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37 résultat(s) recherche sur le mot-clé 'Aventures : voyage'




Titre : Voyage au bout de la nuit Auteurs : Louis-Ferdinand Céline, Auteur Editeur : Gallimard, 2006 Collection : Folioplus classiques Sous-collection : classiques du XXe siècle num. 60 Importance : 615 p. Langues : Français Résumé : Dossier et notes réalisés par Stéfan Ferrari. Lecture d'image par Agnès Verlet, 624 pages sous couv. ill., 108 x 178 mm. Collection Folioplus classiques (No 60) (2006), Gallimard -rom. ISBN 2070336867.
Présentation de l'éditeur
Dans Folioplus classiques, le texte intégral, enrichi d'une lecture d'image, écho pictural de l'oeuvre, est suivi de sa mise en perspective organisée en six points :
Courant littéraire : Céline dans le paysage littéraire de l'entre-deux-guerres ;
Genre et registre : Apprentissage et autobiographie ;
L'écrivain à sa table de travail : Du théâtre au roman ;
Groupement de textes : La nuit ;
Chronologie : Céline et son temps ;
Fiche : Des pistes pour rendre compte de sa lecture
1)
Paris, place de Clichy, 1914. Envoûté par la musique d'une parade militaire, Ferdinand Bardamu, jeune rebelle, décide, par excès d'héroïsme, de s'engager dans la guerre contre les Allemands. Mais au front, c'est l'enfer et l'absurdité. Il perd vite son enthousiasme et découvre avec épouvante les horreurs de la guerre. Il ne comprend plus pourquoi il doit tirer sur les Allemands. Il prend aussi conscience de sa propre lâcheté.
On lui confie une mission de reconnaissance. Lors d'une nuit d'errance, il rencontre un réserviste nommé Robinson qui cherche à déserter. Ils envisagent de s'enfuir, mais leur tentative échoue. Blessé, traumatisé à jamais par la guerre, Bardamu revient à Paris pour être soigné. On lui remet une médaille militaire. Lors de cette cérémonie, il fait la connaissance de Lola, une jeune et jolie infirmière américaine. Bardamu est soigné dans différents hôpitaux. Il prend conscience des avantages et profits que tirent de la guerre tous ceux qui y ont échappé.
Lola, compagne futile et légère, le quitte. Il rencontre alors Musyne, une jeune violoniste. Ils ont une aventure, mais, un jour de bombardement, elle l'abandonne.
Réformé, Bardamu décide de partir pour l'Afrique. Il y découvre les horreurs de l'exploitation coloniale. Il retrouve Robinson, rencontré sur les champs de bataille, et lui succède en reprenant la gérance d'un comptoir commercial. Il tombe malade et connaît des crises de délire.
Il quitte l'Afrique à demi-mort à bord d'un bâtiment espagnol qui a tout d'une galère. Ce bateau l'emmène jusqu'à New-York . Dès son arrivée, il est placé en quarantaine . Dans cette ville à laquelle, il a tant rêvé, il ne connaît que solitude et pauvreté. Il part à Détroit pour y travailler. Il rencontre Molly, une prostituée généreuse qui le délivre de l'enfer de l'usine Ford . Molly aime Bardamu , l'entretient et lui propose de partager son bonheur. Mais son désir d'explorer plus avant l'existence le pousse à renoncer à cette femme généreuse. Il quitte les Etats-Unis et revient à Paris. Il rentre le cœur gonflé et meurtri par toutes ces expériences.
Devenu médecin , mais menant une existence toujours aussi misérable, il s'installe à Rancy, banlieue triste et pauvre. Il y découvre les côtés les plus répugnants et les plus désespérants de la condition humaine. Il assiste impuissant à la mort de Bébert, un petit garçon qu'il aimait bien et que la science ne peut sauver. Puis il se retrouvé mêlé à une sordide histoire. Une famille de sa clientèle, les Henrouille, souhaitent se débarrasser de leur mère âgée. Ils font appel à Robinson qui accepte de tuer la vieille dame pour dix mille francs. Mais par maladresse, Robinson échoue et se blesse. Il perd provisoirement la vue. Bardamu soigne Robinson qui part ensuite s'exiler à Toulouse en compagnie de la mère Henrouille, sa victime rescapée.
Bardamu quitte Rançy et abandonne la médecine. Il devient figurant dans un spectacle de danse. Il se rend ensuite à Toulouse et retrouve Robinson. Il fait la connaissance de Madelon , sa fiancée et devient son amant. Il fait visiter avec la mère Henrouille un caveau plein de cadavres à des touristes. Mais la vieille dame tombe dans l'escalier, vraisemblablement poussée par Bardamu, et se tue. Robinson incite son compère à regagner Paris.
Il est engagé comme médecin dans un établissement psychiatrique dont le patron est le docteur Baryton. Les deux hommes sympathisent.
Rapidement, Baryton sombre dans la folie et annonce à Bardamu sa décision de partir : " je vais renaître, Ferdinand." Il confie à Bardamu la direction de la clinique. Robinson reparaît au grand regret de son ami. Il a recouvré la vue et a quitté Madelon. Bardamu le cache dans sa clinique pour le soustraire à Madelon qui, amoureuse, le poursuit. Sophie, une superbe infirmière slovaque, qui est devenue la maîtresse de Bardamu, prêche pour la réconciliation entre Robinson et Madelon. Bardamu propose une sortie à la fête des Batignolles afin de réconcilier tout le monde. Robinson refuse les avances de Madelon dans le taxi et avoue son dégoût des grands sentiments Madelon le tue de trois coups de revolver. Après l'agonie de Robinson, Bardamu se retrouve seul en bordure d'un canal. Un remorqueur siffle au loin comme s'il souhaitait emmener avec lui tout ce qui existe : " tout , qu'on n'en parle plus."
http://www.alalettre.com/celine-oeuvres-voyage.php
2) Lecture d'images : Analyse du combat de Carnaval et de Carême de Pierre Bruegel (1559)Mots-clés : thème littéraire France 1910- 1919-1939 Paris guerre mondiale : 1914-1918 militaire antimilitarisme relation homme-femme société coloniale politique coloniale Afrique mal de vivre comportement social New-York : Etats-Unis solitude pauvreté vie sociale relation sociale prostitution condition féminine aventures : voyage Banlieue médecin métier : santé exercice de la médecine condition humaine corruption personne âgée psychose ironie thème pictural Bruegel l'Ancien : 1525- 1569 carnaval culture européenne fête religieuse religion chrétienne catholicisme Moyen Age grotesque 16ème siècle liberté classe sociale culture populaire Céline, Louis Ferdinand : 1894- 1961 Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman En ligne : http://fichesdelecture.over-blog.com/article-21911060.html Voyage au bout de la nuit [texte imprimé] / Louis-Ferdinand Céline, Auteur . - [S.l.] : Gallimard, 2006 . - 615 p.. - (Folioplus classiques. classiques du XXe siècle; 60) .
ISBN : 978-2-07-033686-9 : 8,70
Langues : Français
Résumé : Dossier et notes réalisés par Stéfan Ferrari. Lecture d'image par Agnès Verlet, 624 pages sous couv. ill., 108 x 178 mm. Collection Folioplus classiques (No 60) (2006), Gallimard -rom. ISBN 2070336867.
Présentation de l'éditeur
Dans Folioplus classiques, le texte intégral, enrichi d'une lecture d'image, écho pictural de l'oeuvre, est suivi de sa mise en perspective organisée en six points :
Courant littéraire : Céline dans le paysage littéraire de l'entre-deux-guerres ;
Genre et registre : Apprentissage et autobiographie ;
L'écrivain à sa table de travail : Du théâtre au roman ;
Groupement de textes : La nuit ;
Chronologie : Céline et son temps ;
Fiche : Des pistes pour rendre compte de sa lecture
1)
Paris, place de Clichy, 1914. Envoûté par la musique d'une parade militaire, Ferdinand Bardamu, jeune rebelle, décide, par excès d'héroïsme, de s'engager dans la guerre contre les Allemands. Mais au front, c'est l'enfer et l'absurdité. Il perd vite son enthousiasme et découvre avec épouvante les horreurs de la guerre. Il ne comprend plus pourquoi il doit tirer sur les Allemands. Il prend aussi conscience de sa propre lâcheté.
On lui confie une mission de reconnaissance. Lors d'une nuit d'errance, il rencontre un réserviste nommé Robinson qui cherche à déserter. Ils envisagent de s'enfuir, mais leur tentative échoue. Blessé, traumatisé à jamais par la guerre, Bardamu revient à Paris pour être soigné. On lui remet une médaille militaire. Lors de cette cérémonie, il fait la connaissance de Lola, une jeune et jolie infirmière américaine. Bardamu est soigné dans différents hôpitaux. Il prend conscience des avantages et profits que tirent de la guerre tous ceux qui y ont échappé.
Lola, compagne futile et légère, le quitte. Il rencontre alors Musyne, une jeune violoniste. Ils ont une aventure, mais, un jour de bombardement, elle l'abandonne.
Réformé, Bardamu décide de partir pour l'Afrique. Il y découvre les horreurs de l'exploitation coloniale. Il retrouve Robinson, rencontré sur les champs de bataille, et lui succède en reprenant la gérance d'un comptoir commercial. Il tombe malade et connaît des crises de délire.
Il quitte l'Afrique à demi-mort à bord d'un bâtiment espagnol qui a tout d'une galère. Ce bateau l'emmène jusqu'à New-York . Dès son arrivée, il est placé en quarantaine . Dans cette ville à laquelle, il a tant rêvé, il ne connaît que solitude et pauvreté. Il part à Détroit pour y travailler. Il rencontre Molly, une prostituée généreuse qui le délivre de l'enfer de l'usine Ford . Molly aime Bardamu , l'entretient et lui propose de partager son bonheur. Mais son désir d'explorer plus avant l'existence le pousse à renoncer à cette femme généreuse. Il quitte les Etats-Unis et revient à Paris. Il rentre le cœur gonflé et meurtri par toutes ces expériences.
Devenu médecin , mais menant une existence toujours aussi misérable, il s'installe à Rancy, banlieue triste et pauvre. Il y découvre les côtés les plus répugnants et les plus désespérants de la condition humaine. Il assiste impuissant à la mort de Bébert, un petit garçon qu'il aimait bien et que la science ne peut sauver. Puis il se retrouvé mêlé à une sordide histoire. Une famille de sa clientèle, les Henrouille, souhaitent se débarrasser de leur mère âgée. Ils font appel à Robinson qui accepte de tuer la vieille dame pour dix mille francs. Mais par maladresse, Robinson échoue et se blesse. Il perd provisoirement la vue. Bardamu soigne Robinson qui part ensuite s'exiler à Toulouse en compagnie de la mère Henrouille, sa victime rescapée.
Bardamu quitte Rançy et abandonne la médecine. Il devient figurant dans un spectacle de danse. Il se rend ensuite à Toulouse et retrouve Robinson. Il fait la connaissance de Madelon , sa fiancée et devient son amant. Il fait visiter avec la mère Henrouille un caveau plein de cadavres à des touristes. Mais la vieille dame tombe dans l'escalier, vraisemblablement poussée par Bardamu, et se tue. Robinson incite son compère à regagner Paris.
Il est engagé comme médecin dans un établissement psychiatrique dont le patron est le docteur Baryton. Les deux hommes sympathisent.
Rapidement, Baryton sombre dans la folie et annonce à Bardamu sa décision de partir : " je vais renaître, Ferdinand." Il confie à Bardamu la direction de la clinique. Robinson reparaît au grand regret de son ami. Il a recouvré la vue et a quitté Madelon. Bardamu le cache dans sa clinique pour le soustraire à Madelon qui, amoureuse, le poursuit. Sophie, une superbe infirmière slovaque, qui est devenue la maîtresse de Bardamu, prêche pour la réconciliation entre Robinson et Madelon. Bardamu propose une sortie à la fête des Batignolles afin de réconcilier tout le monde. Robinson refuse les avances de Madelon dans le taxi et avoue son dégoût des grands sentiments Madelon le tue de trois coups de revolver. Après l'agonie de Robinson, Bardamu se retrouve seul en bordure d'un canal. Un remorqueur siffle au loin comme s'il souhaitait emmener avec lui tout ce qui existe : " tout , qu'on n'en parle plus."
http://www.alalettre.com/celine-oeuvres-voyage.php
2) Lecture d'images : Analyse du combat de Carnaval et de Carême de Pierre Bruegel (1559)Mots-clés : thème littéraire France 1910- 1919-1939 Paris guerre mondiale : 1914-1918 militaire antimilitarisme relation homme-femme société coloniale politique coloniale Afrique mal de vivre comportement social New-York : Etats-Unis solitude pauvreté vie sociale relation sociale prostitution condition féminine aventures : voyage Banlieue médecin métier : santé exercice de la médecine condition humaine corruption personne âgée psychose ironie thème pictural Bruegel l'Ancien : 1525- 1569 carnaval culture européenne fête religieuse religion chrétienne catholicisme Moyen Age grotesque 16ème siècle liberté classe sociale culture populaire Céline, Louis Ferdinand : 1894- 1961 Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman En ligne : http://fichesdelecture.over-blog.com/article-21911060.html Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 4027 R CEL Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible
Titre : Bourlinguer Auteurs : Blaise Cendrars, Auteur Editeur : Denoël, 1948 Collection : Folio num. 602 Importance : 501 p. Langues : Français Résumé : Les méchantes langues prétendent que le journalisme mène à tout à condition d’en sortir. Mais il arrive que la poésie et le roman vous entraînent dans l’art du reportage. Un art que Cendrars pratique à sa manière : « Un reporter n’est pas un simple chasseur d’images, il doit savoir capter les vues de l’esprit. » De 1930 à 1939, l’écrivain aborde toutes sortes de sujets.
Dans Bourlinguer, Cendrars revient sur ses aventures passées en évoquant des choses vues, vécues et imaginées dans des ports. On doit d’ailleurs à cette œuvre la popularisation de ce verbe issu du vocabulaire des marins. À son énoncé, surgit l’image quasi mythologique du bourlingueur sans attaches ni préjugés, avide de rencontres, curieux de tout et ouvert à toutes les propositions…
Dans le premier récit de cet ouvrage, il nous offre un souvenir d’enfance. Nous sommes avec lui sur le bateau qui le mena d’Alexandrie à Naples. « J’avais quatre ou cinq ans », écrit-il. Il a convaincu un marin de le cacher afin de pouvoir poursuivre le voyage jusqu’en Amérique.
"Troisième tome de ses oeuvres autobiographiques après L'Homme foudroyé et La Main coupée, Bourlinguer en est peut-être la plus connue. Grâce à ce titre probablement. Bourlinguer. Naviguer, voguer, caboter, croiser, sillonner, voyager, marcher, aller.
Pourtant, au départ, le projet était différent de ce qu'il est devenu. Cendrars devait illustrer les gravures de Valdo-Barbey par des textes, chacun parlant d'une ville, ou plutôt d'un port. Il y a Venise, Naples, La Corogne, Bordeaux, Brest, Toulon, Anvers, Gênes, Rotterdam, Hambourg, Paris Port-de-mer.
Mais le foisonnement des souvenirs et du texte a tellement étendu certaines parties qu'elles ont finalement constitué des petits romans, et tout compte fait, les textes ont été publiés seuls.
Ils sont, donc, de grandeurs diverses, certains ne prenant que quelques pages, d'autres s'étendant sur des centaines. Celui consacré à Gênes, par exemple, où Cendrars évoque sa jeunesse à Naples, mêlant comme il en a l'habitude diverses strates et des époques différentes. On le voit revenir de ses trajets en Russie et au Moyen-Orient. Il fuit son patron Rogovine. Cendrars a acheté une épine d'Ispahan, une sorte de canne creuse, dans laquelle il a placé des perles pour les passer en contrebande, et Rogovine, prudent, ne veut pas de ce genre de trafic. Cendrars revient donc à Naples, épuisé, retrouve les souvenirs de son enfance, quand son père y construisait des lotissements.
Il est d'ailleurs beaucoup question de pères dans ce récit fondateur. Le père biologique, que Cendrars a fui à 17 ans, Rogovine, père de substitution, que Cendrars a trahi, et enfin le capitaine sur le bateau de qui il s'embarque, nommé fort opportunément Papadakis. La révolte de Cendrars est le désir de supplanter le père, et cette épine d'Ispahan dont il est question est bien évidemment un symbole phallique insigne de virilité, de parade masculine, avec les connotations que la sonorité du mot suggère."
http://www.paperblog.fr/2710413/blaise-cendrars-bourlinguer/Mots-clés : thème littéraire aventures : voyage aventures : genre 1919-1939 Cendrars, Blaise : 1887- 1961 Italie Europe voyage mythe mémoire récit de vie autobiographie Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman En ligne : http://calounet.pagesperso-orange.fr/resumes_livres/cendrars_resume/cendrars_bou [...] Bourlinguer [texte imprimé] / Blaise Cendrars, Auteur . - [S.l.] : Denoël, 1948 . - 501 p.. - (Folio; 602) .
ISBN : 978-2-07-036602-6 : 10.00
Langues : Français
Résumé : Les méchantes langues prétendent que le journalisme mène à tout à condition d’en sortir. Mais il arrive que la poésie et le roman vous entraînent dans l’art du reportage. Un art que Cendrars pratique à sa manière : « Un reporter n’est pas un simple chasseur d’images, il doit savoir capter les vues de l’esprit. » De 1930 à 1939, l’écrivain aborde toutes sortes de sujets.
Dans Bourlinguer, Cendrars revient sur ses aventures passées en évoquant des choses vues, vécues et imaginées dans des ports. On doit d’ailleurs à cette œuvre la popularisation de ce verbe issu du vocabulaire des marins. À son énoncé, surgit l’image quasi mythologique du bourlingueur sans attaches ni préjugés, avide de rencontres, curieux de tout et ouvert à toutes les propositions…
Dans le premier récit de cet ouvrage, il nous offre un souvenir d’enfance. Nous sommes avec lui sur le bateau qui le mena d’Alexandrie à Naples. « J’avais quatre ou cinq ans », écrit-il. Il a convaincu un marin de le cacher afin de pouvoir poursuivre le voyage jusqu’en Amérique.
"Troisième tome de ses oeuvres autobiographiques après L'Homme foudroyé et La Main coupée, Bourlinguer en est peut-être la plus connue. Grâce à ce titre probablement. Bourlinguer. Naviguer, voguer, caboter, croiser, sillonner, voyager, marcher, aller.
Pourtant, au départ, le projet était différent de ce qu'il est devenu. Cendrars devait illustrer les gravures de Valdo-Barbey par des textes, chacun parlant d'une ville, ou plutôt d'un port. Il y a Venise, Naples, La Corogne, Bordeaux, Brest, Toulon, Anvers, Gênes, Rotterdam, Hambourg, Paris Port-de-mer.
Mais le foisonnement des souvenirs et du texte a tellement étendu certaines parties qu'elles ont finalement constitué des petits romans, et tout compte fait, les textes ont été publiés seuls.
Ils sont, donc, de grandeurs diverses, certains ne prenant que quelques pages, d'autres s'étendant sur des centaines. Celui consacré à Gênes, par exemple, où Cendrars évoque sa jeunesse à Naples, mêlant comme il en a l'habitude diverses strates et des époques différentes. On le voit revenir de ses trajets en Russie et au Moyen-Orient. Il fuit son patron Rogovine. Cendrars a acheté une épine d'Ispahan, une sorte de canne creuse, dans laquelle il a placé des perles pour les passer en contrebande, et Rogovine, prudent, ne veut pas de ce genre de trafic. Cendrars revient donc à Naples, épuisé, retrouve les souvenirs de son enfance, quand son père y construisait des lotissements.
Il est d'ailleurs beaucoup question de pères dans ce récit fondateur. Le père biologique, que Cendrars a fui à 17 ans, Rogovine, père de substitution, que Cendrars a trahi, et enfin le capitaine sur le bateau de qui il s'embarque, nommé fort opportunément Papadakis. La révolte de Cendrars est le désir de supplanter le père, et cette épine d'Ispahan dont il est question est bien évidemment un symbole phallique insigne de virilité, de parade masculine, avec les connotations que la sonorité du mot suggère."
http://www.paperblog.fr/2710413/blaise-cendrars-bourlinguer/Mots-clés : thème littéraire aventures : voyage aventures : genre 1919-1939 Cendrars, Blaise : 1887- 1961 Italie Europe voyage mythe mémoire récit de vie autobiographie Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman En ligne : http://calounet.pagesperso-orange.fr/resumes_livres/cendrars_resume/cendrars_bou [...] Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 11065 R CEN Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible
Titre : Au Coeur des Ténèbres Editeur : Flammarion, 1989 Collection : GF Importance : 217 p. Langues : Français Langues originales : Anglais Résumé : Une plongée dans l'atmosphère étouffante de la jungle africaine, cette terre encore mystérieuse pour les explorateurs européens du XIXe siècle. Comme souvent dans les œuvres de Joseph Conrad, c'est l'ancien marin Marlow qui nous raconte ses aventures exaltantes.
Le jeune Marlow part en Afrique prendre le commandement d'une embarcation destinée au transport de l'ivoire. Il quitte l'Europe et ses villes sépulcrales pour atteindre les côtes sauvages du continent africain, au terme d'un long voyage. Il remonte rapidement le fleuve vers le comptoir colonial auquel il est affecté. Marlow était attiré depuis l'enfance par le fleuve Congo, ce fleuve sauvage qui ressemblait à un serpent interminable et tortueux sur les livres de géographie.
En s'enfonçant dans le continent africain, Marlow traverse les âges pour atteindre l'humanité des origines, une humanité intégrée à la nature, une humanité à la sauvagerie effrayante. Le rythme des tambours résonne dans la nuit. La brume s'abat. On sent la fragilité de ces colons perdus au milieu d'un continent étranger, au milieu d'une nature hostile.
Le roman est dominé par un personnage presque totalement absent : Kurtz, le talentueux aventurier qui ramène plus d'ivoire que quiconque, Kurtz l'énigmatique chef de comptoir perdu dans la jungle… Ce personnage apparaît en creux dans toute l'œuvre : on évoque Kurtz, on craint Kurtz, on critique Kurtz, on évoque la performance de Kurtz, on loue les discours de Kurtz… Kurtz, Kurtz, Kurtz ! Ce nom apparaît sans cesse mais ce personnage reste un mystère. On comprend qu'un lourd secret se dissimule derrière ce nom mille fois répété. Pourtant on en apprendra peu. Nous partagerons la déception de Marlow de n'avoir pas pu mieux connaître cet homme à la fois fascinant et abject. La puissance d'évocation de ce roman est immense.
Cette œuvre contient en outre une violente charge contre le colonialisme européen du XIXe siècle. Les colons sont assimilés à des rapaces pressés de piller les terres qu'ils « découvrent ». La soif de l'ivoire guide ces hommes prêts à tout braver pour s'enrichir. Cruels mirages… les combats contre les autochtones, les animaux sauvages et les redoutables maladies déciment ces candidats à la gloire.
Le roman a été librement adapté au cinéma par Francis Ford Coppola en 1979 dans Apocalypse Now. La remontée d'un fleuve inquiétant, la rencontre avec un personnage mystérieux entouré de sa cour sauvage et cruelle… cette quête initiatique a parfaitement été transposée au cinéma grâce à l'interprétation remarquable des deux acteurs principaux, Martin Sheen et Marlon Brando. Le film remporta la Palme d'Or à Cannes en 1979, le César en 1980, deux Oscars et trois Golden Globes.
- Lire des extraits de Au coeur des ténèbres, de Joseph Conrad
- Lire gratuitement l'œuvre en anglais : http://www.conrad-heart-of-darkness.org
C'est une œuvre courte, dense et complexe, qui a séduit tous ses lecteurs. Conrad y conte l'histoire d'une aventure de Marlow, marin envoyé dans un Congo belge encore proche des temps préhistoriques, pour récupérer Kurtz, agent en rébellion d'une compagnie exploitant l'ivoire. La remontée du fleuve va conduire Marlow jusqu'au cœur des ténèbres. Ce livre est une charge violente contre la colonisation, mais aussi contre une civilisation qui n'est qu'un vernis fragile dont les concepts perdent toute opérabilité dans ce continent inconnu et dangereux. Marlow est le porte-parole de Conrad, marin et voyageur comme lui. Il est lui aussi assez ambigu, dans son propos sur les Noirs, sauvages mais "pas inhumains ".
La structure du roman fait souvent apparaître des dualités en opposition : les deux personnages principaux, Marlow et Kurtz, les deux fleuves, la Tamise et le Congo, deux femmes, la déesse Noire et la Fiancée Blanche et victorienne de Kurtz à Londres, deux morales chez Kurtz, d'une part, puritain inspiré du discours des " Lumières ", d'autre part, se transformant en tyran prêt à exterminer un peuple. L'écriture met en œuvre des techniques diverses : inventivité narrative, jeu subtil sur la temporalité, stratégies de retardement, multiplicité des points de vue. Ces techniques donnent au roman un aspect ambivalent, fluctuant et énigmatique très fort et très séduisant.
Monique BECOUR
Roman magistralement adapté à l'écran par Francis Ford Coppola dans "Apocalypse Now"
http://aviquesnel.free.fr/Direlire/conrad-au-coeur-des-tenebres.htmMots-clés : thème littéraire Afrique forêt équatoriale 19ème siècle aventures : genre aventures : voyage enquête quête société coloniale politique coloniale nature question philosophique Congo : fleuve mythe personnage mythique culture européenne Type : texte imprimé ; fiction En ligne : http://www.asso-chc.net/article.php3?id_article=312 Au Coeur des Ténèbres [texte imprimé] . - [S.l.] : Flammarion, 1989 . - 217 p.. - (GF) .
ISBN : 978-2-08-070530-3 : 8.00
Langues : Français Langues originales : Anglais
Résumé : Une plongée dans l'atmosphère étouffante de la jungle africaine, cette terre encore mystérieuse pour les explorateurs européens du XIXe siècle. Comme souvent dans les œuvres de Joseph Conrad, c'est l'ancien marin Marlow qui nous raconte ses aventures exaltantes.
Le jeune Marlow part en Afrique prendre le commandement d'une embarcation destinée au transport de l'ivoire. Il quitte l'Europe et ses villes sépulcrales pour atteindre les côtes sauvages du continent africain, au terme d'un long voyage. Il remonte rapidement le fleuve vers le comptoir colonial auquel il est affecté. Marlow était attiré depuis l'enfance par le fleuve Congo, ce fleuve sauvage qui ressemblait à un serpent interminable et tortueux sur les livres de géographie.
En s'enfonçant dans le continent africain, Marlow traverse les âges pour atteindre l'humanité des origines, une humanité intégrée à la nature, une humanité à la sauvagerie effrayante. Le rythme des tambours résonne dans la nuit. La brume s'abat. On sent la fragilité de ces colons perdus au milieu d'un continent étranger, au milieu d'une nature hostile.
Le roman est dominé par un personnage presque totalement absent : Kurtz, le talentueux aventurier qui ramène plus d'ivoire que quiconque, Kurtz l'énigmatique chef de comptoir perdu dans la jungle… Ce personnage apparaît en creux dans toute l'œuvre : on évoque Kurtz, on craint Kurtz, on critique Kurtz, on évoque la performance de Kurtz, on loue les discours de Kurtz… Kurtz, Kurtz, Kurtz ! Ce nom apparaît sans cesse mais ce personnage reste un mystère. On comprend qu'un lourd secret se dissimule derrière ce nom mille fois répété. Pourtant on en apprendra peu. Nous partagerons la déception de Marlow de n'avoir pas pu mieux connaître cet homme à la fois fascinant et abject. La puissance d'évocation de ce roman est immense.
Cette œuvre contient en outre une violente charge contre le colonialisme européen du XIXe siècle. Les colons sont assimilés à des rapaces pressés de piller les terres qu'ils « découvrent ». La soif de l'ivoire guide ces hommes prêts à tout braver pour s'enrichir. Cruels mirages… les combats contre les autochtones, les animaux sauvages et les redoutables maladies déciment ces candidats à la gloire.
Le roman a été librement adapté au cinéma par Francis Ford Coppola en 1979 dans Apocalypse Now. La remontée d'un fleuve inquiétant, la rencontre avec un personnage mystérieux entouré de sa cour sauvage et cruelle… cette quête initiatique a parfaitement été transposée au cinéma grâce à l'interprétation remarquable des deux acteurs principaux, Martin Sheen et Marlon Brando. Le film remporta la Palme d'Or à Cannes en 1979, le César en 1980, deux Oscars et trois Golden Globes.
- Lire des extraits de Au coeur des ténèbres, de Joseph Conrad
- Lire gratuitement l'œuvre en anglais : http://www.conrad-heart-of-darkness.org
C'est une œuvre courte, dense et complexe, qui a séduit tous ses lecteurs. Conrad y conte l'histoire d'une aventure de Marlow, marin envoyé dans un Congo belge encore proche des temps préhistoriques, pour récupérer Kurtz, agent en rébellion d'une compagnie exploitant l'ivoire. La remontée du fleuve va conduire Marlow jusqu'au cœur des ténèbres. Ce livre est une charge violente contre la colonisation, mais aussi contre une civilisation qui n'est qu'un vernis fragile dont les concepts perdent toute opérabilité dans ce continent inconnu et dangereux. Marlow est le porte-parole de Conrad, marin et voyageur comme lui. Il est lui aussi assez ambigu, dans son propos sur les Noirs, sauvages mais "pas inhumains ".
La structure du roman fait souvent apparaître des dualités en opposition : les deux personnages principaux, Marlow et Kurtz, les deux fleuves, la Tamise et le Congo, deux femmes, la déesse Noire et la Fiancée Blanche et victorienne de Kurtz à Londres, deux morales chez Kurtz, d'une part, puritain inspiré du discours des " Lumières ", d'autre part, se transformant en tyran prêt à exterminer un peuple. L'écriture met en œuvre des techniques diverses : inventivité narrative, jeu subtil sur la temporalité, stratégies de retardement, multiplicité des points de vue. Ces techniques donnent au roman un aspect ambivalent, fluctuant et énigmatique très fort et très séduisant.
Monique BECOUR
Roman magistralement adapté à l'écran par Francis Ford Coppola dans "Apocalypse Now"
http://aviquesnel.free.fr/Direlire/conrad-au-coeur-des-tenebres.htmMots-clés : thème littéraire Afrique forêt équatoriale 19ème siècle aventures : genre aventures : voyage enquête quête société coloniale politique coloniale nature question philosophique Congo : fleuve mythe personnage mythique culture européenne Type : texte imprimé ; fiction En ligne : http://www.asso-chc.net/article.php3?id_article=312 Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 42203 R CON Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible La Nuit de Jaïsalmer / Pierre Le Coz / Martel : Editions du Laquet (2004)
Titre : La Nuit de Jaïsalmer Auteurs : Pierre Le Coz Editeur : Martel : Editions du Laquet, 2004 Collection : Terre d'encre Importance : 283 p. Langues : Français Résumé : Suite à une séparation douloureuse, le narrateur part pour l’Inde dans l’espoir que le grouillement de ses foules, sa lumière et son exotisme le soulageront de son mal. À Jaïsalmer, petite cité oubliée sur les confins indo-pakistanais, il va rencontrer son destin sous la forme de la beauté, de l’épouvante puis de l’extase opiacée, avant qu’un événement imprévu ne l’arrache à ses fantômes et à ses fascinations.
Une “topo-fiction” qui promène son lecteur à travers le Rajasthan avant de lui faire découvrir l’étonnante citadelle de Jaïsalmer, la “Cité qui rêve”, prise entre le souvenir de sa gloire passée et la tranquillité de son existence présente, à l’écart des grands flux de l’histoire.
Pierre Le Coz, romancier et poète, vit et travaille dans le Sud-Ouest.Catégories : Voyage Mots-clés : thème littéraire relation homme-femme Inde Voyage Aventures : voyage mal de vivre beauté peur drogue toxicomanie opium oeuvre architecturale fortification ouvrage militaire Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman La Nuit de Jaïsalmer [texte imprimé] / Pierre Le Coz . - Martel : Editions du Laquet, 2004 . - 283 p.. - (Terre d'encre) .
ISBN : 978-2-84523-106-1 : 12,00
Langues : Français
Résumé : Suite à une séparation douloureuse, le narrateur part pour l’Inde dans l’espoir que le grouillement de ses foules, sa lumière et son exotisme le soulageront de son mal. À Jaïsalmer, petite cité oubliée sur les confins indo-pakistanais, il va rencontrer son destin sous la forme de la beauté, de l’épouvante puis de l’extase opiacée, avant qu’un événement imprévu ne l’arrache à ses fantômes et à ses fascinations.
Une “topo-fiction” qui promène son lecteur à travers le Rajasthan avant de lui faire découvrir l’étonnante citadelle de Jaïsalmer, la “Cité qui rêve”, prise entre le souvenir de sa gloire passée et la tranquillité de son existence présente, à l’écart des grands flux de l’histoire.
Pierre Le Coz, romancier et poète, vit et travaille dans le Sud-Ouest.Catégories : Voyage Mots-clés : thème littéraire relation homme-femme Inde Voyage Aventures : voyage mal de vivre beauté peur drogue toxicomanie opium oeuvre architecturale fortification ouvrage militaire Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 37067 R LEC Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible Africa trek 2 : 14 000 kilomètres dans les pas de l'Homme / Sonia et Alexandre Poussin / Paris : R. Laffont (2008)
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Titre : Africa trek 2 : 14 000 kilomètres dans les pas de l'Homme: du kilimandjaro au lac de Tibériade Auteurs : Sonia et Alexandre Poussin, Auteur Editeur : Paris : R. Laffont, 2008 Collection : Importance : 765 p. Langues : Français Résumé : Depuis le cap de Bonne-Espérance jusqu’au lac de Tibériade en Israël, trois ans de marche à pied pour Alexandre et Sonia Poussin.
Ils ont parcouru quatorze mille kilomètres pour remonter d’une seule foulée le continent noir en refaisant symboliquement le premier voyage du premier homme, de l’australopithèque à l’homme moderne le long de la vallée du Rift en Afrique de l’Est.
Quel est le défi ? Prendre le temps et le pouls du continent, et rencontrer hommes, femmes et enfants africains. Les Africains eux-mêmes marchent tous les jours. La marche fait réfléchir et elle n’inquiète pas. Le projet avait plusieurs conséquences : Alexandre et Sonia traversent les pays qu’ils se sont fixés mais ils avancent seuls, à l’aventure. Ils n’ont pas de sponsor ni d’assistance technique. Ils ne parcourent aucune distance en voiture, camion ou char à bœufs. Ils ne vont jamais à l’hôtel. Le soir venu, ils demandent l’hospitalité ou dorment dehors. Ils s’alimentent de la nourriture africaine qu’ils trouvent.
Ils sont amoureux, courageux et enthousiastes.
Trois sentiments nécessaires pour avoir traversé des déserts, affronté des animaux et surtout la soif, attrapé plusieurs maladies, se perdre dans les tempêtes de sable et les marécages, éviter quelques jets de pierres et résister au soleil implacable.
Une aventure vouée à l’échec sans la bonté et la générosité des Africains qu’ils ont appelés « nos sauveurs de chaque jour », et qui, souvent dans la plus terrible misère, les ont recueillis chaque soir, tout le long des pistes.
Alexandre Poussin, trente ans, a écrit deux autres récits de voyage et fait un film. Il est journaliste et reporter. Il a épousé Sonia, vingt-neuf ans, spécialiste des missions humanitaires (Vietnam, Népal, Irak). Ils ont tourné une série télévisée sur leur voyage qui sortira en même temps que le livre.Mots-clés : thème littéraire voyage aventures : genre aventures : voyage Afrique perception d'autrui perception de soi comportement social mythe lieu mythique relation homme-femme condition féminine condition humaine Afrique orientale Type : texte imprimé ; documentaire En ligne : http://www.africatrek.com/photos/ Africa trek 2 : 14 000 kilomètres dans les pas de l'Homme : du kilimandjaro au lac de Tibériade [texte imprimé] / Sonia et Alexandre Poussin, Auteur . - Paris : R. Laffont, 2008 . - 765 p.. - (Pocket) .
ISBN : 978-2-266-15966-1 : 10.00
Langues : Français
Résumé : Depuis le cap de Bonne-Espérance jusqu’au lac de Tibériade en Israël, trois ans de marche à pied pour Alexandre et Sonia Poussin.
Ils ont parcouru quatorze mille kilomètres pour remonter d’une seule foulée le continent noir en refaisant symboliquement le premier voyage du premier homme, de l’australopithèque à l’homme moderne le long de la vallée du Rift en Afrique de l’Est.
Quel est le défi ? Prendre le temps et le pouls du continent, et rencontrer hommes, femmes et enfants africains. Les Africains eux-mêmes marchent tous les jours. La marche fait réfléchir et elle n’inquiète pas. Le projet avait plusieurs conséquences : Alexandre et Sonia traversent les pays qu’ils se sont fixés mais ils avancent seuls, à l’aventure. Ils n’ont pas de sponsor ni d’assistance technique. Ils ne parcourent aucune distance en voiture, camion ou char à bœufs. Ils ne vont jamais à l’hôtel. Le soir venu, ils demandent l’hospitalité ou dorment dehors. Ils s’alimentent de la nourriture africaine qu’ils trouvent.
Ils sont amoureux, courageux et enthousiastes.
Trois sentiments nécessaires pour avoir traversé des déserts, affronté des animaux et surtout la soif, attrapé plusieurs maladies, se perdre dans les tempêtes de sable et les marécages, éviter quelques jets de pierres et résister au soleil implacable.
Une aventure vouée à l’échec sans la bonté et la générosité des Africains qu’ils ont appelés « nos sauveurs de chaque jour », et qui, souvent dans la plus terrible misère, les ont recueillis chaque soir, tout le long des pistes.
Alexandre Poussin, trente ans, a écrit deux autres récits de voyage et fait un film. Il est journaliste et reporter. Il a épousé Sonia, vingt-neuf ans, spécialiste des missions humanitaires (Vietnam, Népal, Irak). Ils ont tourné une série télévisée sur leur voyage qui sortira en même temps que le livre.Mots-clés : thème littéraire voyage aventures : genre aventures : voyage Afrique perception d'autrui perception de soi comportement social mythe lieu mythique relation homme-femme condition féminine condition humaine Afrique orientale Type : texte imprimé ; documentaire En ligne : http://www.africatrek.com/photos/ Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 42233 R POU Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible Le complexe de Di / Sijie Dai / Gallimard (2005)
PermalinkPermalinkPermalinkPermalinkPermalinkMoon palace / Paul Auster / Actes Sud (1990)
PermalinkPermalinkPermalinkPermalinkPermalinkSeul sur la mer immense / Michael MORPURGO / Gallimard Jeunesse (2009)
PermalinkSi ce livre pouvait me rapprocher de toi / Jean-Paul Dubois / Éd. du Seuil (2000)
PermalinkPermalinkLa Tante Julia et le Scribouillard / Mario Vargas Llosa / 2010
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