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Titre : 1984 Auteurs : GEORGE ORWELL, Auteur Editeur : Gallimard, 1996 Collection : Folio Importance : 438 p. Langues : Français Langues originales : Anglais Résumé : George Orwell écrit 1984 en 1948 ( l’inversion des 2 derniers chiffres serait une des explications du titre) et le publie l’année suivante.
" Militant de gauche violemment opposé à la dictature soviétique, George Orwell s'est inspiré de Staline pour en faire son 'Big Brother' et pour dépeindre la société totalitaire ultime. Dans une contre-utopie cinglante, Orwell propose une réflexion sur la ruine de l'homme par la confiscation de la pensée et la prolifération de la technocratie. Ce roman nous dévoile une société plongée dans une 'hypnose sociale' où la perversion du langage prédomine : la Paix c'est la Guerre ; l'Amour, la Haine...
Livre de science-fiction ou traité de philosophie politique ? 1984 de George ORWELL combine génialement les deux genres, c'est ce qui fait la qualité et le renom de ce roman impressionnant.
C'est dans l'immédiate après-guerre, alors qu'il est mourrant, qu'Orwell imagine le monde des années quatre-vingt plongé dans le totalitarisme. Trois Etats totalitaires concurrents perpétuellement en guerre se partagent la planète : l'Océania dirigée par Big Brother, l'Eurasia et l'Estasia.
Orwell qui a été contemporain du nazisme et du stalinisme imagine un totalitarisme absolu, qui ne contrôlerait plus seulement les actes mais surtout les esprits, et avec eux la mémoire, et donc la vérité, la science et l'histoire.
« Le commandement des anciens despotismes était : 'Tu ne dois pas.' Le commandement des totalitaires était : 'Tu dois.' Notre commandement est : 'Tu es.' » (p.360)
Pour domestiquer les esprits, le parti unique invente une langue nouvelle, le novlangue, censée limiter les dangereuses éruptions mentales intempestives (ces associations d'idées nées de notre vocabulaire riche et complexe), et une gymnastique mentale appelée doublepensée permettant de faire coexister une vérité et son contraire.
Le plus inquiétant c'est de constater la machine infernale qui est en marche dans 1984 : le temps joue pour ce système diabolique qui est toujours plus puissant, toujours moins vulnérable. Si on ne détruit pas les germes du mal avant qu'ils n'aient pris racine, le processus totalitaire imaginé par Orwell semble indestructible, irréversible. C'est ce qui explique d'ailleurs la teinte sombre du roman, très pessimiste.
Passage très fort du roman : la torture physique et psychologique subie par Winston dans le 'Ministère de l'Amour'. On retrouve les terribles techniques employées jadis par l'Inquisition puis perfectionnées par nazis et staliniens. Cet apparent paradoxe notamment : le supplicié finit par se sentir proche de son tortionnaire, il l'aime et souhaite obtenir son soutien, il veut faire plaisir à celui qui le fait souffrir au-delà du supportable… Orwell était un grand connaisseur de l'âme humaine.
Notre époque contemporaine a heureusement échappé aux totalitarismes nés de l'après-guerre. On ressort pourtant de la lecture de 1984 avec un profond malaise. Les germes diffus du totalitarisme de Big Brother semblent nous menacer quotidiennement. Bien sûr il n'existe pas de parti unique pour porter ce totalitarisme, mais c'est justement ce qui fait sa force menaçante.
Une forme de novlangue ne s'instaure-t-elle pas dans notre société ? Le « politiquement correct » dans les médias et le jargon technicien incompréhensible des spécialistes (essayez de lire un texte de loi moderne ou de comprendre une réforme économique…) ne sont-ils pas deux déclinaisons complémentaires de cette novlangue contemporaine ?
L'ignorance crasse règne partout en maîtresse et se drape majestueusement dans les oripeaux de la science : on est capable de parler de tout mais on ne connaît rien (c'est un des enseignements dispensés à Sciences Po sous le vocable vertueux de « culture générale »). Combien de journalistes et d'étudiants qui citent 1984 et Orwell sans répit ont-ils véritablement lu ce roman ?
Le fait qu'une émission de télévision anglo-saxonne très populaire s'intitule « Big Brother » devrait nous faire réfléchir sur les maux qui menacent notre tranquille société moderne.
Publié par Mathieu Scrivat
Le jeudi 12 juin 2003
http://www.asso-chc.net/article.php3?id_article=153Mots-clés : thème littéraire science-fiction : genre totalitarisme propagande 1950- dictature utopie résistance : politique contestation rébellion liberté droits de l'homme violation des droits de l'homme liberté de pensée liberté d'expression perversion Etat nazisme stalisnime parti politique parti unique idéologie politique comportement social perception d'autrui perception de soi stéréotype relation sociale vie sociale représentation mentale torture Thème de fiction : fantastique Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman En ligne : http://www.asso-chc.net/article.php3?id_article=153 1984 [texte imprimé] / GEORGE ORWELL, Auteur . - [S.l.] : Gallimard, 1996 . - 438 p.. - (Folio) .
ISBN : 978-2-07-036822-8 : 8.00
Langues : Français Langues originales : Anglais
Résumé : George Orwell écrit 1984 en 1948 ( l’inversion des 2 derniers chiffres serait une des explications du titre) et le publie l’année suivante.
" Militant de gauche violemment opposé à la dictature soviétique, George Orwell s'est inspiré de Staline pour en faire son 'Big Brother' et pour dépeindre la société totalitaire ultime. Dans une contre-utopie cinglante, Orwell propose une réflexion sur la ruine de l'homme par la confiscation de la pensée et la prolifération de la technocratie. Ce roman nous dévoile une société plongée dans une 'hypnose sociale' où la perversion du langage prédomine : la Paix c'est la Guerre ; l'Amour, la Haine...
Livre de science-fiction ou traité de philosophie politique ? 1984 de George ORWELL combine génialement les deux genres, c'est ce qui fait la qualité et le renom de ce roman impressionnant.
C'est dans l'immédiate après-guerre, alors qu'il est mourrant, qu'Orwell imagine le monde des années quatre-vingt plongé dans le totalitarisme. Trois Etats totalitaires concurrents perpétuellement en guerre se partagent la planète : l'Océania dirigée par Big Brother, l'Eurasia et l'Estasia.
Orwell qui a été contemporain du nazisme et du stalinisme imagine un totalitarisme absolu, qui ne contrôlerait plus seulement les actes mais surtout les esprits, et avec eux la mémoire, et donc la vérité, la science et l'histoire.
« Le commandement des anciens despotismes était : 'Tu ne dois pas.' Le commandement des totalitaires était : 'Tu dois.' Notre commandement est : 'Tu es.' » (p.360)
Pour domestiquer les esprits, le parti unique invente une langue nouvelle, le novlangue, censée limiter les dangereuses éruptions mentales intempestives (ces associations d'idées nées de notre vocabulaire riche et complexe), et une gymnastique mentale appelée doublepensée permettant de faire coexister une vérité et son contraire.
Le plus inquiétant c'est de constater la machine infernale qui est en marche dans 1984 : le temps joue pour ce système diabolique qui est toujours plus puissant, toujours moins vulnérable. Si on ne détruit pas les germes du mal avant qu'ils n'aient pris racine, le processus totalitaire imaginé par Orwell semble indestructible, irréversible. C'est ce qui explique d'ailleurs la teinte sombre du roman, très pessimiste.
Passage très fort du roman : la torture physique et psychologique subie par Winston dans le 'Ministère de l'Amour'. On retrouve les terribles techniques employées jadis par l'Inquisition puis perfectionnées par nazis et staliniens. Cet apparent paradoxe notamment : le supplicié finit par se sentir proche de son tortionnaire, il l'aime et souhaite obtenir son soutien, il veut faire plaisir à celui qui le fait souffrir au-delà du supportable… Orwell était un grand connaisseur de l'âme humaine.
Notre époque contemporaine a heureusement échappé aux totalitarismes nés de l'après-guerre. On ressort pourtant de la lecture de 1984 avec un profond malaise. Les germes diffus du totalitarisme de Big Brother semblent nous menacer quotidiennement. Bien sûr il n'existe pas de parti unique pour porter ce totalitarisme, mais c'est justement ce qui fait sa force menaçante.
Une forme de novlangue ne s'instaure-t-elle pas dans notre société ? Le « politiquement correct » dans les médias et le jargon technicien incompréhensible des spécialistes (essayez de lire un texte de loi moderne ou de comprendre une réforme économique…) ne sont-ils pas deux déclinaisons complémentaires de cette novlangue contemporaine ?
L'ignorance crasse règne partout en maîtresse et se drape majestueusement dans les oripeaux de la science : on est capable de parler de tout mais on ne connaît rien (c'est un des enseignements dispensés à Sciences Po sous le vocable vertueux de « culture générale »). Combien de journalistes et d'étudiants qui citent 1984 et Orwell sans répit ont-ils véritablement lu ce roman ?
Le fait qu'une émission de télévision anglo-saxonne très populaire s'intitule « Big Brother » devrait nous faire réfléchir sur les maux qui menacent notre tranquille société moderne.
Publié par Mathieu Scrivat
Le jeudi 12 juin 2003
http://www.asso-chc.net/article.php3?id_article=153Mots-clés : thème littéraire science-fiction : genre totalitarisme propagande 1950- dictature utopie résistance : politique contestation rébellion liberté droits de l'homme violation des droits de l'homme liberté de pensée liberté d'expression perversion Etat nazisme stalisnime parti politique parti unique idéologie politique comportement social perception d'autrui perception de soi stéréotype relation sociale vie sociale représentation mentale torture Thème de fiction : fantastique Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman En ligne : http://www.asso-chc.net/article.php3?id_article=153 Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 6009 R ORW Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible 59127 R ORW Livre 1. Fictions 1. Romans Sorti jusqu'au 22/07/2019
Titre : La Preuve Auteurs : Agota Kristof, Auteur Editeur : Éd. du Seuil, 1988 Importance : 189 p. Langues : Français Résumé : La Preuve est un roman de l'écrivaine hongroise d'expression française Agota Kristof, publié en 1988 aux Éditions du Seuil. Il s'inscrit dans la « trilogie des jumeaux » et en constitue le deuxième volet, le premier étant Le Grand Cahier publié en 1986, et le troisième Le Troisième Mensonge publié en 1991.
Avec Le grand cahier nous étions dans un pays en guerre où deux enfants, des jumeaux, apprenaient à survivre en usant toutes les ressources du mal et de la cruauté. Puis les jumeaux se séparaient, l'un d'eux franchissant la frontière, laissant l'autre en son pays pacifié mais dominé par son régime autoritaire. Seul, désormais privé d'une partie de lui-même, Lucas, celui resté, semble vouloir se consacrer au bien.
Il recueille Yasmine et adopte son fils Mathias, porte sa pitance au curé du village, tente de consoler Clara dont le mari fut pendu pour trahison, écoute avec attention la confession de Victor, le libraire qui rêve d'écrire un livre ... Et si c'était pire ? Le propre d'un système totalitaire n'est-il pas de pervertir à la base tout élan de générosité ? Ce que découvrira Claus, le jumeau exilé de retour sur les lieux de ses premiers forfaits, sera plus terrible encore : qu'il n'y a pas de générosité sans crime, et qu'on est toujours deux, même quand on est seul.
Au-delà de la fable, l'auteur pousuit ici son exploration impitoyable d'une mémoire si longtemps divisée, à l'image de l'Europe, et nous livre une belle méditation désespérée sur la littérature.
"Lucas et Claus ont grandi ensemble dans la maison de leur grand mère. Privés de leur maman, délaissés par leur aieulle qui les méprise, ils se sont inventés leur vie, leur façon de pensée. Ayant à coeur de se durcir et d’être capable de franchir toutes les épreuves de la vie, ils décident un jour de se séparer pour vivre aussi cette ultime épreuve...
Deuxième Opus de la trilogie d’Agota Kristof qui fait suite au Grand cahier, La preuve conserve le style très dépouillé du 1er tome. Moins "naif" que son prédecesseur - les personnages ont grandi - il garde aussi tout son intérêt à travers une description toujours fine d’un état d’esprit à part, celui d’un garçon sans valeurs, ni bonnes ni mauvaises, et qui fait preuve d’un détachement extrême vis à vis des choses de la vie.
"
La Preuve est le deuxième volet de la trilogie écrite par Agota Kristof. Il retrace le parcours de Lucas resté seul dans la maison de la grand-mère après que son frère jumeau Klaus est traversé la frontière. Dans cet état de guerre beaucoup de choses sont altérées en particulier le comportement des gens, leur mental surtout. Dans ce roman, Agota Kristof nous fait le portrait d'un monde profondément triste et perturbé par la violence du moment. Le personnage principal est le reflet parfait de cette conséquence. Ce dernier est, avec son frère et cela dès le 1er volet intitulé Le Grand Cahier confronté à des scènes pouvant être qualifiées de pornographiques. (...)"
En écrivant cette "ode" à une existence vécue de façon mécanique, presque insensible, Agota Kristof n’en oublie pas moins - mais toujours avec la plus grande froideur - de nous décrire les difficultés des personnes qui au contraire s’attachent à leur vie et leurs possessions. Pour aucun la vie n’est vraiment facile. La dualité entre indifférence et compassion est flagrante, et pourtant, aucune des deux options ne semble pouvoir guider l’être humain vers le bonheur. Peut être le troisième volet de la série nous éclairera t-il sur la question ?"Mots-clés : thème littéraire jumeaux fratrie famille mal bien totalitarisme dictature développement de la personnalité comportement social occupation militaire vie politique violence violence politique Hongrie guerre mondiale: 1939-1945 Liberté Liberté de pensée censure relation homme-femme Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman En ligne : http://www.theatre-du-soleil.fr/invites/Kristof.pdf La Preuve [texte imprimé] / Agota Kristof, Auteur . - [S.l.] : Éd. du Seuil, 1988 . - 189 p.
ISBN : 978-2-02-011573-5 : 5.00
Langues : Français
Résumé : La Preuve est un roman de l'écrivaine hongroise d'expression française Agota Kristof, publié en 1988 aux Éditions du Seuil. Il s'inscrit dans la « trilogie des jumeaux » et en constitue le deuxième volet, le premier étant Le Grand Cahier publié en 1986, et le troisième Le Troisième Mensonge publié en 1991.
Avec Le grand cahier nous étions dans un pays en guerre où deux enfants, des jumeaux, apprenaient à survivre en usant toutes les ressources du mal et de la cruauté. Puis les jumeaux se séparaient, l'un d'eux franchissant la frontière, laissant l'autre en son pays pacifié mais dominé par son régime autoritaire. Seul, désormais privé d'une partie de lui-même, Lucas, celui resté, semble vouloir se consacrer au bien.
Il recueille Yasmine et adopte son fils Mathias, porte sa pitance au curé du village, tente de consoler Clara dont le mari fut pendu pour trahison, écoute avec attention la confession de Victor, le libraire qui rêve d'écrire un livre ... Et si c'était pire ? Le propre d'un système totalitaire n'est-il pas de pervertir à la base tout élan de générosité ? Ce que découvrira Claus, le jumeau exilé de retour sur les lieux de ses premiers forfaits, sera plus terrible encore : qu'il n'y a pas de générosité sans crime, et qu'on est toujours deux, même quand on est seul.
Au-delà de la fable, l'auteur pousuit ici son exploration impitoyable d'une mémoire si longtemps divisée, à l'image de l'Europe, et nous livre une belle méditation désespérée sur la littérature.
"Lucas et Claus ont grandi ensemble dans la maison de leur grand mère. Privés de leur maman, délaissés par leur aieulle qui les méprise, ils se sont inventés leur vie, leur façon de pensée. Ayant à coeur de se durcir et d’être capable de franchir toutes les épreuves de la vie, ils décident un jour de se séparer pour vivre aussi cette ultime épreuve...
Deuxième Opus de la trilogie d’Agota Kristof qui fait suite au Grand cahier, La preuve conserve le style très dépouillé du 1er tome. Moins "naif" que son prédecesseur - les personnages ont grandi - il garde aussi tout son intérêt à travers une description toujours fine d’un état d’esprit à part, celui d’un garçon sans valeurs, ni bonnes ni mauvaises, et qui fait preuve d’un détachement extrême vis à vis des choses de la vie.
"
La Preuve est le deuxième volet de la trilogie écrite par Agota Kristof. Il retrace le parcours de Lucas resté seul dans la maison de la grand-mère après que son frère jumeau Klaus est traversé la frontière. Dans cet état de guerre beaucoup de choses sont altérées en particulier le comportement des gens, leur mental surtout. Dans ce roman, Agota Kristof nous fait le portrait d'un monde profondément triste et perturbé par la violence du moment. Le personnage principal est le reflet parfait de cette conséquence. Ce dernier est, avec son frère et cela dès le 1er volet intitulé Le Grand Cahier confronté à des scènes pouvant être qualifiées de pornographiques. (...)"
En écrivant cette "ode" à une existence vécue de façon mécanique, presque insensible, Agota Kristof n’en oublie pas moins - mais toujours avec la plus grande froideur - de nous décrire les difficultés des personnes qui au contraire s’attachent à leur vie et leurs possessions. Pour aucun la vie n’est vraiment facile. La dualité entre indifférence et compassion est flagrante, et pourtant, aucune des deux options ne semble pouvoir guider l’être humain vers le bonheur. Peut être le troisième volet de la série nous éclairera t-il sur la question ?"Mots-clés : thème littéraire jumeaux fratrie famille mal bien totalitarisme dictature développement de la personnalité comportement social occupation militaire vie politique violence violence politique Hongrie guerre mondiale: 1939-1945 Liberté Liberté de pensée censure relation homme-femme Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman En ligne : http://www.theatre-du-soleil.fr/invites/Kristof.pdf Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité aucun exemplaire Prisonnière de la lune / Monika Feth / Ed. Milan (2005)
Titre : Prisonnière de la lune Auteurs : Monika Feth Editeur : Ed. Milan, 2005 Collection : Macadam Importance : 282 p. Langues : Français Langues originales : Allemand Résumé : Il y a les Enfants de la lune. Comme Maria et Jana. Elles suivent les règles, aveuglément. Pour elles, pas de bonheur possible hors de la communauté. Et il y a les autres. Ceux du dehors. Comme Marlon, un garçon normal, avec une vie normale. Des jeunes gens destinés à ne jamais se rencontrer. À ne jamais s'aimer...
Les enfants de la lune forment une communauté dirigée par Luna, personnage féminin à la fois charismatique et inquiétant.
Maria et Jana, deux adolescentes, font partie de ce groupe. Très proches l'une de l'autre, elles ne peuvent cependant exprimer leur amitié qu'en secret ; en effet, au sein de cette communauté, il est interdit d'aimer certaines personnes plus que d'autres. Maria, âgée de 18 ans, se retrouve d'ailleurs pendant 30 jours au pénitencier car on l'a surpris avec Simon, membre de la communauté dont elle est tombée amoureuse.
Jana s'interroge de plus en plus sur le bien fondé des lois qui régissent le domaine de Luna, d'autant qu'elle est très attirée par Marlon, un jeune garçon qui vit dans le village voisin. Or les membres n'ont pas le droit de côtoyer les gens qui ne font pas partie de la communauté...
Ce livre mérite le détour à plus d'un titre. Un thème original tout d'abord, en effet ce roman s'attarde sur un sujet rarement traité en littérature de jeunesse à savoir le fonctionnement d'une secte. A travers le regard de Jana et de Maria, nous nous interrogeons sur le bien fondé des règles de la communauté dont elle sont "prisonnières". Ce livre est aussi porté par de très belles histoires d'amour ou d'amitié qui servent de déclic dans la vie de ces adolescents et leur permettront de penser autrement et d'avoir un regard lucide et critique face à la folie de Luna, qui ira même jusqu'à ne pas accorder de soins à une enfant atteinte de méningite. Enfin un léger suspens nous tient en haleine dans la mesure où on se demande comment les membres de la secte et plus particulièrement les adolescents mis en scène dans ce roman vont réussir à s'en sortir.
Un texte très fort, avec le phénomène des sectes en toile de fond. L’histoire d’un amour impossible, qui devient plus fort que les interdits. Un hymne à la liberté et à la tolérance, thématiques au cœur des préoccupations des adolescentsMots-clés : thème littéraire adolescence jeunesse développement de la personnalité secte tolérance pratique religieuse relation homme-femme amour liberté de pensée libertés individuelles Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman Prisonnière de la lune [texte imprimé] / Monika Feth . - [S.l.] : Ed. Milan, 2005 . - 282 p.. - (Macadam) .
ISBN : 978-2-7459-1435-4 : 8,50
Langues : Français Langues originales : Allemand
Résumé : Il y a les Enfants de la lune. Comme Maria et Jana. Elles suivent les règles, aveuglément. Pour elles, pas de bonheur possible hors de la communauté. Et il y a les autres. Ceux du dehors. Comme Marlon, un garçon normal, avec une vie normale. Des jeunes gens destinés à ne jamais se rencontrer. À ne jamais s'aimer...
Les enfants de la lune forment une communauté dirigée par Luna, personnage féminin à la fois charismatique et inquiétant.
Maria et Jana, deux adolescentes, font partie de ce groupe. Très proches l'une de l'autre, elles ne peuvent cependant exprimer leur amitié qu'en secret ; en effet, au sein de cette communauté, il est interdit d'aimer certaines personnes plus que d'autres. Maria, âgée de 18 ans, se retrouve d'ailleurs pendant 30 jours au pénitencier car on l'a surpris avec Simon, membre de la communauté dont elle est tombée amoureuse.
Jana s'interroge de plus en plus sur le bien fondé des lois qui régissent le domaine de Luna, d'autant qu'elle est très attirée par Marlon, un jeune garçon qui vit dans le village voisin. Or les membres n'ont pas le droit de côtoyer les gens qui ne font pas partie de la communauté...
Ce livre mérite le détour à plus d'un titre. Un thème original tout d'abord, en effet ce roman s'attarde sur un sujet rarement traité en littérature de jeunesse à savoir le fonctionnement d'une secte. A travers le regard de Jana et de Maria, nous nous interrogeons sur le bien fondé des règles de la communauté dont elle sont "prisonnières". Ce livre est aussi porté par de très belles histoires d'amour ou d'amitié qui servent de déclic dans la vie de ces adolescents et leur permettront de penser autrement et d'avoir un regard lucide et critique face à la folie de Luna, qui ira même jusqu'à ne pas accorder de soins à une enfant atteinte de méningite. Enfin un léger suspens nous tient en haleine dans la mesure où on se demande comment les membres de la secte et plus particulièrement les adolescents mis en scène dans ce roman vont réussir à s'en sortir.
Un texte très fort, avec le phénomène des sectes en toile de fond. L’histoire d’un amour impossible, qui devient plus fort que les interdits. Un hymne à la liberté et à la tolérance, thématiques au cœur des préoccupations des adolescentsMots-clés : thème littéraire adolescence jeunesse développement de la personnalité secte tolérance pratique religieuse relation homme-femme amour liberté de pensée libertés individuelles Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 36944 RS FET Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible
Titre : Allah superstar Auteurs : Y. B., Auteur Editeur : B. Grasset, 2003 Collection : Le Livre de poche, ISSN 0248-3653 Importance : 221 p. Langues : Français Résumé : Autoportrait d'une jeune de la cité d'Évry qui se verrait bien en comique. Façon, Jamel Debbouze, au pire Gad Elmaleh. En haut de l'affiche, à l'Olympia. Orphelin d'une mère charentaise, élevé par un père algérien veilleur de nuit, employé dans un Quick, Kamel Hassani a peu le choix pour s'en sortir. Être une star. Quitte à essuyer une fatwa lancée par le cheikh de la cité. Quitte à signer un premier contrat avec un raté de la production, revenu d'outre-tombe. Il s'agit d'y croire. Et le voilà parti, sous le nom de Kamel Léon, dans une ascension fulgurante, à la stupéfaction de son entourage, avec un sketch "sulfurique, tellurique", parodiant Al-Qaïda... Annoncé comme "un roman extrême contre les extrémismes", Allah Superstar n'y va pas de mainmorte. Sous le pseudonyme d'Y. B., l'auteur renvoie dos à dos les terroristes et les islamistes, les imans et les Saoudiens jonglant à coups de pétrodollars, les agents de Sarkozy et les CRS de Pasqua, épingle la mixité sociale, le show-business, Michel Drucker en Highlander, Star Academy, la RATP et les fast food. Tout y passe ! Sur le ton et avec un style proches de Jamel Debbouze, voici un roman cinglant, irrévérencieux, qui hurle son comique de l'exagération, se sert des actualités (de Jeannne Calment au 11 septembre), puise à la fois chez les Marx Brothers et Woody Allen, les Guignols et les Robins-des-Bois et s'inspire de la lucidité de Coluche et de Desproges. Une autre manière de s'ériger contre la société du spectacle. -- Céline Darner
Présentation de l'éditeur :
" Une fatwa, voilà ce qu'il me faut pour devenir à la mode. C'est plus rapide que Star Academy, ça dure plus longtemps, tu voyages dans le monde entier, tu donnes des conférences, tu descends dans des palaces, tu montes sur scène avec U2, tu prends le thé avec le pape, une bière ou deux voire trois avec Chirac, une vodka givrée avec Poutine, un cigare humide avec Clinton, une grosse ligne avec Bush Junior, un masque à gaz avec Saddam Hussein, à chaque fois que tu dis une connerie tout le monde entier il t'écoute vu que tu as une fatwa au cul le pauvre, alors que le monde entier il est autant dans la merde que toi vu que c'est bientôt la fin du monde pour tout le monde.
Y.B
Un roman extrême contre les extrémismes".Mots-clés : thème littéraire 20ème siècle France banlieue humour satire jeunesse enfant : famille relation parent-enfant Arabes immigré maghrébin immigré de la 2e génération pauvreté métier : arts du spectacle comportement social perception de soi perception d'autrui tolérance liberté de pensée Musulmans Islam stéréotype représentation mentale comique : genre médias Type : texte imprimé ; fiction En ligne : http://www.edition-grasset.fr/auteurs/2003-yb.htm Allah superstar [texte imprimé] / Y. B., Auteur . - [S.l.] : B. Grasset, 2003 . - 221 p.. - (Le Livre de poche, ISSN 0248-3653) .
ISBN : 978-2-253-11249-5 : 5.00
Langues : Français
Résumé : Autoportrait d'une jeune de la cité d'Évry qui se verrait bien en comique. Façon, Jamel Debbouze, au pire Gad Elmaleh. En haut de l'affiche, à l'Olympia. Orphelin d'une mère charentaise, élevé par un père algérien veilleur de nuit, employé dans un Quick, Kamel Hassani a peu le choix pour s'en sortir. Être une star. Quitte à essuyer une fatwa lancée par le cheikh de la cité. Quitte à signer un premier contrat avec un raté de la production, revenu d'outre-tombe. Il s'agit d'y croire. Et le voilà parti, sous le nom de Kamel Léon, dans une ascension fulgurante, à la stupéfaction de son entourage, avec un sketch "sulfurique, tellurique", parodiant Al-Qaïda... Annoncé comme "un roman extrême contre les extrémismes", Allah Superstar n'y va pas de mainmorte. Sous le pseudonyme d'Y. B., l'auteur renvoie dos à dos les terroristes et les islamistes, les imans et les Saoudiens jonglant à coups de pétrodollars, les agents de Sarkozy et les CRS de Pasqua, épingle la mixité sociale, le show-business, Michel Drucker en Highlander, Star Academy, la RATP et les fast food. Tout y passe ! Sur le ton et avec un style proches de Jamel Debbouze, voici un roman cinglant, irrévérencieux, qui hurle son comique de l'exagération, se sert des actualités (de Jeannne Calment au 11 septembre), puise à la fois chez les Marx Brothers et Woody Allen, les Guignols et les Robins-des-Bois et s'inspire de la lucidité de Coluche et de Desproges. Une autre manière de s'ériger contre la société du spectacle. -- Céline Darner
Présentation de l'éditeur :
" Une fatwa, voilà ce qu'il me faut pour devenir à la mode. C'est plus rapide que Star Academy, ça dure plus longtemps, tu voyages dans le monde entier, tu donnes des conférences, tu descends dans des palaces, tu montes sur scène avec U2, tu prends le thé avec le pape, une bière ou deux voire trois avec Chirac, une vodka givrée avec Poutine, un cigare humide avec Clinton, une grosse ligne avec Bush Junior, un masque à gaz avec Saddam Hussein, à chaque fois que tu dis une connerie tout le monde entier il t'écoute vu que tu as une fatwa au cul le pauvre, alors que le monde entier il est autant dans la merde que toi vu que c'est bientôt la fin du monde pour tout le monde.
Y.B
Un roman extrême contre les extrémismes".Mots-clés : thème littéraire 20ème siècle France banlieue humour satire jeunesse enfant : famille relation parent-enfant Arabes immigré maghrébin immigré de la 2e génération pauvreté métier : arts du spectacle comportement social perception de soi perception d'autrui tolérance liberté de pensée Musulmans Islam stéréotype représentation mentale comique : genre médias Type : texte imprimé ; fiction En ligne : http://www.edition-grasset.fr/auteurs/2003-yb.htm Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 41945 RS B Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible
Titre : De l'autre côté de l'île: Prix des Incorruptibles 2010-2011 Auteurs : Allegra Goodman, Auteur Editeur : Editions Thierry Magnier, 2010 Importance : 371 p. Langues : Français Langues originales : Américain Résumé : Honor et sa famille emménagent sur l’île 365. La petite fille s’adapte très vite aux principes de vie dictés par la Mère nourricière. Au fil du temps, elle a même honte de ses parents, marginaux libres de leurs pensées, n’hésitant pas à avoir un second enfant… Cette honte va jusqu’à la dénonciation, et la « disparition » de ses parents. Prise de remords, Honor va tout faire pour les retrouver.
De l’autre côté de l’île est un roman d’anticipation de facture classique, élégamment écrit (et traduit). Un narrateur externe raconte un univers glaçant où tout est contrôlé. Le prétexte est de protéger la population d’un climat aléatoire (aspect écologique du roman), en fait de mieux réguler ses agissements. Le texte prend la forme aller et retour d’un lavage de cerveau de l’héroïne, puis d’une prise de conscience, avec une fin tournée vers l’espoir. Mais il rejoint aussi des problématiques universelles de l’enfance : vouloir s’intégrer à tout prix dans le groupe, ou assumer ses différences, et celles de ses proches. De la belle ouvrage.
http://www.ricochet-jeunes.org/livres/livre/37773-de-l-autre-cote-de-l-ileMots-clés : thème littéraire science-fiction : genre île utopie Relation mère-enfant croyance religieuse climat protection de l'environnement conformisme roman d'anticipation nature protection de la nature jeunesse relation adulte-jeune liberté aventures : genre enfant : famille développement de la personnalité comportement social contestation rebéllion soumission relation parent-enfant dictature liberté de pensée morale culpabilité esprit critique Genre : roman/science-fiction En ligne : http://www.lirado.com/livres/autre-cote-ile.htm De l'autre côté de l'île : Prix des Incorruptibles 2010-2011 [texte imprimé] / Allegra Goodman, Auteur . - [S.l.] : Editions Thierry Magnier, 2010 . - 371 p.
ISBN : 978-2-7511-0351-3 : 12.00
Langues : Français Langues originales : Américain
Résumé : Honor et sa famille emménagent sur l’île 365. La petite fille s’adapte très vite aux principes de vie dictés par la Mère nourricière. Au fil du temps, elle a même honte de ses parents, marginaux libres de leurs pensées, n’hésitant pas à avoir un second enfant… Cette honte va jusqu’à la dénonciation, et la « disparition » de ses parents. Prise de remords, Honor va tout faire pour les retrouver.
De l’autre côté de l’île est un roman d’anticipation de facture classique, élégamment écrit (et traduit). Un narrateur externe raconte un univers glaçant où tout est contrôlé. Le prétexte est de protéger la population d’un climat aléatoire (aspect écologique du roman), en fait de mieux réguler ses agissements. Le texte prend la forme aller et retour d’un lavage de cerveau de l’héroïne, puis d’une prise de conscience, avec une fin tournée vers l’espoir. Mais il rejoint aussi des problématiques universelles de l’enfance : vouloir s’intégrer à tout prix dans le groupe, ou assumer ses différences, et celles de ses proches. De la belle ouvrage.
http://www.ricochet-jeunes.org/livres/livre/37773-de-l-autre-cote-de-l-ileMots-clés : thème littéraire science-fiction : genre île utopie Relation mère-enfant croyance religieuse climat protection de l'environnement conformisme roman d'anticipation nature protection de la nature jeunesse relation adulte-jeune liberté aventures : genre enfant : famille développement de la personnalité comportement social contestation rebéllion soumission relation parent-enfant dictature liberté de pensée morale culpabilité esprit critique Genre : roman/science-fiction En ligne : http://www.lirado.com/livres/autre-cote-ile.htm Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 41342 RF GOO Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible PermalinkGandhi: "Non à la violence" / Chantal Portillo / Actes Sud Junior (2009)
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