| Titre : | Les jeunes | | Auteurs : | Olivier Galland, Auteur | | Editeur : | La Découverte, 2009 | | Collection : | Repères | | Importance : | 124 p. | | Langues : | Français | | | | | Résumé : | Galland propose une définition de la jeunesse qui rend compte de la place des jeunes dans la structure sociale et de leur participation spécifique aux rapports sociaux, privilégiant ainsi une approche sociologique et historique. Son ouvrage rend compte des antécédents historiques qui ont fait en sorte que les jeunes soient considérés comme un groupe social, ainsi que des mutations sociales et des facteurs qui ont progressivement modifié la manière dont est définie la jeunesse, tel que « le contrôle de la fécondité, la transformation des modes d'accès à l'indépendance économique, la généralisation de l'éducation extra-familiale » (p. 119). Il étudie également les conditions sociales du passage de l'adolescence à l'âge adulte en mettant au centre de sa réflexion les notions de famille et d'établissement social et professionnel. Enfin, l'auteur examine les rapports des jeunes à la société, leurs habitudes de consommation, leurs pratiques de sociabilités, leurs attitudes religieuses et politiques, leurs normes sociales, ainsi que les manifestations de déviance et de marginalité.
Pour l'auteur, l'histoire des jeunes commence en France par la découverte de l'enfance et de l'adolescence dans la société bourgeoise du XVIIIe siècle. Vers la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, la jeunesse populaire devient un objet d'éducation à travers les tentatives d'encadrement effectuées par l'école et les mouvements de jeunesse. Enfin, l'auteur souligne un phénomène d'explosion du fait juvénile après la Deuxième guerre mondiale, avec entre autres la montée des effectifs scolaires et l'expression d'une culture et d'une sociabilité adolescentes originales, qui mènent dans le courant des années 1960, à l'affirmation parfois violente des jeunes, d'une identité sociale autonome. Depuis mai 1968 en France, la jeunesse est désormais reconnue dans le cadre familial et dans le cadre scolaire et universitaire. Cependant, Galland constate aujourd'hui une baisse d'intensité du fait juvénile, qui ne semble plus constituer un facteur d'homogénéisation et ne donne plus lieu à des manifestations culturelles, symboliques ou politiques semblables à celles des années 1960. La jeunesse se définit par ailleurs de plus en plus comme une phase d'expérimentation prolongée au-delà de la prise en charge par l'école et la famille, au cours de laquelle le jeune construit progressivement son identité sociale et professionnelle. « La jeunesse est dorénavant un mode de vie dont l'ambiguïté tient au fait qu'elle associe en proportions variables selon les individus des éléments constitutifs d'un plein statut adulte et des éléments qui appartiennent encore au contraire au monde de l'adolescence » (p. 119). | | Mots-clés : | jeunesse France 21e siècle cycle de vie politique éducative encadrement enfance âge adulte Socialisation enfant : famille révolte déviance Enfance 18e siècle 19e siècle Bourgeoisie Ouvrier mouvement de jeunesse catholique Jeunesses catholiques Catholicisme Projet éducatif gouvernement de Vichy : 1940- 1944 Politique de la jeunesse Blousons noirs Délinquance juvénile Bande de jeunes Mai 1968 contestation étudiante Mutation sociale UNEF Idéologie rôle social adolescence jeune adulte Europe Modèle vie sexuelle sexualité galère exclusion sociale | | En ligne : | http://www.obsjeunes.qc.ca/ |
Les jeunes [texte imprimé] / Olivier Galland, Auteur . - [S.l.] : La Découverte, 2009 . - 124 p.. - ( Repères) . ISBN : 978-2-7071-5695-2 : 7.50 Langues : Français | | | | Résumé : | Galland propose une définition de la jeunesse qui rend compte de la place des jeunes dans la structure sociale et de leur participation spécifique aux rapports sociaux, privilégiant ainsi une approche sociologique et historique. Son ouvrage rend compte des antécédents historiques qui ont fait en sorte que les jeunes soient considérés comme un groupe social, ainsi que des mutations sociales et des facteurs qui ont progressivement modifié la manière dont est définie la jeunesse, tel que « le contrôle de la fécondité, la transformation des modes d'accès à l'indépendance économique, la généralisation de l'éducation extra-familiale » (p. 119). Il étudie également les conditions sociales du passage de l'adolescence à l'âge adulte en mettant au centre de sa réflexion les notions de famille et d'établissement social et professionnel. Enfin, l'auteur examine les rapports des jeunes à la société, leurs habitudes de consommation, leurs pratiques de sociabilités, leurs attitudes religieuses et politiques, leurs normes sociales, ainsi que les manifestations de déviance et de marginalité.
Pour l'auteur, l'histoire des jeunes commence en France par la découverte de l'enfance et de l'adolescence dans la société bourgeoise du XVIIIe siècle. Vers la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, la jeunesse populaire devient un objet d'éducation à travers les tentatives d'encadrement effectuées par l'école et les mouvements de jeunesse. Enfin, l'auteur souligne un phénomène d'explosion du fait juvénile après la Deuxième guerre mondiale, avec entre autres la montée des effectifs scolaires et l'expression d'une culture et d'une sociabilité adolescentes originales, qui mènent dans le courant des années 1960, à l'affirmation parfois violente des jeunes, d'une identité sociale autonome. Depuis mai 1968 en France, la jeunesse est désormais reconnue dans le cadre familial et dans le cadre scolaire et universitaire. Cependant, Galland constate aujourd'hui une baisse d'intensité du fait juvénile, qui ne semble plus constituer un facteur d'homogénéisation et ne donne plus lieu à des manifestations culturelles, symboliques ou politiques semblables à celles des années 1960. La jeunesse se définit par ailleurs de plus en plus comme une phase d'expérimentation prolongée au-delà de la prise en charge par l'école et la famille, au cours de laquelle le jeune construit progressivement son identité sociale et professionnelle. « La jeunesse est dorénavant un mode de vie dont l'ambiguïté tient au fait qu'elle associe en proportions variables selon les individus des éléments constitutifs d'un plein statut adulte et des éléments qui appartiennent encore au contraire au monde de l'adolescence » (p. 119). | | Mots-clés : | jeunesse France 21e siècle cycle de vie politique éducative encadrement enfance âge adulte Socialisation enfant : famille révolte déviance Enfance 18e siècle 19e siècle Bourgeoisie Ouvrier mouvement de jeunesse catholique Jeunesses catholiques Catholicisme Projet éducatif gouvernement de Vichy : 1940- 1944 Politique de la jeunesse Blousons noirs Délinquance juvénile Bande de jeunes Mai 1968 contestation étudiante Mutation sociale UNEF Idéologie rôle social adolescence jeune adulte Europe Modèle vie sexuelle sexualité galère exclusion sociale | | En ligne : | http://www.obsjeunes.qc.ca/ |
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