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19 résultat(s) recherche sur le mot-clé 'Idéalisme'




Titre : L'Eve future Auteurs : Auguste de Villiers de L'Isle-Adam, Auteur Editeur : Garnier-Flammarion, 1992 Collection : Garnier-Flammarion Langues : Français Résumé : Lord Ewald est un homme désespéré. Amoureux d'une femme d'une grande beauté mais à l'esprit médiocre, il confie le désarroi de cette contradiction amer à son ami, le célèbre inventeur Thomas Edison. Celui-ci lui promet de trouver une solution à son problème en créant de toutes pièces une créature mécanique qui serait le sosie de sa bien-aimée mais serait aussi dotée d'esprit et d'une grande sensibilité. Une illusion parfaite qui relèguerait son modèle loin derrière. Face à un Lord Ewald d'abord sceptique, Edison lui décrit son projet dans le détail et parvient à lui donner corps grâce à son remarquable savoir technique mais aussi en ayant recours au spiritisme.
Ce roman est en effet le premier (1886) à avoir aborder le thème de la machine à apparence humaine (et non pas un simple automate), en l'occurence ici une andréïde (qui donnera plus tard le terme androïde).
Villiers de L'Isle-Adam a composé un roman, L'Ève future (1886), qui peut passer pour un récit d'anticipation scientifique, mais qui est surtout une « œuvre d'art métaphysique », destinée à illustrer, une fois de plus, les principes fondamentaux d'une philosophie spiritualiste. Il postule que toute vie résulte d'une synthèse entre un organisme physique et un principe immatériel ; il suppose que, grâce aux ressources de l'électricité, un savant (Edison) a pu réunir les conditions d'une semblable synthèse et créer une femme qui joint à la beauté du corps la perfection de l'âme. Mais la réalité de cette incarnation idéale demeure subordonnée à la volonté de l'amoureux qui en a fait sa raison de vivre. Prodige de la science, « Hadaly » est aussi un miracle de la foi.
Villiers de L'Isle-Adam a dédié son Ève future « aux rêveurs, aux railleurs ». Il fut l'un et l'autre. Sa virulence satirique est la revanche d'un idéalisme meurtri, qui a le dernier mot. Il appartient au lecteur de prolonger en lui-même les suggestions d'une pensée qui n'a formulé sa révolte que pour mieux la dépasser.
Écrit par Pierre-Georges CASTEXMots-clés : thème littéraire fantastique : genre science-fiction : genre relation homme-femme science évolution scientifique et technique culture scientifique et technique métier : sciences Edison, Thomas : 1847- 1931 électricité : physique robot androïde spiritisme 19ème siècle métaphysique condition féminine idéalisme Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman En ligne : http://erwelyn-theyrani.grafbb.com/t671-l-eve-future-villiers-de-l-isle-adam-188 [...] L'Eve future [texte imprimé] / Auguste de Villiers de L'Isle-Adam, Auteur . - [S.l.] : Garnier-Flammarion, 1992. - (Garnier-Flammarion) .
ISBN : 978-2-08-070704-8
Langues : Français
Résumé : Lord Ewald est un homme désespéré. Amoureux d'une femme d'une grande beauté mais à l'esprit médiocre, il confie le désarroi de cette contradiction amer à son ami, le célèbre inventeur Thomas Edison. Celui-ci lui promet de trouver une solution à son problème en créant de toutes pièces une créature mécanique qui serait le sosie de sa bien-aimée mais serait aussi dotée d'esprit et d'une grande sensibilité. Une illusion parfaite qui relèguerait son modèle loin derrière. Face à un Lord Ewald d'abord sceptique, Edison lui décrit son projet dans le détail et parvient à lui donner corps grâce à son remarquable savoir technique mais aussi en ayant recours au spiritisme.
Ce roman est en effet le premier (1886) à avoir aborder le thème de la machine à apparence humaine (et non pas un simple automate), en l'occurence ici une andréïde (qui donnera plus tard le terme androïde).
Villiers de L'Isle-Adam a composé un roman, L'Ève future (1886), qui peut passer pour un récit d'anticipation scientifique, mais qui est surtout une « œuvre d'art métaphysique », destinée à illustrer, une fois de plus, les principes fondamentaux d'une philosophie spiritualiste. Il postule que toute vie résulte d'une synthèse entre un organisme physique et un principe immatériel ; il suppose que, grâce aux ressources de l'électricité, un savant (Edison) a pu réunir les conditions d'une semblable synthèse et créer une femme qui joint à la beauté du corps la perfection de l'âme. Mais la réalité de cette incarnation idéale demeure subordonnée à la volonté de l'amoureux qui en a fait sa raison de vivre. Prodige de la science, « Hadaly » est aussi un miracle de la foi.
Villiers de L'Isle-Adam a dédié son Ève future « aux rêveurs, aux railleurs ». Il fut l'un et l'autre. Sa virulence satirique est la revanche d'un idéalisme meurtri, qui a le dernier mot. Il appartient au lecteur de prolonger en lui-même les suggestions d'une pensée qui n'a formulé sa révolte que pour mieux la dépasser.
Écrit par Pierre-Georges CASTEXMots-clés : thème littéraire fantastique : genre science-fiction : genre relation homme-femme science évolution scientifique et technique culture scientifique et technique métier : sciences Edison, Thomas : 1847- 1931 électricité : physique robot androïde spiritisme 19ème siècle métaphysique condition féminine idéalisme Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman En ligne : http://erwelyn-theyrani.grafbb.com/t671-l-eve-future-villiers-de-l-isle-adam-188 [...] Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 4318 RF VIL Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible Les Adolescents / Fize, Michel / Paris : le Cavalier bleu éd
Titre : Les Adolescents Auteurs : Fize, Michel, Auteur Editeur : Paris : le Cavalier bleu éd Collection : Idées recues Importance : 128 p. Langues : Français Résumé : Ils ont un monde à eux, effrayent parfois ou au contraire amusent.
Qui sont ces adolescents sur lesquels circulent tant d'idées reçues ?
Au sommaire
L'adolescent face à lui-même
— « L'adolescence, c'est la puberté. »
— « L'adolescence commence de plus en plus tôt et finit de plus en plus tard. »
— « L'adolescence, c'est la crise, l'âge ingrat. »
— « La puberté, c'est une transformation douloureuse du corps et de l'esprit. »
— « Les adolescents sont insouciants, irresponsables, égocentriques, incroyants. »
— « Il y a de plus en plus de suicides d'adolescents. »
L'adolescent et ses pairs
— « Les relations filles-garçons sont préoccupantes. »
— « Les adolescents, c'est une culture et un monde à part. »
— « Les adolescents ont un "look” particulier. »
— « Les adolescents se regroupent en bande. »
— « Les adolescents aiment les activités à risque et recherchent les sensations fortes. »
— « Les adolescents ont une vie sexuelle de plus en plus précoce. »
— « Les adolescents fument, boivent et consomment des produits interdits. »
L'adolescent et la société
— « Les adolescents s'opposent à la famille et rejettent les adultes. »
— « Les adolescents sont des idéalistes qui rêvent de changer le monde. »
— « Les adolescents sont violents et parfois criminels. »
— « Les adolescents ne pensent qu'à consommer. »
— « Les adolescents se désintéressent de la vie publique. »Mots-clés : Adolescent Préjuger Puberté Développement psychique Développement affectif Suicide Relation fille-garçon Bande de jeunes Sexualité Vie sexuelle Relation parent-enfant Idéalisme Délinquance juvénile Criminalité Violence Société de consommation Vie sociale Comportement social Crise Comportement sexuel Relation adulte-jeune Maturité Engagement Les Adolescents [texte imprimé] / Fize, Michel, Auteur . - Paris : le Cavalier bleu éd, [s.d.] . - 128 p.. - (Idées recues) .
ISBN : 978-2-84670-247-8 : 10.00
Langues : Français
Résumé : Ils ont un monde à eux, effrayent parfois ou au contraire amusent.
Qui sont ces adolescents sur lesquels circulent tant d'idées reçues ?
Au sommaire
L'adolescent face à lui-même
— « L'adolescence, c'est la puberté. »
— « L'adolescence commence de plus en plus tôt et finit de plus en plus tard. »
— « L'adolescence, c'est la crise, l'âge ingrat. »
— « La puberté, c'est une transformation douloureuse du corps et de l'esprit. »
— « Les adolescents sont insouciants, irresponsables, égocentriques, incroyants. »
— « Il y a de plus en plus de suicides d'adolescents. »
L'adolescent et ses pairs
— « Les relations filles-garçons sont préoccupantes. »
— « Les adolescents, c'est une culture et un monde à part. »
— « Les adolescents ont un "look” particulier. »
— « Les adolescents se regroupent en bande. »
— « Les adolescents aiment les activités à risque et recherchent les sensations fortes. »
— « Les adolescents ont une vie sexuelle de plus en plus précoce. »
— « Les adolescents fument, boivent et consomment des produits interdits. »
L'adolescent et la société
— « Les adolescents s'opposent à la famille et rejettent les adultes. »
— « Les adolescents sont des idéalistes qui rêvent de changer le monde. »
— « Les adolescents sont violents et parfois criminels. »
— « Les adolescents ne pensent qu'à consommer. »
— « Les adolescents se désintéressent de la vie publique. »Mots-clés : Adolescent Préjuger Puberté Développement psychique Développement affectif Suicide Relation fille-garçon Bande de jeunes Sexualité Vie sexuelle Relation parent-enfant Idéalisme Délinquance juvénile Criminalité Violence Société de consommation Vie sociale Comportement social Crise Comportement sexuel Relation adulte-jeune Maturité Engagement Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 37789 305.23 FIZ Livre 2. Documentaires 300 Sciences Sociales Disponible
Titre : Au Bout du monde Auteurs : Tom Coraghessan Boyle, Auteur Editeur : B. Grasset, 2006 Collection : Le Livre de poche, ISSN 0248-3653 Importance : 662 p. Langues : Français Langues originales : Américain Résumé : "Le jour où il perdit son pied droit, Walter Van Brunt avait reçu la visite tout à fait inopinée des fantômes du passé." Ainsi commence, dans ce livre picaresque, l'aventure des immigrants hollandais qui peuplèrent la vallée de l'Hudson. On les retrouvera ici, avec leurs rêves et leurs destins enchevêtrés, de la fin du XVIIe siècle à nos jours. Les protagonistes de cette saga sont nobles, indiens ou bourgeois, et le héros, le fameux Walter Van Brunt, avoue lui-même que son grand plaisir consiste à battre le rappel des générations oubliées. Avec lui, le lecteur plongera donc, corps et âme, dans un passé truculent. Cette histoire, T.C. Boyle l'a écrite avec passion, colère et humour. Il a voulu, dans sa langue somptueuse, mêler l'horreur à la dérision, la mémoire à l'espérance. Il mène le lecteur de sa région d'origine, aux temps de la colonisation hollandaise des rives de l'Hudson, à ce "diable vauvert" de Barrow, en Alaska, où un personnage paternel (le sien, en partie) est parti renoncer, voire expier la trahison d'idéaux utopiques.
Au XVIIe siècle, dans la vallée de l'Hudson, les immigrants hollandais disputent la terre aux Indiens Kitchawanks et, au sein de la "communauté blanche", les plus riches exploitent sans pitié les moins fortunés. Ici les puissants Van Wart et les Van Brunt, petits fermiers besogneux et malchanceux.
Nous les retrouvons tous, trois siècles plus tard, entre maccarthysme et ,fin de la guerre du Vietnam, lorsque les mythes fondateurs de l'Amérique ne parviennent plus à masquer la réalité inchangée de l'exploitation, de la guerre, de la révolte...
Un lieu, deux époques: tel est le cadre de ce roman d'une extraordinaire puissance, qui a soulevé l'enthousiasme de la critique américaine. Aventures picaresques, truculence, colère et espoir, multiples destinées s'entretissent tout au long de ce roman-fleuve, où l'on retrouve le souffle d'un Washington Irving ou d'un Herman Melville.Mots-clés : thème littéraire Etats-Unis conquête de l'Amérique immigré américain 17ème siècle Indiens d'Amérique Amérindiens hiérarchie sociale classe sociale inégalité sociale famille organisation familiale 20ème siècle 1960- aventures : genre société coloniale colonisation idéalisme Alaska violence Type : texte imprimé ; fiction En ligne : http://www.alalettre.com/international/boyle-intro.htm Au Bout du monde [texte imprimé] / Tom Coraghessan Boyle, Auteur . - [S.l.] : B. Grasset, 2006 . - 662 p.. - (Le Livre de poche, ISSN 0248-3653) .
ISBN : 978-2-253-13545-6 : 8.00
Langues : Français Langues originales : Américain
Résumé : "Le jour où il perdit son pied droit, Walter Van Brunt avait reçu la visite tout à fait inopinée des fantômes du passé." Ainsi commence, dans ce livre picaresque, l'aventure des immigrants hollandais qui peuplèrent la vallée de l'Hudson. On les retrouvera ici, avec leurs rêves et leurs destins enchevêtrés, de la fin du XVIIe siècle à nos jours. Les protagonistes de cette saga sont nobles, indiens ou bourgeois, et le héros, le fameux Walter Van Brunt, avoue lui-même que son grand plaisir consiste à battre le rappel des générations oubliées. Avec lui, le lecteur plongera donc, corps et âme, dans un passé truculent. Cette histoire, T.C. Boyle l'a écrite avec passion, colère et humour. Il a voulu, dans sa langue somptueuse, mêler l'horreur à la dérision, la mémoire à l'espérance. Il mène le lecteur de sa région d'origine, aux temps de la colonisation hollandaise des rives de l'Hudson, à ce "diable vauvert" de Barrow, en Alaska, où un personnage paternel (le sien, en partie) est parti renoncer, voire expier la trahison d'idéaux utopiques.
Au XVIIe siècle, dans la vallée de l'Hudson, les immigrants hollandais disputent la terre aux Indiens Kitchawanks et, au sein de la "communauté blanche", les plus riches exploitent sans pitié les moins fortunés. Ici les puissants Van Wart et les Van Brunt, petits fermiers besogneux et malchanceux.
Nous les retrouvons tous, trois siècles plus tard, entre maccarthysme et ,fin de la guerre du Vietnam, lorsque les mythes fondateurs de l'Amérique ne parviennent plus à masquer la réalité inchangée de l'exploitation, de la guerre, de la révolte...
Un lieu, deux époques: tel est le cadre de ce roman d'une extraordinaire puissance, qui a soulevé l'enthousiasme de la critique américaine. Aventures picaresques, truculence, colère et espoir, multiples destinées s'entretissent tout au long de ce roman-fleuve, où l'on retrouve le souffle d'un Washington Irving ou d'un Herman Melville.Mots-clés : thème littéraire Etats-Unis conquête de l'Amérique immigré américain 17ème siècle Indiens d'Amérique Amérindiens hiérarchie sociale classe sociale inégalité sociale famille organisation familiale 20ème siècle 1960- aventures : genre société coloniale colonisation idéalisme Alaska violence Type : texte imprimé ; fiction En ligne : http://www.alalettre.com/international/boyle-intro.htm Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 43708 R BOY Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible
Titre : C'était la révolution Auteurs : Julio Conrado, Auteur Editeur : EDITIONS L'INVENTAIRE, 2000 Importance : 140 p. Langues : Français Langues originales : Portugais Résumé : Roman bref, "C’était la Révolution" , méditation solitaire d’un homme déstabilisé par une révolution (celle “ des œillets ” en 1974), qu’il avait d’abord souhaitée, avant de sombrer dans un constat de désillusion sans appel.
Cela commence par un chuchotement, la méditation solitaire d'un homme déstabilisé par la révolution des Oeillets, au Portugal, qu'il avait pourtant voulue, rêvée. Puis le murmure enfle et devient un cri de rage, d'ironie méchante, de désespoir sans fond. Dans ce roman très dur, écrit sur un rythme haletant, Julio Conrado jette à terre tous les masques, idéologiques ou individuels, et les foule aux pieds. L'écrivain est d'autant plus impitoyable qu'il continue, envers et contre tout, comme son héros Salustiano Bernades, à être fasciné par "la beauté plastique de la révolution".
Premier ouvrage traduit en français de Julio Conrado, écrivain, journaliste et critique littéraire, directeur de la revue littéraire Boca do Inferno.
"Une révolution dont il avait rêvé mais qui le rend furieux inspire à un désenchanté ce monologue lyrique et caustique. C'est avec un incontestable talent que l'imprécateur règle des comptes à ses idéaux sociaux, politiques et sentimentaux. Le pamphlet est violent, la langue superbe." Jean-Luc Douin, Le MondeMots-clés : thème littéraire Portugal Salazar, Antonio : 1889-1970 Révolution : politique représentation mentale contestation ironie mythe idéalisme comportement social relation homme-femme Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman En ligne : http://www.librairie-portugaise.com/showauthor.aspx?ID=15 C'était la révolution [texte imprimé] / Julio Conrado, Auteur . - [S.l.] : EDITIONS L'INVENTAIRE, 2000 . - 140 p.
ISBN : 978-2-910490-22-5 : 15.00
Langues : Français Langues originales : Portugais
Résumé : Roman bref, "C’était la Révolution" , méditation solitaire d’un homme déstabilisé par une révolution (celle “ des œillets ” en 1974), qu’il avait d’abord souhaitée, avant de sombrer dans un constat de désillusion sans appel.
Cela commence par un chuchotement, la méditation solitaire d'un homme déstabilisé par la révolution des Oeillets, au Portugal, qu'il avait pourtant voulue, rêvée. Puis le murmure enfle et devient un cri de rage, d'ironie méchante, de désespoir sans fond. Dans ce roman très dur, écrit sur un rythme haletant, Julio Conrado jette à terre tous les masques, idéologiques ou individuels, et les foule aux pieds. L'écrivain est d'autant plus impitoyable qu'il continue, envers et contre tout, comme son héros Salustiano Bernades, à être fasciné par "la beauté plastique de la révolution".
Premier ouvrage traduit en français de Julio Conrado, écrivain, journaliste et critique littéraire, directeur de la revue littéraire Boca do Inferno.
"Une révolution dont il avait rêvé mais qui le rend furieux inspire à un désenchanté ce monologue lyrique et caustique. C'est avec un incontestable talent que l'imprécateur règle des comptes à ses idéaux sociaux, politiques et sentimentaux. Le pamphlet est violent, la langue superbe." Jean-Luc Douin, Le MondeMots-clés : thème littéraire Portugal Salazar, Antonio : 1889-1970 Révolution : politique représentation mentale contestation ironie mythe idéalisme comportement social relation homme-femme Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman En ligne : http://www.librairie-portugaise.com/showauthor.aspx?ID=15 Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 13821 RH CON Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible
Titre : La Condition humaine Auteurs : André Malraux, Auteur Editeur : Gallimard, 1997 Collection : Folio plus Importance : 411p. Langues : Français Résumé : "Mars 1927. L'armée du Kuomintang dirigée par Chang-Kaï-Shek s'approche de Shanghai. Les cellules communistes de la ville organisent le soulèvement des ouvriers pour faciliter la prise du grand port industriel par les armées révolutionnaires. Les européens occupant les concessions (zones franches accordées aux puissances occidentales depuis le XIXe siècle) misent sur l'éclatement du Kuomintang : ils soutiennent Chang-Kaï-Shek contre les communistes...
Tel est le cadre grandiose et rugissant de l'intrigue où évoluent les personnages écrasés par leur condition d'Homme. Le Professeur Gisors, universitaire esthète converti au communisme, qui ne supporte le fracas du monde qu'assourdi par les lourdes fumées de l'opium. Kyo Gisors, son fils, qui encadre le soulèvement ouvrier de la ville et lutte jusqu'à la mort pour « la dignité » des masses laborieuses. Tchen, un disciple du professeur Gisors, s'engage dans la lutte terroriste après avoir vécu comme un arrachement intérieur son premier assassinat. Katow, l'ancien militant de la révolution russe de 1917, le héros humaniste. Hemmelrich, marchand de disques dont l'engagement révolutionnaire est entravé par la santé fragile de sa femme et son fils. Le baron de Clappique, trafiquant d'armes et marchand d'art, qui étouffe ses questions existentielles sous une perpétuelle bouffonnerie. Ferral, grand industriel cynique, amateur de femmes, ambitieux et lucide. Le peintre et musicien Kama qui vit dans la sérénité grâce à sa maîtrise de l'Art.
Autant de destins parallèles ou convergents, de vie bouleversées. La peur et la souffrance, la mort violente, le sacrifice héroïque, le terrorisme inutile…
Une fresque saisissante du conflit révolutionnaire chinois, de l'absurdité de toute guerre, de la cruauté humaine, de l'ambition des financiers, des tractations politiques et diplomatiques… La barbarie de ces hommes qui torturent et massacrent leurs adversaires, qui brûlent vifs les prisonniers dans la chaudière d'une locomotive hurlante… Le sifflet strident de la locomotive qui vient de « digérer » un combattant immolé… La condition humaine… (...)"
http://www.asso-chc.net/article.php3?id_article=152
"Après Les Conquérants (1928) et La Voie royale (1930), La Condition humaine (prix Goncourt 1933) est le dernier volet d'un cycle romanesque inspiré à Malraux par ses séjours en Indochine dans les années 1920. Loin d'être seulement une fresque historique de la révolution, La Condition humaine propose une véritable méditation sur l'homme.(...)L'action du roman, concentrée en à peine quelques jours, se situe à Shanghai en 1927, dans une Chine politiquement décomposée, dominée économiquement par les nations étrangères. Le Kuomintang nationaliste de Tchiang Kaï-chek et le Parti communiste chinois préparent une insurrection commune. La révolution réussie, Tchiang Kaï-chek, exige que les communistes lui rendent leurs armes. Ils s'y refusent, puis cèdent sur ordre de l'Internationale. Sans défense, ils sont massacrés par les nationalistes.
Chacun des héros de cette épopée incarne à sa manière le caractère tragique de la condition humaine, écartelée entre raison et instinct de vie. Le communiste Kyo Gisors, mi-chinois mi-japonais, agit par idéal, et trouve dans la révolution un sens à sa vie. Au contraire, Tchen sombre dans le terrorisme et le fanatisme pour tenter de combler le vide qui l'habite. Hemmelrich, boutiquier qui donne asile aux insurgés communistes, lutte lui aussi contre son impuissance à agir, tandis que le baron de Clappique ne peut que jouer sa propre existence. Enfin Ferral, capitaliste aventurier et dominateur, soutient Tchiang Kaï-chek, non par idéal mais par volonté de puissance. Le roman s'achève par une hécatombe : Kyo et Tchen meurent, ainsi que Katow, figure du sublime christique. Ancien de la révolution russe, il donne son cyanure à deux compagnons d'infortune, leur évitant de subir sa propre mort : il sera brûlé vif dans un foyer de locomotive. Le roman s'achève néanmoins sur une note d'espoir : May, la compagne de Kyo, reprend la lutte avec les survivants.
La Condition humaine est un roman historique et politique fondé sur la vérité humaine des personnages. La révolution constitue le cadre du roman, mais non son essence, car le véritable propos du livre est métaphysique. D'emblée la tragédie se noue, d'une révolution faite pour l'homme, mais qui le broie et le mène à sa perte. Les impératifs de la cause révolutionnaire conduisent à un écartèlement de la conscience : rendre les armes aux nationalistes revient à les retourner contre soi-même. Paradoxe de ces hommes qui luttent pour la condition humaine et acceptent l'instrumentalisation de leur destin jusqu'à la mort.
Or La Condition humaine met en exergue la solitude inéluctable de cette fin. Seuls face à la mort, les hommes sont également isolés de leur vivant, dans la mesure où l'action commune ne masque pas les divergences de motivation. Kyo Gisors est révolutionnaire par idéal, tandis que Tchen l'est par désespoir : « Que faire d'une âme, s'il n'y a ni Dieu ni Christ ? » (...)
http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/la-condition-humaine/#Mots-clés : thème littéraire 1920- Chine communisme Chiang-Kai-Shek : 1887-1975 Extrême-Orient révolution : politique crise politique culture européenne culture orientale civilisation et culture condition humaine comportement social mal de vivre relation père-enfant idéalisme militantisme terrorisme violence politique violation des droits de l'homme conflit armé relation enseignant-apprenant Thème de fiction : guerre/mort/révolution Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman En ligne : http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/la-condition-humaine/# La Condition humaine [texte imprimé] / André Malraux, Auteur . - [S.l.] : Gallimard, 1997 . - 411p.. - (Folio plus) .
ISBN : 978-2-07-040065-2 : 5.00
Langues : Français
Résumé : "Mars 1927. L'armée du Kuomintang dirigée par Chang-Kaï-Shek s'approche de Shanghai. Les cellules communistes de la ville organisent le soulèvement des ouvriers pour faciliter la prise du grand port industriel par les armées révolutionnaires. Les européens occupant les concessions (zones franches accordées aux puissances occidentales depuis le XIXe siècle) misent sur l'éclatement du Kuomintang : ils soutiennent Chang-Kaï-Shek contre les communistes...
Tel est le cadre grandiose et rugissant de l'intrigue où évoluent les personnages écrasés par leur condition d'Homme. Le Professeur Gisors, universitaire esthète converti au communisme, qui ne supporte le fracas du monde qu'assourdi par les lourdes fumées de l'opium. Kyo Gisors, son fils, qui encadre le soulèvement ouvrier de la ville et lutte jusqu'à la mort pour « la dignité » des masses laborieuses. Tchen, un disciple du professeur Gisors, s'engage dans la lutte terroriste après avoir vécu comme un arrachement intérieur son premier assassinat. Katow, l'ancien militant de la révolution russe de 1917, le héros humaniste. Hemmelrich, marchand de disques dont l'engagement révolutionnaire est entravé par la santé fragile de sa femme et son fils. Le baron de Clappique, trafiquant d'armes et marchand d'art, qui étouffe ses questions existentielles sous une perpétuelle bouffonnerie. Ferral, grand industriel cynique, amateur de femmes, ambitieux et lucide. Le peintre et musicien Kama qui vit dans la sérénité grâce à sa maîtrise de l'Art.
Autant de destins parallèles ou convergents, de vie bouleversées. La peur et la souffrance, la mort violente, le sacrifice héroïque, le terrorisme inutile…
Une fresque saisissante du conflit révolutionnaire chinois, de l'absurdité de toute guerre, de la cruauté humaine, de l'ambition des financiers, des tractations politiques et diplomatiques… La barbarie de ces hommes qui torturent et massacrent leurs adversaires, qui brûlent vifs les prisonniers dans la chaudière d'une locomotive hurlante… Le sifflet strident de la locomotive qui vient de « digérer » un combattant immolé… La condition humaine… (...)"
http://www.asso-chc.net/article.php3?id_article=152
"Après Les Conquérants (1928) et La Voie royale (1930), La Condition humaine (prix Goncourt 1933) est le dernier volet d'un cycle romanesque inspiré à Malraux par ses séjours en Indochine dans les années 1920. Loin d'être seulement une fresque historique de la révolution, La Condition humaine propose une véritable méditation sur l'homme.(...)L'action du roman, concentrée en à peine quelques jours, se situe à Shanghai en 1927, dans une Chine politiquement décomposée, dominée économiquement par les nations étrangères. Le Kuomintang nationaliste de Tchiang Kaï-chek et le Parti communiste chinois préparent une insurrection commune. La révolution réussie, Tchiang Kaï-chek, exige que les communistes lui rendent leurs armes. Ils s'y refusent, puis cèdent sur ordre de l'Internationale. Sans défense, ils sont massacrés par les nationalistes.
Chacun des héros de cette épopée incarne à sa manière le caractère tragique de la condition humaine, écartelée entre raison et instinct de vie. Le communiste Kyo Gisors, mi-chinois mi-japonais, agit par idéal, et trouve dans la révolution un sens à sa vie. Au contraire, Tchen sombre dans le terrorisme et le fanatisme pour tenter de combler le vide qui l'habite. Hemmelrich, boutiquier qui donne asile aux insurgés communistes, lutte lui aussi contre son impuissance à agir, tandis que le baron de Clappique ne peut que jouer sa propre existence. Enfin Ferral, capitaliste aventurier et dominateur, soutient Tchiang Kaï-chek, non par idéal mais par volonté de puissance. Le roman s'achève par une hécatombe : Kyo et Tchen meurent, ainsi que Katow, figure du sublime christique. Ancien de la révolution russe, il donne son cyanure à deux compagnons d'infortune, leur évitant de subir sa propre mort : il sera brûlé vif dans un foyer de locomotive. Le roman s'achève néanmoins sur une note d'espoir : May, la compagne de Kyo, reprend la lutte avec les survivants.
La Condition humaine est un roman historique et politique fondé sur la vérité humaine des personnages. La révolution constitue le cadre du roman, mais non son essence, car le véritable propos du livre est métaphysique. D'emblée la tragédie se noue, d'une révolution faite pour l'homme, mais qui le broie et le mène à sa perte. Les impératifs de la cause révolutionnaire conduisent à un écartèlement de la conscience : rendre les armes aux nationalistes revient à les retourner contre soi-même. Paradoxe de ces hommes qui luttent pour la condition humaine et acceptent l'instrumentalisation de leur destin jusqu'à la mort.
Or La Condition humaine met en exergue la solitude inéluctable de cette fin. Seuls face à la mort, les hommes sont également isolés de leur vivant, dans la mesure où l'action commune ne masque pas les divergences de motivation. Kyo Gisors est révolutionnaire par idéal, tandis que Tchen l'est par désespoir : « Que faire d'une âme, s'il n'y a ni Dieu ni Christ ? » (...)
http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/la-condition-humaine/#Mots-clés : thème littéraire 1920- Chine communisme Chiang-Kai-Shek : 1887-1975 Extrême-Orient révolution : politique crise politique culture européenne culture orientale civilisation et culture condition humaine comportement social mal de vivre relation père-enfant idéalisme militantisme terrorisme violence politique violation des droits de l'homme conflit armé relation enseignant-apprenant Thème de fiction : guerre/mort/révolution Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman En ligne : http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/la-condition-humaine/# Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 5520 R MAL Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible PermalinkContes et récits / Auguste de Villiers de L'Isle-Adam / Bordas (1986)
PermalinkPermalinkLa folie privée : psychanalyse des cas-limites / André Green / Gallimard (1990)
PermalinkPermalinkInto the wild / Sean Penn / Pathé (2008)
PermalinkPermalinkPaul et Virginie / Bernardin de Saint-Pierre, Henri / Garnier-Flammarion (2002)
PermalinkPermalinkPermalinkPermalinkPermalinkLes Thibault, 2. Les Thibault / Roger Martin du Gard / Gallimard (1991)
PermalinkLes Thibault, 3. Les Thibault / Roger Martin du Gard / Gallimard (1991)
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