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Chaos calme / Sandro Veronesi / B. Grasset (2005)
Titre : Chaos calme: Prix Bourdelle Poche 2010 Auteurs : Sandro Veronesi, Auteur Editeur : B. Grasset, 2005 Collection : Le Livre de poche, ISSN 0248-3653 Importance : 537 p. Langues : Français Langues originales : Italien Résumé : Pietro Palladini est un homme comblé. Il a une excellente position professionnelle, une femme qui l'aime, Lara, et une fille de 10 ans. Mais un jour, au moment où son mari sauve la vie d'une inconnue qui se noie, Lara succombe à une crise cardiaque...
Les gens pensent beaucoup moins à nous qu’on ne le croit. « Je m’appelle Pietro Palladini, j’ai 43 ans et je suis veuf ». C’est ainsi que se présente le héros du nouveau roman de Sandro Veronesi. Un homme en apparence comblé. Il a une excellente position professionnelle, une femme qui l’aime, Lara, et une fille de dix ans. Mais un jour, au moment où son mari sauve la vie d’une inconnue qui se noie, Lara succombe à une crise cardiaque… La vie de Pietro bascule. Sa société de télévision est à la veille de fusionner avec des américains. Désespéré, Pietro se réfugie dans sa voiture garée devant l’école de sa fille. Puis il se promène dans le square en face : il attend qu’une terrible douleur le terrasse… mais rien ne vient. En observant le monde de l’endroit où il s’est enraciné, il découvre peu à peu la face cachée des choses, de ses collègues de travail, des parents d’élèves et de ses proches, tous portant leur propre fardeau. Ils accourent vers lui et devant son calme incompréhensible, les masques tombent. Ainsi son histoire devient immense, elle les englobe tous, elle les guide, elle les inspire. Plein de sagesse, brillant, sceptique, cordial, imprévisible, Pietro est l’homme qui avance à tâtons sur la voie de l’authenticité, avec son intelligence : il avance, il expérimente, il tire des conclusions.
Trad. de l’italien par Dominique Vittoz
"'Chaos calme' ou la reconstruction d'un homme qui peine à réaliser sa "destruction". Pour son cinquième roman, le Toscan Sandro Veronesi délivre une oeuvre grave et émouvante sur la quête d'un authentique chagrin. Comment faire son deuil ? Et surtout comment accompagner son enfant dans cette épreuve angoissante ? En prenant domicile dans sa voiture, devant l'école de sa fille, Pietro attend une souffrance qui se ferait presque désirer. Dans ce "coin du monde" calme et apaisant, il reste en alerte, guettant cet instant où la douleur finira enfin par se répandre en lui. Grâce à un sens aigu de l'observation, Sandro Veronesi bouscule les perspectives narratives. A partir des réflexions les plus intimes de son personnage principal, l'écrivain parvient par la seule force de la description à maintenir une étonnante intensité dramatique. D'une écriture désinhibée, parfois impudique, il insuffle à son récit puissance et humour dans un jeu d'équilibre parfaitement ajusté. Veronesi écrit comme on pense : les propositions se succèdent dans un rythme frénétique que viennent cadencer de simples virgules. Le temps semble se dilater. L'instant devient éternité. Une éternité pendant laquelle Pietro contemple, se souvient, compile. Sa voiture devient son nouveau lieu de vie. Il y envoie ses fax, y signe des contrats, y accueille ses diverses "visites". Et elles sont nombreuses. Famille, amis, collègues. Tous viennent le voir, devenant malgré lui confident ou psychologue. Metteur en scène génial de ce théâtre d'opérations unique, Sandro Veronesi offre une oeuvre insolite servie par une écriture brillante à travers laquelle se révèle toute la complexité de la machine humaine."
par Mathieu Menossi
http://www.evene.fr/livres/livre/sandro-veronesi-chaos-calme-34211.phpMots-clés : thème littéraire Italie relation homme-femme deuil veuf état dépressif relation parent-enfant relation père-fille Milan: Italie amitié comportement social famille humour morale Chaos calme : Prix Bourdelle Poche 2010 [texte imprimé] / Sandro Veronesi, Auteur . - [S.l.] : B. Grasset, 2005 . - 537 p.. - (Le Livre de poche, ISSN 0248-3653) .
ISBN : 978-2-253-12745-1 : 7.50
Langues : Français Langues originales : Italien
Résumé : Pietro Palladini est un homme comblé. Il a une excellente position professionnelle, une femme qui l'aime, Lara, et une fille de 10 ans. Mais un jour, au moment où son mari sauve la vie d'une inconnue qui se noie, Lara succombe à une crise cardiaque...
Les gens pensent beaucoup moins à nous qu’on ne le croit. « Je m’appelle Pietro Palladini, j’ai 43 ans et je suis veuf ». C’est ainsi que se présente le héros du nouveau roman de Sandro Veronesi. Un homme en apparence comblé. Il a une excellente position professionnelle, une femme qui l’aime, Lara, et une fille de dix ans. Mais un jour, au moment où son mari sauve la vie d’une inconnue qui se noie, Lara succombe à une crise cardiaque… La vie de Pietro bascule. Sa société de télévision est à la veille de fusionner avec des américains. Désespéré, Pietro se réfugie dans sa voiture garée devant l’école de sa fille. Puis il se promène dans le square en face : il attend qu’une terrible douleur le terrasse… mais rien ne vient. En observant le monde de l’endroit où il s’est enraciné, il découvre peu à peu la face cachée des choses, de ses collègues de travail, des parents d’élèves et de ses proches, tous portant leur propre fardeau. Ils accourent vers lui et devant son calme incompréhensible, les masques tombent. Ainsi son histoire devient immense, elle les englobe tous, elle les guide, elle les inspire. Plein de sagesse, brillant, sceptique, cordial, imprévisible, Pietro est l’homme qui avance à tâtons sur la voie de l’authenticité, avec son intelligence : il avance, il expérimente, il tire des conclusions.
Trad. de l’italien par Dominique Vittoz
"'Chaos calme' ou la reconstruction d'un homme qui peine à réaliser sa "destruction". Pour son cinquième roman, le Toscan Sandro Veronesi délivre une oeuvre grave et émouvante sur la quête d'un authentique chagrin. Comment faire son deuil ? Et surtout comment accompagner son enfant dans cette épreuve angoissante ? En prenant domicile dans sa voiture, devant l'école de sa fille, Pietro attend une souffrance qui se ferait presque désirer. Dans ce "coin du monde" calme et apaisant, il reste en alerte, guettant cet instant où la douleur finira enfin par se répandre en lui. Grâce à un sens aigu de l'observation, Sandro Veronesi bouscule les perspectives narratives. A partir des réflexions les plus intimes de son personnage principal, l'écrivain parvient par la seule force de la description à maintenir une étonnante intensité dramatique. D'une écriture désinhibée, parfois impudique, il insuffle à son récit puissance et humour dans un jeu d'équilibre parfaitement ajusté. Veronesi écrit comme on pense : les propositions se succèdent dans un rythme frénétique que viennent cadencer de simples virgules. Le temps semble se dilater. L'instant devient éternité. Une éternité pendant laquelle Pietro contemple, se souvient, compile. Sa voiture devient son nouveau lieu de vie. Il y envoie ses fax, y signe des contrats, y accueille ses diverses "visites". Et elles sont nombreuses. Famille, amis, collègues. Tous viennent le voir, devenant malgré lui confident ou psychologue. Metteur en scène génial de ce théâtre d'opérations unique, Sandro Veronesi offre une oeuvre insolite servie par une écriture brillante à travers laquelle se révèle toute la complexité de la machine humaine."
par Mathieu Menossi
http://www.evene.fr/livres/livre/sandro-veronesi-chaos-calme-34211.phpMots-clés : thème littéraire Italie relation homme-femme deuil veuf état dépressif relation parent-enfant relation père-fille Milan: Italie amitié comportement social famille humour morale Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 41957 R VER Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible
Titre : L'Inconsolable Auteurs : Anne Godard, Auteur Editeur : Les Editions de Minuit, 2006 Importance : 157 p. Langues : Français Résumé : Une mère de famille porte le deuil de son fils aîné, mort encore enfant quelques années auparavant. Véritable mater dolorosa entêtée, elle se sert de son deuil comme d'une oriflamme. Elle s'y complaît, fait de la chambre de l'enfant disparu le sanctuaire exclusif de sa tragédie. Elle se sépare de tous ceux qui se montrent indignes d'un tel culte : le père, les soeurs, l'autre frère.
Le premier roman d'Anne Godard, née en 1971, reposera les zygomatiques du lecteur. C'est un livre noir, obstiné, implacable. Écrit à la seconde personne du singulier, le récit nous fait pénétrer comme en un procès intime au coeur d'une conscience fermée à double tour sur une blessure dont elle ne désire aucune guérison. Cette femme-là (qui fut enfant pendant la Seconde Guerre mondiale) ne vit que pour porter le noir de la mort de son aîné. L'écriture d'Anne Godard est belle, précise. Son tutoiement a quelque chose de lancinant : on le voudrait amical d'abord, on le comprend de plus en plus inquisiteur. De cette folie, que la langue vient peu
à peu éclairer, on voudrait rester indemne, la rejeter à notre tour, comme l'ont fait ici tous les amis et parents de l'héroïne. Qui parle ? Ce " tu " est-il un je ? Est-il la voix d'un tribunal, qui, bien qu'aimant, ne saurait passer sous silence la monstruosité de cet amour maternel qui préfère la mort à toute vie ? " Tu as aimé sa mort tout de suite, tu t'y es sentie bien, comme si c'était enfin ta place, enfin le rôle qui t'attendait. Tu as aimé sa mort, qui te le donnait tout entier, plus que tu n'aurais pu aimer sa vie. "
Si ce sombre roman manque cruellement d'ouverture, du moins porte-t-il en lui la naissance d'un écrivain.
http://www.lmda.net/din/tit_lmda.php?Id=51720
Le récit commence par l’attente insoutenable de la mère, qui exige des signes de compassion de la part de ses proches le jour du vingtième anniversaire de la mort du fils chéri. La femme éplorée attend que le monde entier reconnaisse sa souffrance. Mais voilà: elle est désormais seule à commémorer le funèbre événement. Les fidèles ont fini par se lasser de ce culte insensé. Ses autres enfants ont quitté le cocon familial, le mari s’est lâchement débiné et les amis ne donnent plus guère signe de vie… Le mère voue désormais une effroyable haine à l’égard de tout ce qui n’est pas la mort de son enfant.
La génitrice s’enlise jusqu’à la lie dans un monologue à la deuxième personne du singulier, avec comme seules compagnies la présence obsédante de l’être absent, une culpabilité destructrice et une maladie dégénérative qui entraînera sa mort. Devenue folle, elle dépérit dans un univers où tout lui est désormais étranger.
Dans son premier roman, Anne Godard évoque de façon bouleversante l’impossibilité, pour une mère, de faire le deuil d’un de ses enfants. Sans jamais tomber dans un sentimentalisme de mauvais alois, la jeune auteure décrit le poignant et isolant statut résultant de la perte de l’être cher. Ce livre, véritable saillie d’acrimonie, émeut par son intensité et sa justesse. Le style d’Anne Godard – qui n’est pas sans rappeler celui de Régis Jauffret – hypnotise par l’utilisation d’un «tu» narratif asséné comme des coups de scalpel. Les zones les plus intimes de la personnalité de la mère sont explorées dans les moindres détails, jusqu’à la nausée. Le vase clos de l’univers maternel, réduit à la seule dimension du souvenir de l’être absent, étouffe le lecteur, à la manière du boa constrictor. On est souvent bousculé, choqué. Notamment lorsque la mère s’avoue cyniquement préférer son fils mort plutôt que vivant: «Tu as aimé sa mort tout de suite, tu t’y es sentie bien, comme si c’était enfin ta place, enfin le rôle qui t’attendait. Tu as aimé sa mort, qui te le donnait tout entier, plus que tu n’aurais pu aimer sa vie.»Mots-clés : thème littéraire parent famille organisation familiale couple : famille enfant : famille relation mère-enfant relation mère-fils relation parent-enfant mal de vivre deuil mort : philosophie psychose comportement social relation sociale perception de soi perception d'autrui maladie mentale santé mentale Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman En ligne : http://www.e-litterature.net/publier2/spip/spip.php?article432 L'Inconsolable [texte imprimé] / Anne Godard, Auteur . - [S.l.] : Les Editions de Minuit, 2006 . - 157 p.
ISBN : 978-2-7073-1940-1 : 13,50
Langues : Français
Résumé : Une mère de famille porte le deuil de son fils aîné, mort encore enfant quelques années auparavant. Véritable mater dolorosa entêtée, elle se sert de son deuil comme d'une oriflamme. Elle s'y complaît, fait de la chambre de l'enfant disparu le sanctuaire exclusif de sa tragédie. Elle se sépare de tous ceux qui se montrent indignes d'un tel culte : le père, les soeurs, l'autre frère.
Le premier roman d'Anne Godard, née en 1971, reposera les zygomatiques du lecteur. C'est un livre noir, obstiné, implacable. Écrit à la seconde personne du singulier, le récit nous fait pénétrer comme en un procès intime au coeur d'une conscience fermée à double tour sur une blessure dont elle ne désire aucune guérison. Cette femme-là (qui fut enfant pendant la Seconde Guerre mondiale) ne vit que pour porter le noir de la mort de son aîné. L'écriture d'Anne Godard est belle, précise. Son tutoiement a quelque chose de lancinant : on le voudrait amical d'abord, on le comprend de plus en plus inquisiteur. De cette folie, que la langue vient peu
à peu éclairer, on voudrait rester indemne, la rejeter à notre tour, comme l'ont fait ici tous les amis et parents de l'héroïne. Qui parle ? Ce " tu " est-il un je ? Est-il la voix d'un tribunal, qui, bien qu'aimant, ne saurait passer sous silence la monstruosité de cet amour maternel qui préfère la mort à toute vie ? " Tu as aimé sa mort tout de suite, tu t'y es sentie bien, comme si c'était enfin ta place, enfin le rôle qui t'attendait. Tu as aimé sa mort, qui te le donnait tout entier, plus que tu n'aurais pu aimer sa vie. "
Si ce sombre roman manque cruellement d'ouverture, du moins porte-t-il en lui la naissance d'un écrivain.
http://www.lmda.net/din/tit_lmda.php?Id=51720
Le récit commence par l’attente insoutenable de la mère, qui exige des signes de compassion de la part de ses proches le jour du vingtième anniversaire de la mort du fils chéri. La femme éplorée attend que le monde entier reconnaisse sa souffrance. Mais voilà: elle est désormais seule à commémorer le funèbre événement. Les fidèles ont fini par se lasser de ce culte insensé. Ses autres enfants ont quitté le cocon familial, le mari s’est lâchement débiné et les amis ne donnent plus guère signe de vie… Le mère voue désormais une effroyable haine à l’égard de tout ce qui n’est pas la mort de son enfant.
La génitrice s’enlise jusqu’à la lie dans un monologue à la deuxième personne du singulier, avec comme seules compagnies la présence obsédante de l’être absent, une culpabilité destructrice et une maladie dégénérative qui entraînera sa mort. Devenue folle, elle dépérit dans un univers où tout lui est désormais étranger.
Dans son premier roman, Anne Godard évoque de façon bouleversante l’impossibilité, pour une mère, de faire le deuil d’un de ses enfants. Sans jamais tomber dans un sentimentalisme de mauvais alois, la jeune auteure décrit le poignant et isolant statut résultant de la perte de l’être cher. Ce livre, véritable saillie d’acrimonie, émeut par son intensité et sa justesse. Le style d’Anne Godard – qui n’est pas sans rappeler celui de Régis Jauffret – hypnotise par l’utilisation d’un «tu» narratif asséné comme des coups de scalpel. Les zones les plus intimes de la personnalité de la mère sont explorées dans les moindres détails, jusqu’à la nausée. Le vase clos de l’univers maternel, réduit à la seule dimension du souvenir de l’être absent, étouffe le lecteur, à la manière du boa constrictor. On est souvent bousculé, choqué. Notamment lorsque la mère s’avoue cyniquement préférer son fils mort plutôt que vivant: «Tu as aimé sa mort tout de suite, tu t’y es sentie bien, comme si c’était enfin ta place, enfin le rôle qui t’attendait. Tu as aimé sa mort, qui te le donnait tout entier, plus que tu n’aurais pu aimer sa vie.»Mots-clés : thème littéraire parent famille organisation familiale couple : famille enfant : famille relation mère-enfant relation mère-fils relation parent-enfant mal de vivre deuil mort : philosophie psychose comportement social relation sociale perception de soi perception d'autrui maladie mentale santé mentale Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman En ligne : http://www.e-litterature.net/publier2/spip/spip.php?article432 Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 13481 R GOD Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible
Titre : La Porte des Enfers Auteurs : Laurent Gaudé, Auteur Editeur : Actes Sud, 2008 Collection : Domaine francais (Arles) Importance : 1 vol. (266 p.) ; couv. ill. en coul. ; 22 cm Langues : Français Résumé : Matteo est pressé ce matin là. Matteo fait courir Pippo, son fils. Matteo est en retard. Pippo est fatigué, Pippo veut s’arrêter, souffler, respirer un peu mais Matteo le tire, l’entraîne, l’exhorte à avancer.
Mais ce matin là, cette minute là, cette seconde là, une fusillade dans les rues de Naples vient stopper net la course de Matteo et Pippo. Briser net leurs pas ; voler la vie de Pippo. Dévaster celle de Matteo et pulvériser celle de Guiliana, la mère, la femme, arrêter sa vie aussi sec que si c’était elle qui avait reçu la balle perdue.
Peut-on revenir d’entre les morts ? Que deviennent les nôtres, les âmes de nos défunts une fois que l’ombre les a englouties ? N’existent-elles plus que dans nos souvenirs et nos cœurs ? S’étiolent-elles lentement avec le temps et l’érosion de la mémoire ?
Laurent Gaudé a écrit ce livre pour ses morts. Pour illuminer leurs ténèbres et ce récit se transforme en conte qui se voile peu à peu de magie, de douceur, de souffrance aussi, de nostalgie et de poésie.
Matteo, abandonné par Guiliana, elle-même trop dévastée pour rester aux cotés de son mari, va chercher son fils là-bas, en Enfers. Parce qu’il existe une Porte, que lui montrera le Professore Provolone. Les ombres des morts s’y glissent pour effleurer les corps de ceux qui les pleurent, les caresser, leur parler.
C'est par une vengeance que commence l'histoire de 'La Porte des Enfers', puis par l'accident qui en est la cause. Au lendemain d'une fusillade à Naples, Matteo voit s'effondrer peu à peu toute sa raison d'être. Sa femme Giuliana disparaît. Lui-même s'enfonce dans la solitude et, nuit après nuit, à bord de son taxi vide, parcourt sans but les rues de la ville. Mais un soir il laisse monter en voiture un client étrange qui, pour paiement de sa course, lui offre à boire dans un minuscule café. Matteo y fera la connaissance du patron, Garibaldo, de l'impénitent curé don Mazerotti et surtout du professeur Provolone, personnage haut en couleur, aussi érudit que sulfureux, qui tient d'étranges discours sur la réalité des Enfers. Et qui prétend qu'on peut y descendre...
Expérience dramatique de Matteo et Giuliana : un tir de revolver mafieux dans les rues de Naples les prive de leur jeune fils de 6 ans. Faire le deuil ou se venger seraient les choix traditionnels pour tenter de faire taire l’irrévocable. L’idée d’aller chercher l’enfant en enfer, par une porte dérobée de la ville italienne, sera celui de Laurent Gaudé dans ce nouveau roman palpitant. Et, loin de l’iconographie religieuse, le Goncourt 2004 a su traiter sans bondieuserie ni pathos des sujets englobés généralement dans le théologique et sonder en athée les thèmes de la mort et la souffrance. Aussi, la mémoire deviendra l’âme de l’incroyant et l’ultime secret de la porosité des mondes. Refusant également la notion de fantastique dans le sens de “science-fiction”, l’auteur célèbre les vertus littéraires de la mythologie comme interprétation primitive mais dense et complexe de la finitude, imperfection ou bienfait de la condition humaine.Mots-clés : thème littéraire rite funéraire mort : philosophie Naples : Italie deuil mythologie lieu mythique fantastique : genre relation parent-enfant séjour des morts enfer (religion) Thème de fiction : mort Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman En ligne : http://www.canal-educatif.fr/videos/art/4/rodin/la-porte-des-enfers.html La Porte des Enfers [texte imprimé] / Laurent Gaudé, Auteur . - [S.l.] : Actes Sud, 2008 . - 1 vol. (266 p.) ; couv. ill. en coul. ; 22 cm. - (Domaine francais (Arles)) .
ISBN : 978-2-7427-7704-4 : 19.50
Langues : Français
Résumé : Matteo est pressé ce matin là. Matteo fait courir Pippo, son fils. Matteo est en retard. Pippo est fatigué, Pippo veut s’arrêter, souffler, respirer un peu mais Matteo le tire, l’entraîne, l’exhorte à avancer.
Mais ce matin là, cette minute là, cette seconde là, une fusillade dans les rues de Naples vient stopper net la course de Matteo et Pippo. Briser net leurs pas ; voler la vie de Pippo. Dévaster celle de Matteo et pulvériser celle de Guiliana, la mère, la femme, arrêter sa vie aussi sec que si c’était elle qui avait reçu la balle perdue.
Peut-on revenir d’entre les morts ? Que deviennent les nôtres, les âmes de nos défunts une fois que l’ombre les a englouties ? N’existent-elles plus que dans nos souvenirs et nos cœurs ? S’étiolent-elles lentement avec le temps et l’érosion de la mémoire ?
Laurent Gaudé a écrit ce livre pour ses morts. Pour illuminer leurs ténèbres et ce récit se transforme en conte qui se voile peu à peu de magie, de douceur, de souffrance aussi, de nostalgie et de poésie.
Matteo, abandonné par Guiliana, elle-même trop dévastée pour rester aux cotés de son mari, va chercher son fils là-bas, en Enfers. Parce qu’il existe une Porte, que lui montrera le Professore Provolone. Les ombres des morts s’y glissent pour effleurer les corps de ceux qui les pleurent, les caresser, leur parler.
C'est par une vengeance que commence l'histoire de 'La Porte des Enfers', puis par l'accident qui en est la cause. Au lendemain d'une fusillade à Naples, Matteo voit s'effondrer peu à peu toute sa raison d'être. Sa femme Giuliana disparaît. Lui-même s'enfonce dans la solitude et, nuit après nuit, à bord de son taxi vide, parcourt sans but les rues de la ville. Mais un soir il laisse monter en voiture un client étrange qui, pour paiement de sa course, lui offre à boire dans un minuscule café. Matteo y fera la connaissance du patron, Garibaldo, de l'impénitent curé don Mazerotti et surtout du professeur Provolone, personnage haut en couleur, aussi érudit que sulfureux, qui tient d'étranges discours sur la réalité des Enfers. Et qui prétend qu'on peut y descendre...
Expérience dramatique de Matteo et Giuliana : un tir de revolver mafieux dans les rues de Naples les prive de leur jeune fils de 6 ans. Faire le deuil ou se venger seraient les choix traditionnels pour tenter de faire taire l’irrévocable. L’idée d’aller chercher l’enfant en enfer, par une porte dérobée de la ville italienne, sera celui de Laurent Gaudé dans ce nouveau roman palpitant. Et, loin de l’iconographie religieuse, le Goncourt 2004 a su traiter sans bondieuserie ni pathos des sujets englobés généralement dans le théologique et sonder en athée les thèmes de la mort et la souffrance. Aussi, la mémoire deviendra l’âme de l’incroyant et l’ultime secret de la porosité des mondes. Refusant également la notion de fantastique dans le sens de “science-fiction”, l’auteur célèbre les vertus littéraires de la mythologie comme interprétation primitive mais dense et complexe de la finitude, imperfection ou bienfait de la condition humaine.Mots-clés : thème littéraire rite funéraire mort : philosophie Naples : Italie deuil mythologie lieu mythique fantastique : genre relation parent-enfant séjour des morts enfer (religion) Thème de fiction : mort Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman En ligne : http://www.canal-educatif.fr/videos/art/4/rodin/la-porte-des-enfers.html Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 39214 R GAU Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible
Titre : Charles Auteurs : Jean-Michel Béquié Editeur : Editions de Minuit, 2007 Collection : Points num. P1743 Importance : 123 p. Langues : Français Résumé : Le vieillard vit seul, depuis la mort de sa femme, dans une maison où il reçoit seulement son fils et sa fille mariés, lorsqu'ils passent le voir. C'est pour lui l'occasion d'évoquer son lent déclin. Mais, derrière les mots, l'unique réalité restée présente est vieille de plus d'un demi-siècle. Elle porte un nom, Charles, ce petit garçon, ce fils disparu à l'âge de cinq ans, dont le souvenir, déjà réduit à l'état de bribes, s'efface peu à peu, inexorablement, dans la nuit de l'oubli. Catégories : Vieillesse Mots-clés : thème littéraire enfant: famille mémoire souvenir vieillesse condition masculine relation parent-enfant solitude mal de vivre état dépressif comportement social perception d'autrui sentiment mort : philosophie fantôme deuil Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman En ligne : http://www.leseditionsdeminuit.eu/f/index.php?sp=liv&livre_id=1565 Charles [texte imprimé] / Jean-Michel Béquié . - [S.l.] : Editions de Minuit, 2007 . - 123 p.. - (Points; P1743) .
ISBN : 978-2-7578-0123-9
Langues : Français
Résumé : Le vieillard vit seul, depuis la mort de sa femme, dans une maison où il reçoit seulement son fils et sa fille mariés, lorsqu'ils passent le voir. C'est pour lui l'occasion d'évoquer son lent déclin. Mais, derrière les mots, l'unique réalité restée présente est vieille de plus d'un demi-siècle. Elle porte un nom, Charles, ce petit garçon, ce fils disparu à l'âge de cinq ans, dont le souvenir, déjà réduit à l'état de bribes, s'efface peu à peu, inexorablement, dans la nuit de l'oubli. Catégories : Vieillesse Mots-clés : thème littéraire enfant: famille mémoire souvenir vieillesse condition masculine relation parent-enfant solitude mal de vivre état dépressif comportement social perception d'autrui sentiment mort : philosophie fantôme deuil Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman En ligne : http://www.leseditionsdeminuit.eu/f/index.php?sp=liv&livre_id=1565 Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 37732 R BEQ Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible
Titre : Les Déferlantes Auteurs : Claudie Gallay, Auteur Editeur : J'ai lu, 2010 Importance : 539 p. Note générale : Sélection Prix Bourdelle Poche 2011-12 Langues : Français Résumé : La Hague... Ici on dit que le vent est parfois tellement fort qu'il arrache les ailes des papillons. Sur ce bout du monde en pointe du Cotentin vit une poignée d'hommes. C'est sur cette terre âpre que la narratrice est venue se réfugier depuis l'automne. Employée par le centre ornithologique, elle arpente les landes, observe les falaises et leurs oiseaux migrateurs. La première fois qu'elle voit Lambert, c'est un jour de grande tempête. Sur la plage dévastée, la vieille Nan, que tout le monde craint et dit à moitié folle, croit reconnaître en lui le visage d'un certain Michel. D'autres, au village, ont pour lui des regards étranges. Comme Lili, au comptoir de son bar, ou son père, l'ancien gardien de phare. Une photo disparaît, de vieux jouets réapparaissent. L'histoire de Lambert intrigue la narratrice et l'homme l'attire. En veut-il à la mer ou bien aux hommes ? Dans les lamentations obsédantes du vent, chacun semble avoir quelque chose à taire.
par Sophie Lebeuf
Comme la mer pétrit les roches et lèche le sable, comme le vent du grand large étourdit, la lecture des ‘Déferlantes’ entête. Avec des mots posés sans fioriture, les ressentis de l’auteur percutent à l’état brut. Dans un petit village au bout du Cotentin, là où la Manche est dangereuse mais sublime, où les phares s’élèvent dans l’obscurité abyssale, Claudie Gallay pose son décor. Autour d’une héroïne à bout de force, amputée de son amour, on réapprend à vivre. Chaque promenade dans les falaises austères ronge l’âme et sublime le besoin incessant de fuir. Chaque personnage tait sa part de secret, renforçant l’aridité de ces confins de terre et le sentiment absolu de solitude. Doucement, le ressac berce et le vent soûle les coeurs. Les non-dits, les amitiés, les rancoeurs façonnent les personnages, aussi durs et entiers que la mer. Comment survivre à la disparition des siens ? Comment supporter d’être celui qui reste ? Comment avouer l’inavouable ? ‘Les Déferlantes’ fascinent par la force des émotions, des hommes, des mots. Entre chaque tempête, sur le port, les marins attendent, troublés et effrayés. En s’échouant sur le sable, chaque vague meurt dans une gerbe d’écume, mais assure une renaissance.
http://www.evene.fr/livres/livre/claudie-gallay-les-deferlantes-34563.phpMots-clés : thème littéraire département de la Manche région Basse-Normandie mer Manche : mer oiseau ornithologie psychose mal de vivre solitude deuil Prévert, Jacques : 1900- 1977 secret relation homme-femme amour conflit psychique enfant : famille relation parent-enfant création artistique sculpteur famille vie familiale fratrie adoption spiritualité f Type : texte imprimé ; fiction En ligne : http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Claudie-Gallay-de-son-amour-pour-La-Hag [...] Les Déferlantes [texte imprimé] / Claudie Gallay, Auteur . - [S.l.] : J'ai lu, 2010 . - 539 p.
ISBN : 978-2-290-02487-4 : 8.00
Sélection Prix Bourdelle Poche 2011-12
Langues : Français
Résumé : La Hague... Ici on dit que le vent est parfois tellement fort qu'il arrache les ailes des papillons. Sur ce bout du monde en pointe du Cotentin vit une poignée d'hommes. C'est sur cette terre âpre que la narratrice est venue se réfugier depuis l'automne. Employée par le centre ornithologique, elle arpente les landes, observe les falaises et leurs oiseaux migrateurs. La première fois qu'elle voit Lambert, c'est un jour de grande tempête. Sur la plage dévastée, la vieille Nan, que tout le monde craint et dit à moitié folle, croit reconnaître en lui le visage d'un certain Michel. D'autres, au village, ont pour lui des regards étranges. Comme Lili, au comptoir de son bar, ou son père, l'ancien gardien de phare. Une photo disparaît, de vieux jouets réapparaissent. L'histoire de Lambert intrigue la narratrice et l'homme l'attire. En veut-il à la mer ou bien aux hommes ? Dans les lamentations obsédantes du vent, chacun semble avoir quelque chose à taire.
par Sophie Lebeuf
Comme la mer pétrit les roches et lèche le sable, comme le vent du grand large étourdit, la lecture des ‘Déferlantes’ entête. Avec des mots posés sans fioriture, les ressentis de l’auteur percutent à l’état brut. Dans un petit village au bout du Cotentin, là où la Manche est dangereuse mais sublime, où les phares s’élèvent dans l’obscurité abyssale, Claudie Gallay pose son décor. Autour d’une héroïne à bout de force, amputée de son amour, on réapprend à vivre. Chaque promenade dans les falaises austères ronge l’âme et sublime le besoin incessant de fuir. Chaque personnage tait sa part de secret, renforçant l’aridité de ces confins de terre et le sentiment absolu de solitude. Doucement, le ressac berce et le vent soûle les coeurs. Les non-dits, les amitiés, les rancoeurs façonnent les personnages, aussi durs et entiers que la mer. Comment survivre à la disparition des siens ? Comment supporter d’être celui qui reste ? Comment avouer l’inavouable ? ‘Les Déferlantes’ fascinent par la force des émotions, des hommes, des mots. Entre chaque tempête, sur le port, les marins attendent, troublés et effrayés. En s’échouant sur le sable, chaque vague meurt dans une gerbe d’écume, mais assure une renaissance.
http://www.evene.fr/livres/livre/claudie-gallay-les-deferlantes-34563.phpMots-clés : thème littéraire département de la Manche région Basse-Normandie mer Manche : mer oiseau ornithologie psychose mal de vivre solitude deuil Prévert, Jacques : 1900- 1977 secret relation homme-femme amour conflit psychique enfant : famille relation parent-enfant création artistique sculpteur famille vie familiale fratrie adoption spiritualité f Type : texte imprimé ; fiction En ligne : http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Claudie-Gallay-de-son-amour-pour-La-Hag [...] Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 41971 R GAL Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible 44605 R GAL Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible Deux petits pas sur le sable mouillé / Anne-Dauphine Julliand / J'ai lu (impr. 2013)
PermalinkPermalinkPermalinkLe Vase d'or (Der Goldne Topf), Les Mines de Falun (Die Bergwerke zu Falun) / E.T.A. Hoffmann / Montaigne (1977)
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