Titre : | Aurélia: accompagnée de : Les nuits d'octobre - Promenades et souvenirs et La Pandora | Auteurs : | Gérard de Nerval, Auteur | Editeur : | Nouvelle librairie de France, 1981 | Langues : | Français | | | Résumé : | Dans Aurélia, un récit en prose rédigé pour la plus grande partie chez le Dr Blanche, Gérard de Nerval retrace l'histoire de sa vie intérieure depuis la rupture avec Jenny, rupture entraînée par une faute dont il entend porter seul la responsabilité. Ses rêves délirants, analysés ou transposés, y prennent une signification ambiguë. Ce sont des témoignages cliniques fournis par le malade lui-même ; mais ce sont aussi des images d'une méditation exaltée. Il se persuade, en effet, qu'une correspondance existe entre les événements de notre vie quotidienne et les mystères de l'au-delà. Le songe lui apparaît comme un moyen de passer d'une sphère à l'autre, de saisir le sens caché que révèlent nos aventures terrestres, de percer les « portes d'ivoire ou de corne qui nous séparent du monde invisible ». En même temps, il s'attache à considérer les crises qu'il a traversées comme des épreuves purificatrices. Dans ses états seconds, il a connu, certes, après de folles extases, des retombées, des angoisses, des paniques ; il a eu des hallucinations terribles, des visions de déluge et d'apocalypse. Une nuit, cependant, lui est venue une illumination radieuse ; la déesse mystérieuse à laquelle il a voué un culte apparaît et lui dit : « Je suis la même que Marie, la même que ta mère, la même aussi que sous toutes les formes tu as toujours aimée. À chacune de tes épreuves, j'ai quitté l'un des masques dont je voile mes traits, et bientôt tu me verras telle que je suis. » Dès lors, il s'est senti pardonné et sauvé. Au cours d'un dernier rêve, Aurélia, qu'il avait cru perdre en perdant Jenny, Aurélia, archétype de toute beauté incarnée en des formes éphémères, est retrouvée, brillant au firmament d'un éclat éternel. Nouvel Orphée, le héros se croit sorti victorieux de sa « descente aux Enfers ». Mais le désordre des derniers mois vécus par Nerval donne à penser que sa certitude s'est évanouie et que le rêveur désenchanté a retrouvé sa fondamentale inquiétude.
http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/gerard-de-nerval/#
http://visualiseur.bnf.fr/Visualiseur?Destination=Gallica&O=NUMM-101475
"AURELIA & PANDORA
La complexité de l'univers amoureux de Nerval se résout finalement dans l'opposition entre les deux figures emblématiques que sont d'une part Aurélia, le jeune fille à la ressemblance de son âme et d'autre part son double maléfique, Pandora : "Ni homme ni femme, ni androgyne, ni fille, ni jeune, ni vieille, ni chaste, ni folle, ni pudique, mais tout cela ensemble". Ce n'est pas sans raison que Nerval choisira comme exergue de Pandora (1854) cette citation du Faust de Goethe : "Deux âmes, hélas! se partageaient mon sein, et chacune d'elles veut se séparer de l'autre : l'une, ardente d'amour, s'attache au monde par le moyen des organes du corps ; un mouvement surnaturel entraîne l'autre loin des ténèbres, vers les hautes demeures de nos aïeux.""
http://www.moncelon.com/vocation.htm | Mots-clés : | thème littéraire Nerval, Gérard de : 1808- 1855 imaginaire psychisme femme illusion rêve psychose mythe personnage mythique mal de vivre relation homme-femme livre quête amour mémoire (processus cognitif) trouble de la mémoire Italie Naples : Italie 19ème siècle représentation mentale développement psychique | Thème de fiction : | femme | Type : | texte imprimé ; fiction | Genre : | roman | En ligne : | http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/roman_0048-8593_1978_num_ [...] |
Aurélia : accompagnée de : Les nuits d'octobre - Promenades et souvenirs et La Pandora [texte imprimé] / Gérard de Nerval, Auteur . - [S.l.] : Nouvelle librairie de France, 1981. Langues : Français | | Résumé : | Dans Aurélia, un récit en prose rédigé pour la plus grande partie chez le Dr Blanche, Gérard de Nerval retrace l'histoire de sa vie intérieure depuis la rupture avec Jenny, rupture entraînée par une faute dont il entend porter seul la responsabilité. Ses rêves délirants, analysés ou transposés, y prennent une signification ambiguë. Ce sont des témoignages cliniques fournis par le malade lui-même ; mais ce sont aussi des images d'une méditation exaltée. Il se persuade, en effet, qu'une correspondance existe entre les événements de notre vie quotidienne et les mystères de l'au-delà. Le songe lui apparaît comme un moyen de passer d'une sphère à l'autre, de saisir le sens caché que révèlent nos aventures terrestres, de percer les « portes d'ivoire ou de corne qui nous séparent du monde invisible ». En même temps, il s'attache à considérer les crises qu'il a traversées comme des épreuves purificatrices. Dans ses états seconds, il a connu, certes, après de folles extases, des retombées, des angoisses, des paniques ; il a eu des hallucinations terribles, des visions de déluge et d'apocalypse. Une nuit, cependant, lui est venue une illumination radieuse ; la déesse mystérieuse à laquelle il a voué un culte apparaît et lui dit : « Je suis la même que Marie, la même que ta mère, la même aussi que sous toutes les formes tu as toujours aimée. À chacune de tes épreuves, j'ai quitté l'un des masques dont je voile mes traits, et bientôt tu me verras telle que je suis. » Dès lors, il s'est senti pardonné et sauvé. Au cours d'un dernier rêve, Aurélia, qu'il avait cru perdre en perdant Jenny, Aurélia, archétype de toute beauté incarnée en des formes éphémères, est retrouvée, brillant au firmament d'un éclat éternel. Nouvel Orphée, le héros se croit sorti victorieux de sa « descente aux Enfers ». Mais le désordre des derniers mois vécus par Nerval donne à penser que sa certitude s'est évanouie et que le rêveur désenchanté a retrouvé sa fondamentale inquiétude.
http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/gerard-de-nerval/#
http://visualiseur.bnf.fr/Visualiseur?Destination=Gallica&O=NUMM-101475
"AURELIA & PANDORA
La complexité de l'univers amoureux de Nerval se résout finalement dans l'opposition entre les deux figures emblématiques que sont d'une part Aurélia, le jeune fille à la ressemblance de son âme et d'autre part son double maléfique, Pandora : "Ni homme ni femme, ni androgyne, ni fille, ni jeune, ni vieille, ni chaste, ni folle, ni pudique, mais tout cela ensemble". Ce n'est pas sans raison que Nerval choisira comme exergue de Pandora (1854) cette citation du Faust de Goethe : "Deux âmes, hélas! se partageaient mon sein, et chacune d'elles veut se séparer de l'autre : l'une, ardente d'amour, s'attache au monde par le moyen des organes du corps ; un mouvement surnaturel entraîne l'autre loin des ténèbres, vers les hautes demeures de nos aïeux.""
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