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23 résultat(s) recherche sur le mot-clé 'culture occidentale'




La Crise de l'éducation / Hannah Arendt / Gallimard (2006)
Titre : La Crise de l'éducation: extrait de La Crise de la culture Auteurs : Hannah Arendt, Auteur Editeur : Gallimard, 2006 Collection : folioplus philosophie Importance : 150 p. Langues : Français Langues originales : Anglais Résumé : « Notre héritage n’est précédé d’aucun testament » : c’est sur cette citation de René Char que commence la Crise de la Culture dans lequel sont analysées les crises qui affectent les sociétés occidentales, dont la crise de l’éducation.
Les théories pédagogiques modernes et les pseudo-sciences de l’éducation se sont imposées comme une véritable idéologie de politique technique au sein de l’école, chassant peu à peu la culture et la pluridisciplinarité des matières dans tous les parcours scolaires.
Dans la crise de l’éducation, Hanna Arendt analyse le système scolaire américain des années cinquante, pour souligner la contradiction pour un grand pays d’immigration, composé lui-même d’anciens migrants, à être incapable d’assimiler les nouveaux arrivants et de proposer à tous les mêmes chances de réussites scolaire et professionnelle.
La crise de l’éducation tient à trois causes :
* la première est la croyance fausse en un « monde des enfants », coexistant en parallèle du monde des adultes. Or, que sont les enfants sinon des postulants à l’humanité ? La crise scolaire tient à ce que l’on laisse l’enfant se gouverner lui-même et décider de lui-même ce qui est bon pour lui. Cette idée fausse est catastrophique : accroissement de la délinquance, du communautarisme, de l’isolement et de la tyrannie du groupe.
* la seconde cause est que le savoir-faire est plus important que le savoir lui-même : le but de l’école n’est plus de former des individus libres, mais de produire des techniciens et des employés afin d’alimenter l’économie de masse.
* la troisième cause est l’uniformisation de l’école par une inculture de masse ; l’école devient une fabrique d’élèves médiocres. Ces élèves médiocres sont formés par des professeurs eux-mêmes médiocres car hâtivement formés, peu compétents et surtout trop généralistes.
Hannah Arendt montre que l’école américaine n’est plus un lieu transitoire de l’espace privé des familles à l’espace public des citoyens, que l’école n’est plus l’entrée dans le monde adulte de l’autonomie mais dans le monde technique du chaos. Enfin, l’école n’est plus un lieu de transmission de la culture et de la citoyenneté.Mots-clés : éducation question philosophique culture occidentale Etats-Unis 1950- immigration intégration culturelle relation adulte-enfant relation maître-élève crise droits de l'enfant enfance modernité responsabilité Index. décimale : 370 Education - enseignement Type : texte imprimé ; documentaire La Crise de l'éducation : extrait de La Crise de la culture [texte imprimé] / Hannah Arendt, Auteur . - [S.l.] : Gallimard, 2006 . - 150 p.. - (folioplus philosophie) .
ISBN : 978-2-07-034282-2
Langues : Français Langues originales : Anglais
Résumé : « Notre héritage n’est précédé d’aucun testament » : c’est sur cette citation de René Char que commence la Crise de la Culture dans lequel sont analysées les crises qui affectent les sociétés occidentales, dont la crise de l’éducation.
Les théories pédagogiques modernes et les pseudo-sciences de l’éducation se sont imposées comme une véritable idéologie de politique technique au sein de l’école, chassant peu à peu la culture et la pluridisciplinarité des matières dans tous les parcours scolaires.
Dans la crise de l’éducation, Hanna Arendt analyse le système scolaire américain des années cinquante, pour souligner la contradiction pour un grand pays d’immigration, composé lui-même d’anciens migrants, à être incapable d’assimiler les nouveaux arrivants et de proposer à tous les mêmes chances de réussites scolaire et professionnelle.
La crise de l’éducation tient à trois causes :
* la première est la croyance fausse en un « monde des enfants », coexistant en parallèle du monde des adultes. Or, que sont les enfants sinon des postulants à l’humanité ? La crise scolaire tient à ce que l’on laisse l’enfant se gouverner lui-même et décider de lui-même ce qui est bon pour lui. Cette idée fausse est catastrophique : accroissement de la délinquance, du communautarisme, de l’isolement et de la tyrannie du groupe.
* la seconde cause est que le savoir-faire est plus important que le savoir lui-même : le but de l’école n’est plus de former des individus libres, mais de produire des techniciens et des employés afin d’alimenter l’économie de masse.
* la troisième cause est l’uniformisation de l’école par une inculture de masse ; l’école devient une fabrique d’élèves médiocres. Ces élèves médiocres sont formés par des professeurs eux-mêmes médiocres car hâtivement formés, peu compétents et surtout trop généralistes.
Hannah Arendt montre que l’école américaine n’est plus un lieu transitoire de l’espace privé des familles à l’espace public des citoyens, que l’école n’est plus l’entrée dans le monde adulte de l’autonomie mais dans le monde technique du chaos. Enfin, l’école n’est plus un lieu de transmission de la culture et de la citoyenneté.Mots-clés : éducation question philosophique culture occidentale Etats-Unis 1950- immigration intégration culturelle relation adulte-enfant relation maître-élève crise droits de l'enfant enfance modernité responsabilité Index. décimale : 370 Education - enseignement Type : texte imprimé ; documentaire Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 42208 370 ARE Livre 2. Documentaires 300 Sciences Sociales Disponible Supplément au Voyage de Bougainville / Denis Diderot / Gallimard (2003)
Titre : Supplément au Voyage de Bougainville Auteurs : Denis Diderot Editeur : Gallimard, 2003 Collection : Folio classique Importance : 127 P. Langues : Français Résumé : Les Tahitiennes sont fières de montrer leur gorge, d'exciter les désirs, de provoquer les hommes à l'amour. Elles s'offrent sans fausse pudeur aux marins européens qui débarquent d'un long périple. Dans les marges du récit que Bougainville a donné de son voyage, Diderot imagine une société en paix avec la nature, en accord avec elle-même. Mais l'arrivée des Européens avec leurs maladies physiques et surtout morales ne signifie-t-elle pas la fin de cette vie heureuse ? Entre l'information fournie par Bougainville et l'invention, Diderot fait dialoguer deux mondes, mais il fait surtout dialoguer l'Europe avec elle-même. Il nous force à nous interroger sur notre morale sexuelle, sur nos principes de vie, sur le colonialisme sous toutes ses formes. Il nous invite à rêver avec lui à un paradis d'amours impudiques et innocentes. La petite île polynésienne ne représente-t-elle pas la résistance à toutes les normalisations ? Catégories : Colonialisme
Culture européenne
Expédition scientifique
Polynésie française
Relations Nord-Sud
VoyageMots-clés : Diderot, Denis : 1713-1784 mythe lieu mythique personnage mythique condition féminine condition masculine utopie sexualité culture occidentale nature société société coloniale Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman Discipline : Français - Lettres Supplément au Voyage de Bougainville [texte imprimé] / Denis Diderot . - [S.l.] : Gallimard, 2003 . - 127 P.. - (Folio classique) .
ISBN : 978-2-07-042625-6 : 2,00
Langues : Français
Résumé : Les Tahitiennes sont fières de montrer leur gorge, d'exciter les désirs, de provoquer les hommes à l'amour. Elles s'offrent sans fausse pudeur aux marins européens qui débarquent d'un long périple. Dans les marges du récit que Bougainville a donné de son voyage, Diderot imagine une société en paix avec la nature, en accord avec elle-même. Mais l'arrivée des Européens avec leurs maladies physiques et surtout morales ne signifie-t-elle pas la fin de cette vie heureuse ? Entre l'information fournie par Bougainville et l'invention, Diderot fait dialoguer deux mondes, mais il fait surtout dialoguer l'Europe avec elle-même. Il nous force à nous interroger sur notre morale sexuelle, sur nos principes de vie, sur le colonialisme sous toutes ses formes. Il nous invite à rêver avec lui à un paradis d'amours impudiques et innocentes. La petite île polynésienne ne représente-t-elle pas la résistance à toutes les normalisations ? Catégories : Colonialisme
Culture européenne
Expédition scientifique
Polynésie française
Relations Nord-Sud
VoyageMots-clés : Diderot, Denis : 1713-1784 mythe lieu mythique personnage mythique condition féminine condition masculine utopie sexualité culture occidentale nature société société coloniale Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman Discipline : Français - Lettres Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 18404 R DID Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible
Titre : La démocratie des autres: Les racines globales de la démocratie - Pourquoi la liberté n'est pas une invention de l'Occident Auteurs : Amartya Sen, Auteur Editeur : Rivages, 2006 Collection : Rivages poche. Petite bibliothèque, ISSN 1158-5609 Importance : 94 p. Langues : Français Langues originales : Anglais Résumé : La notion de démocratie est généralement considérée comme un concept purement occidental ; elle serait une valeur que l'Occident aurait pour mission de faire prévaloir et d'introduire dans des pays qui en auraient été jusque-là privés. Le malentendu vient sans doute du fait que cette notion est le plus souvent réduite à l'idée du suffrage universel. Or, si l'on entend par démocratie non seulement l'exercice du droit de vote, mais aussi la discussion libre et responsable des thèmes politiques concernant les collectivités, ses racines sont repérables en dehors de la Grèce antique et de l'Occident en général. Amartya Sen nous invite ainsi à ne pas commettre le pêché 'd' impérialisme culturel' qui serait l'appropriation indélébile de l'idée de démocratie.
La notion de démocratie, doctrine politique selon laquelle la souveraineté doit appartenir à l’ensemble des citoyens, est si bien enracinée dans la culture européenne et par voie de conséquence, nord-américaine, qu’elle est généralement considérée comme un concept purement occidental ; ainsi, la démocratie serait une valeur que l’Occident aurait pour mission de faire prévaloir et d’introduire dans des pays qui en auraient été jusque-là privés.
Mais des difficultés inattendues, d’ordre militaire et politique, rencontrées par la coalition menée par les États-Unis durant la deuxième après-guerre irakienne ont soulevé une vague de scepticisme sur les possibilités de faire adopter dans le pays, dans des délais relativement courts, un gouvernement démocratique.
Cependant, ce serait une erreur d’en tirer une conclusion trop rapide et de prétendre que la tentative « d’exporter » la démocratie ne pourrait qu’être vouée à l’échec. Le malentendu vient sans doute du fait que la notion de démocratie est parfois réduite à l’idée du suffrage universel ; en fait, l’expérience montre bien que dans des régimes totalitaires, les élections se ramènent souvent à une mascarade.
L’originalité de la pensée d’Amartya Sen, économiste et humaniste, est de démontrer la complexité du problème de la démocratie. N’existe-t-il pas des racines globales, communes à toutes les formes de sociétés, et la démocratie n’est elle pas plutôt une valeur universelle ?
Par de multiples exemples, Amartya Sen montre que le soutien à la cause du pluralisme, de la diversité et de la liberté peut se retrouver dans l’histoire de nombreux peuples : en Inde, en Chine, au Japon, en Corée, en Iran, en Turquie, et dans de nombreuses régions d’Afrique. Cette hérédité globale est une raison suffisante pour mettre en doute la thèse selon laquelle la démocratie serait un concept purement occidental.
En effet, l’on entend par démocratie, non seulement l’exercice du droit de vote, mais aussi la discussion libre et responsable des thèmes politiques concernant les collectivités, ses racines sont repérables en dehors de la Grèce antique et de l’Occident en général : par exemple dans l’histoire de l’Inde antique, de l’Afrique, de l’Asie orientale et de l’Asie du Sud-Est.
Dans les deux extraits recueillis dans ce livre, Amartya Sen, prix Nobel d’économie en 1998, illustre par des exemples concrets l’existence des traditions démocratiques séculaires dans des pays actuellement opprimés par des pays totalitaires, et il nous invite à ne pas commettre à l’avenir un pêché « d’impérialisme culturel » : l’appropriation indélébile de l’idée de démocratie. A partir de cette idée, il nous suggère en revanche d’explorer et de développer justement ces aspects qui sont des valeurs partagées par tous les hommes à différents moments de leur histoire.Mots-clés : démocratie idéologie politique représentation mentale Afrique étude ethnologique civilisation et culture culture africaine culture européenne culture occidentale culture orientale mythe opinion publique vie sociale relation sociale Inde 20ème siècle valeur : philosophie croissance économique Index. décimale : 321 Types d'Etats et de gouvernements Type : texte imprimé ; documentaire Genre : discours En ligne : http://www.taurillon.org/La-Democratie-des-autres-Amartya-Sen La démocratie des autres : Les racines globales de la démocratie - Pourquoi la liberté n'est pas une invention de l'Occident [texte imprimé] / Amartya Sen, Auteur . - [S.l.] : Rivages, 2006 . - 94 p.. - (Rivages poche. Petite bibliothèque, ISSN 1158-5609) .
ISBN : 978-2-7436-1577-2 : 5.00
Langues : Français Langues originales : Anglais
Résumé : La notion de démocratie est généralement considérée comme un concept purement occidental ; elle serait une valeur que l'Occident aurait pour mission de faire prévaloir et d'introduire dans des pays qui en auraient été jusque-là privés. Le malentendu vient sans doute du fait que cette notion est le plus souvent réduite à l'idée du suffrage universel. Or, si l'on entend par démocratie non seulement l'exercice du droit de vote, mais aussi la discussion libre et responsable des thèmes politiques concernant les collectivités, ses racines sont repérables en dehors de la Grèce antique et de l'Occident en général. Amartya Sen nous invite ainsi à ne pas commettre le pêché 'd' impérialisme culturel' qui serait l'appropriation indélébile de l'idée de démocratie.
La notion de démocratie, doctrine politique selon laquelle la souveraineté doit appartenir à l’ensemble des citoyens, est si bien enracinée dans la culture européenne et par voie de conséquence, nord-américaine, qu’elle est généralement considérée comme un concept purement occidental ; ainsi, la démocratie serait une valeur que l’Occident aurait pour mission de faire prévaloir et d’introduire dans des pays qui en auraient été jusque-là privés.
Mais des difficultés inattendues, d’ordre militaire et politique, rencontrées par la coalition menée par les États-Unis durant la deuxième après-guerre irakienne ont soulevé une vague de scepticisme sur les possibilités de faire adopter dans le pays, dans des délais relativement courts, un gouvernement démocratique.
Cependant, ce serait une erreur d’en tirer une conclusion trop rapide et de prétendre que la tentative « d’exporter » la démocratie ne pourrait qu’être vouée à l’échec. Le malentendu vient sans doute du fait que la notion de démocratie est parfois réduite à l’idée du suffrage universel ; en fait, l’expérience montre bien que dans des régimes totalitaires, les élections se ramènent souvent à une mascarade.
L’originalité de la pensée d’Amartya Sen, économiste et humaniste, est de démontrer la complexité du problème de la démocratie. N’existe-t-il pas des racines globales, communes à toutes les formes de sociétés, et la démocratie n’est elle pas plutôt une valeur universelle ?
Par de multiples exemples, Amartya Sen montre que le soutien à la cause du pluralisme, de la diversité et de la liberté peut se retrouver dans l’histoire de nombreux peuples : en Inde, en Chine, au Japon, en Corée, en Iran, en Turquie, et dans de nombreuses régions d’Afrique. Cette hérédité globale est une raison suffisante pour mettre en doute la thèse selon laquelle la démocratie serait un concept purement occidental.
En effet, l’on entend par démocratie, non seulement l’exercice du droit de vote, mais aussi la discussion libre et responsable des thèmes politiques concernant les collectivités, ses racines sont repérables en dehors de la Grèce antique et de l’Occident en général : par exemple dans l’histoire de l’Inde antique, de l’Afrique, de l’Asie orientale et de l’Asie du Sud-Est.
Dans les deux extraits recueillis dans ce livre, Amartya Sen, prix Nobel d’économie en 1998, illustre par des exemples concrets l’existence des traditions démocratiques séculaires dans des pays actuellement opprimés par des pays totalitaires, et il nous invite à ne pas commettre à l’avenir un pêché « d’impérialisme culturel » : l’appropriation indélébile de l’idée de démocratie. A partir de cette idée, il nous suggère en revanche d’explorer et de développer justement ces aspects qui sont des valeurs partagées par tous les hommes à différents moments de leur histoire.Mots-clés : démocratie idéologie politique représentation mentale Afrique étude ethnologique civilisation et culture culture africaine culture européenne culture occidentale culture orientale mythe opinion publique vie sociale relation sociale Inde 20ème siècle valeur : philosophie croissance économique Index. décimale : 321 Types d'Etats et de gouvernements Type : texte imprimé ; documentaire Genre : discours En ligne : http://www.taurillon.org/La-Democratie-des-autres-Amartya-Sen Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 43949 321.8 SEN Livre 2. Documentaires 300 Sciences Sociales Disponible L'Empire romain n'est pas mort / Maurice Sartre / Société d'éditions scientifiques (2007) in L'Histoire (Paris. 1978), 316 (01/2007)
[article]
Titre : L'Empire romain n'est pas mort Auteurs : Maurice Sartre, Auteur Editeur : Société d'éditions scientifiques, 2007 Article en page(s) : p.62-66 Langues : Français
in L'Histoire (Paris. 1978) > 316 (01/2007)Résumé : Point de vue, en 2007, sur la pérennité de la civilisation gréco-latine malgré la fin de l'Empire romain en 476. L'effondrement progressif de la société antique lié à des évolutions d'ordre esthétique mais aussi spirituel, sous l'influence chrétienne ; l'immortalité et l'universalité de la culture classique dans les mythes grecs, par exemple. Catégories : Civilisation Mots-clés : culture occidentale régime politique Empire romain Antiquité grecque Type : texte imprimé ; documentaire Genre : article de périodique [article] L'Empire romain n'est pas mort [texte imprimé] / Maurice Sartre, Auteur . - [S.l.] : Société d'éditions scientifiques, 2007 . - p.62-66.
Langues : Français
in L'Histoire (Paris. 1978) > 316 (01/2007)
Résumé : Point de vue, en 2007, sur la pérennité de la civilisation gréco-latine malgré la fin de l'Empire romain en 476. L'effondrement progressif de la société antique lié à des évolutions d'ordre esthétique mais aussi spirituel, sous l'influence chrétienne ; l'immortalité et l'universalité de la culture classique dans les mythes grecs, par exemple. Catégories : Civilisation Mots-clés : culture occidentale régime politique Empire romain Antiquité grecque Type : texte imprimé ; documentaire Genre : article de périodique L'Islam / Elisabeth Combres / Gallimard Jeunesse (2008)
Titre : L'Islam Auteurs : Elisabeth Combres, Auteur Editeur : Gallimard Jeunesse, 2008 Collection : Les Clés de l'info Importance : 64 p. : ill. Langues : Français Résumé : * Les présentations des éditeurs : 02/03/2008
«Des caricatures de Mahomet enflamment le monde» «L'École britannique autorisée à bannir le voile intégral» L'islam est régulièrement à la une de l'actualité sociale, politique, internationale, mais nous n'en saisissons pas toujours le sens et les enjeux. Quels sont les cinq piliers de l'islam ? Qu'est-ce que la charia ? Comment l'islam peut-il trouver sa place dans une société laïque ?
LES CLÉS DE L'INFO : une nouvelle collection qui met en perspective les grands sujets d'actualité pour éveiller l'esprit critique et donner du sens à l'information.
° décrypter : 4 faits d'actualité sont décodés et expliqués grâce à une infographie et des repères essentiels.
° comprendre : un lexique donne la définition de 50 mots-clés (notions, mouvements ou institutions).
° chercher : une sélection de textes et documents et de sites Internet de référence permet de compléter ses recherches.
Elisabeth Combres est journaliste, écrivain et ancienne rédactrice en chef de Mikado. Elle est l'auteur, avec Florence Thinard, des 1000 mots de l'info : Prix de la presse des Jeunes
* Les courts extraits de livres : 02/03/2008
Réactions en chaîne
Fin septembre 2005, un quotidien danois publie douze caricatures de Mahomet, déclenchant des critiques au Danemark, mais pas de violence. Fin 2005, la tête des dessinateurs est mise à prix par des islamistes pakistanais. Puis des ministres de pays arabes réunis au Caire condamnent ces caricatures. Peu après, un magazine chrétien norvégien publie de nouveau ces dessins au nom de la liberté d'expression, suivi par d'autres journaux européens. Les réactions se multiplient alors, au Moyen-Orient, en Afrique, en Asie centrale. Dans ces régions, des ambassades Scandinaves sont incendiées, des populations musulmanes et chrétiennes sont attaquées et des manifestations, réprimées, faisant plusieurs dizaines de morts.
L'oeil critique
° Caricature d'info
De nombreux médias n'ont montré que les réactions violentes, donnant, à tort, l'impression qu'elles étaient le fait d'une majorité de musulmans. Or certaines de ces manifestations ont été encouragées par des groupes islamistes, voire par des pouvoirs en place, pour montrer l'Occident comme un agresseur. Cela permettait en effet aux extrémistes de diffuser leurs idées (qui ont gagné du terrain avec ces événements) et aux gouvernements de détourner l'attention des difficultés dans leur pays.
° Le débat en spectacle
Un des principes de la démocratie est de pouvoir s'exprimer librement, donc de pouvoir critiquer les religions. Aussi des journaux français ont-ils choisi de publier à leur tour les caricatures de Mahomet. La reprise de ces dessins a créé une vive polémique, dont les télévisions se sont emparées pour faire de l'audience. Elles ont mis en scène de virulentes joutes verbales opposant sans nuances les défenseurs du «on peut tout dire» à ceux du «il faut ménager les musulmans».
° Occasion manquée
En mettant l'accent sur les violences et la polémique, les médias ont raté l'occasion de proposer des explications sur l'islam*, son histoire et sa place dans la vie des musulmans. Ainsi, ils auraient pu montrer comment les intégristes interprètent le Coran à leur avantage. Et ils auraient pu rappeler que l'islam, malgré des courants intolérants et des périodes d'extrême sévérité, a su, au cours de son histoire, ménager une place à la liberté de penser.
Age d'or islamique et modernité occidentale
Du VIIIe au XIVe siècle, une civilisation d'une immense vitalité s'est développée autour de l'islam. Aujourd'hui, des pays du monde musulman, très imprégnés de religion, s'adaptent mal à la modernité laïque définie par les pays occidentaux.
La naissance de l'islam
La religion musulmane est née au VIIe siècle en Arabie, une région aride où des tribus arabes vénérant de multiples dieux et déesses côtoyaient des juifs et des chrétiens. Selon la tradition musulmane, un caravanier de La Mecque du nom de Mahomet reçoit la parole de Dieu à partir de l'an 610. Persécuté pour ses prédications, il fuit avec ses premiers fidèles vers Médine en 622. Mahomet est à la fois un chef religieux et politique. Il conquiert La Mecque en 630 et étend son pouvoir sur toute la péninsule Arabique. Mais après sa mort, en 632, ses proches se divisent autour de sa succession. Une guerre éclate qui, en 657, scinde l'islam en trois branches : le sunnisme (majoritaire), le chiisme et le kharijisme.
Dynasties islamiques
Divisée et multiple dès son origine, la civilisation islamique a compté de nombreuses dynasties, au sein desquelles le pouvoir politique et religieux s'est transmis par les liens du sang. La première de ces dynasties, celle des Omeyyades, est fondée en 661 et fait de Damas, en Syrie, la capitale du monde islamique. L'islam se répand très rapidement, par la conquête militaire, jusqu'en Espagne, en Chine, en Inde, en Afrique du Nord. En 750, les Omeyyades sont renversés par les Abbassides. Cette nouvelle dynastie choisit pour capitale de l'islam Bagdad, en Irak. Dans le même temps, un Omeyyade survivant fonde une dynastie concurrente à Cordoue, en Espagne. Les Abbassides régneront jusqu'en 1258, année de la prise de Bagdad par les Mongols. Entretemps, d'autres dynasties islamiques ont vu le jour, en Inde, en Iran, au Maghreb. Enfin, l'an 1299 marque le début de l'Empire ottoman, qui introduira durablement l'islam dans l'Europe des Balkans. Au début du XXe siècle, cet empire disparaît, remplacé par une Turquie laïque.Mots-clés : Islam monothéisme culture occidentale France mosquée condition féminine droits de la femme liberté d'expression liberté de la presse politique de l'information Information communication politique caricature mouvement politique force politique pouvoir religieux terrorisme violence politique violation des droits de l'homme Empire islamique expansion de l'islam modernité Coran voile islamique niqab Europe laïcité identité culturelle vie quotidienne vie sociale relation sociale relation homme-femme pratique religieuse vie religieuse édifice religieux islamisme Frères musulmans Arabie Saoudite Type : texte imprimé ; documentaire L'Islam [texte imprimé] / Elisabeth Combres, Auteur . - [S.l.] : Gallimard Jeunesse : [S.l.] : La Documentation Française, 2008 . - 64 p. : ill.. - (Les Clés de l'info) .
ISBN : 978-2-07-061479-0 : 6.90
Langues : Français
Résumé : * Les présentations des éditeurs : 02/03/2008
«Des caricatures de Mahomet enflamment le monde» «L'École britannique autorisée à bannir le voile intégral» L'islam est régulièrement à la une de l'actualité sociale, politique, internationale, mais nous n'en saisissons pas toujours le sens et les enjeux. Quels sont les cinq piliers de l'islam ? Qu'est-ce que la charia ? Comment l'islam peut-il trouver sa place dans une société laïque ?
LES CLÉS DE L'INFO : une nouvelle collection qui met en perspective les grands sujets d'actualité pour éveiller l'esprit critique et donner du sens à l'information.
° décrypter : 4 faits d'actualité sont décodés et expliqués grâce à une infographie et des repères essentiels.
° comprendre : un lexique donne la définition de 50 mots-clés (notions, mouvements ou institutions).
° chercher : une sélection de textes et documents et de sites Internet de référence permet de compléter ses recherches.
Elisabeth Combres est journaliste, écrivain et ancienne rédactrice en chef de Mikado. Elle est l'auteur, avec Florence Thinard, des 1000 mots de l'info : Prix de la presse des Jeunes
* Les courts extraits de livres : 02/03/2008
Réactions en chaîne
Fin septembre 2005, un quotidien danois publie douze caricatures de Mahomet, déclenchant des critiques au Danemark, mais pas de violence. Fin 2005, la tête des dessinateurs est mise à prix par des islamistes pakistanais. Puis des ministres de pays arabes réunis au Caire condamnent ces caricatures. Peu après, un magazine chrétien norvégien publie de nouveau ces dessins au nom de la liberté d'expression, suivi par d'autres journaux européens. Les réactions se multiplient alors, au Moyen-Orient, en Afrique, en Asie centrale. Dans ces régions, des ambassades Scandinaves sont incendiées, des populations musulmanes et chrétiennes sont attaquées et des manifestations, réprimées, faisant plusieurs dizaines de morts.
L'oeil critique
° Caricature d'info
De nombreux médias n'ont montré que les réactions violentes, donnant, à tort, l'impression qu'elles étaient le fait d'une majorité de musulmans. Or certaines de ces manifestations ont été encouragées par des groupes islamistes, voire par des pouvoirs en place, pour montrer l'Occident comme un agresseur. Cela permettait en effet aux extrémistes de diffuser leurs idées (qui ont gagné du terrain avec ces événements) et aux gouvernements de détourner l'attention des difficultés dans leur pays.
° Le débat en spectacle
Un des principes de la démocratie est de pouvoir s'exprimer librement, donc de pouvoir critiquer les religions. Aussi des journaux français ont-ils choisi de publier à leur tour les caricatures de Mahomet. La reprise de ces dessins a créé une vive polémique, dont les télévisions se sont emparées pour faire de l'audience. Elles ont mis en scène de virulentes joutes verbales opposant sans nuances les défenseurs du «on peut tout dire» à ceux du «il faut ménager les musulmans».
° Occasion manquée
En mettant l'accent sur les violences et la polémique, les médias ont raté l'occasion de proposer des explications sur l'islam*, son histoire et sa place dans la vie des musulmans. Ainsi, ils auraient pu montrer comment les intégristes interprètent le Coran à leur avantage. Et ils auraient pu rappeler que l'islam, malgré des courants intolérants et des périodes d'extrême sévérité, a su, au cours de son histoire, ménager une place à la liberté de penser.
Age d'or islamique et modernité occidentale
Du VIIIe au XIVe siècle, une civilisation d'une immense vitalité s'est développée autour de l'islam. Aujourd'hui, des pays du monde musulman, très imprégnés de religion, s'adaptent mal à la modernité laïque définie par les pays occidentaux.
La naissance de l'islam
La religion musulmane est née au VIIe siècle en Arabie, une région aride où des tribus arabes vénérant de multiples dieux et déesses côtoyaient des juifs et des chrétiens. Selon la tradition musulmane, un caravanier de La Mecque du nom de Mahomet reçoit la parole de Dieu à partir de l'an 610. Persécuté pour ses prédications, il fuit avec ses premiers fidèles vers Médine en 622. Mahomet est à la fois un chef religieux et politique. Il conquiert La Mecque en 630 et étend son pouvoir sur toute la péninsule Arabique. Mais après sa mort, en 632, ses proches se divisent autour de sa succession. Une guerre éclate qui, en 657, scinde l'islam en trois branches : le sunnisme (majoritaire), le chiisme et le kharijisme.
Dynasties islamiques
Divisée et multiple dès son origine, la civilisation islamique a compté de nombreuses dynasties, au sein desquelles le pouvoir politique et religieux s'est transmis par les liens du sang. La première de ces dynasties, celle des Omeyyades, est fondée en 661 et fait de Damas, en Syrie, la capitale du monde islamique. L'islam se répand très rapidement, par la conquête militaire, jusqu'en Espagne, en Chine, en Inde, en Afrique du Nord. En 750, les Omeyyades sont renversés par les Abbassides. Cette nouvelle dynastie choisit pour capitale de l'islam Bagdad, en Irak. Dans le même temps, un Omeyyade survivant fonde une dynastie concurrente à Cordoue, en Espagne. Les Abbassides régneront jusqu'en 1258, année de la prise de Bagdad par les Mongols. Entretemps, d'autres dynasties islamiques ont vu le jour, en Inde, en Iran, au Maghreb. Enfin, l'an 1299 marque le début de l'Empire ottoman, qui introduira durablement l'islam dans l'Europe des Balkans. Au début du XXe siècle, cet empire disparaît, remplacé par une Turquie laïque.Mots-clés : Islam monothéisme culture occidentale France mosquée condition féminine droits de la femme liberté d'expression liberté de la presse politique de l'information Information communication politique caricature mouvement politique force politique pouvoir religieux terrorisme violence politique violation des droits de l'homme Empire islamique expansion de l'islam modernité Coran voile islamique niqab Europe laïcité identité culturelle vie quotidienne vie sociale relation sociale relation homme-femme pratique religieuse vie religieuse édifice religieux islamisme Frères musulmans Arabie Saoudite Type : texte imprimé ; documentaire Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 43103 297 COM Livre 2. Documentaires 200 Religions Disponible PermalinkPermalinkPermalinkBagdad Blog / Salam PAX / Hachette Jeunesse (2004)
PermalinkPermalinkPermalinkPermalinkLe goût du monde / Patrick Boucheron / Documentation française (2012) in La Documentation photographique (Paris. 1949), 8090 (11/2012)
PermalinkPermalinkPermalinkLes Marginaux : femmes, Juifs et homosexuels dans la littérature européenne / Hans Mayer / Albin Michel (1994)
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