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Titre : Les Âmes grises Auteurs : Philippe Claudel Editeur : Stock, 2004 Importance : 284 p. Langues : Français Résumé : Deux assassinats dans une petite ville du Nord, dans la France de la Première Guerre mondiale... Un châtelain suspect, le procureur Destinat, est-il le coupable ? Claudel a choisi de raconter l'enquête qui suit le meurtre d'une fillette pour raconter la guerre autrement, mettant au devant de la scène un fossé social qui se creuse.
Ce roman se déroule durant la Première Guerre Mondiale dans une petite ville du Nord-est de la France. Un village épargné par les combats, la ligne de front se situant à quelques kilomètres de là, derrière la colline. On entend les canons tonner dans le lointain, on voit les cohortes de soldats se croiser dans la rue principale. Certains arrivent avec encore un peu d'espoir dans le fond des yeux. Ils pensent s'en sortir, survivre alors que la plupart d'entre eux sont condamnés. D'autres, moins chanceux, reviennent en morceaux,morts-vivants, gueules brisées de l'Histoire. Une guerre qu'on ne voit pas mais qu'on n'a jamais aussi bien sentie. Un bourgade épargnée par l'atrocité des combats mais qui connaît cependant son lot de malheur. Le roman débute par la découverte du corps de la petite "Belle de jour", la fillette de Bourrache, le restaurateur local. A partir de ce moment, la petite ville s'épie se jauge, se suspecte. La rancoeur fait place aux petites lâchetés du quotidien. On soupçonne bien vite le procureur Destinat, un notable parmi les notables. Il est procureur, vit reclus et triste dans son château depuis la mort de sa femme, Clélis. Un procureur qui avait ses habitudes au restaurant de Bourrache. Le suspect parfait.
Vingt ans se sont écoulés depuis la boucherie des tranchées de la Grande Guerre et le meurtre de la petite "Belle de jour". Un narrateur anonyme, ancien policier du village, tente de démêler l'écheveau de cette
"Affaire" qui semble le torturer. Il n'a plus envie de vivre depuis la mort affreuse de sa femme. Un homme sur le déclin. Trop d'horreurs, trop de drames. Chargé de l'"Affaire" à l'époque, il dévoile petit à petit sa version des faits. De digressions en digressions, il nous raconte des vies, nous raconte son village et nous cloue sur place dans les dernières pages en nous révelant son terrible secret. Le narrateur dira d'ailleurs au final: "Fouiller l'Affaire comme je l'ai fait, c'était sans doute une façon de ne pas me poser la vraie question, celle qu'on refuse tous de voir venir sur nos lèvres, dans nos cerveaux, dans nos âmes, qui ne sont, il est vrai, ni blanches ni noires, mais grises, joliment grises..."
Philippe Claudel réussit là un beau roman, plein d'humanité. Ces portraits des habitants sont justes, touchants, poignants. Pour illustrer le caractère de ses personnages, il recourt à de jolies jolies formules :"il coupe son poisson comme en le caressant" dira-t-il pour qualifier le procureur. Une image qui vaut mieux qu'un long discours. Un auteur qui sait nous toucher, notamment dans la description de cette jeune institutrice, dont l'amant est sur le front, et qui monte en haut du coteau pour observer au loin les combats incessants, pour partager un peu de ses souffrances.
http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/4213Mots-clés : thème littéraire France 1920- guerre mondiale : 1914-1918 meurtre policier : genre enquête policière région Nord- Pas- de- Calais inégalité sociale classe sociale mal de vivre état dépressif vie sociale relation sociale relation homme-femme bourgeoisie comportemen sociale Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman En ligne : http://calounet.pagesperso-orange.fr/resumes_livres/claudel_resume/claudel_amesg [...] Les Âmes grises [texte imprimé] / Philippe Claudel . - [S.l.] : Stock, 2004 . - 284 p.
ISBN : 978-2-234-05603-9 : 18,80
Langues : Français
Résumé : Deux assassinats dans une petite ville du Nord, dans la France de la Première Guerre mondiale... Un châtelain suspect, le procureur Destinat, est-il le coupable ? Claudel a choisi de raconter l'enquête qui suit le meurtre d'une fillette pour raconter la guerre autrement, mettant au devant de la scène un fossé social qui se creuse.
Ce roman se déroule durant la Première Guerre Mondiale dans une petite ville du Nord-est de la France. Un village épargné par les combats, la ligne de front se situant à quelques kilomètres de là, derrière la colline. On entend les canons tonner dans le lointain, on voit les cohortes de soldats se croiser dans la rue principale. Certains arrivent avec encore un peu d'espoir dans le fond des yeux. Ils pensent s'en sortir, survivre alors que la plupart d'entre eux sont condamnés. D'autres, moins chanceux, reviennent en morceaux,morts-vivants, gueules brisées de l'Histoire. Une guerre qu'on ne voit pas mais qu'on n'a jamais aussi bien sentie. Un bourgade épargnée par l'atrocité des combats mais qui connaît cependant son lot de malheur. Le roman débute par la découverte du corps de la petite "Belle de jour", la fillette de Bourrache, le restaurateur local. A partir de ce moment, la petite ville s'épie se jauge, se suspecte. La rancoeur fait place aux petites lâchetés du quotidien. On soupçonne bien vite le procureur Destinat, un notable parmi les notables. Il est procureur, vit reclus et triste dans son château depuis la mort de sa femme, Clélis. Un procureur qui avait ses habitudes au restaurant de Bourrache. Le suspect parfait.
Vingt ans se sont écoulés depuis la boucherie des tranchées de la Grande Guerre et le meurtre de la petite "Belle de jour". Un narrateur anonyme, ancien policier du village, tente de démêler l'écheveau de cette
"Affaire" qui semble le torturer. Il n'a plus envie de vivre depuis la mort affreuse de sa femme. Un homme sur le déclin. Trop d'horreurs, trop de drames. Chargé de l'"Affaire" à l'époque, il dévoile petit à petit sa version des faits. De digressions en digressions, il nous raconte des vies, nous raconte son village et nous cloue sur place dans les dernières pages en nous révelant son terrible secret. Le narrateur dira d'ailleurs au final: "Fouiller l'Affaire comme je l'ai fait, c'était sans doute une façon de ne pas me poser la vraie question, celle qu'on refuse tous de voir venir sur nos lèvres, dans nos cerveaux, dans nos âmes, qui ne sont, il est vrai, ni blanches ni noires, mais grises, joliment grises..."
Philippe Claudel réussit là un beau roman, plein d'humanité. Ces portraits des habitants sont justes, touchants, poignants. Pour illustrer le caractère de ses personnages, il recourt à de jolies jolies formules :"il coupe son poisson comme en le caressant" dira-t-il pour qualifier le procureur. Une image qui vaut mieux qu'un long discours. Un auteur qui sait nous toucher, notamment dans la description de cette jeune institutrice, dont l'amant est sur le front, et qui monte en haut du coteau pour observer au loin les combats incessants, pour partager un peu de ses souffrances.
http://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/4213Mots-clés : thème littéraire France 1920- guerre mondiale : 1914-1918 meurtre policier : genre enquête policière région Nord- Pas- de- Calais inégalité sociale classe sociale mal de vivre état dépressif vie sociale relation sociale relation homme-femme bourgeoisie comportemen sociale Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman En ligne : http://calounet.pagesperso-orange.fr/resumes_livres/claudel_resume/claudel_amesg [...] Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 20774 R CLA Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible
Titre : Les beaux quartiers Auteurs : Louis Aragon Editeur : Gallimard, 1996 Collection : Folio num. 241 Importance : 629 p. Langues : Français Résumé : Ce roman est l'histoire de deux frères, Edmond et Armand Barbentane. Le premier devra sa fortune à l'abandon qu'un homme riche lui fait de sa maîtresse. Armand, lui, abandonnant les siens, est devenu ouvrier dans une usine de Levallois-Perret : son avenir s'en trouvera changé.
Ce roman est le second du Monde réel qu'inaugurait Les Cloches de Bâle.
* Première partie : Sérianne, petite ville imaginaire du sud de la France.
* Deuxième partie : Paris.
* Troisième partie : Passage Club, un cercle de jeu de la capitale.
Dans la première partie, on découvre la vie étriquée d’une petite ville imaginaire, Sérianne, composée à partir de souvenirs hétéroclites de l’auteur, au pied des Préalpes du Sud, proche de Marseille, en 1912.Au fil des premiers chapitres apparaissent quelques personnages typiques : Eugène le marchand de couronnes mortuaires, qui abuse de sa servante Angélique et à l’occasion la rosse copieusement ; un jeune docteur amant de la femme du percepteur ; quelques fils de bonnes familles militants dans une association patriotique d’extrême droite « pro patria » ; un vieil aristocrate ruiné et sa fille ; un maître chocolatier au prise avec des licenciements et des grèves ; tout ce beau monde se retrouve régulièrement au « Panier Fleuri », la maison close, lieu incontournable de la IIIe République. Apparaissent aussi les fils conducteurs du roman : le docteur Barbentane, radical, libre penseur et franc-maçon, maire et bientôt candidat au Conseil Général ; ses deux fils, Edmond, l’aîné destiné à la médecine, Armand, le cadet « promis à Dieu » par sa mère, l’antithèse même de son père.Mais bientôt le jeune homme traverse une grave crise religieuse commençant à trouver la poésie supérieure à la religion, avant de former un nouveau projet : devenir acteur ; c’est aussi pour lui les premières recherches amoureuses, sera-ce la fille de l’aristocrate, de jeunes ouvrières italiennes des bas-quartiers ? Finalement il se fait vampiriser par Suzanne, la femme du percepteur toujours en mal d’homme. Il découvre aussi de nouvelle idées politiques lors d’une rencontre avec le candidat socialiste, bien piètre opposant de son père. La campagne électorale bat son plein, la grève aussi ; lors d’un affrontement la milice d’extrême-droite blesse mortellement un ouvrier. Le lendemain de l’élection qui voit la victoire du docteur Barbentane, c’est la grande fête traditionnelle de la ville. Le drame clôt cette première partie, Angélique, chassée par son patron, abandonnée par son jeune amant, se pend ; l’ouvrier meurt de ses blessures ; dans la fête le frère de Suzanne tue le percepteur. Adieu Sérianne, Edmond va partir à Paris faire sa médecine ; Armand ira au lycée à Aix...
Voici enfin Paris et ses « beaux quartiers » ; réapparaîtront au fil des pages des personnages déjà présents dans Les Cloches de Bâle : Quesnel, un baron de la finance ; le fabricant d’automobile, Wisner, dans lequel il n’est pas difficile de reconnaître le créateur d’une célèbre marque de voiture ; De Houten, un louche financier hollandais ; tous attendent le vote de la loi sur le service militaire de 3 ans et la guerre, synonymes de bonnes affaires et sont véhéments contre les lois sociales.
Edmond, qui poursuit ses études de médecine, reçoit la visite de son père, brouille entre les deux hommes, Edmond ne rejoindra pas le Parti radical de son père et ne sera pas petit médecin de campagne à Sérianne. La famille n’aura pas plus de chance avec Armand, parti en internat au lycée à Aix, un moment convaincu par son père de faire « son Droit », exclu lorsque sa liaison avec la jeune lingère de l’établissement est découverte, il rejoint à Paris un monde bien différent de celui de son frère : celui de la rue, de la misère, des prostituées ; il participe à la commémoration de la Commune de Paris ; il rencontre plusieurs fois son frère qui lui fait l’aumône de quelques francs mais ne veut surtout pas s’encombrer de son cadet. Pendant ce temps nous découvrons quelques personnages secondaires qui joueront un certain rôle dans l’intrigue policière de la troisième partie : Jeanne, jeune mère célibataire, un peu voleuse, un peu joueuse ; son ami du moment Charles croupier dans un cercle de jeu et l’inspecteur Colombin, prototype du policier véreux, grossier et vicieux. Edmond devient l’amant de la femme de son patron de l’hôpital, Mme Beurdeley, mais, en même temps, fait la connaissance de la jeune maîtresse de Quesnel, la belle Carlotta,qui le reconnait comme le fils du médecin de Sérianne et l’aborde dans un restaurant au Bois de Boulogne. Edmond n’hésitera pas longtemps entre les amours fades avec la première, la jeunesse, la passion avec la seconde et la possibilité de pénétrer avec elle dans le « grand monde », ils s’affichent dangereusement au Bois, dans des restaurants chics, Edmond délaisse complètement les études. Dans cette partie, Aragon développe les rapports entre le jeu, la pègre, l’argent et le monde de la finance et de la politique ; tout en nouant une véritable intrigue policière.
Edmond est toujours aussi amoureux de Carlotta qui l’introduit dans ce monde où il va contracter une dangereuse addiction au jeu et être aussi rattrapé par ses amours défuntes avec Mme Beurdeley. Un soir au cercle, un louche entremetteur et receleur, M. Alexandre, lui propose un collier de diamants, c’est celui de son ancienne maîtresse qui sera découverte assassinée, découpée en morceaux dans le canal Saint Martin. Edmond fait d’abord chanter M. Alexandre, mais la situation se retourne contre lui et il est suspecté et interrogé par l’inspecteur Colombin qui le fait chanter à son tour. Pour protéger son amant, Carlotta est obligée de coucher avec le policier. L’affaire se complique, mais grâce aux relations d’un ami de Carlotta, Wisner fait intervenir le préfet de police, une descente de police ramasse tous les joueurs du Passage Club ; finalement M. Charles tue l’inspecteur Colombin, puis se suicide. Quesnel qui est mis au courant de la liaison de Carlotta par De Houten, lui-même renseigné par Colombin, bien que jaloux, finit par proposer à Edmond de se partager la jeune femme. Quant à Armand, de plus en plus démuni il accepte la proposition d’un de ses anciens amis de « pro patria » , rencontré par hasard, de travailler comme briseur de grève aux usines Wisner ; mais ce rôle de « jaune » lui pèse, il rejoint alors les grévistes.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Beaux_QuartiersMots-clés : thème littéraire France Fratrie Enfant : famille relation parent-enfant Relation homme-femme Inégalité sociale Classe sociale Classe ouvrière Classe dirigeante Ouvrier Province 1910- Comportement social Provence maison close bordel prostitution condition féminine condition masculine IIIe république relation père-fils maturité Jeunesse Développemetn de la personnalité idéologie politique grève extrême-droite Paris corruption Finance policier : genre Enquête policière guerre mondiale : 1914-1918 Type : texte imprimé ; fiction Genre : poésie Discipline : Français - Lettres En ligne : http://www.culturesfrance.com/adpf-publi/folio/aragon/aragon09.html Les beaux quartiers [texte imprimé] / Louis Aragon . - [S.l.] : Gallimard, 1996 . - 629 p.. - (Folio; 241) .
ISBN : 978-2-07-036241-7 : 10.00
Langues : Français
Résumé : Ce roman est l'histoire de deux frères, Edmond et Armand Barbentane. Le premier devra sa fortune à l'abandon qu'un homme riche lui fait de sa maîtresse. Armand, lui, abandonnant les siens, est devenu ouvrier dans une usine de Levallois-Perret : son avenir s'en trouvera changé.
Ce roman est le second du Monde réel qu'inaugurait Les Cloches de Bâle.
* Première partie : Sérianne, petite ville imaginaire du sud de la France.
* Deuxième partie : Paris.
* Troisième partie : Passage Club, un cercle de jeu de la capitale.
Dans la première partie, on découvre la vie étriquée d’une petite ville imaginaire, Sérianne, composée à partir de souvenirs hétéroclites de l’auteur, au pied des Préalpes du Sud, proche de Marseille, en 1912.Au fil des premiers chapitres apparaissent quelques personnages typiques : Eugène le marchand de couronnes mortuaires, qui abuse de sa servante Angélique et à l’occasion la rosse copieusement ; un jeune docteur amant de la femme du percepteur ; quelques fils de bonnes familles militants dans une association patriotique d’extrême droite « pro patria » ; un vieil aristocrate ruiné et sa fille ; un maître chocolatier au prise avec des licenciements et des grèves ; tout ce beau monde se retrouve régulièrement au « Panier Fleuri », la maison close, lieu incontournable de la IIIe République. Apparaissent aussi les fils conducteurs du roman : le docteur Barbentane, radical, libre penseur et franc-maçon, maire et bientôt candidat au Conseil Général ; ses deux fils, Edmond, l’aîné destiné à la médecine, Armand, le cadet « promis à Dieu » par sa mère, l’antithèse même de son père.Mais bientôt le jeune homme traverse une grave crise religieuse commençant à trouver la poésie supérieure à la religion, avant de former un nouveau projet : devenir acteur ; c’est aussi pour lui les premières recherches amoureuses, sera-ce la fille de l’aristocrate, de jeunes ouvrières italiennes des bas-quartiers ? Finalement il se fait vampiriser par Suzanne, la femme du percepteur toujours en mal d’homme. Il découvre aussi de nouvelle idées politiques lors d’une rencontre avec le candidat socialiste, bien piètre opposant de son père. La campagne électorale bat son plein, la grève aussi ; lors d’un affrontement la milice d’extrême-droite blesse mortellement un ouvrier. Le lendemain de l’élection qui voit la victoire du docteur Barbentane, c’est la grande fête traditionnelle de la ville. Le drame clôt cette première partie, Angélique, chassée par son patron, abandonnée par son jeune amant, se pend ; l’ouvrier meurt de ses blessures ; dans la fête le frère de Suzanne tue le percepteur. Adieu Sérianne, Edmond va partir à Paris faire sa médecine ; Armand ira au lycée à Aix...
Voici enfin Paris et ses « beaux quartiers » ; réapparaîtront au fil des pages des personnages déjà présents dans Les Cloches de Bâle : Quesnel, un baron de la finance ; le fabricant d’automobile, Wisner, dans lequel il n’est pas difficile de reconnaître le créateur d’une célèbre marque de voiture ; De Houten, un louche financier hollandais ; tous attendent le vote de la loi sur le service militaire de 3 ans et la guerre, synonymes de bonnes affaires et sont véhéments contre les lois sociales.
Edmond, qui poursuit ses études de médecine, reçoit la visite de son père, brouille entre les deux hommes, Edmond ne rejoindra pas le Parti radical de son père et ne sera pas petit médecin de campagne à Sérianne. La famille n’aura pas plus de chance avec Armand, parti en internat au lycée à Aix, un moment convaincu par son père de faire « son Droit », exclu lorsque sa liaison avec la jeune lingère de l’établissement est découverte, il rejoint à Paris un monde bien différent de celui de son frère : celui de la rue, de la misère, des prostituées ; il participe à la commémoration de la Commune de Paris ; il rencontre plusieurs fois son frère qui lui fait l’aumône de quelques francs mais ne veut surtout pas s’encombrer de son cadet. Pendant ce temps nous découvrons quelques personnages secondaires qui joueront un certain rôle dans l’intrigue policière de la troisième partie : Jeanne, jeune mère célibataire, un peu voleuse, un peu joueuse ; son ami du moment Charles croupier dans un cercle de jeu et l’inspecteur Colombin, prototype du policier véreux, grossier et vicieux. Edmond devient l’amant de la femme de son patron de l’hôpital, Mme Beurdeley, mais, en même temps, fait la connaissance de la jeune maîtresse de Quesnel, la belle Carlotta,qui le reconnait comme le fils du médecin de Sérianne et l’aborde dans un restaurant au Bois de Boulogne. Edmond n’hésitera pas longtemps entre les amours fades avec la première, la jeunesse, la passion avec la seconde et la possibilité de pénétrer avec elle dans le « grand monde », ils s’affichent dangereusement au Bois, dans des restaurants chics, Edmond délaisse complètement les études. Dans cette partie, Aragon développe les rapports entre le jeu, la pègre, l’argent et le monde de la finance et de la politique ; tout en nouant une véritable intrigue policière.
Edmond est toujours aussi amoureux de Carlotta qui l’introduit dans ce monde où il va contracter une dangereuse addiction au jeu et être aussi rattrapé par ses amours défuntes avec Mme Beurdeley. Un soir au cercle, un louche entremetteur et receleur, M. Alexandre, lui propose un collier de diamants, c’est celui de son ancienne maîtresse qui sera découverte assassinée, découpée en morceaux dans le canal Saint Martin. Edmond fait d’abord chanter M. Alexandre, mais la situation se retourne contre lui et il est suspecté et interrogé par l’inspecteur Colombin qui le fait chanter à son tour. Pour protéger son amant, Carlotta est obligée de coucher avec le policier. L’affaire se complique, mais grâce aux relations d’un ami de Carlotta, Wisner fait intervenir le préfet de police, une descente de police ramasse tous les joueurs du Passage Club ; finalement M. Charles tue l’inspecteur Colombin, puis se suicide. Quesnel qui est mis au courant de la liaison de Carlotta par De Houten, lui-même renseigné par Colombin, bien que jaloux, finit par proposer à Edmond de se partager la jeune femme. Quant à Armand, de plus en plus démuni il accepte la proposition d’un de ses anciens amis de « pro patria » , rencontré par hasard, de travailler comme briseur de grève aux usines Wisner ; mais ce rôle de « jaune » lui pèse, il rejoint alors les grévistes.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Beaux_QuartiersMots-clés : thème littéraire France Fratrie Enfant : famille relation parent-enfant Relation homme-femme Inégalité sociale Classe sociale Classe ouvrière Classe dirigeante Ouvrier Province 1910- Comportement social Provence maison close bordel prostitution condition féminine condition masculine IIIe république relation père-fils maturité Jeunesse Développemetn de la personnalité idéologie politique grève extrême-droite Paris corruption Finance policier : genre Enquête policière guerre mondiale : 1914-1918 Type : texte imprimé ; fiction Genre : poésie Discipline : Français - Lettres En ligne : http://www.culturesfrance.com/adpf-publi/folio/aragon/aragon09.html Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 19293 R ARA Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible
Titre : Le Nom de la rose Auteurs : Umberto Eco (1932-), Auteur Editeur : B. Grasset, 1980 Importance : 633 p. Langues : Français Langues originales : Italien Résumé : An de grâce 1327, la chrétienté est en crise. Les hérésies sont traquées. Le pape lutte à la fois contre l'empereur Louis de Bavière et contre ses ennemis intérieurs. Il s'oppose à tous ceux qui souhaitent réformer l'Eglise.
Guillaume de Baskerville, moine franciscain, ex-inquisiteur et conseiller de l'empereur se rend, en compagnie d'Adso, un jeune bénédictin, qui est aussi le narrateur du roman, dans une abbaye bénédictine du Sud de la France. Ils doivent participer à une importante rencontre entre des franciscains prônant la pauvreté du Christ et les partisans du pape. Cette réunion doit permettre aux deux parties de trouver un accord.
L'abbaye vit des heures troublées. Dès son arrivée, l'abbé Abbon demande à Guillaume de Baskerville d'enquêter sur les causes de la mort violente d'un de ses pensionnaires. En effet pendant la nuit, Adelme d'Otrante, un jeune moine a chuté de l'Edifice, une importante bâtisse dans laquelle se trouvent à la fois le réfectoire et l'immense bibliothèque de l'abbaye.
Pour les besoins de son enquête Guillaume de Baskerville va à la rencontre des moines de l'abbaye. Il fait la connaissance de Salvatore, un moine difforme qui parle une langue étrange, brassage de toutes les autres, Ubertin de Cassales, un "homme bizarre", un être intransigeant qui "aurait pu devenir un des hérétiques qu'il a contribué à faire brûler", Venantius, un helléniste érudit, Jorge,un vieillard aveugle dévoré par un orgueil excessif et qui blâme le rire, Séverin, un curieux herboriste, et enfin Berenger, l'aide du bibliothécaire qui semble avoir eu des relations ambiguës avec la victime. Ces rencontres permettent à Guillaume de Baskerville de découvrir quelques règles et secrets de l'abbaye. Il acquiert assez rapidement la conviction qu'Adelme d'Otrante n'a pas été assassiné, mais qu'il s'est suicidé.
Le second jour, Venantius, l'helléniste est trouvé mort dans une barrique de sang de porc. Guillaume est persuadé que ces deux morts sont liées à la bibliothèque de l'abbaye.
Cette bibliothèque, la plus grande de la chrétienté, est construite comme un lieu secret protégée par un labyrinthe, ayant pour but de la protéger des intrus. Guillaume et Adso manifestent le souhait de la visiter. Mais cette visite leur sera toujours refusée. C'est un lieu interdit, connu du seul Malachie, le bibliothécaire et de Bérenger, son aide. Elle représente le centre mystérieux de l'abbaye. Les moines et les visiteurs n'ont accès qu'au scriptorium, lieu d'étude dans lequel ils peuvent s'adonner à la lecture et à la copie.
Guillaume et Adso découvrent que certains livres "interdits" de la bibliothèque portent, dans le catalogue, la mention " finis africae". Seuls Malachie, le bibliothécaire et Bérenger, son aide semblent connaître le secret de ces mentions.
Guillaume poursuit son enquête et commence à soupçonner Bérenger. Celui-ci est le dernier à avoir vu Adelme en vie et craignait que Venantius ne dévoile les relations qu'il entretenait avec le jeune moine.
Guillaume et Adso décident, malgré les interdictions, de se rendre dans la bibliothèque; ils essaient de retrouver le livre que Venantius étudiait dans le scriptorium, mais celui-ci a disparu. Il ne reste qu'un vieux parchemin écrit en grec et qui comporte des annotations de Venantius. Alors qu'ils étudient ce parchemin, ils s'aperçoivent qu'ils ne sont pas seuls dans ce lieu secret. Le mystérieux visiteur parvient à dérober les lunettes de Guillaume qui devient ainsi incapable de lire. Guillaume et Adso empruntent un labyrinthe, et parviennent, avec de la chance, à sortir de la bibliothèque.
Le troisième jour, Guillaume et Adso parviennent à déchiffrer les annotations de Venantius. Mais le texte reste énigmatique. Guillaume souhaite interroger Bérenger, mais celui-ci a disparu. Il met à profit ce contretemps pour essayer de résoudre l'énigme du labyrinthe. Il y parvient et est bien décidé à y retourner la nuit suivante. Le soir Adso découvre dans les cuisines une jeune fille. Cette ravissante inconnue souhaite obtenir de la nourriture en échange de ses charmes. Elle séduit le jeune Adso.
Durant la nuit, on retrouve dans les bains le corps de Béranger. Guillaume est intrigué par les taches brunes qu'il porte sur ses doigts et sur sa langue. Il semble qu'il ait été empoisonné. Guillaume découvre que c'est Béranger qui était dans la bibliothèque, la veille au soir. Il parvient à retrouver ses lunettes.
Ces morts brutales créent un profond malaise au sein de l'abbaye. Le lendemain arrivent successivement le groupe de franciscains, amené par Michel de Césène, puis les émissaires du pape à la tête desquels se trouve l'inquisiteur Bernard Gui, dont la réputation de cruauté n'est plus à faire. L'abbé "soucieux de la bonne réputation de son monastère" craint pour l'avenir de son abbaye. Guillaume et Adso poursuivent discrètement leur enquête. Ils s'introduisent à nouveau dans le labyrinthe et en affinent le plan. Ils ne parviennent pas à percer le mystère de la pièce, finis africae. En effet, ils ne connaissent pas le code qui leur permettrait d'en franchir le seuil.
Lorsqu'ils sortent de la bibliothèque, ils croisent l'inquisiteur Bernard Gui qui a déjà commencé à imposer sa loi. Il a appréhendé la jeune inconnue qu'avait croisé Adso la veille et Salvatore. Ce quatrième jour est aussi l'occasion du premier regard hostile échangé entre Guillaume et Bernard Gui. Les deux hommes ne s'apprécient guère.
Le cinquième jour, les discussions politiques et religieuses reprennent. Mais elles sont vite stoppées par la découverte d'un nouveau cadavre. Séverin, l'herboriste, est découvert la tête broyée. Bernard Gui procède à l'arrestation de l'intendant Remigio, un ancien franciscain, qu'il soupçonne d'être l'auteur de ces assassinats. Il organise un procès au cours duquel sont jugés Remigio et les deux prisonniers de la veille : Salvatore et la jeune inconnue. Sous la torture, Salvatore passe aux aveux et reconnaît tous les crimes dont Bernard Gui l'accuse. De même Remigio qui souhaite échapper à la torture, avoue être un hérétique et un criminel. La jeune inconnue est, elle, accusée de sorcellerie. Avec ce procès, Bernard Gui et ses hommes marquent des points. Il semble qu'ils aient percé le mystère de ces meurtres, et que de plus l'assassin soit un ancien franciscain.
Mais le lendemain, un nouveau crime est commis. Cette fois, c'est Malachie, le bibliothécaire, la victime. Lui aussi a le bout des doigts couverts de taches brunes. Guillaume décide de poursuivre son enquête. Il est persuadé qu'il existe un lien entre le livre disparu et ces meurtres.
L'abbé ordonne à Guillaume de stopper son enquête. Mais celui-ci souhaite en avoir le cœur net. Durant la nuit, il retourne avec Adso dans la bibliothèque. Ayant trouvé le code secret, ils parviennent à rentrer dans finis africae, la pièce mystérieuse. Ils y découvrent Jorge, le vieillard aveugle, qui les attend. Il les laisse lire le livre tant convoité, et qui a été la cause de tant de morts. Il s'agit d'un exemplaire unique d'un texte d'Aristote sur l'humour et le rire, le livre II de la Poétique. Jorge tente alors de s'enfuir. La bibliothèque prend feu, détruisant ainsi cet unique ouvrage que le vieillard aveugle jugeait blasphématoire, qu'il n'était pourtant pas parvenu à détruire et qui avait entraîné tant de morts...Mots-clés : thème littéraire Moyen Age 11- 15e siècle société féodale policier : genre enquête policière société médiévale christianisme clergé régulier moine institution religieuse monastère édifice religieux architecture religieuse vie religieuse pratique religieuse croyance religieuse attitude religieuse intégrisme religieux métier : défense et sécurité détective relation adulte-jeune hérésie théologie dogme tradition religieuse texte sacré France Provence Italie hiérachie sociale condition paysanne corruption meurtre crime sagesse liberté raison raisonnement déduction (logique) analyse : logique Bibliothèque connaissance Livre Aristote humour labyrinthe Inquisition Pape Empereur Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman En ligne : http://www.alalettre.com/eco-oeuvres-le-nom-de-la-rose.php Le Nom de la rose [texte imprimé] / Umberto Eco (1932-), Auteur . - [S.l.] : B. Grasset, 1980 . - 633 p.
ISBN : 978-2-253-03313-4 : 8.00
Langues : Français Langues originales : Italien
Résumé : An de grâce 1327, la chrétienté est en crise. Les hérésies sont traquées. Le pape lutte à la fois contre l'empereur Louis de Bavière et contre ses ennemis intérieurs. Il s'oppose à tous ceux qui souhaitent réformer l'Eglise.
Guillaume de Baskerville, moine franciscain, ex-inquisiteur et conseiller de l'empereur se rend, en compagnie d'Adso, un jeune bénédictin, qui est aussi le narrateur du roman, dans une abbaye bénédictine du Sud de la France. Ils doivent participer à une importante rencontre entre des franciscains prônant la pauvreté du Christ et les partisans du pape. Cette réunion doit permettre aux deux parties de trouver un accord.
L'abbaye vit des heures troublées. Dès son arrivée, l'abbé Abbon demande à Guillaume de Baskerville d'enquêter sur les causes de la mort violente d'un de ses pensionnaires. En effet pendant la nuit, Adelme d'Otrante, un jeune moine a chuté de l'Edifice, une importante bâtisse dans laquelle se trouvent à la fois le réfectoire et l'immense bibliothèque de l'abbaye.
Pour les besoins de son enquête Guillaume de Baskerville va à la rencontre des moines de l'abbaye. Il fait la connaissance de Salvatore, un moine difforme qui parle une langue étrange, brassage de toutes les autres, Ubertin de Cassales, un "homme bizarre", un être intransigeant qui "aurait pu devenir un des hérétiques qu'il a contribué à faire brûler", Venantius, un helléniste érudit, Jorge,un vieillard aveugle dévoré par un orgueil excessif et qui blâme le rire, Séverin, un curieux herboriste, et enfin Berenger, l'aide du bibliothécaire qui semble avoir eu des relations ambiguës avec la victime. Ces rencontres permettent à Guillaume de Baskerville de découvrir quelques règles et secrets de l'abbaye. Il acquiert assez rapidement la conviction qu'Adelme d'Otrante n'a pas été assassiné, mais qu'il s'est suicidé.
Le second jour, Venantius, l'helléniste est trouvé mort dans une barrique de sang de porc. Guillaume est persuadé que ces deux morts sont liées à la bibliothèque de l'abbaye.
Cette bibliothèque, la plus grande de la chrétienté, est construite comme un lieu secret protégée par un labyrinthe, ayant pour but de la protéger des intrus. Guillaume et Adso manifestent le souhait de la visiter. Mais cette visite leur sera toujours refusée. C'est un lieu interdit, connu du seul Malachie, le bibliothécaire et de Bérenger, son aide. Elle représente le centre mystérieux de l'abbaye. Les moines et les visiteurs n'ont accès qu'au scriptorium, lieu d'étude dans lequel ils peuvent s'adonner à la lecture et à la copie.
Guillaume et Adso découvrent que certains livres "interdits" de la bibliothèque portent, dans le catalogue, la mention " finis africae". Seuls Malachie, le bibliothécaire et Bérenger, son aide semblent connaître le secret de ces mentions.
Guillaume poursuit son enquête et commence à soupçonner Bérenger. Celui-ci est le dernier à avoir vu Adelme en vie et craignait que Venantius ne dévoile les relations qu'il entretenait avec le jeune moine.
Guillaume et Adso décident, malgré les interdictions, de se rendre dans la bibliothèque; ils essaient de retrouver le livre que Venantius étudiait dans le scriptorium, mais celui-ci a disparu. Il ne reste qu'un vieux parchemin écrit en grec et qui comporte des annotations de Venantius. Alors qu'ils étudient ce parchemin, ils s'aperçoivent qu'ils ne sont pas seuls dans ce lieu secret. Le mystérieux visiteur parvient à dérober les lunettes de Guillaume qui devient ainsi incapable de lire. Guillaume et Adso empruntent un labyrinthe, et parviennent, avec de la chance, à sortir de la bibliothèque.
Le troisième jour, Guillaume et Adso parviennent à déchiffrer les annotations de Venantius. Mais le texte reste énigmatique. Guillaume souhaite interroger Bérenger, mais celui-ci a disparu. Il met à profit ce contretemps pour essayer de résoudre l'énigme du labyrinthe. Il y parvient et est bien décidé à y retourner la nuit suivante. Le soir Adso découvre dans les cuisines une jeune fille. Cette ravissante inconnue souhaite obtenir de la nourriture en échange de ses charmes. Elle séduit le jeune Adso.
Durant la nuit, on retrouve dans les bains le corps de Béranger. Guillaume est intrigué par les taches brunes qu'il porte sur ses doigts et sur sa langue. Il semble qu'il ait été empoisonné. Guillaume découvre que c'est Béranger qui était dans la bibliothèque, la veille au soir. Il parvient à retrouver ses lunettes.
Ces morts brutales créent un profond malaise au sein de l'abbaye. Le lendemain arrivent successivement le groupe de franciscains, amené par Michel de Césène, puis les émissaires du pape à la tête desquels se trouve l'inquisiteur Bernard Gui, dont la réputation de cruauté n'est plus à faire. L'abbé "soucieux de la bonne réputation de son monastère" craint pour l'avenir de son abbaye. Guillaume et Adso poursuivent discrètement leur enquête. Ils s'introduisent à nouveau dans le labyrinthe et en affinent le plan. Ils ne parviennent pas à percer le mystère de la pièce, finis africae. En effet, ils ne connaissent pas le code qui leur permettrait d'en franchir le seuil.
Lorsqu'ils sortent de la bibliothèque, ils croisent l'inquisiteur Bernard Gui qui a déjà commencé à imposer sa loi. Il a appréhendé la jeune inconnue qu'avait croisé Adso la veille et Salvatore. Ce quatrième jour est aussi l'occasion du premier regard hostile échangé entre Guillaume et Bernard Gui. Les deux hommes ne s'apprécient guère.
Le cinquième jour, les discussions politiques et religieuses reprennent. Mais elles sont vite stoppées par la découverte d'un nouveau cadavre. Séverin, l'herboriste, est découvert la tête broyée. Bernard Gui procède à l'arrestation de l'intendant Remigio, un ancien franciscain, qu'il soupçonne d'être l'auteur de ces assassinats. Il organise un procès au cours duquel sont jugés Remigio et les deux prisonniers de la veille : Salvatore et la jeune inconnue. Sous la torture, Salvatore passe aux aveux et reconnaît tous les crimes dont Bernard Gui l'accuse. De même Remigio qui souhaite échapper à la torture, avoue être un hérétique et un criminel. La jeune inconnue est, elle, accusée de sorcellerie. Avec ce procès, Bernard Gui et ses hommes marquent des points. Il semble qu'ils aient percé le mystère de ces meurtres, et que de plus l'assassin soit un ancien franciscain.
Mais le lendemain, un nouveau crime est commis. Cette fois, c'est Malachie, le bibliothécaire, la victime. Lui aussi a le bout des doigts couverts de taches brunes. Guillaume décide de poursuivre son enquête. Il est persuadé qu'il existe un lien entre le livre disparu et ces meurtres.
L'abbé ordonne à Guillaume de stopper son enquête. Mais celui-ci souhaite en avoir le cœur net. Durant la nuit, il retourne avec Adso dans la bibliothèque. Ayant trouvé le code secret, ils parviennent à rentrer dans finis africae, la pièce mystérieuse. Ils y découvrent Jorge, le vieillard aveugle, qui les attend. Il les laisse lire le livre tant convoité, et qui a été la cause de tant de morts. Il s'agit d'un exemplaire unique d'un texte d'Aristote sur l'humour et le rire, le livre II de la Poétique. Jorge tente alors de s'enfuir. La bibliothèque prend feu, détruisant ainsi cet unique ouvrage que le vieillard aveugle jugeait blasphématoire, qu'il n'était pourtant pas parvenu à détruire et qui avait entraîné tant de morts...Mots-clés : thème littéraire Moyen Age 11- 15e siècle société féodale policier : genre enquête policière société médiévale christianisme clergé régulier moine institution religieuse monastère édifice religieux architecture religieuse vie religieuse pratique religieuse croyance religieuse attitude religieuse intégrisme religieux métier : défense et sécurité détective relation adulte-jeune hérésie théologie dogme tradition religieuse texte sacré France Provence Italie hiérachie sociale condition paysanne corruption meurtre crime sagesse liberté raison raisonnement déduction (logique) analyse : logique Bibliothèque connaissance Livre Aristote humour labyrinthe Inquisition Pape Empereur Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman En ligne : http://www.alalettre.com/eco-oeuvres-le-nom-de-la-rose.php Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 7578 RH ECO Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible
Titre : Sherlock Holmes Auteurs : Guy Ritchie, Auteur Editeur : Warner Home Vidéo, 2009 Importance : 128 mn Langues : Français Langues originales : Anglais Résumé : par Mikaël Demets
http://www.evene.fr/cinema/films/sherlock-holmes-24219.php?critiques
"Les râleurs affûtent déjà leurs couteaux : Guy Ritchie trahirait complètement l'esprit du personnage de Conan Doyle. Bien sûr, certains traits sont accentués ; le film est rythmé, les combats spectaculaires, la réalisation nerveuse. Mais à y regarder de plus près, le réalisateur anglais est parvenu à coller au plus près du fameux détective londonien. Son habileté à la boxe, son flair surnaturel, sa mentalité logique à l'excès, tout y est. Guy Ritchie insiste même sur l'aspect le plus souvent éludé des adaptations grand public de Holmes : son incapacité à s'intégrer au monde, sa tendance à la dépression et à la misanthropie. Même l'addiction du limier de Baker Street à la drogue, habituellement passée sous silence, est clairement suggérée. Robert Downey Jr., toujours aussi relâché, trouve ainsi un rôle sur mesure, insaisissable, sur le fil entre le clown triste et le super-héros excentrique. Ressort principal du film, le duo qu'il forme avec Jude Law fonctionne à merveille. Certes, 'Sherlock Holmes' ne brille pas par son originalité, tirant sur les ficelles traditionnelles du récit d'aventures : la jolie voleuse mi-gentille mi-traîtresse, l'habituelle scène dans laquelle les héros doivent libérer une demoiselle ligotée sur le point d'être découpée par une trancheuse, la pointe d'humour qui ponctue chaque action, les clichés sont légion. Guy Ritchie n'appose pas sa patte singulière, qui avait fait le succès de ses premiers films. Il n'empêche. Les images sont belles, la construction efficace, et l'atmosphère interlope du Londres de la fin du XIXe siècle, entre progrès techniques, ésotérisme et fantastique, transpire à l'écran. Moderne et enlevé, 'Sherlock Holmes' se laisse regarder avec un plaisir certain. Du bon divertissement."Mots-clés : thème cinématographique thème littéraire mythe personnage mythique 19ème siècle Grande-Bretagne Londres: Grande-Bretagne enquête policière policier : genre amitié relation homme-femme toxicomanie aventures : genre humour détective privé Thème de fiction : enquête Type : document projeté ou vidéo ; fiction En ligne : http://www.lemonde.fr/cinema/article/2010/02/02/sherlock-holmes-sherlock-holmes- [...] Sherlock Holmes [document projeté ou vidéo] / Guy Ritchie, Auteur . - [S.l.] : Warner Home Vidéo, 2009 . - 128 mn.
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Langues : Français Langues originales : Anglais
Résumé : par Mikaël Demets
http://www.evene.fr/cinema/films/sherlock-holmes-24219.php?critiques
"Les râleurs affûtent déjà leurs couteaux : Guy Ritchie trahirait complètement l'esprit du personnage de Conan Doyle. Bien sûr, certains traits sont accentués ; le film est rythmé, les combats spectaculaires, la réalisation nerveuse. Mais à y regarder de plus près, le réalisateur anglais est parvenu à coller au plus près du fameux détective londonien. Son habileté à la boxe, son flair surnaturel, sa mentalité logique à l'excès, tout y est. Guy Ritchie insiste même sur l'aspect le plus souvent éludé des adaptations grand public de Holmes : son incapacité à s'intégrer au monde, sa tendance à la dépression et à la misanthropie. Même l'addiction du limier de Baker Street à la drogue, habituellement passée sous silence, est clairement suggérée. Robert Downey Jr., toujours aussi relâché, trouve ainsi un rôle sur mesure, insaisissable, sur le fil entre le clown triste et le super-héros excentrique. Ressort principal du film, le duo qu'il forme avec Jude Law fonctionne à merveille. Certes, 'Sherlock Holmes' ne brille pas par son originalité, tirant sur les ficelles traditionnelles du récit d'aventures : la jolie voleuse mi-gentille mi-traîtresse, l'habituelle scène dans laquelle les héros doivent libérer une demoiselle ligotée sur le point d'être découpée par une trancheuse, la pointe d'humour qui ponctue chaque action, les clichés sont légion. Guy Ritchie n'appose pas sa patte singulière, qui avait fait le succès de ses premiers films. Il n'empêche. Les images sont belles, la construction efficace, et l'atmosphère interlope du Londres de la fin du XIXe siècle, entre progrès techniques, ésotérisme et fantastique, transpire à l'écran. Moderne et enlevé, 'Sherlock Holmes' se laisse regarder avec un plaisir certain. Du bon divertissement."Mots-clés : thème cinématographique thème littéraire mythe personnage mythique 19ème siècle Grande-Bretagne Londres: Grande-Bretagne enquête policière policier : genre amitié relation homme-femme toxicomanie aventures : genre humour détective privé Thème de fiction : enquête Type : document projeté ou vidéo ; fiction En ligne : http://www.lemonde.fr/cinema/article/2010/02/02/sherlock-holmes-sherlock-holmes- [...] Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 41942 DVD RIT DVD 3. DVDthèque Fictions Disponible
Titre : Adios Madrid Auteurs : Paco Ignacio Taibo, Auteur ; René Solis, Traducteur Editeur : Paris : Payot et Rivages, 2005 Collection : Rivages noir Importance : 103 p. ; couv. ill. ; 17 cm Langues : Français Langues originales : Espagnol Résumé : Ce neuvième (et officiellement à ce jour dernier) épisode des aventures de Hector Belascoaran Shayne entraîne le détective mexicain,plus nostalgique et désabusé que jamais, à Madrid, au pays de ses ancêtres. En effet, l'un de ses amis, conservateur au musée d'anthropologie de Mexico, l'a chargé d'enquêter sur un trafic d'objets précolombiens. Une pièce inestimable en or massif, le plastron de Moctezuma, a été dérobée dans les collections nationales. Le détective borgne erre dans la capitale espagnole et ressasse des idées noires. Pourtant, même déprimé, il reste intraitable. Avec pour seules armes une fourchette et un marteau, il s'attaque à ses ennemis, mais c'est au poker qu'il finira par régler ses comptes.
Plus nostalgique et désabusé que jamais, le détective borgne erre dans la capitale espagnole, où seules les cigarettes ont meilleur goût qu’à Mexico. De la fenêtre, de sa chambre d’hôtel, il assiste, impuissant, à la tentative de suicide d’une jeune femme et ressasse des idées noires. Pourtant, même déprimé, Belascoaran reste intraitable. Avec pour seules armes une fourchette et un marteau, il s’attaque à ses ennemis, voyous, trafiquants et proxénètes. Mais c’est au poker qu’il finit par regagner l’œuvre d’art volée. S’agit-il de l’authentique, ou bien n’est-ce qu’une copie ? Et qui vole et manipule quoi ?
Dans ce court roman, Paco Ignacio Taibo II démontre une fois de plus sa malice et son art incroyable du récit, tout en s’interrogeant, mine de rien, sur la complexité des rapports qui unissent l’Espagne au Mexique.Mots-clés : thème littéraire Madrid : Espagne Mexique policier: genre enquête policière Espagne vol : criminalité patrimoine culturel art précolombien or : métal mal de vivre état dépressif poker : jeu handicap visuel Thème de fiction : policier Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman En ligne : http://www.polarnoir.fr/livre.php?livre=liv509 Adios Madrid [texte imprimé] / Paco Ignacio Taibo, Auteur ; René Solis, Traducteur . - Paris : Payot et Rivages, 2005 . - 103 p. ; couv. ill. ; 17 cm. - (Rivages noir) .
ISBN : 978-2-7436-1412-6 : 5,00
Langues : Français Langues originales : Espagnol
Résumé : Ce neuvième (et officiellement à ce jour dernier) épisode des aventures de Hector Belascoaran Shayne entraîne le détective mexicain,plus nostalgique et désabusé que jamais, à Madrid, au pays de ses ancêtres. En effet, l'un de ses amis, conservateur au musée d'anthropologie de Mexico, l'a chargé d'enquêter sur un trafic d'objets précolombiens. Une pièce inestimable en or massif, le plastron de Moctezuma, a été dérobée dans les collections nationales. Le détective borgne erre dans la capitale espagnole et ressasse des idées noires. Pourtant, même déprimé, il reste intraitable. Avec pour seules armes une fourchette et un marteau, il s'attaque à ses ennemis, mais c'est au poker qu'il finira par régler ses comptes.
Plus nostalgique et désabusé que jamais, le détective borgne erre dans la capitale espagnole, où seules les cigarettes ont meilleur goût qu’à Mexico. De la fenêtre, de sa chambre d’hôtel, il assiste, impuissant, à la tentative de suicide d’une jeune femme et ressasse des idées noires. Pourtant, même déprimé, Belascoaran reste intraitable. Avec pour seules armes une fourchette et un marteau, il s’attaque à ses ennemis, voyous, trafiquants et proxénètes. Mais c’est au poker qu’il finit par regagner l’œuvre d’art volée. S’agit-il de l’authentique, ou bien n’est-ce qu’une copie ? Et qui vole et manipule quoi ?
Dans ce court roman, Paco Ignacio Taibo II démontre une fois de plus sa malice et son art incroyable du récit, tout en s’interrogeant, mine de rien, sur la complexité des rapports qui unissent l’Espagne au Mexique.Mots-clés : thème littéraire Madrid : Espagne Mexique policier: genre enquête policière Espagne vol : criminalité patrimoine culturel art précolombien or : métal mal de vivre état dépressif poker : jeu handicap visuel Thème de fiction : policier Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman En ligne : http://www.polarnoir.fr/livre.php?livre=liv509 Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 35608 RP TAI Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible PermalinkCinq petits cochons / Agatha Christie / Audiolib (2016)
PermalinkPermalinkMort sur le Nil / Agatha Christie / Audiolib (2016)
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