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Le livre noir du communisme : crimes, terreur, répression / Stéphane Courtois / Paris : R. Laffont (1997)
Titre : Le livre noir du communisme : crimes, terreur, répression Auteurs : Stéphane Courtois, Auteur Editeur : Paris : R. Laffont, 1997 Importance : 846 p. Langues : Français Résumé : Pays par pays, le bilan le plus complet possible des méfaits commis sous l'enseigne du communisme : témoignages, carte des goulags, photographies.
Comment un idéal d'émancipation, de fraternité universelle, se retournera-t-il au lendemain même d'octobre 1917 en doctrine de la toute -puissance de l'Etat, pratiquant la discrimination systématique de groupes sociaux ou nationaux entiers,recourant aux déportations de masse et trop souvent aux massacres gigantesques.
Le voile de dénégation peut enfin être pleinement déchiré Le rejet du communisme par la plupart des peuples concernés, l'ouverture de nombreuses archives hier encore secrètes, la multiplication des témoignages et des contacts mettent en lumière ce qui demain sera en évidence: les pays communistes s'entendirent mieux à faire croître les archipels concentrationnaires que le blé, à produire des cadavres que des biens de consommation.
Une équipe d'historiens et d'universitaires a entrepris, continent par continent, pays par pays, de dresser le bilan communisme: les lieux, les dates, les faits, les bourreaux, les victimes qui se comptent par dizaines de millions en URSS et en Chine, par millions dans de petits pays comme la Corée du Nord et le CambodgeMots-clés : répression politique totalitarisme communisme dictature URSS : 1922- 1991 Chine 20e siècle Index. décimale : 320 Politique - l'Etat Type : texte imprimé ; documentaire Genre : monographie Le livre noir du communisme : crimes, terreur, répression [texte imprimé] / Stéphane Courtois, Auteur . - Paris : R. Laffont, 1997 . - 846 p.
ISBN : 978-2-221-08204-1 : 189,00
Langues : Français
Résumé : Pays par pays, le bilan le plus complet possible des méfaits commis sous l'enseigne du communisme : témoignages, carte des goulags, photographies.
Comment un idéal d'émancipation, de fraternité universelle, se retournera-t-il au lendemain même d'octobre 1917 en doctrine de la toute -puissance de l'Etat, pratiquant la discrimination systématique de groupes sociaux ou nationaux entiers,recourant aux déportations de masse et trop souvent aux massacres gigantesques.
Le voile de dénégation peut enfin être pleinement déchiré Le rejet du communisme par la plupart des peuples concernés, l'ouverture de nombreuses archives hier encore secrètes, la multiplication des témoignages et des contacts mettent en lumière ce qui demain sera en évidence: les pays communistes s'entendirent mieux à faire croître les archipels concentrationnaires que le blé, à produire des cadavres que des biens de consommation.
Une équipe d'historiens et d'universitaires a entrepris, continent par continent, pays par pays, de dresser le bilan communisme: les lieux, les dates, les faits, les bourreaux, les victimes qui se comptent par dizaines de millions en URSS et en Chine, par millions dans de petits pays comme la Corée du Nord et le CambodgeMots-clés : répression politique totalitarisme communisme dictature URSS : 1922- 1991 Chine 20e siècle Index. décimale : 320 Politique - l'Etat Type : texte imprimé ; documentaire Genre : monographie Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 7020 320.532 COU Livre 2. Documentaires 300 Sciences Sociales Disponible
Titre : La Condition humaine Auteurs : André Malraux, Auteur Editeur : Gallimard, 1997 Collection : Folio plus Importance : 411p. Langues : Français Résumé : "Mars 1927. L'armée du Kuomintang dirigée par Chang-Kaï-Shek s'approche de Shanghai. Les cellules communistes de la ville organisent le soulèvement des ouvriers pour faciliter la prise du grand port industriel par les armées révolutionnaires. Les européens occupant les concessions (zones franches accordées aux puissances occidentales depuis le XIXe siècle) misent sur l'éclatement du Kuomintang : ils soutiennent Chang-Kaï-Shek contre les communistes...
Tel est le cadre grandiose et rugissant de l'intrigue où évoluent les personnages écrasés par leur condition d'Homme. Le Professeur Gisors, universitaire esthète converti au communisme, qui ne supporte le fracas du monde qu'assourdi par les lourdes fumées de l'opium. Kyo Gisors, son fils, qui encadre le soulèvement ouvrier de la ville et lutte jusqu'à la mort pour « la dignité » des masses laborieuses. Tchen, un disciple du professeur Gisors, s'engage dans la lutte terroriste après avoir vécu comme un arrachement intérieur son premier assassinat. Katow, l'ancien militant de la révolution russe de 1917, le héros humaniste. Hemmelrich, marchand de disques dont l'engagement révolutionnaire est entravé par la santé fragile de sa femme et son fils. Le baron de Clappique, trafiquant d'armes et marchand d'art, qui étouffe ses questions existentielles sous une perpétuelle bouffonnerie. Ferral, grand industriel cynique, amateur de femmes, ambitieux et lucide. Le peintre et musicien Kama qui vit dans la sérénité grâce à sa maîtrise de l'Art.
Autant de destins parallèles ou convergents, de vie bouleversées. La peur et la souffrance, la mort violente, le sacrifice héroïque, le terrorisme inutile…
Une fresque saisissante du conflit révolutionnaire chinois, de l'absurdité de toute guerre, de la cruauté humaine, de l'ambition des financiers, des tractations politiques et diplomatiques… La barbarie de ces hommes qui torturent et massacrent leurs adversaires, qui brûlent vifs les prisonniers dans la chaudière d'une locomotive hurlante… Le sifflet strident de la locomotive qui vient de « digérer » un combattant immolé… La condition humaine… (...)"
http://www.asso-chc.net/article.php3?id_article=152
"Après Les Conquérants (1928) et La Voie royale (1930), La Condition humaine (prix Goncourt 1933) est le dernier volet d'un cycle romanesque inspiré à Malraux par ses séjours en Indochine dans les années 1920. Loin d'être seulement une fresque historique de la révolution, La Condition humaine propose une véritable méditation sur l'homme.(...)L'action du roman, concentrée en à peine quelques jours, se situe à Shanghai en 1927, dans une Chine politiquement décomposée, dominée économiquement par les nations étrangères. Le Kuomintang nationaliste de Tchiang Kaï-chek et le Parti communiste chinois préparent une insurrection commune. La révolution réussie, Tchiang Kaï-chek, exige que les communistes lui rendent leurs armes. Ils s'y refusent, puis cèdent sur ordre de l'Internationale. Sans défense, ils sont massacrés par les nationalistes.
Chacun des héros de cette épopée incarne à sa manière le caractère tragique de la condition humaine, écartelée entre raison et instinct de vie. Le communiste Kyo Gisors, mi-chinois mi-japonais, agit par idéal, et trouve dans la révolution un sens à sa vie. Au contraire, Tchen sombre dans le terrorisme et le fanatisme pour tenter de combler le vide qui l'habite. Hemmelrich, boutiquier qui donne asile aux insurgés communistes, lutte lui aussi contre son impuissance à agir, tandis que le baron de Clappique ne peut que jouer sa propre existence. Enfin Ferral, capitaliste aventurier et dominateur, soutient Tchiang Kaï-chek, non par idéal mais par volonté de puissance. Le roman s'achève par une hécatombe : Kyo et Tchen meurent, ainsi que Katow, figure du sublime christique. Ancien de la révolution russe, il donne son cyanure à deux compagnons d'infortune, leur évitant de subir sa propre mort : il sera brûlé vif dans un foyer de locomotive. Le roman s'achève néanmoins sur une note d'espoir : May, la compagne de Kyo, reprend la lutte avec les survivants.
La Condition humaine est un roman historique et politique fondé sur la vérité humaine des personnages. La révolution constitue le cadre du roman, mais non son essence, car le véritable propos du livre est métaphysique. D'emblée la tragédie se noue, d'une révolution faite pour l'homme, mais qui le broie et le mène à sa perte. Les impératifs de la cause révolutionnaire conduisent à un écartèlement de la conscience : rendre les armes aux nationalistes revient à les retourner contre soi-même. Paradoxe de ces hommes qui luttent pour la condition humaine et acceptent l'instrumentalisation de leur destin jusqu'à la mort.
Or La Condition humaine met en exergue la solitude inéluctable de cette fin. Seuls face à la mort, les hommes sont également isolés de leur vivant, dans la mesure où l'action commune ne masque pas les divergences de motivation. Kyo Gisors est révolutionnaire par idéal, tandis que Tchen l'est par désespoir : « Que faire d'une âme, s'il n'y a ni Dieu ni Christ ? » (...)
http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/la-condition-humaine/#Mots-clés : thème littéraire 1920- Chine communisme Chiang-Kai-Shek : 1887-1975 Extrême-Orient révolution : politique crise politique culture européenne culture orientale civilisation et culture condition humaine comportement social mal de vivre relation père-enfant idéalisme militantisme terrorisme violence politique violation des droits de l'homme conflit armé relation enseignant-apprenant Thème de fiction : guerre/mort/révolution Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman En ligne : http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/la-condition-humaine/# La Condition humaine [texte imprimé] / André Malraux, Auteur . - [S.l.] : Gallimard, 1997 . - 411p.. - (Folio plus) .
ISBN : 978-2-07-040065-2 : 5.00
Langues : Français
Résumé : "Mars 1927. L'armée du Kuomintang dirigée par Chang-Kaï-Shek s'approche de Shanghai. Les cellules communistes de la ville organisent le soulèvement des ouvriers pour faciliter la prise du grand port industriel par les armées révolutionnaires. Les européens occupant les concessions (zones franches accordées aux puissances occidentales depuis le XIXe siècle) misent sur l'éclatement du Kuomintang : ils soutiennent Chang-Kaï-Shek contre les communistes...
Tel est le cadre grandiose et rugissant de l'intrigue où évoluent les personnages écrasés par leur condition d'Homme. Le Professeur Gisors, universitaire esthète converti au communisme, qui ne supporte le fracas du monde qu'assourdi par les lourdes fumées de l'opium. Kyo Gisors, son fils, qui encadre le soulèvement ouvrier de la ville et lutte jusqu'à la mort pour « la dignité » des masses laborieuses. Tchen, un disciple du professeur Gisors, s'engage dans la lutte terroriste après avoir vécu comme un arrachement intérieur son premier assassinat. Katow, l'ancien militant de la révolution russe de 1917, le héros humaniste. Hemmelrich, marchand de disques dont l'engagement révolutionnaire est entravé par la santé fragile de sa femme et son fils. Le baron de Clappique, trafiquant d'armes et marchand d'art, qui étouffe ses questions existentielles sous une perpétuelle bouffonnerie. Ferral, grand industriel cynique, amateur de femmes, ambitieux et lucide. Le peintre et musicien Kama qui vit dans la sérénité grâce à sa maîtrise de l'Art.
Autant de destins parallèles ou convergents, de vie bouleversées. La peur et la souffrance, la mort violente, le sacrifice héroïque, le terrorisme inutile…
Une fresque saisissante du conflit révolutionnaire chinois, de l'absurdité de toute guerre, de la cruauté humaine, de l'ambition des financiers, des tractations politiques et diplomatiques… La barbarie de ces hommes qui torturent et massacrent leurs adversaires, qui brûlent vifs les prisonniers dans la chaudière d'une locomotive hurlante… Le sifflet strident de la locomotive qui vient de « digérer » un combattant immolé… La condition humaine… (...)"
http://www.asso-chc.net/article.php3?id_article=152
"Après Les Conquérants (1928) et La Voie royale (1930), La Condition humaine (prix Goncourt 1933) est le dernier volet d'un cycle romanesque inspiré à Malraux par ses séjours en Indochine dans les années 1920. Loin d'être seulement une fresque historique de la révolution, La Condition humaine propose une véritable méditation sur l'homme.(...)L'action du roman, concentrée en à peine quelques jours, se situe à Shanghai en 1927, dans une Chine politiquement décomposée, dominée économiquement par les nations étrangères. Le Kuomintang nationaliste de Tchiang Kaï-chek et le Parti communiste chinois préparent une insurrection commune. La révolution réussie, Tchiang Kaï-chek, exige que les communistes lui rendent leurs armes. Ils s'y refusent, puis cèdent sur ordre de l'Internationale. Sans défense, ils sont massacrés par les nationalistes.
Chacun des héros de cette épopée incarne à sa manière le caractère tragique de la condition humaine, écartelée entre raison et instinct de vie. Le communiste Kyo Gisors, mi-chinois mi-japonais, agit par idéal, et trouve dans la révolution un sens à sa vie. Au contraire, Tchen sombre dans le terrorisme et le fanatisme pour tenter de combler le vide qui l'habite. Hemmelrich, boutiquier qui donne asile aux insurgés communistes, lutte lui aussi contre son impuissance à agir, tandis que le baron de Clappique ne peut que jouer sa propre existence. Enfin Ferral, capitaliste aventurier et dominateur, soutient Tchiang Kaï-chek, non par idéal mais par volonté de puissance. Le roman s'achève par une hécatombe : Kyo et Tchen meurent, ainsi que Katow, figure du sublime christique. Ancien de la révolution russe, il donne son cyanure à deux compagnons d'infortune, leur évitant de subir sa propre mort : il sera brûlé vif dans un foyer de locomotive. Le roman s'achève néanmoins sur une note d'espoir : May, la compagne de Kyo, reprend la lutte avec les survivants.
La Condition humaine est un roman historique et politique fondé sur la vérité humaine des personnages. La révolution constitue le cadre du roman, mais non son essence, car le véritable propos du livre est métaphysique. D'emblée la tragédie se noue, d'une révolution faite pour l'homme, mais qui le broie et le mène à sa perte. Les impératifs de la cause révolutionnaire conduisent à un écartèlement de la conscience : rendre les armes aux nationalistes revient à les retourner contre soi-même. Paradoxe de ces hommes qui luttent pour la condition humaine et acceptent l'instrumentalisation de leur destin jusqu'à la mort.
Or La Condition humaine met en exergue la solitude inéluctable de cette fin. Seuls face à la mort, les hommes sont également isolés de leur vivant, dans la mesure où l'action commune ne masque pas les divergences de motivation. Kyo Gisors est révolutionnaire par idéal, tandis que Tchen l'est par désespoir : « Que faire d'une âme, s'il n'y a ni Dieu ni Christ ? » (...)
http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/la-condition-humaine/#Mots-clés : thème littéraire 1920- Chine communisme Chiang-Kai-Shek : 1887-1975 Extrême-Orient révolution : politique crise politique culture européenne culture orientale civilisation et culture condition humaine comportement social mal de vivre relation père-enfant idéalisme militantisme terrorisme violence politique violation des droits de l'homme conflit armé relation enseignant-apprenant Thème de fiction : guerre/mort/révolution Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman En ligne : http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/la-condition-humaine/# Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 5520 R MAL Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible
Titre : La Condition humaine Auteurs : André Malraux, Auteur Editeur : Gallimard, 1997 Collection : Folio plus Sous-collection : Folioplus Classiques Importance : 411p. Langues : Français Résumé : "Mars 1927. L'armée du Kuomintang dirigée par Chang-Kaï-Shek s'approche de Shanghai. Les cellules communistes de la ville organisent le soulèvement des ouvriers pour faciliter la prise du grand port industriel par les armées révolutionnaires. Les européens occupant les concessions (zones franches accordées aux puissances occidentales depuis le XIXe siècle) misent sur l'éclatement du Kuomintang : ils soutiennent Chang-Kaï-Shek contre les communistes...
Tel est le cadre grandiose et rugissant de l'intrigue où évoluent les personnages écrasés par leur condition d'Homme. Le Professeur Gisors, universitaire esthète converti au communisme, qui ne supporte le fracas du monde qu'assourdi par les lourdes fumées de l'opium. Kyo Gisors, son fils, qui encadre le soulèvement ouvrier de la ville et lutte jusqu'à la mort pour « la dignité » des masses laborieuses. Tchen, un disciple du professeur Gisors, s'engage dans la lutte terroriste après avoir vécu comme un arrachement intérieur son premier assassinat. Katow, l'ancien militant de la révolution russe de 1917, le héros humaniste. Hemmelrich, marchand de disques dont l'engagement révolutionnaire est entravé par la santé fragile de sa femme et son fils. Le baron de Clappique, trafiquant d'armes et marchand d'art, qui étouffe ses questions existentielles sous une perpétuelle bouffonnerie. Ferral, grand industriel cynique, amateur de femmes, ambitieux et lucide. Le peintre et musicien Kama qui vit dans la sérénité grâce à sa maîtrise de l'Art.
Autant de destins parallèles ou convergents, de vie bouleversées. La peur et la souffrance, la mort violente, le sacrifice héroïque, le terrorisme inutile…
Une fresque saisissante du conflit révolutionnaire chinois, de l'absurdité de toute guerre, de la cruauté humaine, de l'ambition des financiers, des tractations politiques et diplomatiques… La barbarie de ces hommes qui torturent et massacrent leurs adversaires, qui brûlent vifs les prisonniers dans la chaudière d'une locomotive hurlante… Le sifflet strident de la locomotive qui vient de « digérer » un combattant immolé… La condition humaine… (...)"
http://www.asso-chc.net/article.php3?id_article=152
"Après Les Conquérants (1928) et La Voie royale (1930), La Condition humaine (prix Goncourt 1933) est le dernier volet d'un cycle romanesque inspiré à Malraux par ses séjours en Indochine dans les années 1920. Loin d'être seulement une fresque historique de la révolution, La Condition humaine propose une véritable méditation sur l'homme.(...)L'action du roman, concentrée en à peine quelques jours, se situe à Shanghai en 1927, dans une Chine politiquement décomposée, dominée économiquement par les nations étrangères. Le Kuomintang nationaliste de Tchiang Kaï-chek et le Parti communiste chinois préparent une insurrection commune. La révolution réussie, Tchiang Kaï-chek, exige que les communistes lui rendent leurs armes. Ils s'y refusent, puis cèdent sur ordre de l'Internationale. Sans défense, ils sont massacrés par les nationalistes.
Chacun des héros de cette épopée incarne à sa manière le caractère tragique de la condition humaine, écartelée entre raison et instinct de vie. Le communiste Kyo Gisors, mi-chinois mi-japonais, agit par idéal, et trouve dans la révolution un sens à sa vie. Au contraire, Tchen sombre dans le terrorisme et le fanatisme pour tenter de combler le vide qui l'habite. Hemmelrich, boutiquier qui donne asile aux insurgés communistes, lutte lui aussi contre son impuissance à agir, tandis que le baron de Clappique ne peut que jouer sa propre existence. Enfin Ferral, capitaliste aventurier et dominateur, soutient Tchiang Kaï-chek, non par idéal mais par volonté de puissance. Le roman s'achève par une hécatombe : Kyo et Tchen meurent, ainsi que Katow, figure du sublime christique. Ancien de la révolution russe, il donne son cyanure à deux compagnons d'infortune, leur évitant de subir sa propre mort : il sera brûlé vif dans un foyer de locomotive. Le roman s'achève néanmoins sur une note d'espoir : May, la compagne de Kyo, reprend la lutte avec les survivants.
La Condition humaine est un roman historique et politique fondé sur la vérité humaine des personnages. La révolution constitue le cadre du roman, mais non son essence, car le véritable propos du livre est métaphysique. D'emblée la tragédie se noue, d'une révolution faite pour l'homme, mais qui le broie et le mène à sa perte. Les impératifs de la cause révolutionnaire conduisent à un écartèlement de la conscience : rendre les armes aux nationalistes revient à les retourner contre soi-même. Paradoxe de ces hommes qui luttent pour la condition humaine et acceptent l'instrumentalisation de leur destin jusqu'à la mort.
Or La Condition humaine met en exergue la solitude inéluctable de cette fin. Seuls face à la mort, les hommes sont également isolés de leur vivant, dans la mesure où l'action commune ne masque pas les divergences de motivation. Kyo Gisors est révolutionnaire par idéal, tandis que Tchen l'est par désespoir : « Que faire d'une âme, s'il n'y a ni Dieu ni Christ ? » (...)
http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/la-condition-humaine/#Mots-clés : thème littéraire 1920- Chine communisme Chiang-Kai-Shek : 1887-1975 Extrême-Orient révolution : politique crise politique culture européenne culture orientale civilisation et culture condition humaine comportement social mal de vivre relation père-enfant idéalisme militantisme terrorisme violence politique violation des droits de l'homme conflit armé relation enseignant-apprenant Thème de fiction : guerre/mort/révolution Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman En ligne : http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/la-condition-humaine/# La Condition humaine [texte imprimé] / André Malraux, Auteur . - [S.l.] : Gallimard, 1997 . - 411p.. - (Folio plus. Folioplus Classiques) .
ISBN : 978-2-07-034610-3 : 5.00
Langues : Français
Résumé : "Mars 1927. L'armée du Kuomintang dirigée par Chang-Kaï-Shek s'approche de Shanghai. Les cellules communistes de la ville organisent le soulèvement des ouvriers pour faciliter la prise du grand port industriel par les armées révolutionnaires. Les européens occupant les concessions (zones franches accordées aux puissances occidentales depuis le XIXe siècle) misent sur l'éclatement du Kuomintang : ils soutiennent Chang-Kaï-Shek contre les communistes...
Tel est le cadre grandiose et rugissant de l'intrigue où évoluent les personnages écrasés par leur condition d'Homme. Le Professeur Gisors, universitaire esthète converti au communisme, qui ne supporte le fracas du monde qu'assourdi par les lourdes fumées de l'opium. Kyo Gisors, son fils, qui encadre le soulèvement ouvrier de la ville et lutte jusqu'à la mort pour « la dignité » des masses laborieuses. Tchen, un disciple du professeur Gisors, s'engage dans la lutte terroriste après avoir vécu comme un arrachement intérieur son premier assassinat. Katow, l'ancien militant de la révolution russe de 1917, le héros humaniste. Hemmelrich, marchand de disques dont l'engagement révolutionnaire est entravé par la santé fragile de sa femme et son fils. Le baron de Clappique, trafiquant d'armes et marchand d'art, qui étouffe ses questions existentielles sous une perpétuelle bouffonnerie. Ferral, grand industriel cynique, amateur de femmes, ambitieux et lucide. Le peintre et musicien Kama qui vit dans la sérénité grâce à sa maîtrise de l'Art.
Autant de destins parallèles ou convergents, de vie bouleversées. La peur et la souffrance, la mort violente, le sacrifice héroïque, le terrorisme inutile…
Une fresque saisissante du conflit révolutionnaire chinois, de l'absurdité de toute guerre, de la cruauté humaine, de l'ambition des financiers, des tractations politiques et diplomatiques… La barbarie de ces hommes qui torturent et massacrent leurs adversaires, qui brûlent vifs les prisonniers dans la chaudière d'une locomotive hurlante… Le sifflet strident de la locomotive qui vient de « digérer » un combattant immolé… La condition humaine… (...)"
http://www.asso-chc.net/article.php3?id_article=152
"Après Les Conquérants (1928) et La Voie royale (1930), La Condition humaine (prix Goncourt 1933) est le dernier volet d'un cycle romanesque inspiré à Malraux par ses séjours en Indochine dans les années 1920. Loin d'être seulement une fresque historique de la révolution, La Condition humaine propose une véritable méditation sur l'homme.(...)L'action du roman, concentrée en à peine quelques jours, se situe à Shanghai en 1927, dans une Chine politiquement décomposée, dominée économiquement par les nations étrangères. Le Kuomintang nationaliste de Tchiang Kaï-chek et le Parti communiste chinois préparent une insurrection commune. La révolution réussie, Tchiang Kaï-chek, exige que les communistes lui rendent leurs armes. Ils s'y refusent, puis cèdent sur ordre de l'Internationale. Sans défense, ils sont massacrés par les nationalistes.
Chacun des héros de cette épopée incarne à sa manière le caractère tragique de la condition humaine, écartelée entre raison et instinct de vie. Le communiste Kyo Gisors, mi-chinois mi-japonais, agit par idéal, et trouve dans la révolution un sens à sa vie. Au contraire, Tchen sombre dans le terrorisme et le fanatisme pour tenter de combler le vide qui l'habite. Hemmelrich, boutiquier qui donne asile aux insurgés communistes, lutte lui aussi contre son impuissance à agir, tandis que le baron de Clappique ne peut que jouer sa propre existence. Enfin Ferral, capitaliste aventurier et dominateur, soutient Tchiang Kaï-chek, non par idéal mais par volonté de puissance. Le roman s'achève par une hécatombe : Kyo et Tchen meurent, ainsi que Katow, figure du sublime christique. Ancien de la révolution russe, il donne son cyanure à deux compagnons d'infortune, leur évitant de subir sa propre mort : il sera brûlé vif dans un foyer de locomotive. Le roman s'achève néanmoins sur une note d'espoir : May, la compagne de Kyo, reprend la lutte avec les survivants.
La Condition humaine est un roman historique et politique fondé sur la vérité humaine des personnages. La révolution constitue le cadre du roman, mais non son essence, car le véritable propos du livre est métaphysique. D'emblée la tragédie se noue, d'une révolution faite pour l'homme, mais qui le broie et le mène à sa perte. Les impératifs de la cause révolutionnaire conduisent à un écartèlement de la conscience : rendre les armes aux nationalistes revient à les retourner contre soi-même. Paradoxe de ces hommes qui luttent pour la condition humaine et acceptent l'instrumentalisation de leur destin jusqu'à la mort.
Or La Condition humaine met en exergue la solitude inéluctable de cette fin. Seuls face à la mort, les hommes sont également isolés de leur vivant, dans la mesure où l'action commune ne masque pas les divergences de motivation. Kyo Gisors est révolutionnaire par idéal, tandis que Tchen l'est par désespoir : « Que faire d'une âme, s'il n'y a ni Dieu ni Christ ? » (...)
http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/la-condition-humaine/#Mots-clés : thème littéraire 1920- Chine communisme Chiang-Kai-Shek : 1887-1975 Extrême-Orient révolution : politique crise politique culture européenne culture orientale civilisation et culture condition humaine comportement social mal de vivre relation père-enfant idéalisme militantisme terrorisme violence politique violation des droits de l'homme conflit armé relation enseignant-apprenant Thème de fiction : guerre/mort/révolution Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman En ligne : http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/la-condition-humaine/# Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 43995 R MAL Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible Limonov / Emmanuel Carrère / POL (2011)
Titre : Limonov Auteurs : Emmanuel Carrère Editeur : POL, 2011 Importance : 488 p. Langues : Français Résumé : « Limonov n’est pas un personnage de fiction. Il existe. Je le connais. Il a été voyou en Ukraine ; idole de l’underground soviétique sous Brejnev ; clochard, puis valet de chambre d’un milliardaire à Manhattan ; écrivain branché à Paris ; soldat perdu dans les guerres des Balkans ; et maintenant, dans l’immense bordel de l’après-communisme en Russie, vieux chef charismatique d’un parti de jeunes desperados. Lui-même se voit comme un héros, on peut le considérer comme un salaud : je suspends pour ma part mon jugement.
C’est une vie dangereuse, ambiguë : un vrai roman d’aventures. C’est aussi, je crois, une vie qui raconte quelque chose. Pas seulement sur lui, Limonov, pas seulement sur la Russie, mais sur notre histoire à tous depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. » E. Carrère
A travers le personnage de Limonov et ses pérégrinations de l'Ukraine à New York en passant par la France, les Balkans et la Russie, ce livre dépeint une fresque du monde contemporain depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.Mots-clés : Russie mouvement politique nationalisme communisme 1945-2000 URSS : 1922-1991 personnalité politique écrivain aventure : voyage Type : texte imprimé ; documentaire Genre : biographie Limonov [texte imprimé] / Emmanuel Carrère . - [S.l.] : POL, 2011 . - 488 p.
ISBN : 978-2-8180-1405-9 : 19,50 €
Langues : Français
Résumé : « Limonov n’est pas un personnage de fiction. Il existe. Je le connais. Il a été voyou en Ukraine ; idole de l’underground soviétique sous Brejnev ; clochard, puis valet de chambre d’un milliardaire à Manhattan ; écrivain branché à Paris ; soldat perdu dans les guerres des Balkans ; et maintenant, dans l’immense bordel de l’après-communisme en Russie, vieux chef charismatique d’un parti de jeunes desperados. Lui-même se voit comme un héros, on peut le considérer comme un salaud : je suspends pour ma part mon jugement.
C’est une vie dangereuse, ambiguë : un vrai roman d’aventures. C’est aussi, je crois, une vie qui raconte quelque chose. Pas seulement sur lui, Limonov, pas seulement sur la Russie, mais sur notre histoire à tous depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. » E. Carrère
A travers le personnage de Limonov et ses pérégrinations de l'Ukraine à New York en passant par la France, les Balkans et la Russie, ce livre dépeint une fresque du monde contemporain depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.Mots-clés : Russie mouvement politique nationalisme communisme 1945-2000 URSS : 1922-1991 personnalité politique écrivain aventure : voyage Type : texte imprimé ; documentaire Genre : biographie Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 45153 B LIM Livre 2. Documentaires 800 Littérature Disponible Manifeste du Parti communiste / Karl Marx / Éd. Mille et une nuits (1994)
Titre : Manifeste du Parti communiste Auteurs : Karl Marx, Auteur ; Friedrich Engels, Auteur ; Laura Lafargue (1845-1911), Traducteur Editeur : Éd. Mille et une nuits, 1994 Collection : Mille et une nuits num. 48 Importance : 79 p. : ill., couv. ill. en coul. ; 15 cm. Note générale : Trad. de : « Manifest der Kommunistischen Partei ». Bibliogr. p. 79. Langues : Français Résumé : Marxisme --Histoire. Mouvement ouvrier --Histoire. Communisme --Histoire. Le manifeste du Parti communiste demeure, près de cent cinquante ans après sa parution, un texte de combat, écrit par Marx, théoricien révolutionnaire. Mots-clés : parti communiste Marx, Karl : 1818-1883 Engels, Friedrich : 1820-1895 communisme Index. décimale : 320 Politique - l'Etat Type : texte imprimé ; documentaire Manifeste du Parti communiste [texte imprimé] / Karl Marx, Auteur ; Friedrich Engels, Auteur ; Laura Lafargue (1845-1911), Traducteur . - [S.l.] : Éd. Mille et une nuits, 1994 . - 79 p. : ill., couv. ill. en coul. ; 15 cm.. - (Mille et une nuits; 48) .
ISBN : 978-2-910233-53-2 : 1,52
Trad. de : « Manifest der Kommunistischen Partei ». Bibliogr. p. 79.
Langues : Français
Résumé : Marxisme --Histoire. Mouvement ouvrier --Histoire. Communisme --Histoire. Le manifeste du Parti communiste demeure, près de cent cinquante ans après sa parution, un texte de combat, écrit par Marx, théoricien révolutionnaire. Mots-clés : parti communiste Marx, Karl : 1818-1883 Engels, Friedrich : 1820-1895 communisme Index. décimale : 320 Politique - l'Etat Type : texte imprimé ; documentaire Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 13960 320.532 MAR Livre 2. Documentaires 300 Sciences Sociales Disponible Sir Arthur Benton : Cycle II : Livre I : L'Organisation / Vincent Pompetti / Emmanuel Proust (2008)
PermalinkPermalinkPermalinkCoeur de chien / Mikhail Boulgakov / IVREA (1996)
PermalinkPermalinkPermalinkL'Etoile de Kostia / Irène Cohen-Janca / Editions du Rouergue (2002)
PermalinkGAUCHE EN FRANCE DEPUIS 1900 / JEAN TOUCHARD / Éd. du Seuil (1977)
PermalinkPermalinkPermalinkLes Mains sales / Jean-Paul Sartre / Gallimard (2009)
PermalinkMort d'une héroïne rouge / Qiu Xialong / L. Levi (2003)
PermalinkPermalinkQuand les grands jouaient à la guerre / Ilona Flutsztejn-Gruda / Actes Sud (2006)
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