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Titre : Les Années Auteurs : Annie Ernaux, Auteur Editeur : Gallimard, 2008 Collection : Nrf Importance : 241 p. Langues : Français Résumé : Au travers de photos et de souvenirs laissés par les évènements, les mots et les choses, Annie Ernaux donne à ressentir le passage des années, de l'après guerre à aujourd'hui.
L'auteur de La Place revient avec une oeuvre qu'elle porte depuis plus de vingt ans. Une autobiographie impersonnelle et fascinante où Annie Ernaux tient la chronique de son xxe siècle.
L'auteur de La Place revient avec une oeuvre qu'elle porte depuis plus de vingt ans. Une autobiographie impersonnelle et fascinante où Annie Ernaux tient la chronique de son xxe siècle. Rencontre.
Il pleut sur Cergy et Annie Ernaux rayonne. Comme si le temps n'avait pas de prise sur ce corps élancé à la blonde et longue chevelure de jeune fille - ni les années noires, celles du cancer puis de l'inexplicable maladie de peau au nom imprononçable, ni les 67 printemps humés depuis le 1er septembre 1940.
Des fenêtres de sa maison surplombant les plaines de l'Oise, le spectacle est grandiose: nulle tour de la ville nouvelle avoisinante à l'horizon, mais un paysage éternel d'Ile-de-France, avec ses chênes, ses hêtres, ses bouleaux, sa rivière et, affirme-t-elle, par temps clair, la tour Eiffel. On la croit sur parole. Comment Annie Ernaux pourrait-elle mentir? Elle qui écrit tout depuis 1974, la honte de la petite fille d'épicier d'Yvetot devant les jeunes bourgeoises de son école, le jour de 1952 où son père a voulu tuer sa mère, sa rencontre avec une faiseuse d'anges, la passion irraisonnée pour un diplomate russe, l'Alzheimer de sa mère et tant d'autres intimités.
Les Années! Le titre claque, faussement simple, comme l'étaient Une femme, La Place, L'Evénement. Il aurait pu s'appeler «La lumière des années» («trop poétique») ou encore «Les jours du monde» - trop elliptique. C'est en 2005, deux ans avant la remise du manuscrit, le 31 octobre dernier, que la romancière a baptisé, soulagée, son livre. Une pierre de plus à l'échafaudage de ce «roman total», oeuvre maîtresse autour de laquelle elle tourne depuis vingt ans, «sorte de destin de femme qui ferait ressortir le passage du temps en elle et hors d'elle».
Annie Ernaux est une plume chercheuse. Depuis 1985, donc, l'agrégée de lettres traque la forme idéale. Non la métaphore piquante, ni l'adjectif juste ou la formule délicate, mais l'art et la méthode. C'est devant une classe de seconde d'un lycée de Vitry-sur-Seine qu'elle a, cette année-là, éprouvé le besoin de raconter, «autrement qu'avec des mots en circulation et des stéréotypes», son expérience personnelle.
«Capter le reflet projeté sur l'écran de la mémoire individuelle par l'histoire collective» n'est pas une mince affaire. Alors elle publie, «par défaut» - de jolis défauts - des ouvrages, Passion simple, La Honte, détachés du grand projet. En 2000, l'heure de la retraite sonne, ses deux fils volent depuis longtemps de leurs propres ailes, les Caddies du supermarché se font moins lourds et un sentiment d'urgence l'envahit. C'est maintenant qu'elle doit «mettre en forme par l'écriture son absence future», avant que sa mémoire ne devienne «brumeuse et muette». «Et puis, avoue-t-elle d'une voix douce, presque timide, au risque de paraître prétentieuse, j'avais le sentiment d'être la seule à pouvoir l'écrire. Pour avoir été, très tôt, gamine assise sur les escaliers du café-épicerie de mes parents, à l'écoute du bruit du monde et pour être à jamais une "transfuge sociale".»
Chaque génération y puisera ses madeleines
Les fondamentaux se dessinent. Pour cette autobiographie impersonnelle, ce sera «ils», «nous», «on», «elle», et non le «je», par trop subjectif et réducteur. Puis elle choisit l'imparfait «continu, absolu, dévorant le présent au fur et à mesure jusqu'à la dernière image d'une vie». Les photos d'elle-même, dûment datées, scanderont le récit et déclineront, tel un révélateur, la part intime de cette femme du xxe siècle. Enfin, les repas de famille et de fête, moments de relâchement mais aussi rituels répondant à des codes très précis, accompagneront la plongée dans cette «vaste sensation collective». Le tout alimenté par des milliers de notes, un journal intime et, surtout, une mémoire phénoménale.
1940-2007: la vie s'égrène, protéiforme, en autant de séquences que d'images. Au temps d'avant raconté (les guerres, la faim, le rutabaga, Pétain), succède celui d'hier, vécu, subi, jamais sublimé - elle n'apprécie guère le mot «passé». «Ça fait romantique, nostalgique. Le monde n'était pas mieux avant, il est en mutation, c'est tout.»Mots-clés : thème littéraire France autobiographie 1940- 2000- mémoire souvenir chronique vie quotidienne Type : texte imprimé ; fiction Genre : autobiographie/roman En ligne : http://www.lexpress.fr/culture/livre/nos-annees-ernaux_822628.html Les Années [texte imprimé] / Annie Ernaux, Auteur . - [S.l.] : Gallimard, 2008 . - 241 p.. - (Nrf) .
ISBN : 978-2-07-077922-2 : 17,00
Langues : Français
Résumé : Au travers de photos et de souvenirs laissés par les évènements, les mots et les choses, Annie Ernaux donne à ressentir le passage des années, de l'après guerre à aujourd'hui.
L'auteur de La Place revient avec une oeuvre qu'elle porte depuis plus de vingt ans. Une autobiographie impersonnelle et fascinante où Annie Ernaux tient la chronique de son xxe siècle.
L'auteur de La Place revient avec une oeuvre qu'elle porte depuis plus de vingt ans. Une autobiographie impersonnelle et fascinante où Annie Ernaux tient la chronique de son xxe siècle. Rencontre.
Il pleut sur Cergy et Annie Ernaux rayonne. Comme si le temps n'avait pas de prise sur ce corps élancé à la blonde et longue chevelure de jeune fille - ni les années noires, celles du cancer puis de l'inexplicable maladie de peau au nom imprononçable, ni les 67 printemps humés depuis le 1er septembre 1940.
Des fenêtres de sa maison surplombant les plaines de l'Oise, le spectacle est grandiose: nulle tour de la ville nouvelle avoisinante à l'horizon, mais un paysage éternel d'Ile-de-France, avec ses chênes, ses hêtres, ses bouleaux, sa rivière et, affirme-t-elle, par temps clair, la tour Eiffel. On la croit sur parole. Comment Annie Ernaux pourrait-elle mentir? Elle qui écrit tout depuis 1974, la honte de la petite fille d'épicier d'Yvetot devant les jeunes bourgeoises de son école, le jour de 1952 où son père a voulu tuer sa mère, sa rencontre avec une faiseuse d'anges, la passion irraisonnée pour un diplomate russe, l'Alzheimer de sa mère et tant d'autres intimités.
Les Années! Le titre claque, faussement simple, comme l'étaient Une femme, La Place, L'Evénement. Il aurait pu s'appeler «La lumière des années» («trop poétique») ou encore «Les jours du monde» - trop elliptique. C'est en 2005, deux ans avant la remise du manuscrit, le 31 octobre dernier, que la romancière a baptisé, soulagée, son livre. Une pierre de plus à l'échafaudage de ce «roman total», oeuvre maîtresse autour de laquelle elle tourne depuis vingt ans, «sorte de destin de femme qui ferait ressortir le passage du temps en elle et hors d'elle».
Annie Ernaux est une plume chercheuse. Depuis 1985, donc, l'agrégée de lettres traque la forme idéale. Non la métaphore piquante, ni l'adjectif juste ou la formule délicate, mais l'art et la méthode. C'est devant une classe de seconde d'un lycée de Vitry-sur-Seine qu'elle a, cette année-là, éprouvé le besoin de raconter, «autrement qu'avec des mots en circulation et des stéréotypes», son expérience personnelle.
«Capter le reflet projeté sur l'écran de la mémoire individuelle par l'histoire collective» n'est pas une mince affaire. Alors elle publie, «par défaut» - de jolis défauts - des ouvrages, Passion simple, La Honte, détachés du grand projet. En 2000, l'heure de la retraite sonne, ses deux fils volent depuis longtemps de leurs propres ailes, les Caddies du supermarché se font moins lourds et un sentiment d'urgence l'envahit. C'est maintenant qu'elle doit «mettre en forme par l'écriture son absence future», avant que sa mémoire ne devienne «brumeuse et muette». «Et puis, avoue-t-elle d'une voix douce, presque timide, au risque de paraître prétentieuse, j'avais le sentiment d'être la seule à pouvoir l'écrire. Pour avoir été, très tôt, gamine assise sur les escaliers du café-épicerie de mes parents, à l'écoute du bruit du monde et pour être à jamais une "transfuge sociale".»
Chaque génération y puisera ses madeleines
Les fondamentaux se dessinent. Pour cette autobiographie impersonnelle, ce sera «ils», «nous», «on», «elle», et non le «je», par trop subjectif et réducteur. Puis elle choisit l'imparfait «continu, absolu, dévorant le présent au fur et à mesure jusqu'à la dernière image d'une vie». Les photos d'elle-même, dûment datées, scanderont le récit et déclineront, tel un révélateur, la part intime de cette femme du xxe siècle. Enfin, les repas de famille et de fête, moments de relâchement mais aussi rituels répondant à des codes très précis, accompagneront la plongée dans cette «vaste sensation collective». Le tout alimenté par des milliers de notes, un journal intime et, surtout, une mémoire phénoménale.
1940-2007: la vie s'égrène, protéiforme, en autant de séquences que d'images. Au temps d'avant raconté (les guerres, la faim, le rutabaga, Pétain), succède celui d'hier, vécu, subi, jamais sublimé - elle n'apprécie guère le mot «passé». «Ça fait romantique, nostalgique. Le monde n'était pas mieux avant, il est en mutation, c'est tout.»Mots-clés : thème littéraire France autobiographie 1940- 2000- mémoire souvenir chronique vie quotidienne Type : texte imprimé ; fiction Genre : autobiographie/roman En ligne : http://www.lexpress.fr/culture/livre/nos-annees-ernaux_822628.html Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 38604 R ERN Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible
Titre : Corps et âme: L'enfant prodige Auteurs : Frank Conroy Editeur : Gallimard, 2004 Collection : Folio num. 4018 Importance : 682 p. Langues : Français Langues originales : Américain Résumé : À New York, dans les années quarante, un enfant regarde, à travers les barreaux du soupirail où il est enfermé, les chaussures des passants qui marchent sur le trottoir. Pauvre, sans autre protection que celle d'une mère excentrique, Claude Rawlings semble destiné à demeurer spectateur d'un monde inaccessible. Mais dans la chambre du fond, enseveli sous une montagne de vieux papiers, se trouve un petit piano blanc désaccordé. En déchiffrant les secrets de son clavier, Claude, comme par magie, va se découvrir lui-même : il est musicien.
Ce livre est l'histoire d'un homme dont la vie est transfigurée par un don. À l'extrémité d'une route jalonnée de mille rencontres, amitiés, amours romantiques, son voyage le conduira dans les salons des riches et jusqu'à Carnegie Hall...
"(...)c’est l’histoire de la rencontre entre un enfant et un don, entre la misère et la chance, et des difficultés que devra affronter cet enfant pour devenir un adulte et pour connaître la gloire. Nous sommes à New York, au début des années 1940. De cette ville, nous ne voyons d’abord que des chaussures, celles de ceux qui passent devant le soupirail où vit Claude Rawlings. Il a six ans, n’a jamais connu son père, et, du monde extérieur, il ne connaît que ces pas, et ce que lui en raconte sa mère, Emma, qu’il ne désigne d’abord que par ce pronom de rejet : « elle ». « Elle », c’est une femme obèse, chauffeur de taxi, en révolte contre le monde entier, qui semble insensible à tout sentiment humain mais qui, au fil des pages, se montrera bien plus intelligente et touchante que la vision première que nous en offrent les yeux de Claude.
La musique est évidemment au centre du livre, une musique classique, grave et morale, mais aussi le jazz, dont le rythme très contemporain fait entendre sa pulsation irrésistible. Autour d'elle, en une vaste fresque foisonnante de personnages à la Dickens, Frank Conroy brosse le tableau fascinant, drôle, pittoresque et parfois cruel d'un New York en pleine mutation.
Dans le fouillis extraordinaire qui leur sert d’appartement, il y a un piano et un transistor ; Claude commence à s’y intéresser et découvre que les morceaux qu’il entend sur son transistor, il peut en retrouver une ébauche, une sonorité, lorsqu’il tape sur le clavier. Mais il comprend vite que cela ne suffit pas, que, pour apprendre, il doit aller plus loin.
Cet ailleurs, cet autre monde, ou ce monde au-delà du quotidien, c’est M. Weisfeld qui va lui en ouvrir la porte. M. Weisfeld tient un magasin de musique dans lequel Claude finit par entrer un jour ; c’est un homme renfermé qui ne parle jamais du passé, comme s’il y avait là quelque chose qui ne pouvait pas se dire. Il comprend bien vite que Claude a « un talent spécial. Un talent rare. » Et il comprend qu’il doit tout faire pour que Claude le développe : c’est pourquoi il se met d’accord avec Emma et devient son premier professeur de piano, son conseiller, son père de substitution. C’est lui qui le recommande à ses amis musiciens, à un « maestro » qui, lui fait don d’un Bechstein. C’est lui qui lui trouve des professeurs de piano, certains loufoques, peut-être fous, mais qui, tous, apprennent à Claude quelque chose d’essentiel sur son art, et qui instillent en lui les connaissances et la technique qui pourront en faire un grand pianiste. Parmi ces professeurs, se trouve le meilleur, Fredericks, homme fantasque qui, lui aussi, prend Claude sous sa protection et devient bien plus qu’un maître pour cet enfant qui a tant à apprendre. Grâce à lui, Claude, au piano, parvient « quelque part ailleurs, en un lieu qu’il eût été incapable de décrire, y compris à lui-même. »
Grâce à Weisfeld, Claude grandit, son talent s’affirme toujours plus, et il découvre de nouveaux horizons : il n’apprend pas seulement à franchir les murs devant lesquels butent les musiciens, mais parfait aussi son éducation ; il découvre un autre milieu, celui des puissants, de ceux qui ne voient dans les musiciens que des larbins. Dans ce milieu-là, il fait la connaissance de Catherine, dont il tombe immédiatement amoureux, Catherine qui rejette le monde dont elle vient et qui ne recule devant aucun scandale.
Mais tout cela est comme trop facile : les professeurs se succèdent, viennent les premiers succès, les admirations ; et Claude qui, enfant, vivait comme un adulte, raisonnait comme un adulte, se retrouve, une fois adulte, incapable de comprendre le monde qui l’entoure, incapable de faire face aux défis qui l’attendent. Tout, à commencer par New York, a changé autour de lui sans qu’il s’en soit vraiment rendu compte. Il lui reste à accepter ces changements, à accepter de vivre par lui-même, et à accepter les sacrifices qu’implique cette vie rêvée qu’il a, à force de travail et de passion, fait devenir réalité. "
http://www.luxiotte.net/liseurs/livres2007a/conroy01.htmMots-clés : thème littéraire musique enfance Etats-unis New-York : Etats-Unis 1940- relation mère-enfant développement de la personnalité musicien métier : arts du spectacle pauvreté classe sociale vie sociale relation sociale comportement social élite jazz mutation sociale humour relation adulte-jeune relation d'aide perception d'autrui perception de soi relation homme-femme conflit psychique hiérarchie sociale relation père-enfant inceste condition féminine Londres : Grande-Bretagne racisme discrimination raciale type humain négritude Juifs Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman En ligne : http://www.dailymotion.com/video/x81nu5_lectomaton-corps-et-ame-frank-conro_news Corps et âme : L'enfant prodige [texte imprimé] / Frank Conroy . - [S.l.] : Gallimard, 2004 . - 682 p.. - (Folio; 4018) .
ISBN : 978-2-07-031439-3 : 7,60
Langues : Français Langues originales : Américain
Résumé : À New York, dans les années quarante, un enfant regarde, à travers les barreaux du soupirail où il est enfermé, les chaussures des passants qui marchent sur le trottoir. Pauvre, sans autre protection que celle d'une mère excentrique, Claude Rawlings semble destiné à demeurer spectateur d'un monde inaccessible. Mais dans la chambre du fond, enseveli sous une montagne de vieux papiers, se trouve un petit piano blanc désaccordé. En déchiffrant les secrets de son clavier, Claude, comme par magie, va se découvrir lui-même : il est musicien.
Ce livre est l'histoire d'un homme dont la vie est transfigurée par un don. À l'extrémité d'une route jalonnée de mille rencontres, amitiés, amours romantiques, son voyage le conduira dans les salons des riches et jusqu'à Carnegie Hall...
"(...)c’est l’histoire de la rencontre entre un enfant et un don, entre la misère et la chance, et des difficultés que devra affronter cet enfant pour devenir un adulte et pour connaître la gloire. Nous sommes à New York, au début des années 1940. De cette ville, nous ne voyons d’abord que des chaussures, celles de ceux qui passent devant le soupirail où vit Claude Rawlings. Il a six ans, n’a jamais connu son père, et, du monde extérieur, il ne connaît que ces pas, et ce que lui en raconte sa mère, Emma, qu’il ne désigne d’abord que par ce pronom de rejet : « elle ». « Elle », c’est une femme obèse, chauffeur de taxi, en révolte contre le monde entier, qui semble insensible à tout sentiment humain mais qui, au fil des pages, se montrera bien plus intelligente et touchante que la vision première que nous en offrent les yeux de Claude.
La musique est évidemment au centre du livre, une musique classique, grave et morale, mais aussi le jazz, dont le rythme très contemporain fait entendre sa pulsation irrésistible. Autour d'elle, en une vaste fresque foisonnante de personnages à la Dickens, Frank Conroy brosse le tableau fascinant, drôle, pittoresque et parfois cruel d'un New York en pleine mutation.
Dans le fouillis extraordinaire qui leur sert d’appartement, il y a un piano et un transistor ; Claude commence à s’y intéresser et découvre que les morceaux qu’il entend sur son transistor, il peut en retrouver une ébauche, une sonorité, lorsqu’il tape sur le clavier. Mais il comprend vite que cela ne suffit pas, que, pour apprendre, il doit aller plus loin.
Cet ailleurs, cet autre monde, ou ce monde au-delà du quotidien, c’est M. Weisfeld qui va lui en ouvrir la porte. M. Weisfeld tient un magasin de musique dans lequel Claude finit par entrer un jour ; c’est un homme renfermé qui ne parle jamais du passé, comme s’il y avait là quelque chose qui ne pouvait pas se dire. Il comprend bien vite que Claude a « un talent spécial. Un talent rare. » Et il comprend qu’il doit tout faire pour que Claude le développe : c’est pourquoi il se met d’accord avec Emma et devient son premier professeur de piano, son conseiller, son père de substitution. C’est lui qui le recommande à ses amis musiciens, à un « maestro » qui, lui fait don d’un Bechstein. C’est lui qui lui trouve des professeurs de piano, certains loufoques, peut-être fous, mais qui, tous, apprennent à Claude quelque chose d’essentiel sur son art, et qui instillent en lui les connaissances et la technique qui pourront en faire un grand pianiste. Parmi ces professeurs, se trouve le meilleur, Fredericks, homme fantasque qui, lui aussi, prend Claude sous sa protection et devient bien plus qu’un maître pour cet enfant qui a tant à apprendre. Grâce à lui, Claude, au piano, parvient « quelque part ailleurs, en un lieu qu’il eût été incapable de décrire, y compris à lui-même. »
Grâce à Weisfeld, Claude grandit, son talent s’affirme toujours plus, et il découvre de nouveaux horizons : il n’apprend pas seulement à franchir les murs devant lesquels butent les musiciens, mais parfait aussi son éducation ; il découvre un autre milieu, celui des puissants, de ceux qui ne voient dans les musiciens que des larbins. Dans ce milieu-là, il fait la connaissance de Catherine, dont il tombe immédiatement amoureux, Catherine qui rejette le monde dont elle vient et qui ne recule devant aucun scandale.
Mais tout cela est comme trop facile : les professeurs se succèdent, viennent les premiers succès, les admirations ; et Claude qui, enfant, vivait comme un adulte, raisonnait comme un adulte, se retrouve, une fois adulte, incapable de comprendre le monde qui l’entoure, incapable de faire face aux défis qui l’attendent. Tout, à commencer par New York, a changé autour de lui sans qu’il s’en soit vraiment rendu compte. Il lui reste à accepter ces changements, à accepter de vivre par lui-même, et à accepter les sacrifices qu’implique cette vie rêvée qu’il a, à force de travail et de passion, fait devenir réalité. "
http://www.luxiotte.net/liseurs/livres2007a/conroy01.htmMots-clés : thème littéraire musique enfance Etats-unis New-York : Etats-Unis 1940- relation mère-enfant développement de la personnalité musicien métier : arts du spectacle pauvreté classe sociale vie sociale relation sociale comportement social élite jazz mutation sociale humour relation adulte-jeune relation d'aide perception d'autrui perception de soi relation homme-femme conflit psychique hiérarchie sociale relation père-enfant inceste condition féminine Londres : Grande-Bretagne racisme discrimination raciale type humain négritude Juifs Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman En ligne : http://www.dailymotion.com/video/x81nu5_lectomaton-corps-et-ame-frank-conro_news Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 19876 R CON Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible
Titre : La fille aux cheveux rouges. Le chemin de cendre Auteurs : Serge Brussolo Editeur : J'ai lu, 2006 Collection : Thriller, ISSN 0990-3151 Importance : 252 p. Langues : Français Résumé : Londres, 1940. Le monde est en plein conflit et l’Angleterre tremble sous les bombardements allemands. Au cœur de cet enfer, une jeune fille à la chevelure rouge sang survit à une explosion. Devenue amnésique, rebaptisée Amy Sweetheart, elle se pose inlassablement la même question : « Qui suisje ? » De nombreux dangers rôdent. Qui est cet homme mystérieux qui la suit dissimulé derrière un masque à gaz ? Et ce militaire psychopathe qui la prend pour une espionne et n’a plus qu’une seule obsession, la tuer ? Pour découvrir son identité, Amy se rend au château des Ashden où semblent dormir toutes les réponses. Dans le village incendié, Amy mène la plus troublante des enquêtes pour tenter de savoir qui elle est... L’enquête devient alors mortelle… Mots-clés : thème littéraire 1940- mémoire amnésie Londres : Angleterre guerre mondiale : 1939-1945 militaire angoisse identité enquête château Thème de fiction : policier Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman En ligne : http://polars.pourpres.net/?aff-pol_per-2-per_129 La fille aux cheveux rouges. Le chemin de cendre [texte imprimé] / Serge Brussolo . - [S.l.] : J'ai lu, 2006 . - 252 p.. - (Thriller, ISSN 0990-3151) .
ISBN : 978-2-290-35093-5
Langues : Français
Résumé : Londres, 1940. Le monde est en plein conflit et l’Angleterre tremble sous les bombardements allemands. Au cœur de cet enfer, une jeune fille à la chevelure rouge sang survit à une explosion. Devenue amnésique, rebaptisée Amy Sweetheart, elle se pose inlassablement la même question : « Qui suisje ? » De nombreux dangers rôdent. Qui est cet homme mystérieux qui la suit dissimulé derrière un masque à gaz ? Et ce militaire psychopathe qui la prend pour une espionne et n’a plus qu’une seule obsession, la tuer ? Pour découvrir son identité, Amy se rend au château des Ashden où semblent dormir toutes les réponses. Dans le village incendié, Amy mène la plus troublante des enquêtes pour tenter de savoir qui elle est... L’enquête devient alors mortelle… Mots-clés : thème littéraire 1940- mémoire amnésie Londres : Angleterre guerre mondiale : 1939-1945 militaire angoisse identité enquête château Thème de fiction : policier Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman En ligne : http://polars.pourpres.net/?aff-pol_per-2-per_129 Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 35980 RP BRU Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible
Titre : Le Pain nu: Récit autobiographique Auteurs : Mohamed Choukri, Auteur Editeur : F. Maspero, 1997 Importance : 161 p. Langues : Français Langues originales : Arabe Résumé : « Le Pain nu est un roman fascinant. Une confession brusque et radicale de l’auteur sur son enfance. Une vie d’enfant de la rue de Tanger. Ce sont les tribulations tristes et désespérées d’un enfant abandonné à lui-même, comme il y en a tant aujourd’hui, de Tanger à Bogota, d’Alger à Kinshasa. Mohammed Choukri n’a jamais eu la chance de connaître un espace familial. Il a connu la rue avec ses habits de misère, la drogue, l’exploitation sexuelle et toutes les maladies. La vie l’a déchiré en mille morceaux dès son plus jeune âge. C’est de ça qu’il parle dans Le Pain nu » (extrait d’un article d’Azzedine Mabrouk, El Watan novembre 2000).
Roman autobiographique où l’auteur raconte son enfance et son adolescence marquée par la misère et l’exil. Ce classique de la littérature marocaine a été interdit au Maroc jusqu’en 2000, cette censure était motivée par l’évocation des expériences sexuelles multiples du narrateur.
Dans les années 1940, une famille du Rif s’installe à Tanger pour échapper à la misère et à la tutelle du père auquel ses enfants voue une haine implacable. Dans un accès de violence, le père sous l’emprise de l’alcool avait tué son plus jeune fils… Le narrateur, le jeune Mohammed, se sépare tôt de sa famille. Il connaîtra la famine, la violence des bas-fonds, la sexualité auprès des prostitués, le vin et le kif avec ses amis. Ce roman autobiographique est le récit d’une jeunesse raté qui se partage entre Tétouan, Larache et Tanger.
Son titre arabe est al-khubz al-hâfî, le livre fut d'abord publié en anglais, dans une adaptation faite par Paul Bowles sous le titre For Bread Alone - Londres - 1973). Puis traduit par Tahar Ben Jelloun, il paraît en France en 1980 (Maspero). Le livre a été depuis traduit en une douzaine de langues.
Ce roman écrit en 1952 a fait découvrir Mohammed Choukri comme un écrivain important de la jeune littérature marocaine de langue arabe. Il a été traduit en français par Tahar Ben Jelloun. Il a connu 17 ans d’interdiction au Maroc (jusqu’en novembre 2000). C’est l’évocation des « expériences sexuelles du jeune adolescent » qu’il était qui avait motivé la censure.
« Le roman avait été interdit en 1983 sur décision du ministre de l'Intérieur d'alors, Driss Basri, suivant les recommandations des Oulemas, théologiens de l'islam, scandalisés (entre autre) par la crudité des scènes à caractère sexuel qui émaillent ce récit et les références répétées aux narcotiques tels l'alcool. Mais le très ombrageux ministre de l'Intérieur de l'époque n'avait pas été insensible à l'intraitable portrait d'une société marocaine en proie aux injustices sociales les plus révoltantes. » (extrait d’un article de Xavier Kiple, Afrik.com, novembre 2000).
Ce roman a été censuré par l’université américaine du Caire car il contiendrait plusieurs passages « sexuellement explicites » (lire l’article de Christophe Ayad dans Libération, août 1999).
http://www.bibliomonde.net/livre/pain-113.htmlMots-clés : thème littéraire Maroc autobiographie 1940- enfant : famille enfance adolescence développement de la personnalité relation père-enfant violence enfant maltraité Tanger : Maroc toxicomanie alcoolisme relation homme-femme Type : texte imprimé ; fiction Genre : récit autobiographique En ligne : http://www.bibliomonde.net/livre/pain-113.html Le Pain nu : Récit autobiographique [texte imprimé] / Mohamed Choukri, Auteur . - [S.l.] : F. Maspero, 1997 . - 161 p.
ISSN : 978-2020-317207-7 : 5.50
Langues : Français Langues originales : Arabe
Résumé : « Le Pain nu est un roman fascinant. Une confession brusque et radicale de l’auteur sur son enfance. Une vie d’enfant de la rue de Tanger. Ce sont les tribulations tristes et désespérées d’un enfant abandonné à lui-même, comme il y en a tant aujourd’hui, de Tanger à Bogota, d’Alger à Kinshasa. Mohammed Choukri n’a jamais eu la chance de connaître un espace familial. Il a connu la rue avec ses habits de misère, la drogue, l’exploitation sexuelle et toutes les maladies. La vie l’a déchiré en mille morceaux dès son plus jeune âge. C’est de ça qu’il parle dans Le Pain nu » (extrait d’un article d’Azzedine Mabrouk, El Watan novembre 2000).
Roman autobiographique où l’auteur raconte son enfance et son adolescence marquée par la misère et l’exil. Ce classique de la littérature marocaine a été interdit au Maroc jusqu’en 2000, cette censure était motivée par l’évocation des expériences sexuelles multiples du narrateur.
Dans les années 1940, une famille du Rif s’installe à Tanger pour échapper à la misère et à la tutelle du père auquel ses enfants voue une haine implacable. Dans un accès de violence, le père sous l’emprise de l’alcool avait tué son plus jeune fils… Le narrateur, le jeune Mohammed, se sépare tôt de sa famille. Il connaîtra la famine, la violence des bas-fonds, la sexualité auprès des prostitués, le vin et le kif avec ses amis. Ce roman autobiographique est le récit d’une jeunesse raté qui se partage entre Tétouan, Larache et Tanger.
Son titre arabe est al-khubz al-hâfî, le livre fut d'abord publié en anglais, dans une adaptation faite par Paul Bowles sous le titre For Bread Alone - Londres - 1973). Puis traduit par Tahar Ben Jelloun, il paraît en France en 1980 (Maspero). Le livre a été depuis traduit en une douzaine de langues.
Ce roman écrit en 1952 a fait découvrir Mohammed Choukri comme un écrivain important de la jeune littérature marocaine de langue arabe. Il a été traduit en français par Tahar Ben Jelloun. Il a connu 17 ans d’interdiction au Maroc (jusqu’en novembre 2000). C’est l’évocation des « expériences sexuelles du jeune adolescent » qu’il était qui avait motivé la censure.
« Le roman avait été interdit en 1983 sur décision du ministre de l'Intérieur d'alors, Driss Basri, suivant les recommandations des Oulemas, théologiens de l'islam, scandalisés (entre autre) par la crudité des scènes à caractère sexuel qui émaillent ce récit et les références répétées aux narcotiques tels l'alcool. Mais le très ombrageux ministre de l'Intérieur de l'époque n'avait pas été insensible à l'intraitable portrait d'une société marocaine en proie aux injustices sociales les plus révoltantes. » (extrait d’un article de Xavier Kiple, Afrik.com, novembre 2000).
Ce roman a été censuré par l’université américaine du Caire car il contiendrait plusieurs passages « sexuellement explicites » (lire l’article de Christophe Ayad dans Libération, août 1999).
http://www.bibliomonde.net/livre/pain-113.htmlMots-clés : thème littéraire Maroc autobiographie 1940- enfant : famille enfance adolescence développement de la personnalité relation père-enfant violence enfant maltraité Tanger : Maroc toxicomanie alcoolisme relation homme-femme Type : texte imprimé ; fiction Genre : récit autobiographique En ligne : http://www.bibliomonde.net/livre/pain-113.html Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 43688 R CHO Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible
Titre : Aurélien Auteurs : Louis Aragon, Auteur Année de publication : 1995 Importance : 696p. Langues : Français Résumé : ce roman, qui se passe dans les années vingt, et qui décrit le grand amour que le lieutenant Aurélien Leurtillois, célibataire oisif, encore hanté par les souvenirs du front, éprouve pour une jeune provinciale, Bérénice Morel, femme mariée, venue à Paris pour quelques jours.
Aurélien Leurtillois et Edmond Barbentane sont deux trentenaires, sportifs et séducteurs, appartenant à la bourgeoisie parisienne. Ils se sont connus sur le front pendant la première guerre mondiale. C’est Edmond qui jette Aurélien dans les bras de Bérénice, sa cousine.
L'amour qu’éprouvent Aurélien et bérénice est partagé, mais non pas sans réserve de la part de Bérénice qui craint de ne pouvoir satisfaire son "goût de l'absolu" chez cet homme plutôt volage. Ils vont évoluer dans le Tout Paris du début des années vingt peuplé par des anciens combattants, des poètes, des peintres, des épicuriens, des hommes d'affaires, des soldats américains, et des femmes légères…
Cette société excentrique et insouciante semble constituer un obstacle à cette idylle entre Aurélien et Bérénice. Ils sont, à leur insu, impliqués dans un jeu d'intrigues qui les éloigne l’un de l’autre.
Séparés pendant dix-sept ans, ils éprouvent, l’un et l’autre, une profonde nostalgie pour cet amour malheureux.
Pendant la seconde guerre mondiale, le hasard va les réunir. Lui, marié et père de deux enfants, travaille dans l’usine de son beau-frère. Elle, Bérénice, s’est engagée politiquement. Un soir, ils font une promenade en voiture. Leur véhicule est mitraillé par l’armée allemande. Bérénice, touchée, meurt contre l’épaule d’Aurélien.
Il n’y a pas d’amour heureux, l’un des grands poèmes d’Aragon aurait été composé durant l'écriture d'Aurélien. Il évoque l'atmosphère pessimiste de ce roman.Mots-clés : thème littéraire Relation homme-femme Amour France Paris 1940- Condition féminine Province Guerre mondiale : 1939-1945 comportement sociale perception d'autrui perception de soi Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman En ligne : www.culturesfrance.com/adpf-publi/folio/textes/aragon.rtf Aurélien [texte imprimé] / Louis Aragon, Auteur . - 1995 . - 696p.
ISBN : 978-2-07-037750-3 : 10.00
Langues : Français
Résumé : ce roman, qui se passe dans les années vingt, et qui décrit le grand amour que le lieutenant Aurélien Leurtillois, célibataire oisif, encore hanté par les souvenirs du front, éprouve pour une jeune provinciale, Bérénice Morel, femme mariée, venue à Paris pour quelques jours.
Aurélien Leurtillois et Edmond Barbentane sont deux trentenaires, sportifs et séducteurs, appartenant à la bourgeoisie parisienne. Ils se sont connus sur le front pendant la première guerre mondiale. C’est Edmond qui jette Aurélien dans les bras de Bérénice, sa cousine.
L'amour qu’éprouvent Aurélien et bérénice est partagé, mais non pas sans réserve de la part de Bérénice qui craint de ne pouvoir satisfaire son "goût de l'absolu" chez cet homme plutôt volage. Ils vont évoluer dans le Tout Paris du début des années vingt peuplé par des anciens combattants, des poètes, des peintres, des épicuriens, des hommes d'affaires, des soldats américains, et des femmes légères…
Cette société excentrique et insouciante semble constituer un obstacle à cette idylle entre Aurélien et Bérénice. Ils sont, à leur insu, impliqués dans un jeu d'intrigues qui les éloigne l’un de l’autre.
Séparés pendant dix-sept ans, ils éprouvent, l’un et l’autre, une profonde nostalgie pour cet amour malheureux.
Pendant la seconde guerre mondiale, le hasard va les réunir. Lui, marié et père de deux enfants, travaille dans l’usine de son beau-frère. Elle, Bérénice, s’est engagée politiquement. Un soir, ils font une promenade en voiture. Leur véhicule est mitraillé par l’armée allemande. Bérénice, touchée, meurt contre l’épaule d’Aurélien.
Il n’y a pas d’amour heureux, l’un des grands poèmes d’Aragon aurait été composé durant l'écriture d'Aurélien. Il évoque l'atmosphère pessimiste de ce roman.Mots-clés : thème littéraire Relation homme-femme Amour France Paris 1940- Condition féminine Province Guerre mondiale : 1939-1945 comportement sociale perception d'autrui perception de soi Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman En ligne : www.culturesfrance.com/adpf-publi/folio/textes/aragon.rtf Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 11164 R ARA Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible PermalinkPermalink