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Sido / Colette / Hachette littératures (1996)
Titre : Sido: suivi de : Les Vrilles de la Vigne Auteurs : Colette, Auteur Editeur : Hachette littératures, 1996 Collection : Le Livre de poche, ISSN 0248-3653 Importance : 245 p. Langues : Français Résumé : L'ouvrage est un hommage de Colette à sa propre mère, ainsi qu'à leur relation complice, quasi fusionnelle. L'auteur évoque alors constamment le personnage le plus important de sa vie, sa mère Sido. Autour de cette figure, se développe le thème du souvenir : souvenirs d'enfance et de jeunesse. Mais Colette ne s'arrête pas là. Elle essaie de dégager les enseignements qu'apporte la personnalité de sa mère.
Sido est une collection de souvenirs écrite par Colette. Les souvenirs décrits dans Sido évoquent la période de la préadolescence. Sido fut écrit entre 1929 et 1930. L'objectif de l'écriture de Sido est bien la recherche de soi, de son identité à travers son hérédité.
Dans Sido, la figure de la mère est capitale : de biologique elle devient mythique. Elle domine ainsi une enfance idyllique. Ainsi, la mère règne symboliquement sur un jardin (paradisiaque ?) qui reproduit en miniature le cosmos et elle initie sa fille aux merveilles de l'univers.Mots-clés : thème littéraire condition féminine relation mère-fille France milieu rural 19ème siècle enfance souvenir mémoire autobiographie couple : famille enfant : famille Type : texte imprimé ; fiction Sido : suivi de : Les Vrilles de la Vigne [texte imprimé] / Colette, Auteur . - [S.l.] : Hachette littératures, 1996 . - 245 p.. - (Le Livre de poche, ISSN 0248-3653) .
ISSN : 2-253-0523-1 : 4.00
Langues : Français
Résumé : L'ouvrage est un hommage de Colette à sa propre mère, ainsi qu'à leur relation complice, quasi fusionnelle. L'auteur évoque alors constamment le personnage le plus important de sa vie, sa mère Sido. Autour de cette figure, se développe le thème du souvenir : souvenirs d'enfance et de jeunesse. Mais Colette ne s'arrête pas là. Elle essaie de dégager les enseignements qu'apporte la personnalité de sa mère.
Sido est une collection de souvenirs écrite par Colette. Les souvenirs décrits dans Sido évoquent la période de la préadolescence. Sido fut écrit entre 1929 et 1930. L'objectif de l'écriture de Sido est bien la recherche de soi, de son identité à travers son hérédité.
Dans Sido, la figure de la mère est capitale : de biologique elle devient mythique. Elle domine ainsi une enfance idyllique. Ainsi, la mère règne symboliquement sur un jardin (paradisiaque ?) qui reproduit en miniature le cosmos et elle initie sa fille aux merveilles de l'univers.Mots-clés : thème littéraire condition féminine relation mère-fille France milieu rural 19ème siècle enfance souvenir mémoire autobiographie couple : famille enfant : famille Type : texte imprimé ; fiction Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 43116 R COL Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible 43117 R COL Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible 43118 R COL Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible
Titre : La Compagnie des spectres : Auteurs : LYDIE SALVAYRE, Auteur Editeur : Éd. du Seuil, 1998 Collection : Points (Paris). Importance : 187 p. ; couv. ill. en coul. ; 18 cm Langues : Français Résumé : Pendant la visite d'un huissier, chargé de dresser un inventaire avant saisie, deux femmes, à Créteil, revivent l'Occupation. Rose Mélie, la mémoire à jamais meurtrie, est une femme hantée par les figures de Pétain et Darnand, dont elle croit reconnaître la présence mauvaise dans le monde d'aujourd'hui.
À l'huissier qui vient saisir ses meubles, un jour de 1997, dans l'appartement qu'elle occupe avec sa fille à Créteil, une femme hurle : 'c' est Darnand qui t'envoie'. Rien ne peut lui faire entendre raison. Pour elle, le monde s'est arrêté en 1943 le jour où son frère, alors âgé de dix-huit ans, a été torturé à mort par deux jeunes apprentis miliciens. Depuis, elle vit dans la compagnie des fantômes de l'Occupation, de ceux qu'elle appelle Darnand et le 'maréchal Putain'. L'irruption de l'huissier la renvoie à ses peurs, ses haines, sa folie. Et un étrange huis clos s'instaure entre l'officier ministériel qui ne dit rien mais accomplit sa tâche, la fille qui tente vainement de calmer sa mère et la mère qui vitupère de plus belle.Mots-clés : thème littéraire guerre mondiale : 1939-1945 mémoire souvenir traumatisme mal de vivre 1990- France gouvernement de Vichy : 1940- 1944 Collaboration : 1940- 1944 collaboration avec l'ennemi Pétain, Philippe : 1856- 1951 relation parent-enfant relation mère-fille enfant : famille psychose représentation mentale perception d'autrui folie huis-clos Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman En ligne : http://www.voixauchapitre.com/archives/2002/compagnie_spectres.htm La Compagnie des spectres : [texte imprimé] / LYDIE SALVAYRE, Auteur . - [S.l.] : Éd. du Seuil, 1998 . - 187 p. ; couv. ill. en coul. ; 18 cm. - (Points (Paris).) .
ISBN : 978-2-02-035285-7 : 4,73
Langues : Français
Résumé : Pendant la visite d'un huissier, chargé de dresser un inventaire avant saisie, deux femmes, à Créteil, revivent l'Occupation. Rose Mélie, la mémoire à jamais meurtrie, est une femme hantée par les figures de Pétain et Darnand, dont elle croit reconnaître la présence mauvaise dans le monde d'aujourd'hui.
À l'huissier qui vient saisir ses meubles, un jour de 1997, dans l'appartement qu'elle occupe avec sa fille à Créteil, une femme hurle : 'c' est Darnand qui t'envoie'. Rien ne peut lui faire entendre raison. Pour elle, le monde s'est arrêté en 1943 le jour où son frère, alors âgé de dix-huit ans, a été torturé à mort par deux jeunes apprentis miliciens. Depuis, elle vit dans la compagnie des fantômes de l'Occupation, de ceux qu'elle appelle Darnand et le 'maréchal Putain'. L'irruption de l'huissier la renvoie à ses peurs, ses haines, sa folie. Et un étrange huis clos s'instaure entre l'officier ministériel qui ne dit rien mais accomplit sa tâche, la fille qui tente vainement de calmer sa mère et la mère qui vitupère de plus belle.Mots-clés : thème littéraire guerre mondiale : 1939-1945 mémoire souvenir traumatisme mal de vivre 1990- France gouvernement de Vichy : 1940- 1944 Collaboration : 1940- 1944 collaboration avec l'ennemi Pétain, Philippe : 1856- 1951 relation parent-enfant relation mère-fille enfant : famille psychose représentation mentale perception d'autrui folie huis-clos Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman En ligne : http://www.voixauchapitre.com/archives/2002/compagnie_spectres.htm Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 39384 R SAL Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible 39385 R SAL Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible 39386 R SAL Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible 39387 R SAL Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible 39388 R SAL Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible 39389 R SAL Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible 39390 R SAL Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible 39391 R SAL Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible 39392 R SAL Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible 39393 R SAL Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible 39394 R SAL Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible 39395 R SAL Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible 39396 R SAL Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible 39397 R SAL Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible 39398 R SAL Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible 39399 R SAL Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible 39400 R SAL Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible 39401 R SAL Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible 39402 R SAL Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible 39403 R SAL Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible 39404 R SAL Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible 39405 R SAL Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible 39406 R SAL Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible 39407 R SAL Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible 39408 R SAL Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible 39409 R SAL Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible 39410 R SAL Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible 39411 R SAL Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible 39412 R SAL Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible 39413 R SAL Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible
Titre : Les femmes dans l'ombre du jour: Histoires d'une famille, entre l'Algérie et la France Auteurs : Noria Boukhobza Editeur : L'Hydre éditions, 2002 Importance : 166 p., Langues : Français Résumé : Noria Boukhobza est ethnologue, née en Auvergne dans une famille algérienne immigrée. Elle occupe une position particulière, à la fois privilégiée et délicate ; elle est « fille du dehors » et elle appartient à ces familles qu’elle observe, analyse pour comprendre et faire comprendre les mécanismes de la transmission dans l’exil, « dégager aussi bien la cohérence que les impasses » d’une culture qui cherche à se perpétuer. C’est ainsi qu’elle a pris le parti d’une sorte de fiction ethnologique, en racontant une famille (qui ressemble à la sienne et à bien d’autres, en France) venue s’établir en Auvergne, près des usines Michelin dans les années 50-60. Le lecteur suit aisément l’histoire de chacun des membres de la famille à travers le « destin » des filles et fils. La mère, chef de la maison, va s’employer quotidiennement à développer des stratégies matrimoniales subtiles, pour tenter, à travers de multiples rites perpétués en terre étrangère, de privilégier « le mariage préférentiel et endogame », d’où les allers-retours permanents entre la France et l’Algérie pour le cousin, la cousine… Les cinq filles recevront une éducation traditionnelle sans faille « éduquer une fille, c’est comme mâcher du fer » après le fils préféré, l’aîné, il y aura : Sakina, « la gardienne des secrets de sa mère » ; Worda, « la cuisinière du père » ; Nalissa, « la fille du dehors » (peut-être l’auteur de ce livre) ; Zoulika, « la têtue » ; Malika, « la fille de son père ». Assurer la virginité des filles, encourager la virilité des fils, garder les uns et les autres liés à la « Maison-mère », la mère a tout tenté, mais ses filles n’ont pas satisfait ses désirs de mariage selon la coutume, elles n’ont pas choisi les conjoints dans le groupe d’origine (même si l’un des maris s’est converti à l’islam) ; le seul triomphe de la mère : elle a marié l’un de ses fils avec une cousine d’Algérie. Le mariage, pierre angulaire du pouvoir des mères dans la maison, la famille, commence à échapper à ces mères en exil, dont les enfants naissent en France et adoptent les codes de conduite et de vie de « l’Occident », mais cela ne conduit pas à une rupture radicale, le lien familial reste encore très fort.
Leïla Sebbar
http://www.confluences-mediterranee.com/spip.php?article452Catégories : Algérie
Condition socialeMots-clés : thème littéraire condition féminine vie sociale Algérie relation mère-fille relation parent-enfant mariage éducation Relation homme-femme immigré maghrébin Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman En ligne : http://www.confluences-mediterranee.com/spip.php?article452 Les femmes dans l'ombre du jour : Histoires d'une famille, entre l'Algérie et la France [texte imprimé] / Noria Boukhobza . - [S.l.] : L'Hydre éditions, 2002 . - 166 p.,.
ISBN : 978-2-913703-24-7 : 14,50
Langues : Français
Résumé : Noria Boukhobza est ethnologue, née en Auvergne dans une famille algérienne immigrée. Elle occupe une position particulière, à la fois privilégiée et délicate ; elle est « fille du dehors » et elle appartient à ces familles qu’elle observe, analyse pour comprendre et faire comprendre les mécanismes de la transmission dans l’exil, « dégager aussi bien la cohérence que les impasses » d’une culture qui cherche à se perpétuer. C’est ainsi qu’elle a pris le parti d’une sorte de fiction ethnologique, en racontant une famille (qui ressemble à la sienne et à bien d’autres, en France) venue s’établir en Auvergne, près des usines Michelin dans les années 50-60. Le lecteur suit aisément l’histoire de chacun des membres de la famille à travers le « destin » des filles et fils. La mère, chef de la maison, va s’employer quotidiennement à développer des stratégies matrimoniales subtiles, pour tenter, à travers de multiples rites perpétués en terre étrangère, de privilégier « le mariage préférentiel et endogame », d’où les allers-retours permanents entre la France et l’Algérie pour le cousin, la cousine… Les cinq filles recevront une éducation traditionnelle sans faille « éduquer une fille, c’est comme mâcher du fer » après le fils préféré, l’aîné, il y aura : Sakina, « la gardienne des secrets de sa mère » ; Worda, « la cuisinière du père » ; Nalissa, « la fille du dehors » (peut-être l’auteur de ce livre) ; Zoulika, « la têtue » ; Malika, « la fille de son père ». Assurer la virginité des filles, encourager la virilité des fils, garder les uns et les autres liés à la « Maison-mère », la mère a tout tenté, mais ses filles n’ont pas satisfait ses désirs de mariage selon la coutume, elles n’ont pas choisi les conjoints dans le groupe d’origine (même si l’un des maris s’est converti à l’islam) ; le seul triomphe de la mère : elle a marié l’un de ses fils avec une cousine d’Algérie. Le mariage, pierre angulaire du pouvoir des mères dans la maison, la famille, commence à échapper à ces mères en exil, dont les enfants naissent en France et adoptent les codes de conduite et de vie de « l’Occident », mais cela ne conduit pas à une rupture radicale, le lien familial reste encore très fort.
Leïla Sebbar
http://www.confluences-mediterranee.com/spip.php?article452Catégories : Algérie
Condition socialeMots-clés : thème littéraire condition féminine vie sociale Algérie relation mère-fille relation parent-enfant mariage éducation Relation homme-femme immigré maghrébin Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman En ligne : http://www.confluences-mediterranee.com/spip.php?article452 Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 37386 R BOU Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible 37387 R BOU Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible 37388 R BOU Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible 37389 R BOU Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible 37390 R BOU Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible 37391 R BOU Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible 37392 R BOU Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible 37393 R BOU Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible 37394 R BOU Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible 37395 R BOU Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible 37396 R BOU Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible 37397 R BOU Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible 37398 R BOU Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible 37399 R BOU Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible 37400 R BOU Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible 37401 R BOU Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible 37402 R BOU Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible 37403 R BOU Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible 37404 R BOU Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible 37405 R BOU Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible 37406 R BOU Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible 37407 R BOU Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible 37408 R BOU Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible 37409 R BOU Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible 37410 R BOU Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible 37411 R BOU Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible 37412 R BOU Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible 37413 R BOU Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible 37414 R BOU Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible 37415 R BOU Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible
Titre : La Haine de la Famille Auteurs : Catherine Cusset, Auteur Editeur : Gallimard, 2009 Collection : Folio Importance : 341 p. Note générale : Sélection Prix Bourdelle Poche 2011-12 Langues : Français Résumé : Ce livre explore le rapport mère-fille sur trois générations, Catherine Cusset livre de sa famille un portrait tragicomique où aucun détail (qu'il s'agisse de la digestion maternelle, de la nuit de noces des parents, ou de l'agonie de la grand-mère à l'hôpital) n'est épargné au lecteur. Tout au long du livre, elle met en cause le regard de la narratrice, Marie, qui se fait le juge de sa mère.
Amateurs de nœuds de vipères s'abstenir. Il ne s'agit ici que de couleuvres. Mais elles ont la dent si dure que l'on pourrait s'y tromper. L'auteur règle ses comptes avec sa famille et chacun en prend pour son grade, à commencer par le père, un dictateur aux petits pieds, et la mère, une femme savante percluse d'ambition. La fille aînée a la cuisse légère, la cadette, la narratrice, se taille à coups de plume une place au soleil. Quant aux frères... ils s'en tirent de justesse. Témoin implacable, Catherine Cusset a enregistré trente années de la vie des siens. Qui bouderait le plaisir de pénétrer dans l'intimité de gens si comme il faut, caparaçonnés de titres, que ronge pourtant une amertume secrète? Parfois, la violence du réquisitoire suscite de la gêne. On voudrait le tempérer de compassion. Ce n'est pas le genre de la maison. N'empêche, elle tient ses membres soudés l'un à l'autre. Ils ne s'entre-déchirent que pour mieux se réconcilier.
La vie de famille est un sport de combat qui exige un mental de champion, une musculature d'athlète et une santé de fer. Chez les Tudec, bourgeois pure laine, on arbore d'impeccables cursus. Philippe, le père, est énarque, Elvire, la mère, est juge d'instruction et, parmi les quatre enfants, Anne, Pierre, Marie et Nicolas, trois sont normaliens et le dernier, électron libre, s'en sort très bien à New York. N'oublions pas Simone, la grand-mère maternelle, d'origine juive, miraculeusement sauvée de la déportation, jadis avocate hors pair, formée par le Caruso de l'époque, Me Floriot. Simone est une femme inflexible, une mère abusive, une grand-mère tonique. Forgée par les préjugés de leur milieu, agrémentée par les privilèges de leur classe, l'existence des Tudec s'organise autour de dîners en ville, vécus comme autant de cauchemars, de sport au Racing le dimanche, de vacances en Bretagne l'été et de chamailleries familiales en toute saison. Lecteurs du Monde, auditeurs de France-Culture, téléspectateurs de Pivot, les Tudec sont culturellement corrects. Tel est le paysage exposé versant soleil.Mots-clés : thème littéraire famille vie familiale enfant: famille relation parent-enfant relation adulte-jeune humour fratrie conflit psychique bourgeoisie relation mère-enfant relation mère-fille relation grand-parent-enfant élite sociale comportement social préjugé représentation mentale Type : texte imprimé ; fiction En ligne : http://cafelitterairepdt.free.fr/programme/haine_famille.html La Haine de la Famille [texte imprimé] / Catherine Cusset, Auteur . - [S.l.] : Gallimard, 2009 . - 341 p.. - (Folio) .
ISBN : 978-2-07-042449-8 : 7.00
Sélection Prix Bourdelle Poche 2011-12
Langues : Français
Résumé : Ce livre explore le rapport mère-fille sur trois générations, Catherine Cusset livre de sa famille un portrait tragicomique où aucun détail (qu'il s'agisse de la digestion maternelle, de la nuit de noces des parents, ou de l'agonie de la grand-mère à l'hôpital) n'est épargné au lecteur. Tout au long du livre, elle met en cause le regard de la narratrice, Marie, qui se fait le juge de sa mère.
Amateurs de nœuds de vipères s'abstenir. Il ne s'agit ici que de couleuvres. Mais elles ont la dent si dure que l'on pourrait s'y tromper. L'auteur règle ses comptes avec sa famille et chacun en prend pour son grade, à commencer par le père, un dictateur aux petits pieds, et la mère, une femme savante percluse d'ambition. La fille aînée a la cuisse légère, la cadette, la narratrice, se taille à coups de plume une place au soleil. Quant aux frères... ils s'en tirent de justesse. Témoin implacable, Catherine Cusset a enregistré trente années de la vie des siens. Qui bouderait le plaisir de pénétrer dans l'intimité de gens si comme il faut, caparaçonnés de titres, que ronge pourtant une amertume secrète? Parfois, la violence du réquisitoire suscite de la gêne. On voudrait le tempérer de compassion. Ce n'est pas le genre de la maison. N'empêche, elle tient ses membres soudés l'un à l'autre. Ils ne s'entre-déchirent que pour mieux se réconcilier.
La vie de famille est un sport de combat qui exige un mental de champion, une musculature d'athlète et une santé de fer. Chez les Tudec, bourgeois pure laine, on arbore d'impeccables cursus. Philippe, le père, est énarque, Elvire, la mère, est juge d'instruction et, parmi les quatre enfants, Anne, Pierre, Marie et Nicolas, trois sont normaliens et le dernier, électron libre, s'en sort très bien à New York. N'oublions pas Simone, la grand-mère maternelle, d'origine juive, miraculeusement sauvée de la déportation, jadis avocate hors pair, formée par le Caruso de l'époque, Me Floriot. Simone est une femme inflexible, une mère abusive, une grand-mère tonique. Forgée par les préjugés de leur milieu, agrémentée par les privilèges de leur classe, l'existence des Tudec s'organise autour de dîners en ville, vécus comme autant de cauchemars, de sport au Racing le dimanche, de vacances en Bretagne l'été et de chamailleries familiales en toute saison. Lecteurs du Monde, auditeurs de France-Culture, téléspectateurs de Pivot, les Tudec sont culturellement corrects. Tel est le paysage exposé versant soleil.Mots-clés : thème littéraire famille vie familiale enfant: famille relation parent-enfant relation adulte-jeune humour fratrie conflit psychique bourgeoisie relation mère-enfant relation mère-fille relation grand-parent-enfant élite sociale comportement social préjugé représentation mentale Type : texte imprimé ; fiction En ligne : http://cafelitterairepdt.free.fr/programme/haine_famille.html Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 41949 R CUS Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible 44587 R CUS Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible
Titre : Parure d'emprunt: Prix Bourdelle Poche 2010 Auteurs : Paula Fox, Auteur Année de publication : 2010 Importance : 283 p. Langues : Français Langues originales : Américain Résumé : Le roman de la mémoire tendre
Paula Fox revient sur sa jeunesse – entre un père alcoolique mais charmant et une mère jalouse –, ses nombreux voyages et les habits qu'elle portait, jamais taillés pour elle
Avec Parure d'emprunt, Paula Fox évoque la mémoire du roman. En revenant, dans ses mémoires, sur les vingt premières années d’une existence singulière, l4Américaine Paula Fox éclaire, de manière sensible, son œuvre romanesque. Pour traquer les correspondances entre la vie et la littérature, il existe deux types de livres : les récits où se glissent, entre les lignes, des traces autobiographiques, et les mémoires dans lesquelles appert l'essence de romans déjà écrits. Parure d'emprunt appartient à la seconde catégorie.
Née en 1923, Paula Fox est aujourd'hui une très grande dame des lettres américaines – redécouverte à la fin des années 80 grâce à une poignée de jeunes écrivains – qui se penche avec délicatesse et lucidité sur son enfance et son adolescence, comme si, à elles seules, ces années-là pouvaient déterminer les suivantes. Dans ses mémoires de jeunesse, Paula Fox explore les fondations, la famille, la filiation et les origines. Elle raconte ses parents qui n'en sont pas vraiment.
Le père, un homme pour qui «un mot vaut mille images» est alcoolique et charmant, écrivain sans véritable talent ni succès, absent ou irresponsable, c'st selon. Le cas de la mère est plus simple et plus complexe : un exemple banal de désamour maternel, et de jalousie sordide lorsqu'elle demande à son mari de choisir. Ce sera elle ou Paula…
Ensemble, ils forment un couple d'enfants terribles qui refuseraient de grandir, un couple encombré d'une enfant de trop. Pour pallier leurs insuffisances, il y a la famille, les amis, les proches ou les inconnus qui habillent Paula de parures d'emprunt, ces vêtements jamais taillés pour elle. Il y a l'Oncle Elwood, pour commencer, le pasteur congrégationaliste des premières années et la douceur de vivre à ses côtés, dans une vieille maison victorienne. Viennent ensuite la grand-mère maternelle qui enlève Paula à son cocon douillet, et les voyages : le départ pour Cuba où sa grand-mère fait office de gouvernante auprès d’une vieille parente. Et puis les allers-retours pour retrouver et perdre de nouveau ses parents. À chaque étape, c'est une nouvelle vie à apprivoiser, une nouvelle école et de nouveaux amis à découvrir.
Les vingt premières années de Paula Fox forment un carnet de voyages, avec des noms de lieux, de villes, d'États ou de pays égrenés en tête de chapitre : «Balmville», «Hollywood», «Cuba», «New York», «Floride», «New York», «Montréal», «New York» encore… Dans les creux et les absences, entre amitiés, premiers émois, premier mariage, choix d'une vie, d'études et de métiers, c'est un autoportrait qui lentement se dessine. Celui d’une petite fille puis d'une jeune femme qui découvre les livres, qui mesure le pouvoir des histoires et le plaisir des mots(...)
Par Vanessa Postec
http://www.la-croix.com/livres/article.jsp?docId=2355112&rubId=43500Mots-clés : thème littéraire Etats-Unis 20ème siècle Autobiographie Mal de vivre développement de la personnalité enfance relation parent-enfant relation mère-fille relation mère-enfant relation grand-parent-enfant abandon d'enfant enfant: famille relation adulte-enfant voyage lecture livre Type : texte imprimé ; fiction En ligne : http://www.telerama.fr/livres/parure-d-emprunt,36474.php Parure d'emprunt : Prix Bourdelle Poche 2010 [texte imprimé] / Paula Fox, Auteur . - 2010 . - 283 p.
ISBN : 978-2-07-041607-3 : 8.00
Langues : Français Langues originales : Américain
Résumé : Le roman de la mémoire tendre
Paula Fox revient sur sa jeunesse – entre un père alcoolique mais charmant et une mère jalouse –, ses nombreux voyages et les habits qu'elle portait, jamais taillés pour elle
Avec Parure d'emprunt, Paula Fox évoque la mémoire du roman. En revenant, dans ses mémoires, sur les vingt premières années d’une existence singulière, l4Américaine Paula Fox éclaire, de manière sensible, son œuvre romanesque. Pour traquer les correspondances entre la vie et la littérature, il existe deux types de livres : les récits où se glissent, entre les lignes, des traces autobiographiques, et les mémoires dans lesquelles appert l'essence de romans déjà écrits. Parure d'emprunt appartient à la seconde catégorie.
Née en 1923, Paula Fox est aujourd'hui une très grande dame des lettres américaines – redécouverte à la fin des années 80 grâce à une poignée de jeunes écrivains – qui se penche avec délicatesse et lucidité sur son enfance et son adolescence, comme si, à elles seules, ces années-là pouvaient déterminer les suivantes. Dans ses mémoires de jeunesse, Paula Fox explore les fondations, la famille, la filiation et les origines. Elle raconte ses parents qui n'en sont pas vraiment.
Le père, un homme pour qui «un mot vaut mille images» est alcoolique et charmant, écrivain sans véritable talent ni succès, absent ou irresponsable, c'st selon. Le cas de la mère est plus simple et plus complexe : un exemple banal de désamour maternel, et de jalousie sordide lorsqu'elle demande à son mari de choisir. Ce sera elle ou Paula…
Ensemble, ils forment un couple d'enfants terribles qui refuseraient de grandir, un couple encombré d'une enfant de trop. Pour pallier leurs insuffisances, il y a la famille, les amis, les proches ou les inconnus qui habillent Paula de parures d'emprunt, ces vêtements jamais taillés pour elle. Il y a l'Oncle Elwood, pour commencer, le pasteur congrégationaliste des premières années et la douceur de vivre à ses côtés, dans une vieille maison victorienne. Viennent ensuite la grand-mère maternelle qui enlève Paula à son cocon douillet, et les voyages : le départ pour Cuba où sa grand-mère fait office de gouvernante auprès d’une vieille parente. Et puis les allers-retours pour retrouver et perdre de nouveau ses parents. À chaque étape, c'est une nouvelle vie à apprivoiser, une nouvelle école et de nouveaux amis à découvrir.
Les vingt premières années de Paula Fox forment un carnet de voyages, avec des noms de lieux, de villes, d'États ou de pays égrenés en tête de chapitre : «Balmville», «Hollywood», «Cuba», «New York», «Floride», «New York», «Montréal», «New York» encore… Dans les creux et les absences, entre amitiés, premiers émois, premier mariage, choix d'une vie, d'études et de métiers, c'est un autoportrait qui lentement se dessine. Celui d’une petite fille puis d'une jeune femme qui découvre les livres, qui mesure le pouvoir des histoires et le plaisir des mots(...)
Par Vanessa Postec
http://www.la-croix.com/livres/article.jsp?docId=2355112&rubId=43500Mots-clés : thème littéraire Etats-Unis 20ème siècle Autobiographie Mal de vivre développement de la personnalité enfance relation parent-enfant relation mère-fille relation mère-enfant relation grand-parent-enfant abandon d'enfant enfant: famille relation adulte-enfant voyage lecture livre Type : texte imprimé ; fiction En ligne : http://www.telerama.fr/livres/parure-d-emprunt,36474.php Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 41242 R FOX Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible La Petite Bijou / Patrick Modiano
PermalinkDes Rêves et des assassins / Malika Mokeddem / B. Grasset
PermalinkPermalinkPermalinkLe Sauveteur / Jirô Taniguchi / Casterman
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PermalinkHistoire de sandwichs / Adela Turin / Actes Sud Junior (2000)
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