A partir de cette page vous pouvez :
Retourner au premier écran avec les dernières notices... |
Résultat de la recherche
3 résultat(s) recherche sur le mot-clé '1910-'




Titre : Les beaux quartiers Auteurs : Louis Aragon Editeur : Gallimard, 1996 Collection : Folio num. 241 Importance : 629 p. Langues : Français Résumé : Ce roman est l'histoire de deux frères, Edmond et Armand Barbentane. Le premier devra sa fortune à l'abandon qu'un homme riche lui fait de sa maîtresse. Armand, lui, abandonnant les siens, est devenu ouvrier dans une usine de Levallois-Perret : son avenir s'en trouvera changé.
Ce roman est le second du Monde réel qu'inaugurait Les Cloches de Bâle.
* Première partie : Sérianne, petite ville imaginaire du sud de la France.
* Deuxième partie : Paris.
* Troisième partie : Passage Club, un cercle de jeu de la capitale.
Dans la première partie, on découvre la vie étriquée d’une petite ville imaginaire, Sérianne, composée à partir de souvenirs hétéroclites de l’auteur, au pied des Préalpes du Sud, proche de Marseille, en 1912.Au fil des premiers chapitres apparaissent quelques personnages typiques : Eugène le marchand de couronnes mortuaires, qui abuse de sa servante Angélique et à l’occasion la rosse copieusement ; un jeune docteur amant de la femme du percepteur ; quelques fils de bonnes familles militants dans une association patriotique d’extrême droite « pro patria » ; un vieil aristocrate ruiné et sa fille ; un maître chocolatier au prise avec des licenciements et des grèves ; tout ce beau monde se retrouve régulièrement au « Panier Fleuri », la maison close, lieu incontournable de la IIIe République. Apparaissent aussi les fils conducteurs du roman : le docteur Barbentane, radical, libre penseur et franc-maçon, maire et bientôt candidat au Conseil Général ; ses deux fils, Edmond, l’aîné destiné à la médecine, Armand, le cadet « promis à Dieu » par sa mère, l’antithèse même de son père.Mais bientôt le jeune homme traverse une grave crise religieuse commençant à trouver la poésie supérieure à la religion, avant de former un nouveau projet : devenir acteur ; c’est aussi pour lui les premières recherches amoureuses, sera-ce la fille de l’aristocrate, de jeunes ouvrières italiennes des bas-quartiers ? Finalement il se fait vampiriser par Suzanne, la femme du percepteur toujours en mal d’homme. Il découvre aussi de nouvelle idées politiques lors d’une rencontre avec le candidat socialiste, bien piètre opposant de son père. La campagne électorale bat son plein, la grève aussi ; lors d’un affrontement la milice d’extrême-droite blesse mortellement un ouvrier. Le lendemain de l’élection qui voit la victoire du docteur Barbentane, c’est la grande fête traditionnelle de la ville. Le drame clôt cette première partie, Angélique, chassée par son patron, abandonnée par son jeune amant, se pend ; l’ouvrier meurt de ses blessures ; dans la fête le frère de Suzanne tue le percepteur. Adieu Sérianne, Edmond va partir à Paris faire sa médecine ; Armand ira au lycée à Aix...
Voici enfin Paris et ses « beaux quartiers » ; réapparaîtront au fil des pages des personnages déjà présents dans Les Cloches de Bâle : Quesnel, un baron de la finance ; le fabricant d’automobile, Wisner, dans lequel il n’est pas difficile de reconnaître le créateur d’une célèbre marque de voiture ; De Houten, un louche financier hollandais ; tous attendent le vote de la loi sur le service militaire de 3 ans et la guerre, synonymes de bonnes affaires et sont véhéments contre les lois sociales.
Edmond, qui poursuit ses études de médecine, reçoit la visite de son père, brouille entre les deux hommes, Edmond ne rejoindra pas le Parti radical de son père et ne sera pas petit médecin de campagne à Sérianne. La famille n’aura pas plus de chance avec Armand, parti en internat au lycée à Aix, un moment convaincu par son père de faire « son Droit », exclu lorsque sa liaison avec la jeune lingère de l’établissement est découverte, il rejoint à Paris un monde bien différent de celui de son frère : celui de la rue, de la misère, des prostituées ; il participe à la commémoration de la Commune de Paris ; il rencontre plusieurs fois son frère qui lui fait l’aumône de quelques francs mais ne veut surtout pas s’encombrer de son cadet. Pendant ce temps nous découvrons quelques personnages secondaires qui joueront un certain rôle dans l’intrigue policière de la troisième partie : Jeanne, jeune mère célibataire, un peu voleuse, un peu joueuse ; son ami du moment Charles croupier dans un cercle de jeu et l’inspecteur Colombin, prototype du policier véreux, grossier et vicieux. Edmond devient l’amant de la femme de son patron de l’hôpital, Mme Beurdeley, mais, en même temps, fait la connaissance de la jeune maîtresse de Quesnel, la belle Carlotta,qui le reconnait comme le fils du médecin de Sérianne et l’aborde dans un restaurant au Bois de Boulogne. Edmond n’hésitera pas longtemps entre les amours fades avec la première, la jeunesse, la passion avec la seconde et la possibilité de pénétrer avec elle dans le « grand monde », ils s’affichent dangereusement au Bois, dans des restaurants chics, Edmond délaisse complètement les études. Dans cette partie, Aragon développe les rapports entre le jeu, la pègre, l’argent et le monde de la finance et de la politique ; tout en nouant une véritable intrigue policière.
Edmond est toujours aussi amoureux de Carlotta qui l’introduit dans ce monde où il va contracter une dangereuse addiction au jeu et être aussi rattrapé par ses amours défuntes avec Mme Beurdeley. Un soir au cercle, un louche entremetteur et receleur, M. Alexandre, lui propose un collier de diamants, c’est celui de son ancienne maîtresse qui sera découverte assassinée, découpée en morceaux dans le canal Saint Martin. Edmond fait d’abord chanter M. Alexandre, mais la situation se retourne contre lui et il est suspecté et interrogé par l’inspecteur Colombin qui le fait chanter à son tour. Pour protéger son amant, Carlotta est obligée de coucher avec le policier. L’affaire se complique, mais grâce aux relations d’un ami de Carlotta, Wisner fait intervenir le préfet de police, une descente de police ramasse tous les joueurs du Passage Club ; finalement M. Charles tue l’inspecteur Colombin, puis se suicide. Quesnel qui est mis au courant de la liaison de Carlotta par De Houten, lui-même renseigné par Colombin, bien que jaloux, finit par proposer à Edmond de se partager la jeune femme. Quant à Armand, de plus en plus démuni il accepte la proposition d’un de ses anciens amis de « pro patria » , rencontré par hasard, de travailler comme briseur de grève aux usines Wisner ; mais ce rôle de « jaune » lui pèse, il rejoint alors les grévistes.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Beaux_QuartiersMots-clés : thème littéraire France Fratrie Enfant : famille relation parent-enfant Relation homme-femme Inégalité sociale Classe sociale Classe ouvrière Classe dirigeante Ouvrier Province 1910- Comportement social Provence maison close bordel prostitution condition féminine condition masculine IIIe république relation père-fils maturité Jeunesse Développemetn de la personnalité idéologie politique grève extrême-droite Paris corruption Finance policier : genre Enquête policière guerre mondiale : 1914-1918 Type : texte imprimé ; fiction Genre : poésie Discipline : Français - Lettres En ligne : http://www.culturesfrance.com/adpf-publi/folio/aragon/aragon09.html Les beaux quartiers [texte imprimé] / Louis Aragon . - [S.l.] : Gallimard, 1996 . - 629 p.. - (Folio; 241) .
ISBN : 978-2-07-036241-7 : 10.00
Langues : Français
Résumé : Ce roman est l'histoire de deux frères, Edmond et Armand Barbentane. Le premier devra sa fortune à l'abandon qu'un homme riche lui fait de sa maîtresse. Armand, lui, abandonnant les siens, est devenu ouvrier dans une usine de Levallois-Perret : son avenir s'en trouvera changé.
Ce roman est le second du Monde réel qu'inaugurait Les Cloches de Bâle.
* Première partie : Sérianne, petite ville imaginaire du sud de la France.
* Deuxième partie : Paris.
* Troisième partie : Passage Club, un cercle de jeu de la capitale.
Dans la première partie, on découvre la vie étriquée d’une petite ville imaginaire, Sérianne, composée à partir de souvenirs hétéroclites de l’auteur, au pied des Préalpes du Sud, proche de Marseille, en 1912.Au fil des premiers chapitres apparaissent quelques personnages typiques : Eugène le marchand de couronnes mortuaires, qui abuse de sa servante Angélique et à l’occasion la rosse copieusement ; un jeune docteur amant de la femme du percepteur ; quelques fils de bonnes familles militants dans une association patriotique d’extrême droite « pro patria » ; un vieil aristocrate ruiné et sa fille ; un maître chocolatier au prise avec des licenciements et des grèves ; tout ce beau monde se retrouve régulièrement au « Panier Fleuri », la maison close, lieu incontournable de la IIIe République. Apparaissent aussi les fils conducteurs du roman : le docteur Barbentane, radical, libre penseur et franc-maçon, maire et bientôt candidat au Conseil Général ; ses deux fils, Edmond, l’aîné destiné à la médecine, Armand, le cadet « promis à Dieu » par sa mère, l’antithèse même de son père.Mais bientôt le jeune homme traverse une grave crise religieuse commençant à trouver la poésie supérieure à la religion, avant de former un nouveau projet : devenir acteur ; c’est aussi pour lui les premières recherches amoureuses, sera-ce la fille de l’aristocrate, de jeunes ouvrières italiennes des bas-quartiers ? Finalement il se fait vampiriser par Suzanne, la femme du percepteur toujours en mal d’homme. Il découvre aussi de nouvelle idées politiques lors d’une rencontre avec le candidat socialiste, bien piètre opposant de son père. La campagne électorale bat son plein, la grève aussi ; lors d’un affrontement la milice d’extrême-droite blesse mortellement un ouvrier. Le lendemain de l’élection qui voit la victoire du docteur Barbentane, c’est la grande fête traditionnelle de la ville. Le drame clôt cette première partie, Angélique, chassée par son patron, abandonnée par son jeune amant, se pend ; l’ouvrier meurt de ses blessures ; dans la fête le frère de Suzanne tue le percepteur. Adieu Sérianne, Edmond va partir à Paris faire sa médecine ; Armand ira au lycée à Aix...
Voici enfin Paris et ses « beaux quartiers » ; réapparaîtront au fil des pages des personnages déjà présents dans Les Cloches de Bâle : Quesnel, un baron de la finance ; le fabricant d’automobile, Wisner, dans lequel il n’est pas difficile de reconnaître le créateur d’une célèbre marque de voiture ; De Houten, un louche financier hollandais ; tous attendent le vote de la loi sur le service militaire de 3 ans et la guerre, synonymes de bonnes affaires et sont véhéments contre les lois sociales.
Edmond, qui poursuit ses études de médecine, reçoit la visite de son père, brouille entre les deux hommes, Edmond ne rejoindra pas le Parti radical de son père et ne sera pas petit médecin de campagne à Sérianne. La famille n’aura pas plus de chance avec Armand, parti en internat au lycée à Aix, un moment convaincu par son père de faire « son Droit », exclu lorsque sa liaison avec la jeune lingère de l’établissement est découverte, il rejoint à Paris un monde bien différent de celui de son frère : celui de la rue, de la misère, des prostituées ; il participe à la commémoration de la Commune de Paris ; il rencontre plusieurs fois son frère qui lui fait l’aumône de quelques francs mais ne veut surtout pas s’encombrer de son cadet. Pendant ce temps nous découvrons quelques personnages secondaires qui joueront un certain rôle dans l’intrigue policière de la troisième partie : Jeanne, jeune mère célibataire, un peu voleuse, un peu joueuse ; son ami du moment Charles croupier dans un cercle de jeu et l’inspecteur Colombin, prototype du policier véreux, grossier et vicieux. Edmond devient l’amant de la femme de son patron de l’hôpital, Mme Beurdeley, mais, en même temps, fait la connaissance de la jeune maîtresse de Quesnel, la belle Carlotta,qui le reconnait comme le fils du médecin de Sérianne et l’aborde dans un restaurant au Bois de Boulogne. Edmond n’hésitera pas longtemps entre les amours fades avec la première, la jeunesse, la passion avec la seconde et la possibilité de pénétrer avec elle dans le « grand monde », ils s’affichent dangereusement au Bois, dans des restaurants chics, Edmond délaisse complètement les études. Dans cette partie, Aragon développe les rapports entre le jeu, la pègre, l’argent et le monde de la finance et de la politique ; tout en nouant une véritable intrigue policière.
Edmond est toujours aussi amoureux de Carlotta qui l’introduit dans ce monde où il va contracter une dangereuse addiction au jeu et être aussi rattrapé par ses amours défuntes avec Mme Beurdeley. Un soir au cercle, un louche entremetteur et receleur, M. Alexandre, lui propose un collier de diamants, c’est celui de son ancienne maîtresse qui sera découverte assassinée, découpée en morceaux dans le canal Saint Martin. Edmond fait d’abord chanter M. Alexandre, mais la situation se retourne contre lui et il est suspecté et interrogé par l’inspecteur Colombin qui le fait chanter à son tour. Pour protéger son amant, Carlotta est obligée de coucher avec le policier. L’affaire se complique, mais grâce aux relations d’un ami de Carlotta, Wisner fait intervenir le préfet de police, une descente de police ramasse tous les joueurs du Passage Club ; finalement M. Charles tue l’inspecteur Colombin, puis se suicide. Quesnel qui est mis au courant de la liaison de Carlotta par De Houten, lui-même renseigné par Colombin, bien que jaloux, finit par proposer à Edmond de se partager la jeune femme. Quant à Armand, de plus en plus démuni il accepte la proposition d’un de ses anciens amis de « pro patria » , rencontré par hasard, de travailler comme briseur de grève aux usines Wisner ; mais ce rôle de « jaune » lui pèse, il rejoint alors les grévistes.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Beaux_QuartiersMots-clés : thème littéraire France Fratrie Enfant : famille relation parent-enfant Relation homme-femme Inégalité sociale Classe sociale Classe ouvrière Classe dirigeante Ouvrier Province 1910- Comportement social Provence maison close bordel prostitution condition féminine condition masculine IIIe république relation père-fils maturité Jeunesse Développemetn de la personnalité idéologie politique grève extrême-droite Paris corruption Finance policier : genre Enquête policière guerre mondiale : 1914-1918 Type : texte imprimé ; fiction Genre : poésie Discipline : Français - Lettres En ligne : http://www.culturesfrance.com/adpf-publi/folio/aragon/aragon09.html Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 19293 R ARA Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible
Titre : Jordan Fantosme Auteurs : Jean-Baptiste Evette, Auteur Editeur : Gallimard, 1997 Collection : Nrf Importance : 353 p. Langues : Français Résumé : Jeté la nuit du 4 novembre 1911 dans les eaux tumultueuses de la Tamise par trois mystérieux individus, le héros de ce roman se réveille amnésique et va devoir affronter une société secrète pour survivre. Une intrigue pleine de rebondissements qui se déroule dans le Londres du début du XXè siècle écrite dans un style simple mais efficace.
Londres, 1911. Un homme a été blessé et jeté dans la Tamise. Il est sauvé de la noyade par un exilé italien et recueilli par le patron d'un pub. C'est dans cet univers cosmopolite et pittoresque des docks de l'East End qu'il se réveille, amnésique. Seuls indices de son identité : son smoking et une carte d'invitation.
Désemparé, il erre quelque temps dans les rues et rencontre une jeune femme, Grazia. Puis, avec l'aide de ses nouveaux amis, il part à la recherche de son passé et de ses agresseurs. Son enquête le mène dans tous les coins de Londres, ici magnifiquement décrite, et jusqu'au sein d'une société secrète, dont les membres, aristocrates amateurs de paradis artificiels, s'adonnent au croquet comme au spiritisme et surtout à des crimes «parfaits», à l'enseigne de Thomas De Quincey, auteur de L'assassinat considéré comme un des beaux-arts. Mais, quand le moment sera venu, Jordan Fantosme acceptera-t-il d'endosser, avec son passé, son ancienne identité ?
Lorsqu'il se réveille dans une petite chambre de Malabar Street, près des docks des Indes orientales, le protagoniste de Jordan Fantosme est confronté à une série de questions peu rassurantes. Pourquoi a-t-on tenté de le tuer en le jetant, blessé, dans la Tamise? Est-il un criminel qui aurait mérité cette vengeance? Quelle est sa véritable identité? Avec un carton d'invitation retrouvé dans sa poche pour tout indice, celui que l'on nomme désormais Jordan Fantosme joue les Sherlock Holmes afin de découvrir qui il est. Dans le Londres menaçant de Jack l'Eventreur, Jean-Baptiste Evette écrit, sur le thème souvent exploré de l'amnésie, une partition originale et pleine de suspense.Mots-clés : thème littéraire 1910- Londres : Grande-Bretagne trouble de la mémoire enquête aristocrate hiérarchie sociale meurtre crime groupe social société secrète toxicomanie identité aventure : voyage spiritisme science occulte Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman En ligne : http://www.dailymotion.com/video/xfaich_jean-baptiste-evette-jordan-fantosm_news Jordan Fantosme [texte imprimé] / Jean-Baptiste Evette, Auteur . - [S.l.] : Gallimard, 1997 . - 353 p.. - (Nrf) .
ISBN : 978-2-07-074856-3 : 20.00
Langues : Français
Résumé : Jeté la nuit du 4 novembre 1911 dans les eaux tumultueuses de la Tamise par trois mystérieux individus, le héros de ce roman se réveille amnésique et va devoir affronter une société secrète pour survivre. Une intrigue pleine de rebondissements qui se déroule dans le Londres du début du XXè siècle écrite dans un style simple mais efficace.
Londres, 1911. Un homme a été blessé et jeté dans la Tamise. Il est sauvé de la noyade par un exilé italien et recueilli par le patron d'un pub. C'est dans cet univers cosmopolite et pittoresque des docks de l'East End qu'il se réveille, amnésique. Seuls indices de son identité : son smoking et une carte d'invitation.
Désemparé, il erre quelque temps dans les rues et rencontre une jeune femme, Grazia. Puis, avec l'aide de ses nouveaux amis, il part à la recherche de son passé et de ses agresseurs. Son enquête le mène dans tous les coins de Londres, ici magnifiquement décrite, et jusqu'au sein d'une société secrète, dont les membres, aristocrates amateurs de paradis artificiels, s'adonnent au croquet comme au spiritisme et surtout à des crimes «parfaits», à l'enseigne de Thomas De Quincey, auteur de L'assassinat considéré comme un des beaux-arts. Mais, quand le moment sera venu, Jordan Fantosme acceptera-t-il d'endosser, avec son passé, son ancienne identité ?
Lorsqu'il se réveille dans une petite chambre de Malabar Street, près des docks des Indes orientales, le protagoniste de Jordan Fantosme est confronté à une série de questions peu rassurantes. Pourquoi a-t-on tenté de le tuer en le jetant, blessé, dans la Tamise? Est-il un criminel qui aurait mérité cette vengeance? Quelle est sa véritable identité? Avec un carton d'invitation retrouvé dans sa poche pour tout indice, celui que l'on nomme désormais Jordan Fantosme joue les Sherlock Holmes afin de découvrir qui il est. Dans le Londres menaçant de Jack l'Eventreur, Jean-Baptiste Evette écrit, sur le thème souvent exploré de l'amnésie, une partition originale et pleine de suspense.Mots-clés : thème littéraire 1910- Londres : Grande-Bretagne trouble de la mémoire enquête aristocrate hiérarchie sociale meurtre crime groupe social société secrète toxicomanie identité aventure : voyage spiritisme science occulte Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman En ligne : http://www.dailymotion.com/video/xfaich_jean-baptiste-evette-jordan-fantosm_news Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 7823 R EVE Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible
Titre : Voyage au bout de la nuit Auteurs : Louis-Ferdinand Céline, Auteur Editeur : Gallimard, 2006 Collection : Folioplus classiques Sous-collection : classiques du XXe siècle num. 60 Importance : 615 p. Langues : Français Résumé : Dossier et notes réalisés par Stéfan Ferrari. Lecture d'image par Agnès Verlet, 624 pages sous couv. ill., 108 x 178 mm. Collection Folioplus classiques (No 60) (2006), Gallimard -rom. ISBN 2070336867.
Présentation de l'éditeur
Dans Folioplus classiques, le texte intégral, enrichi d'une lecture d'image, écho pictural de l'oeuvre, est suivi de sa mise en perspective organisée en six points :
Courant littéraire : Céline dans le paysage littéraire de l'entre-deux-guerres ;
Genre et registre : Apprentissage et autobiographie ;
L'écrivain à sa table de travail : Du théâtre au roman ;
Groupement de textes : La nuit ;
Chronologie : Céline et son temps ;
Fiche : Des pistes pour rendre compte de sa lecture
1)
Paris, place de Clichy, 1914. Envoûté par la musique d'une parade militaire, Ferdinand Bardamu, jeune rebelle, décide, par excès d'héroïsme, de s'engager dans la guerre contre les Allemands. Mais au front, c'est l'enfer et l'absurdité. Il perd vite son enthousiasme et découvre avec épouvante les horreurs de la guerre. Il ne comprend plus pourquoi il doit tirer sur les Allemands. Il prend aussi conscience de sa propre lâcheté.
On lui confie une mission de reconnaissance. Lors d'une nuit d'errance, il rencontre un réserviste nommé Robinson qui cherche à déserter. Ils envisagent de s'enfuir, mais leur tentative échoue. Blessé, traumatisé à jamais par la guerre, Bardamu revient à Paris pour être soigné. On lui remet une médaille militaire. Lors de cette cérémonie, il fait la connaissance de Lola, une jeune et jolie infirmière américaine. Bardamu est soigné dans différents hôpitaux. Il prend conscience des avantages et profits que tirent de la guerre tous ceux qui y ont échappé.
Lola, compagne futile et légère, le quitte. Il rencontre alors Musyne, une jeune violoniste. Ils ont une aventure, mais, un jour de bombardement, elle l'abandonne.
Réformé, Bardamu décide de partir pour l'Afrique. Il y découvre les horreurs de l'exploitation coloniale. Il retrouve Robinson, rencontré sur les champs de bataille, et lui succède en reprenant la gérance d'un comptoir commercial. Il tombe malade et connaît des crises de délire.
Il quitte l'Afrique à demi-mort à bord d'un bâtiment espagnol qui a tout d'une galère. Ce bateau l'emmène jusqu'à New-York . Dès son arrivée, il est placé en quarantaine . Dans cette ville à laquelle, il a tant rêvé, il ne connaît que solitude et pauvreté. Il part à Détroit pour y travailler. Il rencontre Molly, une prostituée généreuse qui le délivre de l'enfer de l'usine Ford . Molly aime Bardamu , l'entretient et lui propose de partager son bonheur. Mais son désir d'explorer plus avant l'existence le pousse à renoncer à cette femme généreuse. Il quitte les Etats-Unis et revient à Paris. Il rentre le cœur gonflé et meurtri par toutes ces expériences.
Devenu médecin , mais menant une existence toujours aussi misérable, il s'installe à Rancy, banlieue triste et pauvre. Il y découvre les côtés les plus répugnants et les plus désespérants de la condition humaine. Il assiste impuissant à la mort de Bébert, un petit garçon qu'il aimait bien et que la science ne peut sauver. Puis il se retrouvé mêlé à une sordide histoire. Une famille de sa clientèle, les Henrouille, souhaitent se débarrasser de leur mère âgée. Ils font appel à Robinson qui accepte de tuer la vieille dame pour dix mille francs. Mais par maladresse, Robinson échoue et se blesse. Il perd provisoirement la vue. Bardamu soigne Robinson qui part ensuite s'exiler à Toulouse en compagnie de la mère Henrouille, sa victime rescapée.
Bardamu quitte Rançy et abandonne la médecine. Il devient figurant dans un spectacle de danse. Il se rend ensuite à Toulouse et retrouve Robinson. Il fait la connaissance de Madelon , sa fiancée et devient son amant. Il fait visiter avec la mère Henrouille un caveau plein de cadavres à des touristes. Mais la vieille dame tombe dans l'escalier, vraisemblablement poussée par Bardamu, et se tue. Robinson incite son compère à regagner Paris.
Il est engagé comme médecin dans un établissement psychiatrique dont le patron est le docteur Baryton. Les deux hommes sympathisent.
Rapidement, Baryton sombre dans la folie et annonce à Bardamu sa décision de partir : " je vais renaître, Ferdinand." Il confie à Bardamu la direction de la clinique. Robinson reparaît au grand regret de son ami. Il a recouvré la vue et a quitté Madelon. Bardamu le cache dans sa clinique pour le soustraire à Madelon qui, amoureuse, le poursuit. Sophie, une superbe infirmière slovaque, qui est devenue la maîtresse de Bardamu, prêche pour la réconciliation entre Robinson et Madelon. Bardamu propose une sortie à la fête des Batignolles afin de réconcilier tout le monde. Robinson refuse les avances de Madelon dans le taxi et avoue son dégoût des grands sentiments Madelon le tue de trois coups de revolver. Après l'agonie de Robinson, Bardamu se retrouve seul en bordure d'un canal. Un remorqueur siffle au loin comme s'il souhaitait emmener avec lui tout ce qui existe : " tout , qu'on n'en parle plus."
http://www.alalettre.com/celine-oeuvres-voyage.php
2) Lecture d'images : Analyse du combat de Carnaval et de Carême de Pierre Bruegel (1559)Mots-clés : thème littéraire France 1910- 1919-1939 Paris guerre mondiale : 1914-1918 militaire antimilitarisme relation homme-femme société coloniale politique coloniale Afrique mal de vivre comportement social New-York : Etats-Unis solitude pauvreté vie sociale relation sociale prostitution condition féminine aventures : voyage Banlieue médecin métier : santé exercice de la médecine condition humaine corruption personne âgée psychose ironie thème pictural Bruegel l'Ancien : 1525- 1569 carnaval culture européenne fête religieuse religion chrétienne catholicisme Moyen Age grotesque 16ème siècle liberté classe sociale culture populaire Céline, Louis Ferdinand : 1894- 1961 Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman En ligne : http://fichesdelecture.over-blog.com/article-21911060.html Voyage au bout de la nuit [texte imprimé] / Louis-Ferdinand Céline, Auteur . - [S.l.] : Gallimard, 2006 . - 615 p.. - (Folioplus classiques. classiques du XXe siècle; 60) .
ISBN : 978-2-07-033686-9 : 8,70
Langues : Français
Résumé : Dossier et notes réalisés par Stéfan Ferrari. Lecture d'image par Agnès Verlet, 624 pages sous couv. ill., 108 x 178 mm. Collection Folioplus classiques (No 60) (2006), Gallimard -rom. ISBN 2070336867.
Présentation de l'éditeur
Dans Folioplus classiques, le texte intégral, enrichi d'une lecture d'image, écho pictural de l'oeuvre, est suivi de sa mise en perspective organisée en six points :
Courant littéraire : Céline dans le paysage littéraire de l'entre-deux-guerres ;
Genre et registre : Apprentissage et autobiographie ;
L'écrivain à sa table de travail : Du théâtre au roman ;
Groupement de textes : La nuit ;
Chronologie : Céline et son temps ;
Fiche : Des pistes pour rendre compte de sa lecture
1)
Paris, place de Clichy, 1914. Envoûté par la musique d'une parade militaire, Ferdinand Bardamu, jeune rebelle, décide, par excès d'héroïsme, de s'engager dans la guerre contre les Allemands. Mais au front, c'est l'enfer et l'absurdité. Il perd vite son enthousiasme et découvre avec épouvante les horreurs de la guerre. Il ne comprend plus pourquoi il doit tirer sur les Allemands. Il prend aussi conscience de sa propre lâcheté.
On lui confie une mission de reconnaissance. Lors d'une nuit d'errance, il rencontre un réserviste nommé Robinson qui cherche à déserter. Ils envisagent de s'enfuir, mais leur tentative échoue. Blessé, traumatisé à jamais par la guerre, Bardamu revient à Paris pour être soigné. On lui remet une médaille militaire. Lors de cette cérémonie, il fait la connaissance de Lola, une jeune et jolie infirmière américaine. Bardamu est soigné dans différents hôpitaux. Il prend conscience des avantages et profits que tirent de la guerre tous ceux qui y ont échappé.
Lola, compagne futile et légère, le quitte. Il rencontre alors Musyne, une jeune violoniste. Ils ont une aventure, mais, un jour de bombardement, elle l'abandonne.
Réformé, Bardamu décide de partir pour l'Afrique. Il y découvre les horreurs de l'exploitation coloniale. Il retrouve Robinson, rencontré sur les champs de bataille, et lui succède en reprenant la gérance d'un comptoir commercial. Il tombe malade et connaît des crises de délire.
Il quitte l'Afrique à demi-mort à bord d'un bâtiment espagnol qui a tout d'une galère. Ce bateau l'emmène jusqu'à New-York . Dès son arrivée, il est placé en quarantaine . Dans cette ville à laquelle, il a tant rêvé, il ne connaît que solitude et pauvreté. Il part à Détroit pour y travailler. Il rencontre Molly, une prostituée généreuse qui le délivre de l'enfer de l'usine Ford . Molly aime Bardamu , l'entretient et lui propose de partager son bonheur. Mais son désir d'explorer plus avant l'existence le pousse à renoncer à cette femme généreuse. Il quitte les Etats-Unis et revient à Paris. Il rentre le cœur gonflé et meurtri par toutes ces expériences.
Devenu médecin , mais menant une existence toujours aussi misérable, il s'installe à Rancy, banlieue triste et pauvre. Il y découvre les côtés les plus répugnants et les plus désespérants de la condition humaine. Il assiste impuissant à la mort de Bébert, un petit garçon qu'il aimait bien et que la science ne peut sauver. Puis il se retrouvé mêlé à une sordide histoire. Une famille de sa clientèle, les Henrouille, souhaitent se débarrasser de leur mère âgée. Ils font appel à Robinson qui accepte de tuer la vieille dame pour dix mille francs. Mais par maladresse, Robinson échoue et se blesse. Il perd provisoirement la vue. Bardamu soigne Robinson qui part ensuite s'exiler à Toulouse en compagnie de la mère Henrouille, sa victime rescapée.
Bardamu quitte Rançy et abandonne la médecine. Il devient figurant dans un spectacle de danse. Il se rend ensuite à Toulouse et retrouve Robinson. Il fait la connaissance de Madelon , sa fiancée et devient son amant. Il fait visiter avec la mère Henrouille un caveau plein de cadavres à des touristes. Mais la vieille dame tombe dans l'escalier, vraisemblablement poussée par Bardamu, et se tue. Robinson incite son compère à regagner Paris.
Il est engagé comme médecin dans un établissement psychiatrique dont le patron est le docteur Baryton. Les deux hommes sympathisent.
Rapidement, Baryton sombre dans la folie et annonce à Bardamu sa décision de partir : " je vais renaître, Ferdinand." Il confie à Bardamu la direction de la clinique. Robinson reparaît au grand regret de son ami. Il a recouvré la vue et a quitté Madelon. Bardamu le cache dans sa clinique pour le soustraire à Madelon qui, amoureuse, le poursuit. Sophie, une superbe infirmière slovaque, qui est devenue la maîtresse de Bardamu, prêche pour la réconciliation entre Robinson et Madelon. Bardamu propose une sortie à la fête des Batignolles afin de réconcilier tout le monde. Robinson refuse les avances de Madelon dans le taxi et avoue son dégoût des grands sentiments Madelon le tue de trois coups de revolver. Après l'agonie de Robinson, Bardamu se retrouve seul en bordure d'un canal. Un remorqueur siffle au loin comme s'il souhaitait emmener avec lui tout ce qui existe : " tout , qu'on n'en parle plus."
http://www.alalettre.com/celine-oeuvres-voyage.php
2) Lecture d'images : Analyse du combat de Carnaval et de Carême de Pierre Bruegel (1559)Mots-clés : thème littéraire France 1910- 1919-1939 Paris guerre mondiale : 1914-1918 militaire antimilitarisme relation homme-femme société coloniale politique coloniale Afrique mal de vivre comportement social New-York : Etats-Unis solitude pauvreté vie sociale relation sociale prostitution condition féminine aventures : voyage Banlieue médecin métier : santé exercice de la médecine condition humaine corruption personne âgée psychose ironie thème pictural Bruegel l'Ancien : 1525- 1569 carnaval culture européenne fête religieuse religion chrétienne catholicisme Moyen Age grotesque 16ème siècle liberté classe sociale culture populaire Céline, Louis Ferdinand : 1894- 1961 Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman En ligne : http://fichesdelecture.over-blog.com/article-21911060.html Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 4027 R CEL Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible