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7 résultat(s) recherche sur le mot-clé 'guerre sino-japonaise : 1937-1945'




La bataille de Shanghai, août-novembre 1937 / Frédéric Miotto / Groupe Areion (2018) in Carto, 045 (01/2018)
[article]
Titre : La bataille de Shanghai, août-novembre 1937 Auteurs : Frédéric Miotto, Auteur Editeur : Groupe Areion, 2018 Article en page(s) : p.72-73 Langues : Français
in Carto > 045 (01/2018)Résumé : Analyse, sous forme de bande dessinée, de la bataille de Shanghai en 1937 lors de la guerre sino-japonaise : la chronologie des faits depuis l'expansionnisme de l'Empire du Japon en Asie jusqu'à la prise de la ville de Shanghai, pôle majeur de l'économie chinoise ; le déroulement de la bataille, de la résistance à la défaite de l'armée chinoise ; la dureté des combats et le lourd bilan humain de part et d'autre. Mots-clés : Shanghaï : Chine guerre sino-japonaise : 1937-1945 Type : texte imprimé ; documentaire Genre : article de périodique/bande dessinée [article] La bataille de Shanghai, août-novembre 1937 [texte imprimé] / Frédéric Miotto, Auteur . - [S.l.] : Groupe Areion, 2018 . - p.72-73.
Langues : Français
in Carto > 045 (01/2018)
Résumé : Analyse, sous forme de bande dessinée, de la bataille de Shanghai en 1937 lors de la guerre sino-japonaise : la chronologie des faits depuis l'expansionnisme de l'Empire du Japon en Asie jusqu'à la prise de la ville de Shanghai, pôle majeur de l'économie chinoise ; le déroulement de la bataille, de la résistance à la défaite de l'armée chinoise ; la dureté des combats et le lourd bilan humain de part et d'autre. Mots-clés : Shanghaï : Chine guerre sino-japonaise : 1937-1945 Type : texte imprimé ; documentaire Genre : article de périodique/bande dessinée Massacres dans le Pacifique / Jean-Louis Margolin / Société d'éditions scientifiques (2008) in L'Histoire (Paris. 1978), 333 (07/2008)
[article]
Titre : Massacres dans le Pacifique Auteurs : Jean-Louis Margolin, Personne interviewée ; Héloïse Kolebka, Intervieweur Editeur : Société d'éditions scientifiques, 2008 Article en page(s) : p.74-83 Note générale : Bibliographie, carte. Langues : Français
in L'Histoire (Paris. 1978) > 333 (07/2008)Résumé : Analyse, en 2008, des massacres commis par l'armée japonaise en Asie-Pacifique, de la guerre sino-japonaise en 1937 à la fin de la Seconde guerre mondiale en 1945 : conflits avec la Chine, attaque contre les Etats-Unis, alliance avec l'Allemagne, violence et exactions de l'armée, massacre de Nankin, maltraitance des prisonniers de guerre, esclavage sexuel, bilan des victimes de guerre. Encadré : la conquête de l'Asie du Sud-Est de 1937 à 1941. Mots-clés : Extrême-Orient guerre mondiale : 1939-1945 guerre sino-japonaise : 1937-1945 Type : texte imprimé ; documentaire Genre : article de périodique/entretien, interview [article] Massacres dans le Pacifique [texte imprimé] / Jean-Louis Margolin, Personne interviewée ; Héloïse Kolebka, Intervieweur . - [S.l.] : Société d'éditions scientifiques, 2008 . - p.74-83.
Bibliographie, carte.
Langues : Français
in L'Histoire (Paris. 1978) > 333 (07/2008)
Résumé : Analyse, en 2008, des massacres commis par l'armée japonaise en Asie-Pacifique, de la guerre sino-japonaise en 1937 à la fin de la Seconde guerre mondiale en 1945 : conflits avec la Chine, attaque contre les Etats-Unis, alliance avec l'Allemagne, violence et exactions de l'armée, massacre de Nankin, maltraitance des prisonniers de guerre, esclavage sexuel, bilan des victimes de guerre. Encadré : la conquête de l'Asie du Sud-Est de 1937 à 1941. Mots-clés : Extrême-Orient guerre mondiale : 1939-1945 guerre sino-japonaise : 1937-1945 Type : texte imprimé ; documentaire Genre : article de périodique/entretien, interview Sursauts nationalistes / Xavier Paulès / Documentation française (2013) in La Documentation photographique (Paris. 1949), 8093 (05/2013)
[article]
Titre : Sursauts nationalistes Auteurs : Xavier Paulès, Auteur Editeur : Documentation française, 2013 Article en page(s) : p.28-43 Note générale : Cartes. Langues : Français
in La Documentation photographique (Paris. 1949) > 8093 (05/2013)Résumé : Dossier sur l'histoire de la Chine dans la première moitié du 20e siècle. Révolution de 1911 et proclamation de la République en 1912 (Transparent 05). Portrait de Sun Yat-sen et triple démisme : nationalisme, démocratie, bien-être du peuple (Transparent 06). Mouvement du 4 mai 1919 : éveil de la conscience nationale par les manifestations d'étudiants contre le traité de Versailles et critique systématique de la civilisation chinoise par un mouvement d'intellectuels. Renouvellement de la littérature et débuts du cinéma chinois sous la République (Transparent 07). Seigneurs de la guerre et contrôle territorial (Transparent 08). Décennie de Nankin : réformes et modernisation de la Chine (Transparent 09). Shanghai dans les années 1930 : concessions étrangères et internationales (Transparent 10). Guerre sino-japonaise (1937-1945) (Transparent 11). Catégories : Chine Mots-clés : république 20e siècle guerre sino-japonaise : 1937-1945 Type : texte imprimé ; documentaire Genre : article de périodique [article] Sursauts nationalistes [texte imprimé] / Xavier Paulès, Auteur . - [S.l.] : Documentation française, 2013 . - p.28-43.
Cartes.
Langues : Français
in La Documentation photographique (Paris. 1949) > 8093 (05/2013)
Résumé : Dossier sur l'histoire de la Chine dans la première moitié du 20e siècle. Révolution de 1911 et proclamation de la République en 1912 (Transparent 05). Portrait de Sun Yat-sen et triple démisme : nationalisme, démocratie, bien-être du peuple (Transparent 06). Mouvement du 4 mai 1919 : éveil de la conscience nationale par les manifestations d'étudiants contre le traité de Versailles et critique systématique de la civilisation chinoise par un mouvement d'intellectuels. Renouvellement de la littérature et débuts du cinéma chinois sous la République (Transparent 07). Seigneurs de la guerre et contrôle territorial (Transparent 08). Décennie de Nankin : réformes et modernisation de la Chine (Transparent 09). Shanghai dans les années 1930 : concessions étrangères et internationales (Transparent 10). Guerre sino-japonaise (1937-1945) (Transparent 11). Catégories : Chine Mots-clés : république 20e siècle guerre sino-japonaise : 1937-1945 Type : texte imprimé ; documentaire Genre : article de périodique
Titre : Quatre Générations sous un même toit Auteurs : Lao She, Auteur Editeur : Mercure de France, 1996 Importance : 550 p. Langues : Français Langues originales : Chinois Résumé : Quatre générations sous un même toit (chinois simplifié : 四世同堂, hanyu pinyin : sì shì tóng táng) est un roman de l'écrivain chinois Lao She.
Écrit entre 1940 et 1942, le long roman (en trois tomes volumineux) décrit la vie des habitants d'un quartier de Pékin (Beijing) sous l'occupation japonaise 1937-1945. Et plus particulièrement celle d'une famille vivant dans l'étroit hutong (ruelle) du Petit Bercail, très semblable à celle où l'auteur lui-même est né. Tous ne sont pas d'accord sur la conduite à tenir face à l'occupant, qu'il s'agisse des voisins (collaborateurs avec les japonais : la famille Guan ) ou des intellectuels persécutés, prêts à se battre ( famille Qian),ou des membres de la famille Qi (pivot de l'histoire), ou encore de Monsieur Li, déménageur, Maître Sun, barbier, Petit Cui tireur de pousse, etc.
Lao She montre ainsi avec minutie les multiples facettes du peuple de Pékin reflet de la Chine et de son destin. Ce projet énorme prend la forme du roman traditionnel chinois dont le modèle pourrait être le Rêve dans le Pavillon rouge. Dans son introduction intitulée Lao She, le professeur, Le Clézio qualifie l'oeuvre ainsi : c'est sans aucun doute le plus chinois des romans de Lao She. Il entend par là qu'il s'inscrit dans la tradition du Rêve du pavillon rouge, avec la multiplicité des protagonistes et la description précises des modes de vie chinois.
Ce roman-fleuve nous plonge pourtant dans un univers qui fait figure de microcosme, celui de la ruelle du Petit-Bercail, minuscule boyau en forme de coloquinte niché dans le quartier ouest de Pékin (ici retranscrit "Peiping"), tout au long des huit années de l'occupation japonaise, de 1937 à 1945. C'est là vraiment un tout petit monde au regard du conflit dans lequel la Chine, le Japon, et bientôt le reste du monde, se trouvent alors plongés. Mais ainsi que le constatera un des héros de "Quatre générations...", à l'approche de la fin tout à la fois du conflit et du roman, ce microcosme offre un reflet étonnamment fidèle du tumulte du monde au cours de ces années de guerre: "Il n'aurait jamais pensé que dans un endroit aussi minuscule, aussi retiré que le Petit-Bercail, il se passerait autant de choses, qu'il y mourrait autant de gens. Et voilà! Il avait parcouru la Chine en quête d'un champ de bataille, or celui-ci se trouvait au sein même de sa famille, dans sa ruelle! Il était sorti pour rencontrer l'ennemi, mais l'ennemi avait poussé son père au suicide, avait assassiné ses voisins." (Tome III, p. 206)
Autour de la famille Qi - qui a la bonne fortune de rassembler sous son toit quatre générations - et jusque dans son sein, le peuple du Petit-Bercail se divise entre résistants et collaborateurs, héros, victimes impuissantes et franches crapules... Et les quatre générations rassemblées qui font la fierté du patriarche de la famille Qi ne sont pour l'aîné de ses petits-fils, Qi Ruixuan, qu'un lourd fardeau qui l'empêche de rejoindre son plus jeune frère, Qi Ruiquan, qui s'est engagé dans la résistance à l'envahisseur. Mais c'est que, même s'il a pu pousser ses études plus loin que son père et son grand-père avant lui, et même si, devenu professeur d'Anglais, il est bien informé des usages et des idées occidentales, Qi Ruixuan reste profondément imprégné de la culture millénaire de son pays, et que la piété filiale est à ses yeux la vertu fondamentale.
S'inspirant de la tradition du roman chinois classique qui mêle constamment au déroulement de l'intrigue des réflexions en tout genre, politiques, morales, historiques, philosophiques, auxquelles il ajoute encore d'innombrables annotations traitant de la vie quotidienne et des traditions de la Peiping d'avant-guerre, Lao She nous offre un tableau extraordinairement vivant d'une Chine en proie à de profonds bouleversements.Mots-clés : thème littéraire Chine Famille relation parent-enfant relation grand-parent-enfant occupation militaire 1930- Japon guerre sino-japonaise : 1937-1945 vie quotidienne Pékin : Chine comportement social résistance : politique conflit armé mutation sociale vie familiale contestation vie sociale Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman En ligne : http://www.lecture-ecriture.com/2395-Quatre-g%C3%A9n%C3%A9rations-sous-un-m%C3%A [...] Quatre Générations sous un même toit [texte imprimé] / Lao She, Auteur . - [S.l.] : Mercure de France, 1996 . - 550 p.
ISBN : 978-2-7152-1868-0 : 25.00
Langues : Français Langues originales : Chinois
Résumé : Quatre générations sous un même toit (chinois simplifié : 四世同堂, hanyu pinyin : sì shì tóng táng) est un roman de l'écrivain chinois Lao She.
Écrit entre 1940 et 1942, le long roman (en trois tomes volumineux) décrit la vie des habitants d'un quartier de Pékin (Beijing) sous l'occupation japonaise 1937-1945. Et plus particulièrement celle d'une famille vivant dans l'étroit hutong (ruelle) du Petit Bercail, très semblable à celle où l'auteur lui-même est né. Tous ne sont pas d'accord sur la conduite à tenir face à l'occupant, qu'il s'agisse des voisins (collaborateurs avec les japonais : la famille Guan ) ou des intellectuels persécutés, prêts à se battre ( famille Qian),ou des membres de la famille Qi (pivot de l'histoire), ou encore de Monsieur Li, déménageur, Maître Sun, barbier, Petit Cui tireur de pousse, etc.
Lao She montre ainsi avec minutie les multiples facettes du peuple de Pékin reflet de la Chine et de son destin. Ce projet énorme prend la forme du roman traditionnel chinois dont le modèle pourrait être le Rêve dans le Pavillon rouge. Dans son introduction intitulée Lao She, le professeur, Le Clézio qualifie l'oeuvre ainsi : c'est sans aucun doute le plus chinois des romans de Lao She. Il entend par là qu'il s'inscrit dans la tradition du Rêve du pavillon rouge, avec la multiplicité des protagonistes et la description précises des modes de vie chinois.
Ce roman-fleuve nous plonge pourtant dans un univers qui fait figure de microcosme, celui de la ruelle du Petit-Bercail, minuscule boyau en forme de coloquinte niché dans le quartier ouest de Pékin (ici retranscrit "Peiping"), tout au long des huit années de l'occupation japonaise, de 1937 à 1945. C'est là vraiment un tout petit monde au regard du conflit dans lequel la Chine, le Japon, et bientôt le reste du monde, se trouvent alors plongés. Mais ainsi que le constatera un des héros de "Quatre générations...", à l'approche de la fin tout à la fois du conflit et du roman, ce microcosme offre un reflet étonnamment fidèle du tumulte du monde au cours de ces années de guerre: "Il n'aurait jamais pensé que dans un endroit aussi minuscule, aussi retiré que le Petit-Bercail, il se passerait autant de choses, qu'il y mourrait autant de gens. Et voilà! Il avait parcouru la Chine en quête d'un champ de bataille, or celui-ci se trouvait au sein même de sa famille, dans sa ruelle! Il était sorti pour rencontrer l'ennemi, mais l'ennemi avait poussé son père au suicide, avait assassiné ses voisins." (Tome III, p. 206)
Autour de la famille Qi - qui a la bonne fortune de rassembler sous son toit quatre générations - et jusque dans son sein, le peuple du Petit-Bercail se divise entre résistants et collaborateurs, héros, victimes impuissantes et franches crapules... Et les quatre générations rassemblées qui font la fierté du patriarche de la famille Qi ne sont pour l'aîné de ses petits-fils, Qi Ruixuan, qu'un lourd fardeau qui l'empêche de rejoindre son plus jeune frère, Qi Ruiquan, qui s'est engagé dans la résistance à l'envahisseur. Mais c'est que, même s'il a pu pousser ses études plus loin que son père et son grand-père avant lui, et même si, devenu professeur d'Anglais, il est bien informé des usages et des idées occidentales, Qi Ruixuan reste profondément imprégné de la culture millénaire de son pays, et que la piété filiale est à ses yeux la vertu fondamentale.
S'inspirant de la tradition du roman chinois classique qui mêle constamment au déroulement de l'intrigue des réflexions en tout genre, politiques, morales, historiques, philosophiques, auxquelles il ajoute encore d'innombrables annotations traitant de la vie quotidienne et des traditions de la Peiping d'avant-guerre, Lao She nous offre un tableau extraordinairement vivant d'une Chine en proie à de profonds bouleversements.Mots-clés : thème littéraire Chine Famille relation parent-enfant relation grand-parent-enfant occupation militaire 1930- Japon guerre sino-japonaise : 1937-1945 vie quotidienne Pékin : Chine comportement social résistance : politique conflit armé mutation sociale vie familiale contestation vie sociale Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman En ligne : http://www.lecture-ecriture.com/2395-Quatre-g%C3%A9n%C3%A9rations-sous-un-m%C3%A [...] Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 8937 R SHE Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible
Titre : Le Dit de Tianyi Auteurs : François Cheng Editeur : Albin Michel, 1998 Importance : 442 p. Langues : Français Résumé : Prix Femina 1998
Fresque tourmentée de la Chine contemporaine à travers le destin de trois êtres liés par une amitié plus forte qu'une passion. Le narrateur Tianyi est né en 1925 au pied du mont Lu, dont les cimes sont dissimulées dans des voiles de brouillard. Sa mère est illettrée, son père, instituteur, écrivain public et calligraphe, mourra quand il aura dix ans. Adolescent Tianyi s'éprend de la lumineuse Yumei. Plus tard, pour aller la rejoindre, il traversera la vaste province en compagnie de Haolang, son ami de lycée. Tous les trois forment un trio inséparable jusqu'au jour où... Après avoir travaillé auprès d'un maître le voici, à 20 ans, recopiant les fresques récemment découvertes de Dunhuang (1000 ans de peinture chinoise). Puis, Tianyi, avec une maigre bourse, s'embarquera en 1948 pour aller étudier la peinture en France. Retour en Chine en 1957. Haolang survit dans un camp de travail où Tianyi ira le rejoindre. Quant à Yumei... Le roman s'achève en 1968 en plein chaos de la Révolution culturelle. Drame d'amour et d'amitié entrelacé avec le drame collectif du peuple chinois (la guerre sino-japonaise, la révolution, la révolution culturelle). Contraste entre l'Occident qui ne pense que par le riche, le plein, le substantiel alors que la Chine fait confiance au Souffle, au vide promesse du plein. L'un est sensible au soleil, l'autre à la lune, lumière surgissant de la nuit. Des développements passionnants, mais jamais pesants, sur la calligraphie, la peinture, les caractères comparés de l'art chinois et occidental viennent enrichir ce roman qui se lit toujours avec un vif intérêt, souvent avec passion. Un livre dense, puissant mais qui n'est jamais difficile à lire grâce à une écriture limpide.
www.lescribe.com
" Cheng nous ouvre grand les portes de ce pays si riche et si tourmenté sur les pas de son personnage, Tianyi, de l’Ami et de l’Amante. Histoire d’amour et d’amitié mêlés, d’art et de philosophie, et surtout de poésie, de méditation et de sagesse.
Tianyi est bien malade, confiné dans un hospice, quelque part au Nord Est de la Chine, quand il reprend contact avec un ami de France où il a vécu plusieurs années. Alors que sa vie s’achève, il veut connaître la destinée d’une femme qu’il a aimée, Véronique. Mais Véronique n’est plu, disparu des années plus tôt dans un tragique accident de voiture. L’ami français décide de faire le voyage vers la Chine pour le lui annoncer. Il y retrouve Tianyi, terriblement vieilli et affaibli. Est-il fou ? Sain d’esprit ? Tianyi, semble déjà vivre dans un ailleurs… Il lui remet des piles et des piles de longues bandes de papier pliées en accordéon. C’est là toute sa vie, le récit d’une existence vécue ou imaginaire qu’il destinait à Véronique. L’ami français repart avec cette somme de vie, ce n’est que plus tard, que peu à peu il la retranscrit et la traduit en français, ce sera « Le dit de Tianyi », l’histoire d’une existence « emplie de fureurs et de saveurs ». Nous suivons Tianyi de sa plus tendre enfance, jusqu’à la fin à peine évoquée dans cet hospice réservée aux âmes perdues, aux corps éprouvés.
Récit chronologique d’une vie qui suit les mouvements de l’histoire, la grande, celle de ce pays maintes fois éprouvé par les guerres et la révolution maoïste. Car il s’agit d’un destin, d’une VOIE (trois parties aux titres éloquents : « Epopée du départ », « Récit d’un détour », « Mythe du retour »…).
Tianyi n’a que cinq ans, en 1925, quand se produit un évènement étrange qui à jamais le marquera et fera de sa vie, finalement ce qu’elle aura été. Une nuit, une femme ayant perdu son mari, appelle l’âme errante dans l’obscurité, le jeune garçon, comme envoûté par cet appel y répond comme happé, « oui, je viens ; oui je viens… ». Les grandes personnes le somment de se taire, il court un grand danger, celui de perdre son âme à son tour, chassée par l’esprit errant qui à l’appel du garçon risque bien de se glisser dans son corps.En retrait, décalé, toujours à contretemps, ou pas dans le même temps, c’est ainsi que Tianyi, percevra et vivra les évènements qui marqueront sa vie. Quand il rencontre celle qu’il appellera l’Amante, ce sera pour la perdre peu après, quand l’Ami croisera son chemin, même sentiment, de perte et d’échec, comme s’il était contraint à attendre un autre temps, une autre vie, peut-être immatérielle celle-là, pour que les sentiments, qu’ils soient d’amitié ou d’amour puissent s’épanouir ou grandir. "
http://www.paperblog.fr/534114/le-dit-de-tianyi-francois-cheng/Mots-clés : thème littéraire 20e siècle Chine Peinture amitié relation homme-femme amour peintre récit de vie 1940- développement de la personnalité calligraphie Mao Ze Dong : 1893- 1976 guerre sino-japonaise : 1937-1945 esthétique (philosophie) métier : arts oeuvre artistique création artistique 1960 Révolution culturelle Europe culture occidentale représentation mentale culture orientale art oriental Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman En ligne : http://mondalire.pagesperso-orange.fr/tianyi.htm Le Dit de Tianyi [texte imprimé] / François Cheng . - [S.l.] : Albin Michel, 1998 . - 442 p.
ISSN : 2-253-151001-7 : 6,50
Langues : Français
Résumé : Prix Femina 1998
Fresque tourmentée de la Chine contemporaine à travers le destin de trois êtres liés par une amitié plus forte qu'une passion. Le narrateur Tianyi est né en 1925 au pied du mont Lu, dont les cimes sont dissimulées dans des voiles de brouillard. Sa mère est illettrée, son père, instituteur, écrivain public et calligraphe, mourra quand il aura dix ans. Adolescent Tianyi s'éprend de la lumineuse Yumei. Plus tard, pour aller la rejoindre, il traversera la vaste province en compagnie de Haolang, son ami de lycée. Tous les trois forment un trio inséparable jusqu'au jour où... Après avoir travaillé auprès d'un maître le voici, à 20 ans, recopiant les fresques récemment découvertes de Dunhuang (1000 ans de peinture chinoise). Puis, Tianyi, avec une maigre bourse, s'embarquera en 1948 pour aller étudier la peinture en France. Retour en Chine en 1957. Haolang survit dans un camp de travail où Tianyi ira le rejoindre. Quant à Yumei... Le roman s'achève en 1968 en plein chaos de la Révolution culturelle. Drame d'amour et d'amitié entrelacé avec le drame collectif du peuple chinois (la guerre sino-japonaise, la révolution, la révolution culturelle). Contraste entre l'Occident qui ne pense que par le riche, le plein, le substantiel alors que la Chine fait confiance au Souffle, au vide promesse du plein. L'un est sensible au soleil, l'autre à la lune, lumière surgissant de la nuit. Des développements passionnants, mais jamais pesants, sur la calligraphie, la peinture, les caractères comparés de l'art chinois et occidental viennent enrichir ce roman qui se lit toujours avec un vif intérêt, souvent avec passion. Un livre dense, puissant mais qui n'est jamais difficile à lire grâce à une écriture limpide.
www.lescribe.com
" Cheng nous ouvre grand les portes de ce pays si riche et si tourmenté sur les pas de son personnage, Tianyi, de l’Ami et de l’Amante. Histoire d’amour et d’amitié mêlés, d’art et de philosophie, et surtout de poésie, de méditation et de sagesse.
Tianyi est bien malade, confiné dans un hospice, quelque part au Nord Est de la Chine, quand il reprend contact avec un ami de France où il a vécu plusieurs années. Alors que sa vie s’achève, il veut connaître la destinée d’une femme qu’il a aimée, Véronique. Mais Véronique n’est plu, disparu des années plus tôt dans un tragique accident de voiture. L’ami français décide de faire le voyage vers la Chine pour le lui annoncer. Il y retrouve Tianyi, terriblement vieilli et affaibli. Est-il fou ? Sain d’esprit ? Tianyi, semble déjà vivre dans un ailleurs… Il lui remet des piles et des piles de longues bandes de papier pliées en accordéon. C’est là toute sa vie, le récit d’une existence vécue ou imaginaire qu’il destinait à Véronique. L’ami français repart avec cette somme de vie, ce n’est que plus tard, que peu à peu il la retranscrit et la traduit en français, ce sera « Le dit de Tianyi », l’histoire d’une existence « emplie de fureurs et de saveurs ». Nous suivons Tianyi de sa plus tendre enfance, jusqu’à la fin à peine évoquée dans cet hospice réservée aux âmes perdues, aux corps éprouvés.
Récit chronologique d’une vie qui suit les mouvements de l’histoire, la grande, celle de ce pays maintes fois éprouvé par les guerres et la révolution maoïste. Car il s’agit d’un destin, d’une VOIE (trois parties aux titres éloquents : « Epopée du départ », « Récit d’un détour », « Mythe du retour »…).
Tianyi n’a que cinq ans, en 1925, quand se produit un évènement étrange qui à jamais le marquera et fera de sa vie, finalement ce qu’elle aura été. Une nuit, une femme ayant perdu son mari, appelle l’âme errante dans l’obscurité, le jeune garçon, comme envoûté par cet appel y répond comme happé, « oui, je viens ; oui je viens… ». Les grandes personnes le somment de se taire, il court un grand danger, celui de perdre son âme à son tour, chassée par l’esprit errant qui à l’appel du garçon risque bien de se glisser dans son corps.En retrait, décalé, toujours à contretemps, ou pas dans le même temps, c’est ainsi que Tianyi, percevra et vivra les évènements qui marqueront sa vie. Quand il rencontre celle qu’il appellera l’Amante, ce sera pour la perdre peu après, quand l’Ami croisera son chemin, même sentiment, de perte et d’échec, comme s’il était contraint à attendre un autre temps, une autre vie, peut-être immatérielle celle-là, pour que les sentiments, qu’ils soient d’amitié ou d’amour puissent s’épanouir ou grandir. "
http://www.paperblog.fr/534114/le-dit-de-tianyi-francois-cheng/Mots-clés : thème littéraire 20e siècle Chine Peinture amitié relation homme-femme amour peintre récit de vie 1940- développement de la personnalité calligraphie Mao Ze Dong : 1893- 1976 guerre sino-japonaise : 1937-1945 esthétique (philosophie) métier : arts oeuvre artistique création artistique 1960 Révolution culturelle Europe culture occidentale représentation mentale culture orientale art oriental Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman En ligne : http://mondalire.pagesperso-orange.fr/tianyi.htm Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 36003 R CHE Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible John Rabe, un héros allemand / Johann Chapoutot / Société d'éditions scientifiques (2011) in L'Histoire (Paris. 1978), 361 (02/2011)
PermalinkLe Japon / Alexandre Moine / SCEREN-CNDP (2008) in Textes et documents pour la classe (1975), 960 (15/09/2008)
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