Titre : | A Bigger Splash | Auteurs : | Jack Hazan, Auteur | Editeur : | Buzzer Enterprises, 2008 | Importance : | 100 mn | Présentation : | Version originale (anglais) sous-titres français | Note générale : | Produit en 1974, avec David Hockney, Peter Schlesinger, Mo Mac Dermott | Langues : | Anglais Langues originales : Anglais | | | Résumé : | A travers un fascinant mélange de fiction et de documentaire, 'A Bigger Splash' nous emmène dans l'univers du peintre anglais David Hockney et révèle les liens qu'entretiennent la vie et la création. Avec ses amis, jouant leur propres rôles, ils interprètent des scènes de la vie qui leur sont arrivées. Ou pas.
Jack Hazan a su convaincre David Hockney, d'abord très réticent, à jouer son propre rôle dans un film de fiction. Celui-ci relie le surgissement de l'inspiration, aux travaux préparatoires de la toile, à son exécution difficile puis à sa présentation lors de l'exposition de 1972.
Si l'oeuvre de David Hockney, d'abord fortement influencée par Picasso, est habituellement classée au sein du pop art, la toile dont on voit ici la réalisation s'apparente davantage au mouvement concomitant de l'hyperréalisme.
Ce type de peinture s'adapte parfaitement à la mise en scène obsessionnelle qu'a choisi le réalisateur. Le film est certes assez classiquement une méditation sur les relations de l'art et de la vie. Mais jamais aussi bien que dans l'hyperréalisme la frontière entre monde réel et monde ressenti est mince. C'est la fragilité de cette limite que met en scène Jack Hazan.
Le film est encadré d'un prologue et d'un épilogue situé à Genève en 1973. Six mois après la fin de l'exposition, David a retrouvé un nouvel amant et semble de nouveau apaisé. Les deux courtes scènes fonctionnent comme les parenthèses ouvrante et fermante d'un épisode particulièrement douloureux et intense de la vie du peintre. Pour mettre aussi à distance ce qu'aurait pu avoir de trop autobiographique l'épisode raconté, ce n'est pas Hockney qui prend en charge le récit mais son assistant, Mo McDermott. Une deuxième parenthèse au sein de la première est ainsi constituée par un plan de caméra s'avançant puis reculant sur le visage de Mo qui se rappelle ce qu'à pu avoir de douloureux cette période de mai 1971 à mai 1972 : celle de la réalisation d'une peinture qui vient comme recoudre une déchirure sentimentale.
Londres, Mai 1971. Le peintre David Hockney est en pleine crise, profondément affecté par la rupture avec Peter Schlesinger, son modèle et amant, qui vient de le quitter. Son travail en est bouleversé. Il doit pourtant terminer Portrait of an Artist pour une exposition qui doit avoir lieu à New York l'année suivante. En pleine lutte avec son art et avec lui-même, il passe d'intenses séances de travail à de longues errances chez ses amis, en proie au doute, ne parvenant pas à trouver sa forme définitive au tableau, qu'il finit par abandonner avant d'y revenir six mois plus tard. | Mots-clés : | cinéma film peintre artiste peinture 20ème siècle homosexualité amour mal de vivre pop art Angleterre Swinging London portrait représentation mentale technique picturale oeuvre picturale activité artistique 1970- | Thème de fiction : | art/artiste | Type : | document projeté ou vidéo ; fiction | En ligne : | http://www.cineclubdecaen.com/realisat/hazan/abiggersplash.htm |
A Bigger Splash [document projeté ou vidéo] / Jack Hazan, Auteur . - [S.l.] : Buzzer Enterprises : [S.l.] : Phares et Balises, 2008 . - 100 mn : Version originale (anglais) sous-titres français. Produit en 1974, avec David Hockney, Peter Schlesinger, Mo Mac Dermott Langues : Anglais Langues originales : Anglais | | Résumé : | A travers un fascinant mélange de fiction et de documentaire, 'A Bigger Splash' nous emmène dans l'univers du peintre anglais David Hockney et révèle les liens qu'entretiennent la vie et la création. Avec ses amis, jouant leur propres rôles, ils interprètent des scènes de la vie qui leur sont arrivées. Ou pas.
Jack Hazan a su convaincre David Hockney, d'abord très réticent, à jouer son propre rôle dans un film de fiction. Celui-ci relie le surgissement de l'inspiration, aux travaux préparatoires de la toile, à son exécution difficile puis à sa présentation lors de l'exposition de 1972.
Si l'oeuvre de David Hockney, d'abord fortement influencée par Picasso, est habituellement classée au sein du pop art, la toile dont on voit ici la réalisation s'apparente davantage au mouvement concomitant de l'hyperréalisme.
Ce type de peinture s'adapte parfaitement à la mise en scène obsessionnelle qu'a choisi le réalisateur. Le film est certes assez classiquement une méditation sur les relations de l'art et de la vie. Mais jamais aussi bien que dans l'hyperréalisme la frontière entre monde réel et monde ressenti est mince. C'est la fragilité de cette limite que met en scène Jack Hazan.
Le film est encadré d'un prologue et d'un épilogue situé à Genève en 1973. Six mois après la fin de l'exposition, David a retrouvé un nouvel amant et semble de nouveau apaisé. Les deux courtes scènes fonctionnent comme les parenthèses ouvrante et fermante d'un épisode particulièrement douloureux et intense de la vie du peintre. Pour mettre aussi à distance ce qu'aurait pu avoir de trop autobiographique l'épisode raconté, ce n'est pas Hockney qui prend en charge le récit mais son assistant, Mo McDermott. Une deuxième parenthèse au sein de la première est ainsi constituée par un plan de caméra s'avançant puis reculant sur le visage de Mo qui se rappelle ce qu'à pu avoir de douloureux cette période de mai 1971 à mai 1972 : celle de la réalisation d'une peinture qui vient comme recoudre une déchirure sentimentale.
Londres, Mai 1971. Le peintre David Hockney est en pleine crise, profondément affecté par la rupture avec Peter Schlesinger, son modèle et amant, qui vient de le quitter. Son travail en est bouleversé. Il doit pourtant terminer Portrait of an Artist pour une exposition qui doit avoir lieu à New York l'année suivante. En pleine lutte avec son art et avec lui-même, il passe d'intenses séances de travail à de longues errances chez ses amis, en proie au doute, ne parvenant pas à trouver sa forme définitive au tableau, qu'il finit par abandonner avant d'y revenir six mois plus tard. | Mots-clés : | cinéma film peintre artiste peinture 20ème siècle homosexualité amour mal de vivre pop art Angleterre Swinging London portrait représentation mentale technique picturale oeuvre picturale activité artistique 1970- | Thème de fiction : | art/artiste | Type : | document projeté ou vidéo ; fiction | En ligne : | http://www.cineclubdecaen.com/realisat/hazan/abiggersplash.htm |
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