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Titre : Le vieux Nègre et la médaille Auteurs : FERDINAND OYONO, Auteur Editeur : 10-18, 2000 Collection : Domaine francais num. 695 Importance : 1869 p. Note générale : CREDIT LETTRES Langues : Français Résumé : Ferdinand Oyono est un homme politique et diplomate camerounais, ainsi qu'un écrivain de langue française. Il publie en 1956 deux romans: « Une vie de boy » et « Le vieux nègre et la médaille ». Replaçons le roman dans son cadre: les années 50, l'Afrique colonisée par les Européens: les Blancs. Le roman repose sur un antagonisme, que l'auteur critique acerbement: le bon vieux contraste Noir-Blanc. Meka, vieil homme du village de Doum est convoqué chez les Blancs. Il apprend qu'il va recevoir une médaille. Et pas n'importe laquelle, Meka est un homme bon: il a donné sa terre à la paroisse après avoir été converti. S'en suivent les préparatifs pour recevoir la médaille dignement: se faire tailler une belle veste, acheter des nouvelles chaussures. La veste va d'ailleurs donné lieu à un épisode assez drôle: le vendeur lui assure que la coupe « zazou » est le comble du chic en Europe, alors que Meka aura une allure ridicule devant les siens. Meka est dans l'espoir d'être reconnu à sa juste valeur par les Blancs. La cérémonie a lieu le 14 juillet. Mais rien ne se passera comme prévu. Le chef des Blancs sera en retard, la médaille ne sera pas tout à fait celle attendue et après quelques verres, Meka s'endormira dans la « salle des fêtes » destinées aux Africains. Ce roman est aussi le lieu d'une critique du régime instauré par les Blancs, qui malgré des paroles flatteuses ne se mêlent jamais à la masse qu'ils dirigent. On assiste également à une dépréciation du héros: le village se réunira dans sa case et rira de lui. C'est un roman comique sur la vie sous la colonisation. C'est une fable réaliste qui traite autant de la vie dans un village du Cameroun (on le devine) à l'époque colonialiste que de la relation Blanc-Noir à cette même époque. Et c'est un livre drôle, ce qui permet de prendre du recul sur certaines situations, que nous ne comprendront plus à notre époque, où l'idée de « multiculturalisme » prend de l'ampleur.
Oyono Ferdinand, ancien ministre de la culture au Cameroun, nous livre avec « Le vieux nègre et la médaille » une pépite de la littérature africaine sur un thème largement traité et avec raison le colonialisme. Ce court roman trouve avec bonheur son originalité dans le recours à la bouffonnerie sous les traits d’un vieil africain qui a tout perdu, cela pour satisfaire naïvement ses devoirs envers les autorités occupantes et l’Eglise. Personnage de farce malgré lui le vieux nègre représente pour les autorités d’occupation un modèle de soumission. De cette attitude, il est décoré d’une médaille honorifique par un représentant de la République française. Mais, par les maladresses du vieux nègre, l’engeance que constitue les colons est ridiculisée. La bouffonnerie, la stupidité s’abattent sur eux tandis que le vieil homme, digne, reprend son chemin sinueux entre le respect des traditions et les nouvelles obligations.
Un précieux roman qui sous les traits de son personnage principal, le vieux nègre, nous invite à la réflexion tout en riant des situations cocasses .
http://litteratureafricaine.unblog.fr/2008/08/07/oyono-ferdinand-le-vieux-negre-et-la-medaille/Catégories : Afrique
ColonialismeMots-clés : thème littéraire Afrique société coloniale colonialisme racisme discrimination raciale hiérarchie sociale classe sociale soumission relation adulte-jeune humour ironie impérialisme politique coloniale 20e siècle justice valeur hypocrisie droits de l'homme respect comportement social relation sociale perception d'autrui perception de soi minorité religion catholicisme christianisme Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman En ligne : http://journalchretien.net/4537-le-vieux-negre-et-la-medaille-de Le vieux Nègre et la médaille [texte imprimé] / FERDINAND OYONO, Auteur . - [S.l.] : 10-18, 2000 . - 1869 p.. - (Domaine francais; 695) .
ISBN : 978-2-264-00962-3 : 6.00
CREDIT LETTRES
Langues : Français
Résumé : Ferdinand Oyono est un homme politique et diplomate camerounais, ainsi qu'un écrivain de langue française. Il publie en 1956 deux romans: « Une vie de boy » et « Le vieux nègre et la médaille ». Replaçons le roman dans son cadre: les années 50, l'Afrique colonisée par les Européens: les Blancs. Le roman repose sur un antagonisme, que l'auteur critique acerbement: le bon vieux contraste Noir-Blanc. Meka, vieil homme du village de Doum est convoqué chez les Blancs. Il apprend qu'il va recevoir une médaille. Et pas n'importe laquelle, Meka est un homme bon: il a donné sa terre à la paroisse après avoir été converti. S'en suivent les préparatifs pour recevoir la médaille dignement: se faire tailler une belle veste, acheter des nouvelles chaussures. La veste va d'ailleurs donné lieu à un épisode assez drôle: le vendeur lui assure que la coupe « zazou » est le comble du chic en Europe, alors que Meka aura une allure ridicule devant les siens. Meka est dans l'espoir d'être reconnu à sa juste valeur par les Blancs. La cérémonie a lieu le 14 juillet. Mais rien ne se passera comme prévu. Le chef des Blancs sera en retard, la médaille ne sera pas tout à fait celle attendue et après quelques verres, Meka s'endormira dans la « salle des fêtes » destinées aux Africains. Ce roman est aussi le lieu d'une critique du régime instauré par les Blancs, qui malgré des paroles flatteuses ne se mêlent jamais à la masse qu'ils dirigent. On assiste également à une dépréciation du héros: le village se réunira dans sa case et rira de lui. C'est un roman comique sur la vie sous la colonisation. C'est une fable réaliste qui traite autant de la vie dans un village du Cameroun (on le devine) à l'époque colonialiste que de la relation Blanc-Noir à cette même époque. Et c'est un livre drôle, ce qui permet de prendre du recul sur certaines situations, que nous ne comprendront plus à notre époque, où l'idée de « multiculturalisme » prend de l'ampleur.
Oyono Ferdinand, ancien ministre de la culture au Cameroun, nous livre avec « Le vieux nègre et la médaille » une pépite de la littérature africaine sur un thème largement traité et avec raison le colonialisme. Ce court roman trouve avec bonheur son originalité dans le recours à la bouffonnerie sous les traits d’un vieil africain qui a tout perdu, cela pour satisfaire naïvement ses devoirs envers les autorités occupantes et l’Eglise. Personnage de farce malgré lui le vieux nègre représente pour les autorités d’occupation un modèle de soumission. De cette attitude, il est décoré d’une médaille honorifique par un représentant de la République française. Mais, par les maladresses du vieux nègre, l’engeance que constitue les colons est ridiculisée. La bouffonnerie, la stupidité s’abattent sur eux tandis que le vieil homme, digne, reprend son chemin sinueux entre le respect des traditions et les nouvelles obligations.
Un précieux roman qui sous les traits de son personnage principal, le vieux nègre, nous invite à la réflexion tout en riant des situations cocasses .
http://litteratureafricaine.unblog.fr/2008/08/07/oyono-ferdinand-le-vieux-negre-et-la-medaille/Catégories : Afrique
ColonialismeMots-clés : thème littéraire Afrique société coloniale colonialisme racisme discrimination raciale hiérarchie sociale classe sociale soumission relation adulte-jeune humour ironie impérialisme politique coloniale 20e siècle justice valeur hypocrisie droits de l'homme respect comportement social relation sociale perception d'autrui perception de soi minorité religion catholicisme christianisme Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman En ligne : http://journalchretien.net/4537-le-vieux-negre-et-la-medaille-de Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 14518 R OYO V Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible
Titre : Cannibale Auteurs : Didier Daeninckx, Auteur Editeur : Verdier, 1998 Importance : 92p. Langues : Français Résumé : 1931, l’Exposition Coloniale. Quelques jours avant l’inauguration officielle, empoisonnés ou victimes d’une nourriture inadaptée, tous les crocodiles du marigot meurent d’un coup. Une solution est négociée par les organisateurs afin de remédier à la catastrophe. Le cirque Höffner de Francfort-sur-le-Main, qui souhaite renouveler l’intérêt du public, veut bien prêter les siens, mais en échange d’autant de Canaques. Qu’à cela ne tienne ! Les « cannibales » seront expédiés. Inspiré par ce fait authentique, le récit déroule l’intrigue sur fond du Paris des années trente – ses mentalités, l’univers étrange de l’exposition – tout en mettant en perspective les révoltes qui devaient avoir lieu un demi-siècle plus tard en Nouvelle-Calédonie. Mots-clés : Nouvelle-Calédonie racisme Canaques thème littéraire 1919-1939 société coloniale cirque art du spectacle industrie du spectacle peuple peuple d'Océanie culture océanienne représentation mentale représentation sociale mentalité collective perception d'autrui Paris révolte Exposition Colonialisme Droits de l'homme Discrimination raciale Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman En ligne : http://www.editions-verdier.fr/v3/oeuvre-cannibale.html Cannibale [texte imprimé] / Didier Daeninckx, Auteur . - [S.l.] : Verdier, 1998 . - 92p.
ISBN : 978-2-86432-297-9 : 50,00
Langues : Français
Résumé : 1931, l’Exposition Coloniale. Quelques jours avant l’inauguration officielle, empoisonnés ou victimes d’une nourriture inadaptée, tous les crocodiles du marigot meurent d’un coup. Une solution est négociée par les organisateurs afin de remédier à la catastrophe. Le cirque Höffner de Francfort-sur-le-Main, qui souhaite renouveler l’intérêt du public, veut bien prêter les siens, mais en échange d’autant de Canaques. Qu’à cela ne tienne ! Les « cannibales » seront expédiés. Inspiré par ce fait authentique, le récit déroule l’intrigue sur fond du Paris des années trente – ses mentalités, l’univers étrange de l’exposition – tout en mettant en perspective les révoltes qui devaient avoir lieu un demi-siècle plus tard en Nouvelle-Calédonie. Mots-clés : Nouvelle-Calédonie racisme Canaques thème littéraire 1919-1939 société coloniale cirque art du spectacle industrie du spectacle peuple peuple d'Océanie culture océanienne représentation mentale représentation sociale mentalité collective perception d'autrui Paris révolte Exposition Colonialisme Droits de l'homme Discrimination raciale Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman En ligne : http://www.editions-verdier.fr/v3/oeuvre-cannibale.html Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 11379 R DAE Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible LES DAMNES DE LA TERRE / Frantz Fanon / F. Maspero (1976)
Titre : LES DAMNES DE LA TERRE Auteurs : Frantz Fanon, Auteur Editeur : F. Maspero, 1976 Importance : 233p Langues : Français Mots-clés : guerre d'indépendance tiers monde colonialisme Type : texte imprimé ; documentaire Genre : Essai, réflexion LES DAMNES DE LA TERRE [texte imprimé] / Frantz Fanon, Auteur . - [S.l.] : F. Maspero, 1976 . - 233p.
ISBN : 978-2-7071-0260-7
Langues : Français
Mots-clés : guerre d'indépendance tiers monde colonialisme Type : texte imprimé ; documentaire Genre : Essai, réflexion Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 1112 325.48 FAN Livre 2. Documentaires 300 Sciences Sociales Disponible
Titre : L'Ennemi intime: récit. Préface de l'auteur suivi du scénario du film Auteurs : Patrick Rotman Editeur : Éd. du Seuil, 2007 Collection : Points num. P1768 Importance : 469 p. Langues : Français Résumé : "40 ans plus tôt, le 19 mars 1962, les accords d’Evian mettaient fin à la guerre d’Algérie. De 1954 à 1962, la France a fait, sans jamais le dire vraiment, la guerre en Algérie. Comme l’Algérie était la France, la France ne pouvait pas être en guerre contre elle-même. Deux millions de soldats, appelés et officiers, n’ont fait officiellement que des opérations de maintien de l’ordre sur le territoire national. L’adversaire était intérieur, l’ennemi intime… Les combattants de la guerre d’Algérie parlent enfin, après quarante ans de silence. Il y a ceux qui ont vu, ceux qui ont participé aux tortures… La guerre est finie ? Pas la guerre d’Algérie, sur le front littéraire en tout cas. 40 ans après le cessez-le-feu du 19 mars 1962 et 40 ans après l’indépendance au mois de juillet suivant, des hommes traumatisés n’en peuvent plus de se taire. A l’occasion de ce double anniversaire paraissent en rafales des témoignages sur le comportement de soldats français face aux atrocités commises par ceux que l’on appelait les fellagas. Ils vont au-delà des aveux du général Aussaresses sur les tortures et les méthodes expéditives utilisées entre janvier et septembre 1957 lors de la « bataille d’Alger », cette gigantesque opération de nettoyage qui a mis fin à la campagne terroriste du FLN et ramené un semblant de calme dans la capitale algérienne. Ces « révélations », après tant d’autres depuis des dizaines d’années, avaient achevé de dessiller les yeux des plus sceptiques.
L’ennemi intime de Patrick Rotman retrace les neuf années de cette guerre sans nom en croisant de multiples témoignages d’officiers, de soldats du contingent, de harkis, de pieds-noirs, de policiers. Un seul de ces témoins, un sous-lieutenant, a souhaité rester anonyme parce qu’il n’avait pas encore osé révéler à sa fille ce qu’il avait vu et ce qu’il avait fait en Algérie. Tous parlent de la barbarie du camp d’en face, de leurs camarades émasculés, dépecés, des massacres de musulmans pro-français, de ces femmes enceintes éventrées et de ces visages aux lèvres et aux nez coupés. Et, à la fin, des dizaines de milliers de harkis considérés comme des collabos et massacrés par le FLN. Alors ces hommes se libèrent, ils racontent ce qu’ils ont fait, ce que peut faire une armée à laquelle les politiques ont confié des tâches de basse police : expéditions punitives, villages passés au lance-flammes, prisonniers torturés et achevés, suspects jetés des hélicoptères dans le vide, viols, otages exécutés… Et tout cela bien avant et bien après la "bataille d’Alger" et un peu partout sur les trois départements français d’Algérie.
L’essentiel de cet ouvrage est encore ailleurs : si tous ces témoins sortent de leur long silence, c’est pour essayer de comprendre comment ils ont pu, sans y être prédisposés, se transformer en tortionnaires, en exécutants dociles d’ordres criminels. C’est un examen de conscience, pas forcément un acte de contrition. La leçon est claire : chacun porte en soi son ennemi intime qui, dans un certain contexte, lui fait accepter l’inacceptable, déplace les barrières morales, lui fait oublier ses vieux repères confortables. On sort de ce voyage au fond de l’âme humaine écœuré par une indigestion d’horreurs.
Un geste humain ici ou là, un peu de compassion, une démission courageuse montrent toutefois qu’il y avait en Algérie une petite marge de manœuvre chez ceux qui avaient reçu des ordres ou qui les donnaient. Et puis, bien sûr, il y avait tous ceux qui n’ont pas eu à se salir les mains, qui ont servi dans l’armée sans vraiment se douter de ce qui se passait dans d’autres unités."
http://www.henri-pouillot.fr/spip.php?article10Catégories : Algérie Mots-clés : France guerre d'Algérie : 1954-1962 témoignage 20ème siècle Algérie guerre civile violence violence politique droits de l'homme violation des droits de l'homme militaire armée enquête récit de vie condition humaine condition masculine société coloniale politique coloniale colonialisme torture Maghreb Alger : Algérie bataille d'Alger harki harkis collaboration avec l'ennemi développement de la personnalité comportement social comportement sexuel viol racisme discrimination raciale Type : texte imprimé ; documentaire En ligne : http://www.henri-pouillot.fr/spip.php?article10 L'Ennemi intime : récit. Préface de l'auteur suivi du scénario du film [texte imprimé] / Patrick Rotman . - [S.l.] : Éd. du Seuil, 2007 . - 469 p.. - (Points; P1768) .
ISBN : 978-2-7578-0516-9 : 7,80
Langues : Français
Résumé : "40 ans plus tôt, le 19 mars 1962, les accords d’Evian mettaient fin à la guerre d’Algérie. De 1954 à 1962, la France a fait, sans jamais le dire vraiment, la guerre en Algérie. Comme l’Algérie était la France, la France ne pouvait pas être en guerre contre elle-même. Deux millions de soldats, appelés et officiers, n’ont fait officiellement que des opérations de maintien de l’ordre sur le territoire national. L’adversaire était intérieur, l’ennemi intime… Les combattants de la guerre d’Algérie parlent enfin, après quarante ans de silence. Il y a ceux qui ont vu, ceux qui ont participé aux tortures… La guerre est finie ? Pas la guerre d’Algérie, sur le front littéraire en tout cas. 40 ans après le cessez-le-feu du 19 mars 1962 et 40 ans après l’indépendance au mois de juillet suivant, des hommes traumatisés n’en peuvent plus de se taire. A l’occasion de ce double anniversaire paraissent en rafales des témoignages sur le comportement de soldats français face aux atrocités commises par ceux que l’on appelait les fellagas. Ils vont au-delà des aveux du général Aussaresses sur les tortures et les méthodes expéditives utilisées entre janvier et septembre 1957 lors de la « bataille d’Alger », cette gigantesque opération de nettoyage qui a mis fin à la campagne terroriste du FLN et ramené un semblant de calme dans la capitale algérienne. Ces « révélations », après tant d’autres depuis des dizaines d’années, avaient achevé de dessiller les yeux des plus sceptiques.
L’ennemi intime de Patrick Rotman retrace les neuf années de cette guerre sans nom en croisant de multiples témoignages d’officiers, de soldats du contingent, de harkis, de pieds-noirs, de policiers. Un seul de ces témoins, un sous-lieutenant, a souhaité rester anonyme parce qu’il n’avait pas encore osé révéler à sa fille ce qu’il avait vu et ce qu’il avait fait en Algérie. Tous parlent de la barbarie du camp d’en face, de leurs camarades émasculés, dépecés, des massacres de musulmans pro-français, de ces femmes enceintes éventrées et de ces visages aux lèvres et aux nez coupés. Et, à la fin, des dizaines de milliers de harkis considérés comme des collabos et massacrés par le FLN. Alors ces hommes se libèrent, ils racontent ce qu’ils ont fait, ce que peut faire une armée à laquelle les politiques ont confié des tâches de basse police : expéditions punitives, villages passés au lance-flammes, prisonniers torturés et achevés, suspects jetés des hélicoptères dans le vide, viols, otages exécutés… Et tout cela bien avant et bien après la "bataille d’Alger" et un peu partout sur les trois départements français d’Algérie.
L’essentiel de cet ouvrage est encore ailleurs : si tous ces témoins sortent de leur long silence, c’est pour essayer de comprendre comment ils ont pu, sans y être prédisposés, se transformer en tortionnaires, en exécutants dociles d’ordres criminels. C’est un examen de conscience, pas forcément un acte de contrition. La leçon est claire : chacun porte en soi son ennemi intime qui, dans un certain contexte, lui fait accepter l’inacceptable, déplace les barrières morales, lui fait oublier ses vieux repères confortables. On sort de ce voyage au fond de l’âme humaine écœuré par une indigestion d’horreurs.
Un geste humain ici ou là, un peu de compassion, une démission courageuse montrent toutefois qu’il y avait en Algérie une petite marge de manœuvre chez ceux qui avaient reçu des ordres ou qui les donnaient. Et puis, bien sûr, il y avait tous ceux qui n’ont pas eu à se salir les mains, qui ont servi dans l’armée sans vraiment se douter de ce qui se passait dans d’autres unités."
http://www.henri-pouillot.fr/spip.php?article10Catégories : Algérie Mots-clés : France guerre d'Algérie : 1954-1962 témoignage 20ème siècle Algérie guerre civile violence violence politique droits de l'homme violation des droits de l'homme militaire armée enquête récit de vie condition humaine condition masculine société coloniale politique coloniale colonialisme torture Maghreb Alger : Algérie bataille d'Alger harki harkis collaboration avec l'ennemi développement de la personnalité comportement social comportement sexuel viol racisme discrimination raciale Type : texte imprimé ; documentaire En ligne : http://www.henri-pouillot.fr/spip.php?article10 Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 37824 RH ROT Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible L'esclavage raconté à ma fille / Christiane Taubira / Bibliophane Daniel Radford (2006)
Titre : L'esclavage raconté à ma fille Auteurs : Christiane Taubira Editeur : Bibliophane Daniel Radford, 2006 Collection : Biblipoche Importance : 189 p. Langues : Français Résumé : Une mère militante et passionnée raconte à sa fille l'histoire des souffrances et des révoltes des peuples victimes de l'esclavage ... Mots-clés : révolte esclavage colonialisme Index. décimale : 326 Esclavage et émancipation des esclaves Type : texte imprimé ; documentaire Genre : documentaire L'esclavage raconté à ma fille [texte imprimé] / Christiane Taubira . - [S.l.] : Bibliophane Daniel Radford, 2006 . - 189 p.. - (Biblipoche) .
ISBN : 978-2-86970-122-9 : 7,50
Langues : Français
Résumé : Une mère militante et passionnée raconte à sa fille l'histoire des souffrances et des révoltes des peuples victimes de l'esclavage ... Mots-clés : révolte esclavage colonialisme Index. décimale : 326 Esclavage et émancipation des esclaves Type : texte imprimé ; documentaire Genre : documentaire Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 36285 326 TAU Livre 2. Documentaires 300 Sciences Sociales Disponible Gandhi / Richard Attenborough / Columbia Pictures (2001)
PermalinkGrand Atlas des empires coloniaux / Marcel Dorigny / Autrement (2015)
PermalinkHISTOIRE COLONIALE ET IMMIGRATION. UNE INVENTION DE L'ETRANGER / ERIC SAVARESE / SEGUIER (2000)
PermalinkDE L'INDIGENE A L'IMMIGRE / Pascal Blanchard / Gallimard (1998)
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