (Classiques de poche; 6048) .
ISBN : 978-2-253-03654-8 : 5,00
Bibliogr. p. 33-37.
Langues : Français
Résumé : Jules Barbey d'Aurevilly (1808-1889) fut surtout célèbre pour son dandysme. Aristocrate nostalgique de l'Ancien Régime, il critique son temps dans Les Oeuvres et les Hommes, mais construit également une oeuvre romanesque ancrée dans sa Normandie natale et souvent scandaleuse par sa peinture des moeurs : Une vieille maîtresse, L'Ensorcelée, Le Chevalier Des Touches, Un Prêtre marié, et les célèbres diaboliques, recueil de six nouvelles, qui sont un concentré de noirceur, de provocation et d’humour. Elles sont aussi, avant toute chose, une exhalaison douce-amère de l’odor di femmina.
Dans Les diaboliques, Barbey d'aurevilly présente six nouvelles où l'amour passionné et cruel dérange l'ordre rassurant de la moralité et de la société du XIXe siècle. « Le Rideau cramoisi » raconte comment un jeune soldat vécut sa première aventure amoureuse et la plus grande peur de sa vie : la mystérieuse fille de ses hôtes se donne à lui en cachette, et meurt lors d'une étreinte, l'obligeant à s'enfuir terrorisé. Devenu vieux, il en fait le récit durant un trajet en diligence, au moment où la voiture passe devant la fenêtre allumée de son ancienne chambre. Le thème de la fenêtre mystérieuse, qui annonce le drame, est introduit dans le passage où le narrateur, avant de recevoir la confidence de son compagnon de voyage, remarque l'étrangeté de ces lumières, aperçues fugitivement, mais qui restent dans la mémoire comme une interrogation propice à la rêverie. L'observation de la réalité cache l'imagination créatrice de la rêverie.Mots-clés : thème littéraire femme condition fémonine relation homme-femme nouvelle (littérature) Amour 19ème siècle mort: philosophie Don Juan mythe personnage mythique comportement social comportement sexuel conformisme bourgeoisie Morale Bien Mal France Province française Adultère perversion Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman En ligne : http://lewebpedagogique.com/bac-premiere/les-diaboliques-barbey-d%E2%80%99aurevi [...] Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 17120 R BAR Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible La fable cinématographique / Jacques Rancière / Éd. du Seuil (2001)
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