Titre : | Le Tigre blanc: Prix Bourdelle Poche 2010 | Auteurs : | Aravind Adiga, Auteur | Editeur : | Buchet-Chastel, 2010 | Collection : | 10-18 | Importance : | 318 p. | Langues : | Français | | | Résumé : | En Inde, il y a le monde des ventres gras, bedonnants, et celui des ventres creux. C'est du moins la vision qu'a le narrateur, Balram Halwai, de son pays. Humble chauffeur d'un riche indien de New Delhi, il est surnommé le "tigre blanc". Comme lui, il est une anomalie de la nature, une erreur dans la jungle de la société indienne, hiérarchisée et inégalitaire.
Balram Halwai ira jusqu'au meurtre pour transgresser cet ordre naturel que certains voudraient intangible. Son histoire, celle de tout un peuple tiraillé entre les sirènes de la croissance et le drame de la pauvreté, le chauffeur la raconte dans une lettre au Premier ministre chinois.
Avec un ton cynique, cinglant et désabusé, l'auteur du Tigre blanc, Aravind Adiga, plonge sa plume dans ce qu'il appelle "les ténèbres" d'une Inde où cohabitent les exclus et les nantis. Né à Madras en 1974, diplômé de littérature à Columbia et Oxford, il a fait ses armes dans le journalisme, pour le Financial Times et le Wall Street Journal. Avant de revenir en Inde en 2005, comme correspondant de TIME, et de s'atteler à l'écriture de son premier roman, salué cette année par les critiques. Aravind Adiga prend la place de Salman Rushdie dans la sélection du prestigieux Man Booker Prize, qui récompense tous les ans un écrivain d'Irlande ou du Commonwealth.
Les journalistes aiment surtout parler des trains en retard, alors Aravind Adiga montre la laideur du sous-continent plutôt que la shining India encensée par les investisseurs. Il peint la misère telle qu'elle est : écœurante, sale et injuste. Vision désenchantée, diront certains.
Car dans la veine de l'autre trentenaire du moment, l'écrivain et journaliste bengali Indrajit Hazra (Le jardin des délices terrestres, Max le maudit), Aravind Adiga tire un trait sur la tradition littéraire des sagas familiales et autres fresques de l'Inde éternelle. Il n'en garde que l'intensité romanesque d'une histoire qui s'étale sur sept nuits. À la quatrième, "le récit s'assombrit", et Le Tigre blanc prend des allures de thriller sur fond de chronique sociale. Jusqu'à une fin en guise de morale insolente, qui voit l'ancien ventre creux atteindre à son tour l'Inde des entrepreneurs.
par Axelle Gupta | Mots-clés : | thème littéraire Inde 21ème siècle Humour inégalité sociale pauvreté lutte des classes New Delhi : Inde corruption comportement social meurtre violence sociale entreprise entrepreneur milieu rural enfance éducation famille enfant: famille relation parent-enfant | Type : | texte imprimé ; fiction | En ligne : | http://www.aujourdhuilinde.com/actualites-inde-le-tigre-blanc-ou-l-inde-desencha [...] |
Le Tigre blanc : Prix Bourdelle Poche 2010 [texte imprimé] / Aravind Adiga, Auteur . - [S.l.] : Buchet-Chastel, 2010 . - 318 p.. - ( 10-18) . ISBN : 978-2-264-04867-7 : 8.00 Langues : Français | | Résumé : | En Inde, il y a le monde des ventres gras, bedonnants, et celui des ventres creux. C'est du moins la vision qu'a le narrateur, Balram Halwai, de son pays. Humble chauffeur d'un riche indien de New Delhi, il est surnommé le "tigre blanc". Comme lui, il est une anomalie de la nature, une erreur dans la jungle de la société indienne, hiérarchisée et inégalitaire.
Balram Halwai ira jusqu'au meurtre pour transgresser cet ordre naturel que certains voudraient intangible. Son histoire, celle de tout un peuple tiraillé entre les sirènes de la croissance et le drame de la pauvreté, le chauffeur la raconte dans une lettre au Premier ministre chinois.
Avec un ton cynique, cinglant et désabusé, l'auteur du Tigre blanc, Aravind Adiga, plonge sa plume dans ce qu'il appelle "les ténèbres" d'une Inde où cohabitent les exclus et les nantis. Né à Madras en 1974, diplômé de littérature à Columbia et Oxford, il a fait ses armes dans le journalisme, pour le Financial Times et le Wall Street Journal. Avant de revenir en Inde en 2005, comme correspondant de TIME, et de s'atteler à l'écriture de son premier roman, salué cette année par les critiques. Aravind Adiga prend la place de Salman Rushdie dans la sélection du prestigieux Man Booker Prize, qui récompense tous les ans un écrivain d'Irlande ou du Commonwealth.
Les journalistes aiment surtout parler des trains en retard, alors Aravind Adiga montre la laideur du sous-continent plutôt que la shining India encensée par les investisseurs. Il peint la misère telle qu'elle est : écœurante, sale et injuste. Vision désenchantée, diront certains.
Car dans la veine de l'autre trentenaire du moment, l'écrivain et journaliste bengali Indrajit Hazra (Le jardin des délices terrestres, Max le maudit), Aravind Adiga tire un trait sur la tradition littéraire des sagas familiales et autres fresques de l'Inde éternelle. Il n'en garde que l'intensité romanesque d'une histoire qui s'étale sur sept nuits. À la quatrième, "le récit s'assombrit", et Le Tigre blanc prend des allures de thriller sur fond de chronique sociale. Jusqu'à une fin en guise de morale insolente, qui voit l'ancien ventre creux atteindre à son tour l'Inde des entrepreneurs.
par Axelle Gupta | Mots-clés : | thème littéraire Inde 21ème siècle Humour inégalité sociale pauvreté lutte des classes New Delhi : Inde corruption comportement social meurtre violence sociale entreprise entrepreneur milieu rural enfance éducation famille enfant: famille relation parent-enfant | Type : | texte imprimé ; fiction | En ligne : | http://www.aujourdhuilinde.com/actualites-inde-le-tigre-blanc-ou-l-inde-desencha [...] |
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