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Titre : Déchiffrer la société française Auteurs : Louis Maurin, Auteur Editeur : La Découverte, 2009 Importance : 368 p. Langues : Français Résumé : Pourquoi les Français font-ils plus d'enfants que leurs voisins européens ? Les inégalités de revenu augmentent-elles ? Le niveau scolaire baisse-t-il ? Les citoyens se désintéressent-ils vraiment de la politique ? Déchiffrer la société française vise à répondre aux questions que chacun se pose dans un monde en mouvement. Il s'agit bien de " déchiffrer " la société, d'en dresser un état des lieux à travers les principales données actuelles et les grandes tendances historiques, mais aussi de rendre plus lisible son fonctionnement. En quinze chapitres, Louis Maurin présente et analyse ces évolutions avec une grande clarté. La société, vue sous tous les angles : le dynamisme démographique, les métamorphoses de la famille, les rapports hommes-femmes, la place des immigrés, l'éducation, le travail et le chômage, les niveaux de vie et les inégalités, les milieux sociaux, la consommation, l'information et les loisirs, le cadre de vie, la santé et la sexualité, l'insécurité et, enfin, les valeurs, ce terreau commun qui unit la population. Sans exagérer ni dramatiser les phénomènes pour les rendre plus " vendeurs ". Notre société change. Pour le pire, mais aussi pour le meilleur. Elle change lentement, en nuances. Ce livre montre à quel point un fossé s'est creusé entre tes représentations les plus courantes et la réalité sociale de notre pays. Non, la France n'est pas marquée par l'explosion de la fracture sociale. Oui, la façon dont l'école est faite profite de façon scandaleuse aux enfants des couches sociales favorisées. La société française est à des années-lumière de celle, pessimiste et repliée sur elle-même, que l'on décrit parfois. Les individus revendiquent de plus en plus d'autonomie. Mais le partage doit être plus juste, et la liberté ne pas consacrer la loi du plus fort. Mots-clés : France 21ème siècle mutation sociale organisation sociale classe sociale famille enfant : famille relation homme-femme condition féminine droits de la femme immigration migrant groupe social hiérarchie sociale classe d'âge inégalité sociale éducation niveau scolaire travail emploi chômage richesse milieu social société de consommation société de l'information loisir cadre de vie logement mobilité coprs humain santé sexualité insécurité stéréotype lien social valeur sécurité routière transport drogue alimentation fécondité parent célibataire couple : famille intégration sociale vieillissement En ligne : http://wwwo.lemonde.fr/cgi-bin/ACHATS/acheter.cgi?offre=ARCHIVES&type_item=ART_A [...] Déchiffrer la société française [texte imprimé] / Louis Maurin, Auteur . - [S.l.] : La Découverte, 2009 . - 368 p.
ISBN : 978-2-7071-5413-2 : 18.50
Langues : Français
Résumé : Pourquoi les Français font-ils plus d'enfants que leurs voisins européens ? Les inégalités de revenu augmentent-elles ? Le niveau scolaire baisse-t-il ? Les citoyens se désintéressent-ils vraiment de la politique ? Déchiffrer la société française vise à répondre aux questions que chacun se pose dans un monde en mouvement. Il s'agit bien de " déchiffrer " la société, d'en dresser un état des lieux à travers les principales données actuelles et les grandes tendances historiques, mais aussi de rendre plus lisible son fonctionnement. En quinze chapitres, Louis Maurin présente et analyse ces évolutions avec une grande clarté. La société, vue sous tous les angles : le dynamisme démographique, les métamorphoses de la famille, les rapports hommes-femmes, la place des immigrés, l'éducation, le travail et le chômage, les niveaux de vie et les inégalités, les milieux sociaux, la consommation, l'information et les loisirs, le cadre de vie, la santé et la sexualité, l'insécurité et, enfin, les valeurs, ce terreau commun qui unit la population. Sans exagérer ni dramatiser les phénomènes pour les rendre plus " vendeurs ". Notre société change. Pour le pire, mais aussi pour le meilleur. Elle change lentement, en nuances. Ce livre montre à quel point un fossé s'est creusé entre tes représentations les plus courantes et la réalité sociale de notre pays. Non, la France n'est pas marquée par l'explosion de la fracture sociale. Oui, la façon dont l'école est faite profite de façon scandaleuse aux enfants des couches sociales favorisées. La société française est à des années-lumière de celle, pessimiste et repliée sur elle-même, que l'on décrit parfois. Les individus revendiquent de plus en plus d'autonomie. Mais le partage doit être plus juste, et la liberté ne pas consacrer la loi du plus fort. Mots-clés : France 21ème siècle mutation sociale organisation sociale classe sociale famille enfant : famille relation homme-femme condition féminine droits de la femme immigration migrant groupe social hiérarchie sociale classe d'âge inégalité sociale éducation niveau scolaire travail emploi chômage richesse milieu social société de consommation société de l'information loisir cadre de vie logement mobilité coprs humain santé sexualité insécurité stéréotype lien social valeur sécurité routière transport drogue alimentation fécondité parent célibataire couple : famille intégration sociale vieillissement En ligne : http://wwwo.lemonde.fr/cgi-bin/ACHATS/acheter.cgi?offre=ARCHIVES&type_item=ART_A [...] Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 41115 305 MAU Livre 2. Documentaires 300 Sciences Sociales Disponible
Titre : Falaises Auteurs : Olivier Adam, Auteur Editeur : Editions de l'Olivier, 2005 Importance : 206p Langues : Français Résumé : Etretat. Sur le balcon d’une chambre d’hôtel, un homme veille. Au bout de son regard : les falaises éclairées d’où s’est jetée sa mère vingt ans plus tôt. Le temps d’une nuit, le narrateur déroule le film de sa vie, cherche dans sa mémoire rétive les traces de sa mère disparue.
A 31 ans, Olivier a une petite fille de deux ans, Chloé, avec sa compagne qu'il aime tant, Claire. Il a tout pour être heureux, mais ne peut oublier sa mère défunte, il y a vingt ans jour pour jour. Ce sombre anniversaire le fait revenir sur les lieux du suicide de celle-ci, à Etretat. Les souvenirs affluent, l'homme redevient l'enfant qu'il n'a jamais cessé d'être.
Olivier Adam nous livre ici son passé. L'enfance, marquée par la mort de la mère, remonte à la surface, l'auteur se la remémore pour y trouver les clefs de sa vie d'adulte. "Toujours la même histoire" direz-vous, certes, mais 'Falaises' possède bien des atouts cachés : son style notamment. Une mélancolie (très) poétique entrecoupée d'une violence (soudaine) débordante. La rage de comprendre, l'envie farouche d'avancer, les regrets amers qu'il faut surmonter... font de ce livre un roman touchant. Sans se faire plaindre, sans s'apitoyer, l'auteur nous déverse ses flots de souffrances et de moments tragiques.Mots-clés : Thème littéraire Relation mère-enfant Enfant : famille Suicide Normandie Etretat Mémoire Souvenir Enfance Mal de vivre mélancolie mal-être Développement de la personnalité Maturité Parent Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman En ligne : http://www.kafkaiens.org/cl/falaises.htm Falaises [texte imprimé] / Olivier Adam, Auteur . - [S.l.] : Editions de l'Olivier, 2005 . - 206p.
ISBN : 978-2-87929-504-6 : 18,00
Langues : Français
Résumé : Etretat. Sur le balcon d’une chambre d’hôtel, un homme veille. Au bout de son regard : les falaises éclairées d’où s’est jetée sa mère vingt ans plus tôt. Le temps d’une nuit, le narrateur déroule le film de sa vie, cherche dans sa mémoire rétive les traces de sa mère disparue.
A 31 ans, Olivier a une petite fille de deux ans, Chloé, avec sa compagne qu'il aime tant, Claire. Il a tout pour être heureux, mais ne peut oublier sa mère défunte, il y a vingt ans jour pour jour. Ce sombre anniversaire le fait revenir sur les lieux du suicide de celle-ci, à Etretat. Les souvenirs affluent, l'homme redevient l'enfant qu'il n'a jamais cessé d'être.
Olivier Adam nous livre ici son passé. L'enfance, marquée par la mort de la mère, remonte à la surface, l'auteur se la remémore pour y trouver les clefs de sa vie d'adulte. "Toujours la même histoire" direz-vous, certes, mais 'Falaises' possède bien des atouts cachés : son style notamment. Une mélancolie (très) poétique entrecoupée d'une violence (soudaine) débordante. La rage de comprendre, l'envie farouche d'avancer, les regrets amers qu'il faut surmonter... font de ce livre un roman touchant. Sans se faire plaindre, sans s'apitoyer, l'auteur nous déverse ses flots de souffrances et de moments tragiques.Mots-clés : Thème littéraire Relation mère-enfant Enfant : famille Suicide Normandie Etretat Mémoire Souvenir Enfance Mal de vivre mélancolie mal-être Développement de la personnalité Maturité Parent Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman En ligne : http://www.kafkaiens.org/cl/falaises.htm Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 20790 R ADA Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible Un heureux malheur / Adela Turin / Actes Sud Junior (1999)
Titre : Un heureux malheur Auteurs : Adela Turin, Auteur ; Nella Bosnia, Illustrateur Editeur : Actes Sud Junior, 1999 Collection : Les grands livres Importance : 39 p. Présentation : illustrations Langues : Français Langues originales : Italien Résumé : Au début de l’histoire, on se trouve face à une famille très traditionnelle: papa travaille très dur pendant que maman s’occupe du ménage, de la préparation des repas, des enfants,... jusqu’à ce qu’un heureux malheur les oblige à quitter leur nid douillet. La répartition des rôles au sein du foyer s’en trouve alors bouleversée! Mots-clés : famille égalité sexisme parent souris Thème de fiction : famille Type : texte imprimé ; fiction Genre : bande dessinée Un heureux malheur [texte imprimé] / Adela Turin, Auteur ; Nella Bosnia, Illustrateur . - [S.l.] : Actes Sud Junior, 1999 . - 39 p. : illustrations. - (Les grands livres) .
ISBN : 978-2-7427-2358-4 : 15,00
Langues : Français Langues originales : Italien
Résumé : Au début de l’histoire, on se trouve face à une famille très traditionnelle: papa travaille très dur pendant que maman s’occupe du ménage, de la préparation des repas, des enfants,... jusqu’à ce qu’un heureux malheur les oblige à quitter leur nid douillet. La répartition des rôles au sein du foyer s’en trouve alors bouleversée! Mots-clés : famille égalité sexisme parent souris Thème de fiction : famille Type : texte imprimé ; fiction Genre : bande dessinée Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 38159 ALB TUR Livre 1. Fictions 8. Bandes Dessinées/Albums Disponible
Titre : L'Inconsolable Auteurs : Anne Godard, Auteur Editeur : Les Editions de Minuit, 2006 Importance : 157 p. Langues : Français Résumé : Une mère de famille porte le deuil de son fils aîné, mort encore enfant quelques années auparavant. Véritable mater dolorosa entêtée, elle se sert de son deuil comme d'une oriflamme. Elle s'y complaît, fait de la chambre de l'enfant disparu le sanctuaire exclusif de sa tragédie. Elle se sépare de tous ceux qui se montrent indignes d'un tel culte : le père, les soeurs, l'autre frère.
Le premier roman d'Anne Godard, née en 1971, reposera les zygomatiques du lecteur. C'est un livre noir, obstiné, implacable. Écrit à la seconde personne du singulier, le récit nous fait pénétrer comme en un procès intime au coeur d'une conscience fermée à double tour sur une blessure dont elle ne désire aucune guérison. Cette femme-là (qui fut enfant pendant la Seconde Guerre mondiale) ne vit que pour porter le noir de la mort de son aîné. L'écriture d'Anne Godard est belle, précise. Son tutoiement a quelque chose de lancinant : on le voudrait amical d'abord, on le comprend de plus en plus inquisiteur. De cette folie, que la langue vient peu
à peu éclairer, on voudrait rester indemne, la rejeter à notre tour, comme l'ont fait ici tous les amis et parents de l'héroïne. Qui parle ? Ce " tu " est-il un je ? Est-il la voix d'un tribunal, qui, bien qu'aimant, ne saurait passer sous silence la monstruosité de cet amour maternel qui préfère la mort à toute vie ? " Tu as aimé sa mort tout de suite, tu t'y es sentie bien, comme si c'était enfin ta place, enfin le rôle qui t'attendait. Tu as aimé sa mort, qui te le donnait tout entier, plus que tu n'aurais pu aimer sa vie. "
Si ce sombre roman manque cruellement d'ouverture, du moins porte-t-il en lui la naissance d'un écrivain.
http://www.lmda.net/din/tit_lmda.php?Id=51720
Le récit commence par l’attente insoutenable de la mère, qui exige des signes de compassion de la part de ses proches le jour du vingtième anniversaire de la mort du fils chéri. La femme éplorée attend que le monde entier reconnaisse sa souffrance. Mais voilà: elle est désormais seule à commémorer le funèbre événement. Les fidèles ont fini par se lasser de ce culte insensé. Ses autres enfants ont quitté le cocon familial, le mari s’est lâchement débiné et les amis ne donnent plus guère signe de vie… Le mère voue désormais une effroyable haine à l’égard de tout ce qui n’est pas la mort de son enfant.
La génitrice s’enlise jusqu’à la lie dans un monologue à la deuxième personne du singulier, avec comme seules compagnies la présence obsédante de l’être absent, une culpabilité destructrice et une maladie dégénérative qui entraînera sa mort. Devenue folle, elle dépérit dans un univers où tout lui est désormais étranger.
Dans son premier roman, Anne Godard évoque de façon bouleversante l’impossibilité, pour une mère, de faire le deuil d’un de ses enfants. Sans jamais tomber dans un sentimentalisme de mauvais alois, la jeune auteure décrit le poignant et isolant statut résultant de la perte de l’être cher. Ce livre, véritable saillie d’acrimonie, émeut par son intensité et sa justesse. Le style d’Anne Godard – qui n’est pas sans rappeler celui de Régis Jauffret – hypnotise par l’utilisation d’un «tu» narratif asséné comme des coups de scalpel. Les zones les plus intimes de la personnalité de la mère sont explorées dans les moindres détails, jusqu’à la nausée. Le vase clos de l’univers maternel, réduit à la seule dimension du souvenir de l’être absent, étouffe le lecteur, à la manière du boa constrictor. On est souvent bousculé, choqué. Notamment lorsque la mère s’avoue cyniquement préférer son fils mort plutôt que vivant: «Tu as aimé sa mort tout de suite, tu t’y es sentie bien, comme si c’était enfin ta place, enfin le rôle qui t’attendait. Tu as aimé sa mort, qui te le donnait tout entier, plus que tu n’aurais pu aimer sa vie.»Mots-clés : thème littéraire parent famille organisation familiale couple : famille enfant : famille relation mère-enfant relation mère-fils relation parent-enfant mal de vivre deuil mort : philosophie psychose comportement social relation sociale perception de soi perception d'autrui maladie mentale santé mentale Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman En ligne : http://www.e-litterature.net/publier2/spip/spip.php?article432 L'Inconsolable [texte imprimé] / Anne Godard, Auteur . - [S.l.] : Les Editions de Minuit, 2006 . - 157 p.
ISBN : 978-2-7073-1940-1 : 13,50
Langues : Français
Résumé : Une mère de famille porte le deuil de son fils aîné, mort encore enfant quelques années auparavant. Véritable mater dolorosa entêtée, elle se sert de son deuil comme d'une oriflamme. Elle s'y complaît, fait de la chambre de l'enfant disparu le sanctuaire exclusif de sa tragédie. Elle se sépare de tous ceux qui se montrent indignes d'un tel culte : le père, les soeurs, l'autre frère.
Le premier roman d'Anne Godard, née en 1971, reposera les zygomatiques du lecteur. C'est un livre noir, obstiné, implacable. Écrit à la seconde personne du singulier, le récit nous fait pénétrer comme en un procès intime au coeur d'une conscience fermée à double tour sur une blessure dont elle ne désire aucune guérison. Cette femme-là (qui fut enfant pendant la Seconde Guerre mondiale) ne vit que pour porter le noir de la mort de son aîné. L'écriture d'Anne Godard est belle, précise. Son tutoiement a quelque chose de lancinant : on le voudrait amical d'abord, on le comprend de plus en plus inquisiteur. De cette folie, que la langue vient peu
à peu éclairer, on voudrait rester indemne, la rejeter à notre tour, comme l'ont fait ici tous les amis et parents de l'héroïne. Qui parle ? Ce " tu " est-il un je ? Est-il la voix d'un tribunal, qui, bien qu'aimant, ne saurait passer sous silence la monstruosité de cet amour maternel qui préfère la mort à toute vie ? " Tu as aimé sa mort tout de suite, tu t'y es sentie bien, comme si c'était enfin ta place, enfin le rôle qui t'attendait. Tu as aimé sa mort, qui te le donnait tout entier, plus que tu n'aurais pu aimer sa vie. "
Si ce sombre roman manque cruellement d'ouverture, du moins porte-t-il en lui la naissance d'un écrivain.
http://www.lmda.net/din/tit_lmda.php?Id=51720
Le récit commence par l’attente insoutenable de la mère, qui exige des signes de compassion de la part de ses proches le jour du vingtième anniversaire de la mort du fils chéri. La femme éplorée attend que le monde entier reconnaisse sa souffrance. Mais voilà: elle est désormais seule à commémorer le funèbre événement. Les fidèles ont fini par se lasser de ce culte insensé. Ses autres enfants ont quitté le cocon familial, le mari s’est lâchement débiné et les amis ne donnent plus guère signe de vie… Le mère voue désormais une effroyable haine à l’égard de tout ce qui n’est pas la mort de son enfant.
La génitrice s’enlise jusqu’à la lie dans un monologue à la deuxième personne du singulier, avec comme seules compagnies la présence obsédante de l’être absent, une culpabilité destructrice et une maladie dégénérative qui entraînera sa mort. Devenue folle, elle dépérit dans un univers où tout lui est désormais étranger.
Dans son premier roman, Anne Godard évoque de façon bouleversante l’impossibilité, pour une mère, de faire le deuil d’un de ses enfants. Sans jamais tomber dans un sentimentalisme de mauvais alois, la jeune auteure décrit le poignant et isolant statut résultant de la perte de l’être cher. Ce livre, véritable saillie d’acrimonie, émeut par son intensité et sa justesse. Le style d’Anne Godard – qui n’est pas sans rappeler celui de Régis Jauffret – hypnotise par l’utilisation d’un «tu» narratif asséné comme des coups de scalpel. Les zones les plus intimes de la personnalité de la mère sont explorées dans les moindres détails, jusqu’à la nausée. Le vase clos de l’univers maternel, réduit à la seule dimension du souvenir de l’être absent, étouffe le lecteur, à la manière du boa constrictor. On est souvent bousculé, choqué. Notamment lorsque la mère s’avoue cyniquement préférer son fils mort plutôt que vivant: «Tu as aimé sa mort tout de suite, tu t’y es sentie bien, comme si c’était enfin ta place, enfin le rôle qui t’attendait. Tu as aimé sa mort, qui te le donnait tout entier, plus que tu n’aurais pu aimer sa vie.»Mots-clés : thème littéraire parent famille organisation familiale couple : famille enfant : famille relation mère-enfant relation mère-fils relation parent-enfant mal de vivre deuil mort : philosophie psychose comportement social relation sociale perception de soi perception d'autrui maladie mentale santé mentale Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman En ligne : http://www.e-litterature.net/publier2/spip/spip.php?article432 Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 13481 R GOD Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible Mon père / Eliette Abécassis / Albin Michel (2004)
Titre : Mon père Auteurs : Eliette Abécassis, Auteur Editeur : Albin Michel, 2004 Importance : 122 p. Langues : Français Résumé : « Toutes les femmes ont un père : il faut bien comprendre ceci, qui n'est pas une évidence. » "Mon père" est le récit d'une relation passionnelle et quasi-incestueuse entre Hélèna et son père. La relation étouffante qui les lie s'accommode des caprices et frustrations qu'ils s'imposent l'un à l'autre. Le décès du père d'Hélèna précède l'arrivée d'une lettre qui lui apprend qu'un frère, dont elle ne soupçonnait pas l'existence, a été abandonné à sa naissance. Cet abandon et les questions que se pose ce frère jusque là inconnu sont les clés du suspense du roman, et donnent à la relation filiale une nouvelle dimension.la figure du père domine tout le roman, elle est l’écriture du roman. Elle lui donne son sujet, ses registres, elle définit les autres personnages.Certaines pages sont élégiaques, et sur le mode répétitif, la fille évoque son père, l’idolâtre dans des litanies qui ne s’achèvent que dans un retour à la réalité. Mais le père, c’est aussi l’énigme. Il y a dans ce roman une quête du père, qui n’est pas celle de la narratrice mais d’un autre personnage ... un frère jusque là ignoré, et qui surgit dans le roman avec cette question : pourquoi ? Ce personnage donne une autre profondeur au roman. L’hommage devient fouille dans le passé, jusqu’à l’angoisse et la peur. Le lecteur est entraîné dans cette histoire, il veut savoir, lui aussi. C’est ainsi que, comme la narratrice, on ne sort pas indemne du roman. Ce père romanesque est aussi tous les pères, il entraîne le lecteur avec lui, le hante, une fois le roman terminé. Mots-clés : thème littéraire relation père-enfant enfant : famille fratrie criminalité sexuelle Inceste père Passion Père Abandon d'enfant Frère Passé Angoisse Famille Comportement social Parent Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman Mon père [texte imprimé] / Eliette Abécassis, Auteur . - [S.l.] : Albin Michel, 2004 . - 122 p.
ISBN : 978-2-253-06773-3 : 4,00
Langues : Français
Résumé : « Toutes les femmes ont un père : il faut bien comprendre ceci, qui n'est pas une évidence. » "Mon père" est le récit d'une relation passionnelle et quasi-incestueuse entre Hélèna et son père. La relation étouffante qui les lie s'accommode des caprices et frustrations qu'ils s'imposent l'un à l'autre. Le décès du père d'Hélèna précède l'arrivée d'une lettre qui lui apprend qu'un frère, dont elle ne soupçonnait pas l'existence, a été abandonné à sa naissance. Cet abandon et les questions que se pose ce frère jusque là inconnu sont les clés du suspense du roman, et donnent à la relation filiale une nouvelle dimension.la figure du père domine tout le roman, elle est l’écriture du roman. Elle lui donne son sujet, ses registres, elle définit les autres personnages.Certaines pages sont élégiaques, et sur le mode répétitif, la fille évoque son père, l’idolâtre dans des litanies qui ne s’achèvent que dans un retour à la réalité. Mais le père, c’est aussi l’énigme. Il y a dans ce roman une quête du père, qui n’est pas celle de la narratrice mais d’un autre personnage ... un frère jusque là ignoré, et qui surgit dans le roman avec cette question : pourquoi ? Ce personnage donne une autre profondeur au roman. L’hommage devient fouille dans le passé, jusqu’à l’angoisse et la peur. Le lecteur est entraîné dans cette histoire, il veut savoir, lui aussi. C’est ainsi que, comme la narratrice, on ne sort pas indemne du roman. Ce père romanesque est aussi tous les pères, il entraîne le lecteur avec lui, le hante, une fois le roman terminé. Mots-clés : thème littéraire relation père-enfant enfant : famille fratrie criminalité sexuelle Inceste père Passion Père Abandon d'enfant Frère Passé Angoisse Famille Comportement social Parent Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 12374 R ABE Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible PermalinkTeen spirit / Virginie Despentes / J'ai lu (imp. 2010)
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