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Titre : Corps et âme: L'enfant prodige Auteurs : Frank Conroy Editeur : Gallimard, 2004 Collection : Folio num. 4018 Importance : 682 p. Langues : Français Langues originales : Américain Résumé : À New York, dans les années quarante, un enfant regarde, à travers les barreaux du soupirail où il est enfermé, les chaussures des passants qui marchent sur le trottoir. Pauvre, sans autre protection que celle d'une mère excentrique, Claude Rawlings semble destiné à demeurer spectateur d'un monde inaccessible. Mais dans la chambre du fond, enseveli sous une montagne de vieux papiers, se trouve un petit piano blanc désaccordé. En déchiffrant les secrets de son clavier, Claude, comme par magie, va se découvrir lui-même : il est musicien.
Ce livre est l'histoire d'un homme dont la vie est transfigurée par un don. À l'extrémité d'une route jalonnée de mille rencontres, amitiés, amours romantiques, son voyage le conduira dans les salons des riches et jusqu'à Carnegie Hall...
"(...)c’est l’histoire de la rencontre entre un enfant et un don, entre la misère et la chance, et des difficultés que devra affronter cet enfant pour devenir un adulte et pour connaître la gloire. Nous sommes à New York, au début des années 1940. De cette ville, nous ne voyons d’abord que des chaussures, celles de ceux qui passent devant le soupirail où vit Claude Rawlings. Il a six ans, n’a jamais connu son père, et, du monde extérieur, il ne connaît que ces pas, et ce que lui en raconte sa mère, Emma, qu’il ne désigne d’abord que par ce pronom de rejet : « elle ». « Elle », c’est une femme obèse, chauffeur de taxi, en révolte contre le monde entier, qui semble insensible à tout sentiment humain mais qui, au fil des pages, se montrera bien plus intelligente et touchante que la vision première que nous en offrent les yeux de Claude.
La musique est évidemment au centre du livre, une musique classique, grave et morale, mais aussi le jazz, dont le rythme très contemporain fait entendre sa pulsation irrésistible. Autour d'elle, en une vaste fresque foisonnante de personnages à la Dickens, Frank Conroy brosse le tableau fascinant, drôle, pittoresque et parfois cruel d'un New York en pleine mutation.
Dans le fouillis extraordinaire qui leur sert d’appartement, il y a un piano et un transistor ; Claude commence à s’y intéresser et découvre que les morceaux qu’il entend sur son transistor, il peut en retrouver une ébauche, une sonorité, lorsqu’il tape sur le clavier. Mais il comprend vite que cela ne suffit pas, que, pour apprendre, il doit aller plus loin.
Cet ailleurs, cet autre monde, ou ce monde au-delà du quotidien, c’est M. Weisfeld qui va lui en ouvrir la porte. M. Weisfeld tient un magasin de musique dans lequel Claude finit par entrer un jour ; c’est un homme renfermé qui ne parle jamais du passé, comme s’il y avait là quelque chose qui ne pouvait pas se dire. Il comprend bien vite que Claude a « un talent spécial. Un talent rare. » Et il comprend qu’il doit tout faire pour que Claude le développe : c’est pourquoi il se met d’accord avec Emma et devient son premier professeur de piano, son conseiller, son père de substitution. C’est lui qui le recommande à ses amis musiciens, à un « maestro » qui, lui fait don d’un Bechstein. C’est lui qui lui trouve des professeurs de piano, certains loufoques, peut-être fous, mais qui, tous, apprennent à Claude quelque chose d’essentiel sur son art, et qui instillent en lui les connaissances et la technique qui pourront en faire un grand pianiste. Parmi ces professeurs, se trouve le meilleur, Fredericks, homme fantasque qui, lui aussi, prend Claude sous sa protection et devient bien plus qu’un maître pour cet enfant qui a tant à apprendre. Grâce à lui, Claude, au piano, parvient « quelque part ailleurs, en un lieu qu’il eût été incapable de décrire, y compris à lui-même. »
Grâce à Weisfeld, Claude grandit, son talent s’affirme toujours plus, et il découvre de nouveaux horizons : il n’apprend pas seulement à franchir les murs devant lesquels butent les musiciens, mais parfait aussi son éducation ; il découvre un autre milieu, celui des puissants, de ceux qui ne voient dans les musiciens que des larbins. Dans ce milieu-là, il fait la connaissance de Catherine, dont il tombe immédiatement amoureux, Catherine qui rejette le monde dont elle vient et qui ne recule devant aucun scandale.
Mais tout cela est comme trop facile : les professeurs se succèdent, viennent les premiers succès, les admirations ; et Claude qui, enfant, vivait comme un adulte, raisonnait comme un adulte, se retrouve, une fois adulte, incapable de comprendre le monde qui l’entoure, incapable de faire face aux défis qui l’attendent. Tout, à commencer par New York, a changé autour de lui sans qu’il s’en soit vraiment rendu compte. Il lui reste à accepter ces changements, à accepter de vivre par lui-même, et à accepter les sacrifices qu’implique cette vie rêvée qu’il a, à force de travail et de passion, fait devenir réalité. "
http://www.luxiotte.net/liseurs/livres2007a/conroy01.htmMots-clés : thème littéraire musique enfance Etats-unis New-York : Etats-Unis 1940- relation mère-enfant développement de la personnalité musicien métier : arts du spectacle pauvreté classe sociale vie sociale relation sociale comportement social élite jazz mutation sociale humour relation adulte-jeune relation d'aide perception d'autrui perception de soi relation homme-femme conflit psychique hiérarchie sociale relation père-enfant inceste condition féminine Londres : Grande-Bretagne racisme discrimination raciale type humain négritude Juifs Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman En ligne : http://www.dailymotion.com/video/x81nu5_lectomaton-corps-et-ame-frank-conro_news Corps et âme : L'enfant prodige [texte imprimé] / Frank Conroy . - [S.l.] : Gallimard, 2004 . - 682 p.. - (Folio; 4018) .
ISBN : 978-2-07-031439-3 : 7,60
Langues : Français Langues originales : Américain
Résumé : À New York, dans les années quarante, un enfant regarde, à travers les barreaux du soupirail où il est enfermé, les chaussures des passants qui marchent sur le trottoir. Pauvre, sans autre protection que celle d'une mère excentrique, Claude Rawlings semble destiné à demeurer spectateur d'un monde inaccessible. Mais dans la chambre du fond, enseveli sous une montagne de vieux papiers, se trouve un petit piano blanc désaccordé. En déchiffrant les secrets de son clavier, Claude, comme par magie, va se découvrir lui-même : il est musicien.
Ce livre est l'histoire d'un homme dont la vie est transfigurée par un don. À l'extrémité d'une route jalonnée de mille rencontres, amitiés, amours romantiques, son voyage le conduira dans les salons des riches et jusqu'à Carnegie Hall...
"(...)c’est l’histoire de la rencontre entre un enfant et un don, entre la misère et la chance, et des difficultés que devra affronter cet enfant pour devenir un adulte et pour connaître la gloire. Nous sommes à New York, au début des années 1940. De cette ville, nous ne voyons d’abord que des chaussures, celles de ceux qui passent devant le soupirail où vit Claude Rawlings. Il a six ans, n’a jamais connu son père, et, du monde extérieur, il ne connaît que ces pas, et ce que lui en raconte sa mère, Emma, qu’il ne désigne d’abord que par ce pronom de rejet : « elle ». « Elle », c’est une femme obèse, chauffeur de taxi, en révolte contre le monde entier, qui semble insensible à tout sentiment humain mais qui, au fil des pages, se montrera bien plus intelligente et touchante que la vision première que nous en offrent les yeux de Claude.
La musique est évidemment au centre du livre, une musique classique, grave et morale, mais aussi le jazz, dont le rythme très contemporain fait entendre sa pulsation irrésistible. Autour d'elle, en une vaste fresque foisonnante de personnages à la Dickens, Frank Conroy brosse le tableau fascinant, drôle, pittoresque et parfois cruel d'un New York en pleine mutation.
Dans le fouillis extraordinaire qui leur sert d’appartement, il y a un piano et un transistor ; Claude commence à s’y intéresser et découvre que les morceaux qu’il entend sur son transistor, il peut en retrouver une ébauche, une sonorité, lorsqu’il tape sur le clavier. Mais il comprend vite que cela ne suffit pas, que, pour apprendre, il doit aller plus loin.
Cet ailleurs, cet autre monde, ou ce monde au-delà du quotidien, c’est M. Weisfeld qui va lui en ouvrir la porte. M. Weisfeld tient un magasin de musique dans lequel Claude finit par entrer un jour ; c’est un homme renfermé qui ne parle jamais du passé, comme s’il y avait là quelque chose qui ne pouvait pas se dire. Il comprend bien vite que Claude a « un talent spécial. Un talent rare. » Et il comprend qu’il doit tout faire pour que Claude le développe : c’est pourquoi il se met d’accord avec Emma et devient son premier professeur de piano, son conseiller, son père de substitution. C’est lui qui le recommande à ses amis musiciens, à un « maestro » qui, lui fait don d’un Bechstein. C’est lui qui lui trouve des professeurs de piano, certains loufoques, peut-être fous, mais qui, tous, apprennent à Claude quelque chose d’essentiel sur son art, et qui instillent en lui les connaissances et la technique qui pourront en faire un grand pianiste. Parmi ces professeurs, se trouve le meilleur, Fredericks, homme fantasque qui, lui aussi, prend Claude sous sa protection et devient bien plus qu’un maître pour cet enfant qui a tant à apprendre. Grâce à lui, Claude, au piano, parvient « quelque part ailleurs, en un lieu qu’il eût été incapable de décrire, y compris à lui-même. »
Grâce à Weisfeld, Claude grandit, son talent s’affirme toujours plus, et il découvre de nouveaux horizons : il n’apprend pas seulement à franchir les murs devant lesquels butent les musiciens, mais parfait aussi son éducation ; il découvre un autre milieu, celui des puissants, de ceux qui ne voient dans les musiciens que des larbins. Dans ce milieu-là, il fait la connaissance de Catherine, dont il tombe immédiatement amoureux, Catherine qui rejette le monde dont elle vient et qui ne recule devant aucun scandale.
Mais tout cela est comme trop facile : les professeurs se succèdent, viennent les premiers succès, les admirations ; et Claude qui, enfant, vivait comme un adulte, raisonnait comme un adulte, se retrouve, une fois adulte, incapable de comprendre le monde qui l’entoure, incapable de faire face aux défis qui l’attendent. Tout, à commencer par New York, a changé autour de lui sans qu’il s’en soit vraiment rendu compte. Il lui reste à accepter ces changements, à accepter de vivre par lui-même, et à accepter les sacrifices qu’implique cette vie rêvée qu’il a, à force de travail et de passion, fait devenir réalité. "
http://www.luxiotte.net/liseurs/livres2007a/conroy01.htmMots-clés : thème littéraire musique enfance Etats-unis New-York : Etats-Unis 1940- relation mère-enfant développement de la personnalité musicien métier : arts du spectacle pauvreté classe sociale vie sociale relation sociale comportement social élite jazz mutation sociale humour relation adulte-jeune relation d'aide perception d'autrui perception de soi relation homme-femme conflit psychique hiérarchie sociale relation père-enfant inceste condition féminine Londres : Grande-Bretagne racisme discrimination raciale type humain négritude Juifs Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman En ligne : http://www.dailymotion.com/video/x81nu5_lectomaton-corps-et-ame-frank-conro_news Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 19876 R CON Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible
Titre : La Vie parlée Auteurs : Bernard Chapuis Editeur : Gallimard, 2006 Collection : Folio num. 4416 Importance : 227 p. Langues : Français Résumé : Le thème de ce roman est la disparition. D’ailleurs, le premier chapitre ainsi que le dernier parle du carnaval qui a lieu chaque année dans cette ville au bord d’un lac, le jour de la saint Antoine de Padoue, trois jours pendant lesquels se perdre sous des déguisements.
Un homme, un musicien qui fut un chef d’orchestre célèbre sous un nom qui était un pseudonyme très banal, disparut de cette notoriété en venant vivre dans cette petite ville au bord d’un lac pendant quatre ans, dans un immeuble ordinaire, sous un nom qui s’avéra à la fin être son vrai nom. La concierge de l’immeuble, Solange Lasserre, qui aime la musique, le reconnaît sous son nom inconnu comme le chef d’orchestre célèbre. Elle est le témoin de la nouvelle vie incognito du célèbre disparu, il l’invite à venir l’écouter jouer ses compositions, elle le retrouve au carnaval déguisée en rat d’hôtel. Gardant le secret, elle est celle qui le voit vivre ailleurs. D’autres bien sûr, comme Camille Bonnavent, un ami du même âge que lui, connu au lycée, musicien comme lui, Maurice Forbin son impresario, Odile Dhue sa fille, Henri Nicolet son homme d’affaires, Xenia Concessio sa deuxième femme, musicienne, sont également du secret.
Chacun de ces personnages, au cours de plusieurs auditions que nous imaginons devant un inspecteur de police, parle de celui qui, nous l’apprenons à la fin, a définitivement disparu.
Le musicien disparu existe à travers des paroles. Des personnages parlent de lui, de son existence.
Le musicien disparu a en effet perdu jeune ses parents, disparus dans un accident d’avion. La disparition domine sa vie. Comme pour pallier au fait qu’il n’a jamais vu le cadavre de ses parents, ne fait-il pas revenir ces cadavres dans ceux des animaux ? Et alors, n’est-ce pas logique que lui, lorsqu’il disparaît définitivement, il est déguisé en chien, en ce jour de carnaval de la saint Antoine ?
Sans doute, nous l’imaginons, il aura appris qu’une issue fatale planait sur lui, en témoignent des ennuis urinaires et de prostate qui hantent sa vie au bord du lac, alors il aura soigneusement mis en scène sa disparition, ceci en suivant exactement la trame de son expérience de la disparition de ses parents. Il s’en va dans le concert des paroles de ceux qui seront appelés à témoigner de cette disparition et de ce qu’il aura été. Il reste le chef d’orchestre et le compositeur de ce concert de paroles. C’est sa disparition qui organise leurs récits, leurs paroles. De même qu’autrefois, des paroles s’élevaient dans le sillage de la disparition de ses parents. Pas de cadavres, mais des paroles, lui abasourdi par ce départ sans retour et par ces paroles, ceux qui restent et qui parlent. Mais lui, en quelque sorte, il a annoncé son départ. Il a disparu encore vivant. Sa solitude était sa disparition signifiée à ceux qui restaient.
Il était d’un autre temps. Presque le seul à écrire encore des lettres. Sans téléphone portable, sans sms, sans e-mails. (...).
Voilà donc un beau roman de Bernard Chapuis, qui raconte, finalement, comment à l’heure où sa propre mort commence à s’annoncer, un homme s’inspire de la disparition de ses propres parents pour littéralement organiser la sienne, tandis que dans cet après-coup il apparaît que toute sa vie d’orphelin de parents a été modelée par l’ouverture et la liberté inquiétante de cette disparition précoce. Il ne quitte pas et il quitte, toute sa vie. Il reste dans les paroles, et en même temps il a quitté.
Alice Granger Guitard
http://www.e-litterature.net/publier2/spip/spip.php?article101Mots-clés : thème littéraire portrait musicien chef d'orchestre mort : philosophie relation parent-enfant orphelin mal de vivre comportement social perception d'autrui perception de soi souvenir représentation mentale carnaval métamorphose Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman En ligne : http://www.e-litterature.net/publier2/spip/spip.php?article101 La Vie parlée [texte imprimé] / Bernard Chapuis . - [S.l.] : Gallimard, 2006 . - 227 p.. - (Folio; 4416) .
ISBN : 978-2-07-031908-4 : 5,90
Langues : Français
Résumé : Le thème de ce roman est la disparition. D’ailleurs, le premier chapitre ainsi que le dernier parle du carnaval qui a lieu chaque année dans cette ville au bord d’un lac, le jour de la saint Antoine de Padoue, trois jours pendant lesquels se perdre sous des déguisements.
Un homme, un musicien qui fut un chef d’orchestre célèbre sous un nom qui était un pseudonyme très banal, disparut de cette notoriété en venant vivre dans cette petite ville au bord d’un lac pendant quatre ans, dans un immeuble ordinaire, sous un nom qui s’avéra à la fin être son vrai nom. La concierge de l’immeuble, Solange Lasserre, qui aime la musique, le reconnaît sous son nom inconnu comme le chef d’orchestre célèbre. Elle est le témoin de la nouvelle vie incognito du célèbre disparu, il l’invite à venir l’écouter jouer ses compositions, elle le retrouve au carnaval déguisée en rat d’hôtel. Gardant le secret, elle est celle qui le voit vivre ailleurs. D’autres bien sûr, comme Camille Bonnavent, un ami du même âge que lui, connu au lycée, musicien comme lui, Maurice Forbin son impresario, Odile Dhue sa fille, Henri Nicolet son homme d’affaires, Xenia Concessio sa deuxième femme, musicienne, sont également du secret.
Chacun de ces personnages, au cours de plusieurs auditions que nous imaginons devant un inspecteur de police, parle de celui qui, nous l’apprenons à la fin, a définitivement disparu.
Le musicien disparu existe à travers des paroles. Des personnages parlent de lui, de son existence.
Le musicien disparu a en effet perdu jeune ses parents, disparus dans un accident d’avion. La disparition domine sa vie. Comme pour pallier au fait qu’il n’a jamais vu le cadavre de ses parents, ne fait-il pas revenir ces cadavres dans ceux des animaux ? Et alors, n’est-ce pas logique que lui, lorsqu’il disparaît définitivement, il est déguisé en chien, en ce jour de carnaval de la saint Antoine ?
Sans doute, nous l’imaginons, il aura appris qu’une issue fatale planait sur lui, en témoignent des ennuis urinaires et de prostate qui hantent sa vie au bord du lac, alors il aura soigneusement mis en scène sa disparition, ceci en suivant exactement la trame de son expérience de la disparition de ses parents. Il s’en va dans le concert des paroles de ceux qui seront appelés à témoigner de cette disparition et de ce qu’il aura été. Il reste le chef d’orchestre et le compositeur de ce concert de paroles. C’est sa disparition qui organise leurs récits, leurs paroles. De même qu’autrefois, des paroles s’élevaient dans le sillage de la disparition de ses parents. Pas de cadavres, mais des paroles, lui abasourdi par ce départ sans retour et par ces paroles, ceux qui restent et qui parlent. Mais lui, en quelque sorte, il a annoncé son départ. Il a disparu encore vivant. Sa solitude était sa disparition signifiée à ceux qui restaient.
Il était d’un autre temps. Presque le seul à écrire encore des lettres. Sans téléphone portable, sans sms, sans e-mails. (...).
Voilà donc un beau roman de Bernard Chapuis, qui raconte, finalement, comment à l’heure où sa propre mort commence à s’annoncer, un homme s’inspire de la disparition de ses propres parents pour littéralement organiser la sienne, tandis que dans cet après-coup il apparaît que toute sa vie d’orphelin de parents a été modelée par l’ouverture et la liberté inquiétante de cette disparition précoce. Il ne quitte pas et il quitte, toute sa vie. Il reste dans les paroles, et en même temps il a quitté.
Alice Granger Guitard
http://www.e-litterature.net/publier2/spip/spip.php?article101Mots-clés : thème littéraire portrait musicien chef d'orchestre mort : philosophie relation parent-enfant orphelin mal de vivre comportement social perception d'autrui perception de soi souvenir représentation mentale carnaval métamorphose Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman En ligne : http://www.e-litterature.net/publier2/spip/spip.php?article101 Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 36848 R CHA Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible Les Beatles / Jacques Colin / Éd. Hors Collection (2005)
Titre : Les Beatles Auteurs : Jacques Colin, Auteur Editeur : Éd. Hors Collection, 2005 Importance : 71 p. Présentation : illustrations, photographies Langues : Français Résumé : Ce livre raconte comment, en l'espace d'une dizaine d'années, quatre jeunes prolos de Liverpool sont devenus les maîtres du rock et, comment, du clip au rockumentaire, en passant par le concept album et la production, le groupe de musique Les Beatles a tout inventé. Mots-clés : musique rock musicien Angleterre 20ème siècle Index. décimale : 781 Principes généraux et formes musicales Type : texte imprimé ; documentaire Genre : documentaire Les Beatles [texte imprimé] / Jacques Colin, Auteur . - [S.l.] : Éd. Hors Collection, 2005 . - 71 p. : illustrations, photographies.
ISBN : 978-2-258-06812-4 : 12,00
Langues : Français
Résumé : Ce livre raconte comment, en l'espace d'une dizaine d'années, quatre jeunes prolos de Liverpool sont devenus les maîtres du rock et, comment, du clip au rockumentaire, en passant par le concept album et la production, le groupe de musique Les Beatles a tout inventé. Mots-clés : musique rock musicien Angleterre 20ème siècle Index. décimale : 781 Principes généraux et formes musicales Type : texte imprimé ; documentaire Genre : documentaire Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 41003 781.66 COL Livre 2. Documentaires 700 Arts-Sports-Loisirs Disponible
Titre : Certains l'aiment chaud Auteurs : Billy Wilder, Auteur Editeur : Metro-Goldwyn-Mayer, 2004 Importance : 1h57 - Noir et blanc Note générale : Réalisé en 1959, avec Marilyn Monroe, Tony Curtis, Jack Lemmon Langues : Français Langues originales : Américain Résumé : Chicago, 1929. Joe et Jerry sont respectivement saxo tenor et contrebassiste sans le sou, jouant dans des bars clandestins. Le soir de la Saint-Valentin, alors qu’ils se rendent à un bal dans la banlieue de Chicago, les deux hommes assistent à un règlement de compte entre mafieux. Pour échapper aux gangsters, ils décident de s’engager dans le "Sweet Sue’s Society Syncopaters", un orchestre féminin en partance pour la Floride, dont la chanteuse est la ravissante Sugar Kane. Mots-clés : film cinéma Etats-Unis 1930- humour comédie costume déguisement relation homme-femme Identité classe sociale gangster criminalité Chicago : Etats-unis travesti musicien comique : genre Thème de fiction : musique Type : document projeté ou vidéo ; fiction Genre : comédie En ligne : http://archive.filmdeculte.com/culte/culte.php?id=87 Certains l'aiment chaud [document projeté ou vidéo] / Billy Wilder, Auteur . - [S.l.] : Metro-Goldwyn-Mayer, 2004 . - 1h57 - Noir et blanc.
9.99
Réalisé en 1959, avec Marilyn Monroe, Tony Curtis, Jack Lemmon
Langues : Français Langues originales : Américain
Résumé : Chicago, 1929. Joe et Jerry sont respectivement saxo tenor et contrebassiste sans le sou, jouant dans des bars clandestins. Le soir de la Saint-Valentin, alors qu’ils se rendent à un bal dans la banlieue de Chicago, les deux hommes assistent à un règlement de compte entre mafieux. Pour échapper aux gangsters, ils décident de s’engager dans le "Sweet Sue’s Society Syncopaters", un orchestre féminin en partance pour la Floride, dont la chanteuse est la ravissante Sugar Kane. Mots-clés : film cinéma Etats-Unis 1930- humour comédie costume déguisement relation homme-femme Identité classe sociale gangster criminalité Chicago : Etats-unis travesti musicien comique : genre Thème de fiction : musique Type : document projeté ou vidéo ; fiction Genre : comédie En ligne : http://archive.filmdeculte.com/culte/culte.php?id=87 Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 41255 DVD WIL DVD 3. DVDthèque Fictions Disponible Franz et Clara / Philippe Labro / Gallimard (2007)
Titre : Franz et Clara Auteurs : Philippe Labro Editeur : Gallimard, 2007 Collection : Folio num. 4612 Importance : 179 p. Langues : Français Résumé : Cette histoire commence sur un banc public, en face du lac de Lucerne, où a lieu la plus imprévisible des rencontres. Le coeur brisé par une déception amoureuse, Clara, 20 ans, concertiste dans l'opéra local, y vient s'isoler entre deux répétitions. Franz, un collégien en uniforme, âgé d'a peine douze ans, s'assoit un jour à son côté. Tout l'étonne chez ce garçon mi-homme mi-enfant, intelligent et spontané, qui semble surdoué de prescience et de sagesse. Intriguée, la jeune femme s'attache très vite à ces rendez-vous quotidiens qui l'apaisent. Jusqu'au jour où Franz, avec autant de flamme que d'autorité, lui déclare qu'il l'aime et qu'elle doit l'aimer. Elle lui fait comprendre que c'est impossible. Elle quitte Lucerne peu de temps après. Dix ans plus tard, Franz retrouve Clara à l'issue d'un concert à Boston. Tout commence peut-être ce soir-là. Mots-clés : thème littéraire relation sociale relation homme-femme enfance amour musique musicien Thème de fiction : amour Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman Franz et Clara [texte imprimé] / Philippe Labro . - [S.l.] : Gallimard, 2007 . - 179 p.. - (Folio; 4612) .
ISBN : 978-2-07-034499-4 : 5,60
Langues : Français
Résumé : Cette histoire commence sur un banc public, en face du lac de Lucerne, où a lieu la plus imprévisible des rencontres. Le coeur brisé par une déception amoureuse, Clara, 20 ans, concertiste dans l'opéra local, y vient s'isoler entre deux répétitions. Franz, un collégien en uniforme, âgé d'a peine douze ans, s'assoit un jour à son côté. Tout l'étonne chez ce garçon mi-homme mi-enfant, intelligent et spontané, qui semble surdoué de prescience et de sagesse. Intriguée, la jeune femme s'attache très vite à ces rendez-vous quotidiens qui l'apaisent. Jusqu'au jour où Franz, avec autant de flamme que d'autorité, lui déclare qu'il l'aime et qu'elle doit l'aimer. Elle lui fait comprendre que c'est impossible. Elle quitte Lucerne peu de temps après. Dix ans plus tard, Franz retrouve Clara à l'issue d'un concert à Boston. Tout commence peut-être ce soir-là. Mots-clés : thème littéraire relation sociale relation homme-femme enfance amour musique musicien Thème de fiction : amour Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 37737 R LAB Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible Mozart / Bernard Mérigaud in Télérama. Hors-série, 132 (01/2006)
PermalinkPermalinkSex & love addicts / Lucia Etxebarria / 10-18 (DL 2011)
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