A partir de cette page vous pouvez :
Retourner au premier écran avec les dernières notices... |
Résultat de la recherche
5 résultat(s) recherche sur le mot-clé 'forêt'




Titre : Soudain dans la forêt profonde Auteurs : Amos Oz, Auteur Editeur : Gallimard Collection : Folio Importance : 128 p. Langues : Français Langues originales : Hébreu Résumé : Un village au bout du monde, triste et gris, encerclé par des forêts épaisses et sombres. Un village maudit : toutes les bêtes, tous les oiseaux et même les poissons de la rivière l'ont déserté. Depuis, ses habitants se barricadent chez eux dès la nuit tombée, terrorisés par la créature mystérieuse nommée Nehi, et interdisent aux enfants de pénétrer dans la forêt. Mais surtout, ils gardent le silence. Personne ne veut se souvenir des animaux ni évoquer la vie d'avant. Seule Emmanuela, l'institutrice du village, tente d'enseigner aux élèves à quoi ressemblaient ces animaux disparus. Deux enfants de la classe, Matti et Maya, décident alors d'élucider le mystère et s'aventurent dans la forêt en dépit de l'interdit...
"par Dorothy Glaiman
Longtemps, on nous a rabâché que la curiosité était un vilain défaut, qu’il était souvent préférable de rester dans l’ignorance que de découvrir la vérité. Mais quand on est petit, que la vie s’offre à nous, les paroles des adultes nous semblent parfois bien futiles...
Dans le dernier roman d’Amos Oz, ‘Soudain dans la forêt profonde’, deux jeunes enfants ont décidé de braver les interdits fixés par leurs parents. En effet, pourquoi personne n’ose s’aventurer dans ce village maudit ? Pourquoi tous les animaux ont subitement disparu ? Pourquoi Néhi, le démon de la montagne, descend chaque soir effrayer les habitants ? Toutes ces interrogations hantent Matti et Maya qui ont décidé de prendre leur courage à deux mains et de pénétrer dans cette forêt “profonde”... Ce qu’ils vont y découvrir valait-il tous ces mystères, toutes ces questions restées en suspens ?
Derrière ce conte se cachent des messages essentiels bien plus matures. En effet, les cachotteries, les messes basses amplifiées au fil du temps, les non-dit ne sont-ils pas plus dévastateurs que la vérité ? De même que les différences physiques ou psychologiques propres à chacun ne doivent pas être mises de côté ou ignorées sous prétexte qu’elles font peur ou tout simplement qu’elles ne rentrent pas dans la norme. Mais qu’est ce que la norme et ou se situe-t-elle ?
Peut-être était-ce plus facile pour Amos Oz d’évoquer ces thématiques sous la forme d’un conte enfantin ou est-ce en observant ses petits-enfants évoluer que la vérité est apparue d’elle même, difficile à dire... Quoi qu’il en soit, ce magnifique récit est en lui-même un message de tolérance et de respect vis-à-vis de la nature et des personnes qui nous entourent. Ca fait du bien et on en redemande."Mots-clés : thème littéraire animal conte relation homme-animal enfance parabole mythe personnage mythique peur enseignant forêt comportement social quête enquête vérité curiosité exil exclusion sociale vie sociale relation sociale Type : texte imprimé ; fiction En ligne : http://www.lexpress.fr/culture/livre/soudain-dans-la-foret-profonde_811491.html Soudain dans la forêt profonde [texte imprimé] / Amos Oz, Auteur . - [S.l.] : Gallimard, [s.d.] . - 128 p.. - (Folio) .
ISBN : 978-2-07-035562-4 : 5.00
Langues : Français Langues originales : Hébreu
Résumé : Un village au bout du monde, triste et gris, encerclé par des forêts épaisses et sombres. Un village maudit : toutes les bêtes, tous les oiseaux et même les poissons de la rivière l'ont déserté. Depuis, ses habitants se barricadent chez eux dès la nuit tombée, terrorisés par la créature mystérieuse nommée Nehi, et interdisent aux enfants de pénétrer dans la forêt. Mais surtout, ils gardent le silence. Personne ne veut se souvenir des animaux ni évoquer la vie d'avant. Seule Emmanuela, l'institutrice du village, tente d'enseigner aux élèves à quoi ressemblaient ces animaux disparus. Deux enfants de la classe, Matti et Maya, décident alors d'élucider le mystère et s'aventurent dans la forêt en dépit de l'interdit...
"par Dorothy Glaiman
Longtemps, on nous a rabâché que la curiosité était un vilain défaut, qu’il était souvent préférable de rester dans l’ignorance que de découvrir la vérité. Mais quand on est petit, que la vie s’offre à nous, les paroles des adultes nous semblent parfois bien futiles...
Dans le dernier roman d’Amos Oz, ‘Soudain dans la forêt profonde’, deux jeunes enfants ont décidé de braver les interdits fixés par leurs parents. En effet, pourquoi personne n’ose s’aventurer dans ce village maudit ? Pourquoi tous les animaux ont subitement disparu ? Pourquoi Néhi, le démon de la montagne, descend chaque soir effrayer les habitants ? Toutes ces interrogations hantent Matti et Maya qui ont décidé de prendre leur courage à deux mains et de pénétrer dans cette forêt “profonde”... Ce qu’ils vont y découvrir valait-il tous ces mystères, toutes ces questions restées en suspens ?
Derrière ce conte se cachent des messages essentiels bien plus matures. En effet, les cachotteries, les messes basses amplifiées au fil du temps, les non-dit ne sont-ils pas plus dévastateurs que la vérité ? De même que les différences physiques ou psychologiques propres à chacun ne doivent pas être mises de côté ou ignorées sous prétexte qu’elles font peur ou tout simplement qu’elles ne rentrent pas dans la norme. Mais qu’est ce que la norme et ou se situe-t-elle ?
Peut-être était-ce plus facile pour Amos Oz d’évoquer ces thématiques sous la forme d’un conte enfantin ou est-ce en observant ses petits-enfants évoluer que la vérité est apparue d’elle même, difficile à dire... Quoi qu’il en soit, ce magnifique récit est en lui-même un message de tolérance et de respect vis-à-vis de la nature et des personnes qui nous entourent. Ca fait du bien et on en redemande."Mots-clés : thème littéraire animal conte relation homme-animal enfance parabole mythe personnage mythique peur enseignant forêt comportement social quête enquête vérité curiosité exil exclusion sociale vie sociale relation sociale Type : texte imprimé ; fiction En ligne : http://www.lexpress.fr/culture/livre/soudain-dans-la-foret-profonde_811491.html Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 42205 R OZ Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible
Titre : Le Dernier des Mohicans Auteurs : James Fenimore Cooper, Auteur Editeur : 10-18, 1994 Collection : Points num. 2454 Importance : 478 p. Note générale : Dossier historique et littéraire Langues : Français Langues originales : Américain Résumé : Alors que la guerre fait rage entre Anglais et Français pour la possession des territoires indiens, le chasseur Œil de Faucon et ses deux amis Mohicans escortent un groupe d'anglais dont une jeune femme convoitée par un chef Huron. Ce livre est le second des cinq romans qui composent le cycle des histoires de Bas-de-Cuir. Au cours des guerres que soutiennent les Français et les Anglais pour la possession des colonies d'Amérique du Nord, quelques tribus indiennes choisissent leur camp. D'autres continuent à lutter sans répit contre l'homme blanc, quel qu'il soit.
Un colonel doit escorter sa fiancée et sa soeur jusqu'au fort William-Henry où se trouve leur père. Seulement, leur guide indien, un Huron, allié des Français, les perd en forêt. Ils tombent par hasard sur un chasseur et ses deux compagnons Mohicans, Chingachgook et Uncas, son fils. Réfugiée pour la nuit dans une caverne du rocher de Glen, la petite troupe est assaillie par des Hurons menés par Magua. Œil-de-Faucon et les deux Mohicans arrivent à s’enfuir. Les deux jeunes filles et leurs deux compagnons sont capturés et emmenés.
James Fenimore Cooper (1789 - 1851) est considéré comme l'un des romanciers américains les plus populaires du XIXème siècle. Il étudie à l'école de la ville d'Albany durant son enfance, puis entre à l'Université de Yale à quatorze ans seulement, en 1803. Cooper s'engage dans la marine américaine en 1808, et la quitte en 1811. Marié et père, il s'installe dans la Banlieue de New York et se met à l'écriture en 1820. Après un premier roman passé inaperçu ("Précaution"), il publie "L'espion" en 1821 et connait un grand succès. "Le dernier des Mohicans" parait en 1826 et constitue son oeuvre la plus célèbre.
Ce roman historique n'est autre que le deuxième volume du cycle des "Histoires de Bas-de-cuir", comprenant cinq livres parus entre 1823 et 1841. Tous ces ouvrages évoquent l'histoire des Etats-unis de 1740 à 1804 à travers la vie d'un blanc élevé parmi les indiens : le chasseur Natty Bumppo, appelé "Oeil-de-Faucon" et "La longue carabine" dans cette adaptation. L'histoire du "Dernier des Mohicans" se déroule en 1757, en pleine Guerre de Sept ans, au beau milieu d'affrontements entre anglais et français pour la possession des colonies. Comme dans tout roman historique, des personnages réels (le Colonel Munro, commandant du fort britannique William-Henry; le Marquis de Montcalm, maréchal français; le Général Webb...) évoluent avec des personnages fictifs (Le Renard Subtil, Uncas, Duncan Heyward, Chingachgook...) et des faits ayant vraiment eu lieu, comme le massacre de William-Henry, le 10 août 1757, après la capitulation anglaise, sont narrés.
La version originale du livre a été très appréciée d'Edmond de Goncourt, mais également très critiquée par Mark Twain, qui l'a jugée trop simple et naïve. Deux très grands écrivains français du XIXème siècle, à savoir Victor Hugo et Honoré de Balzac (qui s'est inspiré du personnage d'Oeil-de-Faucon pour "Les Chouans"), ont été très admiratifs de l'oeuvre de James Fenimore Cooper.Mots-clés : thème littéraire Etats-unis 18ème siècle Indiens d'Amérique guerre colonisation aventures : genre aventures : voyage relation homme-femme Angleterre France violence conquête de l'Amérique culture occidentale culture européenne forêt nature chasseur Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman d aventures En ligne : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5674463h/f2.image.pagination Le Dernier des Mohicans [texte imprimé] / James Fenimore Cooper, Auteur . - [S.l.] : 10-18, 1994 . - 478 p.. - (Points; 2454) .
ISBN : 978-2-264-00132-0 : 9.00
Dossier historique et littéraire
Langues : Français Langues originales : Américain
Résumé : Alors que la guerre fait rage entre Anglais et Français pour la possession des territoires indiens, le chasseur Œil de Faucon et ses deux amis Mohicans escortent un groupe d'anglais dont une jeune femme convoitée par un chef Huron. Ce livre est le second des cinq romans qui composent le cycle des histoires de Bas-de-Cuir. Au cours des guerres que soutiennent les Français et les Anglais pour la possession des colonies d'Amérique du Nord, quelques tribus indiennes choisissent leur camp. D'autres continuent à lutter sans répit contre l'homme blanc, quel qu'il soit.
Un colonel doit escorter sa fiancée et sa soeur jusqu'au fort William-Henry où se trouve leur père. Seulement, leur guide indien, un Huron, allié des Français, les perd en forêt. Ils tombent par hasard sur un chasseur et ses deux compagnons Mohicans, Chingachgook et Uncas, son fils. Réfugiée pour la nuit dans une caverne du rocher de Glen, la petite troupe est assaillie par des Hurons menés par Magua. Œil-de-Faucon et les deux Mohicans arrivent à s’enfuir. Les deux jeunes filles et leurs deux compagnons sont capturés et emmenés.
James Fenimore Cooper (1789 - 1851) est considéré comme l'un des romanciers américains les plus populaires du XIXème siècle. Il étudie à l'école de la ville d'Albany durant son enfance, puis entre à l'Université de Yale à quatorze ans seulement, en 1803. Cooper s'engage dans la marine américaine en 1808, et la quitte en 1811. Marié et père, il s'installe dans la Banlieue de New York et se met à l'écriture en 1820. Après un premier roman passé inaperçu ("Précaution"), il publie "L'espion" en 1821 et connait un grand succès. "Le dernier des Mohicans" parait en 1826 et constitue son oeuvre la plus célèbre.
Ce roman historique n'est autre que le deuxième volume du cycle des "Histoires de Bas-de-cuir", comprenant cinq livres parus entre 1823 et 1841. Tous ces ouvrages évoquent l'histoire des Etats-unis de 1740 à 1804 à travers la vie d'un blanc élevé parmi les indiens : le chasseur Natty Bumppo, appelé "Oeil-de-Faucon" et "La longue carabine" dans cette adaptation. L'histoire du "Dernier des Mohicans" se déroule en 1757, en pleine Guerre de Sept ans, au beau milieu d'affrontements entre anglais et français pour la possession des colonies. Comme dans tout roman historique, des personnages réels (le Colonel Munro, commandant du fort britannique William-Henry; le Marquis de Montcalm, maréchal français; le Général Webb...) évoluent avec des personnages fictifs (Le Renard Subtil, Uncas, Duncan Heyward, Chingachgook...) et des faits ayant vraiment eu lieu, comme le massacre de William-Henry, le 10 août 1757, après la capitulation anglaise, sont narrés.
La version originale du livre a été très appréciée d'Edmond de Goncourt, mais également très critiquée par Mark Twain, qui l'a jugée trop simple et naïve. Deux très grands écrivains français du XIXème siècle, à savoir Victor Hugo et Honoré de Balzac (qui s'est inspiré du personnage d'Oeil-de-Faucon pour "Les Chouans"), ont été très admiratifs de l'oeuvre de James Fenimore Cooper.Mots-clés : thème littéraire Etats-unis 18ème siècle Indiens d'Amérique guerre colonisation aventures : genre aventures : voyage relation homme-femme Angleterre France violence conquête de l'Amérique culture occidentale culture européenne forêt nature chasseur Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman d aventures En ligne : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5674463h/f2.image.pagination Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 7828 R COO Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible Histoire d'une vie / Aharon Appelfeld / Editions de l'Olivier (2004)
Titre : Histoire d'une vie Auteurs : Aharon Appelfeld Editeur : Editions de l'Olivier, 2004 Importance : 237 p. Langues : Français Langues originales : Hébreu Résumé : Prix Médicis étranger 2004.
Aharon Appelfeld a dix ans lorsqu'il s'évade du camp de concentration. Il se réfugie dans la forêt, survit grâce aux marginaux - voleurs, vagabonds, prostituées – qui le protègent. Nous sommes en Roumanie, à la frontière de l'Ukraine, en 1942. À la fin de la guerre, après plusieurs années d'errance, Aharon Appelfeld s'embarque pour la Palestine. Sa solitude est totale, son désarroi absolu. Quelques grands aînés lui ouvrent le chemin. Grâce à Gershom Scholem, il comprend qu'il est porteur d'un héritage, celui du judaïsme européen, et que son refus équivaudrait à un suicide. Grâce à Max Brod, il découvre Kafka : une écriture sèche, débarrassée du 'kitsch allemand '; et surtout une description rigoureuse de ce qu'il a vécu, lui, pendant la guerre, et qu'il ne peut formuler avec des mots.
Ce livre n'est pas à proprement parler une autobiographie, ou alors c'est une autobiographie problématique et fragmentaire dont la progression n'est pas véritablement chronologique, même si l'auteur y rend compte de l'évolution qui l'a mené à l'écriture, de l'enfance détruite par la guerre aux premiers livres publiés.
Aharon Appelfeld est né en 1932 en Roumanie. Il y vit d'abord une petite enfance heureuse, entre une mère tendre, un père plus lointain, et des séjours à la campagne auprès de ses grands-parents, des Juifs pratiquants. Ses impressions d'enfant à la synagogue seront longtemps ses seuls contacts avec la religion. Puis son monde s'écroule avec le durcissement du régime, la mort de sa mère, l'exil dans le ghetto, puis la longue marche vers un camp de concentration ukrainien d'où il parvient à s'échapper. A dix ans à peine, le voilà contraint de survivre seul dans la forêt pendant des mois, de trouver refuge pour l'hiver chez des paysans qui lui donnent un abri et de la nourriture contre du travail, à condition qu'il leur cache ses véritables origines. "Plus de cinquante ans ont passé depuis la fin de la Seconde guerre mondiale. Le coeur a beaucoup oublié, principalement des lieux, des dates, des noms de gens, et pourtant je ressens ces jours-là dans tout mon corps. Chaque fois qu'il pleut, qu'il fait froid ou que souffle un vent violent, je suis de nouveau dans le ghetto, dans le camp, ou dans les forêts qui m'ont abrité longtemps. La mémoire, s'avère-t-il, a des racines profondément ancrées dans le corps. Il suffit parfois de l'odeur de la paille pourrie ou du cri d'un oiseau pour me transporter loin et à l'intérieur."
A la fin de la guerre, un autre voyage commence pour lui, à travers les camps de rescapés, puis sur les bateaux qui les emmènent en Palestine. Ce périple est l'occasion d'une multitude d'anecdotes, de rencontres, les unes étonnantes, les autres effrayantes, comme si les lambeaux rassemblés d'un peuple reconstituaient alors une société avec ses ombres et ses lumières, ses crapules, ses justes et ses enfants à moitié perdus, dont nul ne sait encore ce qu'ils pourront devenir. A son arrivée en Palestine, le jeune garçon se retrouve dans un camp de jeunesse, puis dans une école agricole, où le travail de la terre l'apaise, mais il doit faire ensuite son service militaire. Il tient épisodiquement pendant ces années un journal dont les balbutiements et les lacunes mêmes reflètent sa difficulté à se reconstruire, et le problème du rapport à la langue est alors crucial: le jeune garçon est en effet passé, sans espoir de retour, de l'univers linguistique qui était celui de sa famille, où l'on parlait l'allemand et le yiddish, à une nouvelle terre où la seule langue valorisée est l'hébreu: "L'effort pour conserver ma langue maternelle dans un entourage qui m'en imposait une autre était vain. Elle s'appauvrissait de semaine en semaine et à la fin de la première année il n'en demeura que quelques brandons sauvés des flammes. Cette douleur n'était pas univoque. Ma mère avait été assassinée au début de la guerre, et durant les années qui suivirent j'avais conservé en moi son visage, en croyant qu'à la fin de la guerre je la retrouverais et que notre vie redeviendrait ce qu'elle avait été. Ma langue maternelle et ma mère ne faisaient qu'un. A présent, avec l'extinction de la langue en moi, je sentais que ma mère mourait une seconde fois."
Les années passées à l'université lui permettront de compléter une formation scolaire trop tôt interrompue, mais surtout de renouer, en terre d'Israël, avec sa culture d'origine, en étudiant au département de yiddish: "L'année 1952 n'annonçait aucun changement à l'égard de cette langue: elle symbolisait la diaspora, la faiblesse et le relâchement. Tout le monde la dénigrait, elle était devenue un objet de dérision et de sarcasme. Mais il y avait dans ce mépris quelque chose qui me la fit choisir. Sa condition d'orpheline résonnait avec mon statut d'orphelin." Au contact de professeurs et d'écrivains tels que Martin Buber ou Agnon, Aharon Appelfeld va à la fois entrer en contact avec les racines de la culture juive, mais aussi trouver sa propre expression, non sans tâtonnements et difficultés. "Les gens de ma génération ont très peu parlé à leurs enfants de leur maison, et de ce qui leur était advenu pendant la guerre. L'histoire de leur vie leur a été arrachée sans cicatriser. Ils n'ont pas su ouvrir la porte qui menait à la part obscure de leur vie, et c'est ainsi que la barrière entre eux et leurs descendants s'est érigée. (...) Chaque fois que vous êtes enfin prêt à parler de ce temps-là, la mémoire fait défaut et la langue se colle au palais. Et puis, vous ne dites rien qui vaille. Il arrive parfois que les mots commencent à sortir de votre bouche, vous racontez, vous abondez, comme si un cours d'eau bouché s'était ouvert. Mais vous vous rendez compte aussitôt que c'est un écoulement plat, chronologique et extérieur, sans flamme intérieure. La parole coule, coule, mais vous ne révélez rien et vous sortez tête basse."
Devenir écrivain, ce n'est pas seulement avoir quelque chose à raconter, un témoignage à faire, quelle que soit la nécessité de le faire. C'est aussi trouver les mots qui permettront de créer entre cette expérience et le lecteur un contact vivant. "Je n'ai pas l'impression d'écrire sur le passé. Le passé en lui-même est un très mauvais matériau pour la littérature. La littérature est un présent brûlant, non au sens journalistique, mais comme une aspiration à transcender le temps en une présence éternelle."
Catherine RaucyMots-clés : thème littéraire témoignage guerre mondiale : 1939-1945 Juifs déportation récit de vie maturité développement de la personnalité Roumanie Israël jeunesse Enfance Adolescence Violation des droits de l'homme Camp de concentration Errance Solitude Judaïsme Kafka Autobiographie Forêt Condition paysanne voyage Hébreu Langue maternelle Yiddish diaspora juive Palestine Orphelin exil Culture juive Mémoire Souvenir Ecrivain Type : texte imprimé ; fiction Genre : autobiographie/roman Histoire d'une vie [texte imprimé] / Aharon Appelfeld . - [S.l.] : Editions de l'Olivier, 2004 . - 237 p.
ISBN : 978-2-87929-439-1 : 19,50
Langues : Français Langues originales : Hébreu
Résumé : Prix Médicis étranger 2004.
Aharon Appelfeld a dix ans lorsqu'il s'évade du camp de concentration. Il se réfugie dans la forêt, survit grâce aux marginaux - voleurs, vagabonds, prostituées – qui le protègent. Nous sommes en Roumanie, à la frontière de l'Ukraine, en 1942. À la fin de la guerre, après plusieurs années d'errance, Aharon Appelfeld s'embarque pour la Palestine. Sa solitude est totale, son désarroi absolu. Quelques grands aînés lui ouvrent le chemin. Grâce à Gershom Scholem, il comprend qu'il est porteur d'un héritage, celui du judaïsme européen, et que son refus équivaudrait à un suicide. Grâce à Max Brod, il découvre Kafka : une écriture sèche, débarrassée du 'kitsch allemand '; et surtout une description rigoureuse de ce qu'il a vécu, lui, pendant la guerre, et qu'il ne peut formuler avec des mots.
Ce livre n'est pas à proprement parler une autobiographie, ou alors c'est une autobiographie problématique et fragmentaire dont la progression n'est pas véritablement chronologique, même si l'auteur y rend compte de l'évolution qui l'a mené à l'écriture, de l'enfance détruite par la guerre aux premiers livres publiés.
Aharon Appelfeld est né en 1932 en Roumanie. Il y vit d'abord une petite enfance heureuse, entre une mère tendre, un père plus lointain, et des séjours à la campagne auprès de ses grands-parents, des Juifs pratiquants. Ses impressions d'enfant à la synagogue seront longtemps ses seuls contacts avec la religion. Puis son monde s'écroule avec le durcissement du régime, la mort de sa mère, l'exil dans le ghetto, puis la longue marche vers un camp de concentration ukrainien d'où il parvient à s'échapper. A dix ans à peine, le voilà contraint de survivre seul dans la forêt pendant des mois, de trouver refuge pour l'hiver chez des paysans qui lui donnent un abri et de la nourriture contre du travail, à condition qu'il leur cache ses véritables origines. "Plus de cinquante ans ont passé depuis la fin de la Seconde guerre mondiale. Le coeur a beaucoup oublié, principalement des lieux, des dates, des noms de gens, et pourtant je ressens ces jours-là dans tout mon corps. Chaque fois qu'il pleut, qu'il fait froid ou que souffle un vent violent, je suis de nouveau dans le ghetto, dans le camp, ou dans les forêts qui m'ont abrité longtemps. La mémoire, s'avère-t-il, a des racines profondément ancrées dans le corps. Il suffit parfois de l'odeur de la paille pourrie ou du cri d'un oiseau pour me transporter loin et à l'intérieur."
A la fin de la guerre, un autre voyage commence pour lui, à travers les camps de rescapés, puis sur les bateaux qui les emmènent en Palestine. Ce périple est l'occasion d'une multitude d'anecdotes, de rencontres, les unes étonnantes, les autres effrayantes, comme si les lambeaux rassemblés d'un peuple reconstituaient alors une société avec ses ombres et ses lumières, ses crapules, ses justes et ses enfants à moitié perdus, dont nul ne sait encore ce qu'ils pourront devenir. A son arrivée en Palestine, le jeune garçon se retrouve dans un camp de jeunesse, puis dans une école agricole, où le travail de la terre l'apaise, mais il doit faire ensuite son service militaire. Il tient épisodiquement pendant ces années un journal dont les balbutiements et les lacunes mêmes reflètent sa difficulté à se reconstruire, et le problème du rapport à la langue est alors crucial: le jeune garçon est en effet passé, sans espoir de retour, de l'univers linguistique qui était celui de sa famille, où l'on parlait l'allemand et le yiddish, à une nouvelle terre où la seule langue valorisée est l'hébreu: "L'effort pour conserver ma langue maternelle dans un entourage qui m'en imposait une autre était vain. Elle s'appauvrissait de semaine en semaine et à la fin de la première année il n'en demeura que quelques brandons sauvés des flammes. Cette douleur n'était pas univoque. Ma mère avait été assassinée au début de la guerre, et durant les années qui suivirent j'avais conservé en moi son visage, en croyant qu'à la fin de la guerre je la retrouverais et que notre vie redeviendrait ce qu'elle avait été. Ma langue maternelle et ma mère ne faisaient qu'un. A présent, avec l'extinction de la langue en moi, je sentais que ma mère mourait une seconde fois."
Les années passées à l'université lui permettront de compléter une formation scolaire trop tôt interrompue, mais surtout de renouer, en terre d'Israël, avec sa culture d'origine, en étudiant au département de yiddish: "L'année 1952 n'annonçait aucun changement à l'égard de cette langue: elle symbolisait la diaspora, la faiblesse et le relâchement. Tout le monde la dénigrait, elle était devenue un objet de dérision et de sarcasme. Mais il y avait dans ce mépris quelque chose qui me la fit choisir. Sa condition d'orpheline résonnait avec mon statut d'orphelin." Au contact de professeurs et d'écrivains tels que Martin Buber ou Agnon, Aharon Appelfeld va à la fois entrer en contact avec les racines de la culture juive, mais aussi trouver sa propre expression, non sans tâtonnements et difficultés. "Les gens de ma génération ont très peu parlé à leurs enfants de leur maison, et de ce qui leur était advenu pendant la guerre. L'histoire de leur vie leur a été arrachée sans cicatriser. Ils n'ont pas su ouvrir la porte qui menait à la part obscure de leur vie, et c'est ainsi que la barrière entre eux et leurs descendants s'est érigée. (...) Chaque fois que vous êtes enfin prêt à parler de ce temps-là, la mémoire fait défaut et la langue se colle au palais. Et puis, vous ne dites rien qui vaille. Il arrive parfois que les mots commencent à sortir de votre bouche, vous racontez, vous abondez, comme si un cours d'eau bouché s'était ouvert. Mais vous vous rendez compte aussitôt que c'est un écoulement plat, chronologique et extérieur, sans flamme intérieure. La parole coule, coule, mais vous ne révélez rien et vous sortez tête basse."
Devenir écrivain, ce n'est pas seulement avoir quelque chose à raconter, un témoignage à faire, quelle que soit la nécessité de le faire. C'est aussi trouver les mots qui permettront de créer entre cette expérience et le lecteur un contact vivant. "Je n'ai pas l'impression d'écrire sur le passé. Le passé en lui-même est un très mauvais matériau pour la littérature. La littérature est un présent brûlant, non au sens journalistique, mais comme une aspiration à transcender le temps en une présence éternelle."
Catherine RaucyMots-clés : thème littéraire témoignage guerre mondiale : 1939-1945 Juifs déportation récit de vie maturité développement de la personnalité Roumanie Israël jeunesse Enfance Adolescence Violation des droits de l'homme Camp de concentration Errance Solitude Judaïsme Kafka Autobiographie Forêt Condition paysanne voyage Hébreu Langue maternelle Yiddish diaspora juive Palestine Orphelin exil Culture juive Mémoire Souvenir Ecrivain Type : texte imprimé ; fiction Genre : autobiographie/roman Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 20879 R APP Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible Atala. René. Les Aventures du dernier Abencerage / François René, de Chateaubriand / Gallimard (2002)
![]()
Titre : Atala. René. Les Aventures du dernier Abencerage Auteurs : François René, de Chateaubriand Editeur : Gallimard, 2002 Collection : Folio classique Importance : 309 p. Langues : Français Résumé : René est un jeune européen venu vivre avec les indiens au XVIII siècle. Chactas un vieil indien, lui conte une histoire d'amour tragique...
Lorsqu'il avait vingt ans, Chactas fut capturé par une tribu ennemie de la sienne. Il fait la connaissance de la fille du chef, une indienne chretienne nommée Atala. Tombé amoureux, il la persuade de s'enfuir avec lui. Mais très vite ils se rendent compte qu'ils ne peuvent pas vivre ainsi, seuls, dans la nature.
Bien heureusement, ils rencontrent une petite communauté chretienne dirigée par le père Aubry. Chactas souhaite se convertir pour épouser Atala, mais celle-ci a été consacrée à la Vierge par sa mère et pense que l'on ne peut rompre cet engagement.
De désespoir elle se suicide, mais avant de mourir, elle apprend qu'elle aurait tout de même pu épouser Chactas. Elle fait cependant promettre à Chactas de se convertir pour qu'ils puissent se retrouver dans l'autre monde.
Les descriptions de la nature, l'ambiance mystique et les personnages complexes font de ce roman l'une des oeuvres fondamentales du romantisme.Mots-clés : thème littéraire romantisme 19ème siècle amour passion indien d'Amérique christianisme Etats-unis forêt nature relation homme-femme mouvement romantique : 18- 19e siècle mysticisme 18ème siècle Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman En ligne : http://romantis.free.fr/chateaubriand/html/atala.html Atala. René. Les Aventures du dernier Abencerage [texte imprimé] / François René, de Chateaubriand . - [S.l.] : Gallimard, 2002 . - 309 p.. - (Folio classique) .
ISBN : 978-2-07-037017-7 : 4,60
Langues : Français
Résumé : René est un jeune européen venu vivre avec les indiens au XVIII siècle. Chactas un vieil indien, lui conte une histoire d'amour tragique...
Lorsqu'il avait vingt ans, Chactas fut capturé par une tribu ennemie de la sienne. Il fait la connaissance de la fille du chef, une indienne chretienne nommée Atala. Tombé amoureux, il la persuade de s'enfuir avec lui. Mais très vite ils se rendent compte qu'ils ne peuvent pas vivre ainsi, seuls, dans la nature.
Bien heureusement, ils rencontrent une petite communauté chretienne dirigée par le père Aubry. Chactas souhaite se convertir pour épouser Atala, mais celle-ci a été consacrée à la Vierge par sa mère et pense que l'on ne peut rompre cet engagement.
De désespoir elle se suicide, mais avant de mourir, elle apprend qu'elle aurait tout de même pu épouser Chactas. Elle fait cependant promettre à Chactas de se convertir pour qu'ils puissent se retrouver dans l'autre monde.
Les descriptions de la nature, l'ambiance mystique et les personnages complexes font de ce roman l'une des oeuvres fondamentales du romantisme.Mots-clés : thème littéraire romantisme 19ème siècle amour passion indien d'Amérique christianisme Etats-unis forêt nature relation homme-femme mouvement romantique : 18- 19e siècle mysticisme 18ème siècle Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman En ligne : http://romantis.free.fr/chateaubriand/html/atala.html Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 18401 R CHA Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible Pays de neige / Yasunari Kawabata / Albin Michel (1993)
Titre : Pays de neige Auteurs : Yasunari Kawabata, Auteur Editeur : Albin Michel, 1993 Collection : Le livre de Poche Biblio num. 3015 Importance : 190 p. Langues : Français Langues originales : Japonais Résumé : Oeuvre la plus connue de Kawabata, 'Pays de neige' a pour thème l'amour, à l'état pur, d'une femme vivant dans un pays de neige pour un homme qui vient de la ville. Livre de la maturité, ce roman à la structure complexe décrit avec finesse les sentiments humains. Dans 'Pays de neige', la narration faite d'ellipses se mêle à tout un réseau d'images, sur fond de paysage glacé.
À trois reprises, Shimamura se retire dans une petite station thermale, au coeur des montagnes, pour y vivre un amour fou en même temps qu'une purification. Chaque image a un sens, l'empire des signes se révèle à la fois net et suggéré. Le spectacle des bois d'érable à l'approche de l'automne désigne à l'homme sa propre fragilité. «Le rideau des montagnes, à l'arrière-plan, déployait déjà les riches teintes de l'automne sous le soleil couchant, ses rousseurs et ses rouilles, devant lesquelles, pour Shimamura, cette unique touche d'un vert timide, paradoxalement, prenait la teinte même de la mort.»
Yasunari Kawabata, le plus grand écrivain japonais contemporain, a obtenu le prix Nobel de littérature en 1968.
"Pays de neige (Yukiguni) est considéré comme l'un des chefs-d'œuvre de Kawabata Yasunari (1899-1972), Prix Nobel de littérature en 1968. L'auteur a travaillé très longuement sur ce roman de la maturité, composé de onze fragments publiés sous la forme de nouvelles sur une période de douze années (de 1935 à 1947, avec une interruption de quatre ans durant la guerre du Pacifique). La version définitive (1948, revue en 1971) consiste en un ensemble de versions réécrites par rapport aux publications initiales dans des revues littéraires.
C'est dire l'importance du processus d'élaboration, que reflètent à la fois la complexité de la structure romanesque, la subtilité des sentiments, la maîtrise d'un style qui associe une narration elliptique à un réseau d'images dense et structuré." Encyclopedia universalisMots-clés : thème littéraire Japon milieu montagnard station thermale amour pureté signe symbole image relation homme-femme hiver neige nature forêt Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman Pays de neige [texte imprimé] / Yasunari Kawabata, Auteur . - [S.l.] : Albin Michel, 1993 . - 190 p.. - (Le livre de Poche Biblio; 3015) .
ISBN : 978-2-253-03073-7 : 6.00
Langues : Français Langues originales : Japonais
Résumé : Oeuvre la plus connue de Kawabata, 'Pays de neige' a pour thème l'amour, à l'état pur, d'une femme vivant dans un pays de neige pour un homme qui vient de la ville. Livre de la maturité, ce roman à la structure complexe décrit avec finesse les sentiments humains. Dans 'Pays de neige', la narration faite d'ellipses se mêle à tout un réseau d'images, sur fond de paysage glacé.
À trois reprises, Shimamura se retire dans une petite station thermale, au coeur des montagnes, pour y vivre un amour fou en même temps qu'une purification. Chaque image a un sens, l'empire des signes se révèle à la fois net et suggéré. Le spectacle des bois d'érable à l'approche de l'automne désigne à l'homme sa propre fragilité. «Le rideau des montagnes, à l'arrière-plan, déployait déjà les riches teintes de l'automne sous le soleil couchant, ses rousseurs et ses rouilles, devant lesquelles, pour Shimamura, cette unique touche d'un vert timide, paradoxalement, prenait la teinte même de la mort.»
Yasunari Kawabata, le plus grand écrivain japonais contemporain, a obtenu le prix Nobel de littérature en 1968.
"Pays de neige (Yukiguni) est considéré comme l'un des chefs-d'œuvre de Kawabata Yasunari (1899-1972), Prix Nobel de littérature en 1968. L'auteur a travaillé très longuement sur ce roman de la maturité, composé de onze fragments publiés sous la forme de nouvelles sur une période de douze années (de 1935 à 1947, avec une interruption de quatre ans durant la guerre du Pacifique). La version définitive (1948, revue en 1971) consiste en un ensemble de versions réécrites par rapport aux publications initiales dans des revues littéraires.
C'est dire l'importance du processus d'élaboration, que reflètent à la fois la complexité de la structure romanesque, la subtilité des sentiments, la maîtrise d'un style qui associe une narration elliptique à un réseau d'images dense et structuré." Encyclopedia universalisMots-clés : thème littéraire Japon milieu montagnard station thermale amour pureté signe symbole image relation homme-femme hiver neige nature forêt Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 8799 R KAW Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible