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149 résultat(s) recherche sur le mot-clé 'représentation mentale'




L'art et l'illusion : psychologie de la représentation picturale / Ernst Hans Gombrich / Gallimard (1991)
Titre : L'art et l'illusion : psychologie de la représentation picturale Auteurs : Ernst Hans Gombrich (1909-2001), Auteur Mention d'édition : Nouv. éd. augm. Editeur : Gallimard, 1991 Collection : Bibliothèque des sciences humaines Importance : 552 p., [8] p. de pl. en coul. : ill. ; 23 cm. Note générale : Bibliogr. p. 485-486 . Index. Langues : Français Résumé : Psychologie de l'art. Perception visuelle. Catégories : Psychologie Mots-clés : art plastique illusion représentation mentale représentation graphique Type : texte imprimé ; documentaire Genre : Essai, réflexion L'art et l'illusion : psychologie de la représentation picturale [texte imprimé] / Ernst Hans Gombrich (1909-2001), Auteur . - Nouv. éd. augm. . - [S.l.] : Gallimard, 1991 . - 552 p., [8] p. de pl. en coul. : ill. ; 23 cm.. - (Bibliothèque des sciences humaines) .
ISBN : 978-2-07-070988-5
Bibliogr. p. 485-486 . Index.
Langues : Français
Résumé : Psychologie de l'art. Perception visuelle. Catégories : Psychologie Mots-clés : art plastique illusion représentation mentale représentation graphique Type : texte imprimé ; documentaire Genre : Essai, réflexion Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 155 701.15 GOM Livre 2. Documentaires 700 Arts-Sports-Loisirs Disponible
Titre : 1984 Auteurs : GEORGE ORWELL, Auteur Editeur : Gallimard, 1996 Collection : Folio Importance : 438 p. Langues : Français Langues originales : Anglais Résumé : George Orwell écrit 1984 en 1948 ( l’inversion des 2 derniers chiffres serait une des explications du titre) et le publie l’année suivante.
" Militant de gauche violemment opposé à la dictature soviétique, George Orwell s'est inspiré de Staline pour en faire son 'Big Brother' et pour dépeindre la société totalitaire ultime. Dans une contre-utopie cinglante, Orwell propose une réflexion sur la ruine de l'homme par la confiscation de la pensée et la prolifération de la technocratie. Ce roman nous dévoile une société plongée dans une 'hypnose sociale' où la perversion du langage prédomine : la Paix c'est la Guerre ; l'Amour, la Haine...
Livre de science-fiction ou traité de philosophie politique ? 1984 de George ORWELL combine génialement les deux genres, c'est ce qui fait la qualité et le renom de ce roman impressionnant.
C'est dans l'immédiate après-guerre, alors qu'il est mourrant, qu'Orwell imagine le monde des années quatre-vingt plongé dans le totalitarisme. Trois Etats totalitaires concurrents perpétuellement en guerre se partagent la planète : l'Océania dirigée par Big Brother, l'Eurasia et l'Estasia.
Orwell qui a été contemporain du nazisme et du stalinisme imagine un totalitarisme absolu, qui ne contrôlerait plus seulement les actes mais surtout les esprits, et avec eux la mémoire, et donc la vérité, la science et l'histoire.
« Le commandement des anciens despotismes était : 'Tu ne dois pas.' Le commandement des totalitaires était : 'Tu dois.' Notre commandement est : 'Tu es.' » (p.360)
Pour domestiquer les esprits, le parti unique invente une langue nouvelle, le novlangue, censée limiter les dangereuses éruptions mentales intempestives (ces associations d'idées nées de notre vocabulaire riche et complexe), et une gymnastique mentale appelée doublepensée permettant de faire coexister une vérité et son contraire.
Le plus inquiétant c'est de constater la machine infernale qui est en marche dans 1984 : le temps joue pour ce système diabolique qui est toujours plus puissant, toujours moins vulnérable. Si on ne détruit pas les germes du mal avant qu'ils n'aient pris racine, le processus totalitaire imaginé par Orwell semble indestructible, irréversible. C'est ce qui explique d'ailleurs la teinte sombre du roman, très pessimiste.
Passage très fort du roman : la torture physique et psychologique subie par Winston dans le 'Ministère de l'Amour'. On retrouve les terribles techniques employées jadis par l'Inquisition puis perfectionnées par nazis et staliniens. Cet apparent paradoxe notamment : le supplicié finit par se sentir proche de son tortionnaire, il l'aime et souhaite obtenir son soutien, il veut faire plaisir à celui qui le fait souffrir au-delà du supportable… Orwell était un grand connaisseur de l'âme humaine.
Notre époque contemporaine a heureusement échappé aux totalitarismes nés de l'après-guerre. On ressort pourtant de la lecture de 1984 avec un profond malaise. Les germes diffus du totalitarisme de Big Brother semblent nous menacer quotidiennement. Bien sûr il n'existe pas de parti unique pour porter ce totalitarisme, mais c'est justement ce qui fait sa force menaçante.
Une forme de novlangue ne s'instaure-t-elle pas dans notre société ? Le « politiquement correct » dans les médias et le jargon technicien incompréhensible des spécialistes (essayez de lire un texte de loi moderne ou de comprendre une réforme économique…) ne sont-ils pas deux déclinaisons complémentaires de cette novlangue contemporaine ?
L'ignorance crasse règne partout en maîtresse et se drape majestueusement dans les oripeaux de la science : on est capable de parler de tout mais on ne connaît rien (c'est un des enseignements dispensés à Sciences Po sous le vocable vertueux de « culture générale »). Combien de journalistes et d'étudiants qui citent 1984 et Orwell sans répit ont-ils véritablement lu ce roman ?
Le fait qu'une émission de télévision anglo-saxonne très populaire s'intitule « Big Brother » devrait nous faire réfléchir sur les maux qui menacent notre tranquille société moderne.
Publié par Mathieu Scrivat
Le jeudi 12 juin 2003
http://www.asso-chc.net/article.php3?id_article=153Mots-clés : thème littéraire science-fiction : genre totalitarisme propagande 1950- dictature utopie résistance : politique contestation rébellion liberté droits de l'homme violation des droits de l'homme liberté de pensée liberté d'expression perversion Etat nazisme stalisnime parti politique parti unique idéologie politique comportement social perception d'autrui perception de soi stéréotype relation sociale vie sociale représentation mentale torture Thème de fiction : fantastique Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman En ligne : http://www.asso-chc.net/article.php3?id_article=153 1984 [texte imprimé] / GEORGE ORWELL, Auteur . - [S.l.] : Gallimard, 1996 . - 438 p.. - (Folio) .
ISBN : 978-2-07-036822-8 : 8.00
Langues : Français Langues originales : Anglais
Résumé : George Orwell écrit 1984 en 1948 ( l’inversion des 2 derniers chiffres serait une des explications du titre) et le publie l’année suivante.
" Militant de gauche violemment opposé à la dictature soviétique, George Orwell s'est inspiré de Staline pour en faire son 'Big Brother' et pour dépeindre la société totalitaire ultime. Dans une contre-utopie cinglante, Orwell propose une réflexion sur la ruine de l'homme par la confiscation de la pensée et la prolifération de la technocratie. Ce roman nous dévoile une société plongée dans une 'hypnose sociale' où la perversion du langage prédomine : la Paix c'est la Guerre ; l'Amour, la Haine...
Livre de science-fiction ou traité de philosophie politique ? 1984 de George ORWELL combine génialement les deux genres, c'est ce qui fait la qualité et le renom de ce roman impressionnant.
C'est dans l'immédiate après-guerre, alors qu'il est mourrant, qu'Orwell imagine le monde des années quatre-vingt plongé dans le totalitarisme. Trois Etats totalitaires concurrents perpétuellement en guerre se partagent la planète : l'Océania dirigée par Big Brother, l'Eurasia et l'Estasia.
Orwell qui a été contemporain du nazisme et du stalinisme imagine un totalitarisme absolu, qui ne contrôlerait plus seulement les actes mais surtout les esprits, et avec eux la mémoire, et donc la vérité, la science et l'histoire.
« Le commandement des anciens despotismes était : 'Tu ne dois pas.' Le commandement des totalitaires était : 'Tu dois.' Notre commandement est : 'Tu es.' » (p.360)
Pour domestiquer les esprits, le parti unique invente une langue nouvelle, le novlangue, censée limiter les dangereuses éruptions mentales intempestives (ces associations d'idées nées de notre vocabulaire riche et complexe), et une gymnastique mentale appelée doublepensée permettant de faire coexister une vérité et son contraire.
Le plus inquiétant c'est de constater la machine infernale qui est en marche dans 1984 : le temps joue pour ce système diabolique qui est toujours plus puissant, toujours moins vulnérable. Si on ne détruit pas les germes du mal avant qu'ils n'aient pris racine, le processus totalitaire imaginé par Orwell semble indestructible, irréversible. C'est ce qui explique d'ailleurs la teinte sombre du roman, très pessimiste.
Passage très fort du roman : la torture physique et psychologique subie par Winston dans le 'Ministère de l'Amour'. On retrouve les terribles techniques employées jadis par l'Inquisition puis perfectionnées par nazis et staliniens. Cet apparent paradoxe notamment : le supplicié finit par se sentir proche de son tortionnaire, il l'aime et souhaite obtenir son soutien, il veut faire plaisir à celui qui le fait souffrir au-delà du supportable… Orwell était un grand connaisseur de l'âme humaine.
Notre époque contemporaine a heureusement échappé aux totalitarismes nés de l'après-guerre. On ressort pourtant de la lecture de 1984 avec un profond malaise. Les germes diffus du totalitarisme de Big Brother semblent nous menacer quotidiennement. Bien sûr il n'existe pas de parti unique pour porter ce totalitarisme, mais c'est justement ce qui fait sa force menaçante.
Une forme de novlangue ne s'instaure-t-elle pas dans notre société ? Le « politiquement correct » dans les médias et le jargon technicien incompréhensible des spécialistes (essayez de lire un texte de loi moderne ou de comprendre une réforme économique…) ne sont-ils pas deux déclinaisons complémentaires de cette novlangue contemporaine ?
L'ignorance crasse règne partout en maîtresse et se drape majestueusement dans les oripeaux de la science : on est capable de parler de tout mais on ne connaît rien (c'est un des enseignements dispensés à Sciences Po sous le vocable vertueux de « culture générale »). Combien de journalistes et d'étudiants qui citent 1984 et Orwell sans répit ont-ils véritablement lu ce roman ?
Le fait qu'une émission de télévision anglo-saxonne très populaire s'intitule « Big Brother » devrait nous faire réfléchir sur les maux qui menacent notre tranquille société moderne.
Publié par Mathieu Scrivat
Le jeudi 12 juin 2003
http://www.asso-chc.net/article.php3?id_article=153Mots-clés : thème littéraire science-fiction : genre totalitarisme propagande 1950- dictature utopie résistance : politique contestation rébellion liberté droits de l'homme violation des droits de l'homme liberté de pensée liberté d'expression perversion Etat nazisme stalisnime parti politique parti unique idéologie politique comportement social perception d'autrui perception de soi stéréotype relation sociale vie sociale représentation mentale torture Thème de fiction : fantastique Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman En ligne : http://www.asso-chc.net/article.php3?id_article=153 Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 6009 R ORW Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible 59127 R ORW Livre 1. Fictions 1. Romans Sorti jusqu'au 22/07/2019 Aux actes citoyens / Nabil Wakim / Le Monde Editions (2017) in Le Monde (Paris. 1944), 22647 (04/11/2017)
[article]
Titre : Aux actes citoyens Auteurs : Nabil Wakim, Auteur ; Mélanie Gourarier, Personne interviewée ; Frédéric Joignot, Intervieweur Editeur : Le Monde Editions, 2017 Article en page(s) : p.2-4 du Cahier Idées Langues : Français
in Le Monde (Paris. 1944) > 22647 (04/11/2017)Résumé : Dossier consacré aux rapports entre les hommes et les femmes. Etude des réactions et des attitudes des hommes face au sexisme : le constat des inégalités entre les sexes ; la défense de la cause des femmes par de nombreuses personnalités masculines ; la difficulté, pour les hommes, à mettre en pratique le féminisme ; les solutions pour combattre le machisme dans la vie publique et privée ; les attaques contre les hommes qui défendent l'égalité homme-femme ; la permanence des déséquilibres dans la répartition des tâches professionnelles et domestiques ; les conséquences de ces disparités sur la carrière des femmes ; la question de la charge mentale ; l'évolution vers plus d'égalité. Un point sur les stéréotypes liés à la sexualité des hommes et des femmes. Entretien avec Mélanie Gourarier, anthropologue, sur les "masculinistes" : définition du masculinisme, mouvement qui défend la cause et les intérêts des hommes ; rappel de la persistance de la domination masculine ; retour sur la tradition ancienne de ces revendications dont l'objectif est de maintenir l'ordre social existant ; la dénonciation du féminisme ; la conception des relations entre les hommes et les femmes ; la vision de la sexualité et le rapport au pouvoir. Mots-clés : discrimination sexuelle égalité professionnelle sexisme représentation mentale Type : texte imprimé ; documentaire Genre : article de périodique [article] Aux actes citoyens [texte imprimé] / Nabil Wakim, Auteur ; Mélanie Gourarier, Personne interviewée ; Frédéric Joignot, Intervieweur . - [S.l.] : Le Monde Editions, 2017 . - p.2-4 du Cahier Idées.
Langues : Français
in Le Monde (Paris. 1944) > 22647 (04/11/2017)
Résumé : Dossier consacré aux rapports entre les hommes et les femmes. Etude des réactions et des attitudes des hommes face au sexisme : le constat des inégalités entre les sexes ; la défense de la cause des femmes par de nombreuses personnalités masculines ; la difficulté, pour les hommes, à mettre en pratique le féminisme ; les solutions pour combattre le machisme dans la vie publique et privée ; les attaques contre les hommes qui défendent l'égalité homme-femme ; la permanence des déséquilibres dans la répartition des tâches professionnelles et domestiques ; les conséquences de ces disparités sur la carrière des femmes ; la question de la charge mentale ; l'évolution vers plus d'égalité. Un point sur les stéréotypes liés à la sexualité des hommes et des femmes. Entretien avec Mélanie Gourarier, anthropologue, sur les "masculinistes" : définition du masculinisme, mouvement qui défend la cause et les intérêts des hommes ; rappel de la persistance de la domination masculine ; retour sur la tradition ancienne de ces revendications dont l'objectif est de maintenir l'ordre social existant ; la dénonciation du féminisme ; la conception des relations entre les hommes et les femmes ; la vision de la sexualité et le rapport au pouvoir. Mots-clés : discrimination sexuelle égalité professionnelle sexisme représentation mentale Type : texte imprimé ; documentaire Genre : article de périodique Changer tout / Laureline Amanieux / Bayard Presse (2015) in Muze, 081 (09/2015)
[article]
Titre : Changer tout Auteurs : Laureline Amanieux, Directeur de publication, rédacteur en chef Editeur : Bayard Presse, 2015 Article en page(s) : p.18-65 Note générale : Bibliographie, filmographie. Langues : Français
in Muze > 081 (09/2015)Résumé : Dossier consacré aux changements de vie, d'apparences ou de représentations du monde. Entretien avec une psychothérapeute sur les motivations psychiques des besoins de changement de vie ; témoignages ou présentation de démarches de changements dans différents domaines. Changement de vie : témoignage de Mireille Nègre, danseuse devenue "vierge consacrée". Changement de look : relooking personnalisé pratiqué par Josy Mermet, conseillère en image. Transformation du lieu de vie : entretien avec Matali Crasset, designer et graphiste d'architecture intérieure. Changements sociaux : mouvement citoyen alternatif prôné en Inde par Vandana Shiva ; entretien avec la réalisatrice Coline Serreau sur son anticipation et son accompagnement des changements des mentalités par son oeuvre cinématographique. Pratiques artistiques illustrant le changement : modification de l'espace urbain par les sculptures de la plasticienne américaine Janet Echelman ; mouvement du "Yarn bombing" ou "tricot-graffiti" habillant le mobilier urbain. Pouvoir de la littérature dans la représentation de la condition humaine (poésie), des évolutions d'un personnage (roman d'apprentissage), et des modifications de la conscience de soi. Entretiens avec les écrivains Agnès Ledig, sur la force de l'écriture pour surmonter le deuil, et Maxence Fermine, auteur de la nouvelle publiée intitulée "Mademoiselle Loan", relatant une prise de conscience. Mots-clés : thème artistique métamorphose mutation sociale représentation mentale Type : texte imprimé ; documentaire Genre : article de périodique/enquête, reportage [article] Changer tout [texte imprimé] / Laureline Amanieux, Directeur de publication, rédacteur en chef . - [S.l.] : Bayard Presse, 2015 . - p.18-65.
Bibliographie, filmographie.
Langues : Français
in Muze > 081 (09/2015)
Résumé : Dossier consacré aux changements de vie, d'apparences ou de représentations du monde. Entretien avec une psychothérapeute sur les motivations psychiques des besoins de changement de vie ; témoignages ou présentation de démarches de changements dans différents domaines. Changement de vie : témoignage de Mireille Nègre, danseuse devenue "vierge consacrée". Changement de look : relooking personnalisé pratiqué par Josy Mermet, conseillère en image. Transformation du lieu de vie : entretien avec Matali Crasset, designer et graphiste d'architecture intérieure. Changements sociaux : mouvement citoyen alternatif prôné en Inde par Vandana Shiva ; entretien avec la réalisatrice Coline Serreau sur son anticipation et son accompagnement des changements des mentalités par son oeuvre cinématographique. Pratiques artistiques illustrant le changement : modification de l'espace urbain par les sculptures de la plasticienne américaine Janet Echelman ; mouvement du "Yarn bombing" ou "tricot-graffiti" habillant le mobilier urbain. Pouvoir de la littérature dans la représentation de la condition humaine (poésie), des évolutions d'un personnage (roman d'apprentissage), et des modifications de la conscience de soi. Entretiens avec les écrivains Agnès Ledig, sur la force de l'écriture pour surmonter le deuil, et Maxence Fermine, auteur de la nouvelle publiée intitulée "Mademoiselle Loan", relatant une prise de conscience. Mots-clés : thème artistique métamorphose mutation sociale représentation mentale Type : texte imprimé ; documentaire Genre : article de périodique/enquête, reportage
Titre : Le Chant des Pistes Auteurs : Bruce Chatwin, Auteur Editeur : B. Grasset, 1997 Collection : Le Livre de poche, ISSN 0248-3653 num. 3145 Importance : 410 p. Langues : Français Langues originales : Anglais Résumé : " Le mythe de la Création : c’est en chantant le nom de toutes choses (animaux, plantes, rochers, lieux) que des êtres légendaires ont fait venir le monde à l’existence. C’était le Temps du Rêve. Ces chants, ce réseau de repères, ce labyrinthe où s’inscrit leur histoire, encore parfaitement connus aujourd’hui des aborigènes, sont devenus un peu comme une religion, un rituel. Marcher dans les pas de ses ancêtres sans changer un mot ni une note c’est assuré le maintien de la Création. D’où les problèmes quand un projet de ligne de chemin de fer doit traverser un de ces lieux chantés…
Chatwin se rend en Australie dans les années 80 afin d’étudier ces croyances. Voyage pittoresque, au cours duquel il fera la connaissance de personnages un peu décalés, ce qui est logique au vu de la problématique rencontrée, et un peu truands, comme partout ailleurs. Ainsi, les aborigènes sont incités à peindre leurs chants, à illustrer ce Temps du Rêve. Source d’un commerce pas toujours très clair entre l’artiste et l’acheteur.
L’auteur apprendra aussi à comprendre. « Les Blancs changent sans arrêt le monde pour l’adapter à la vision fluctuante qu’ils ont de l’avenir. Les aborigènes mobilisent toute leur énergie mentale pour laisser le monde dans l’état où il était. En quoi cette conception est-elle inférieure ?» Compréhension et lucidité : «les aborigènes, avec leur terrifiante immobilité, tenaient, d’une façon ou d’une autre, l’Australie à la gorge. Il se dégageait une formidable impression de puissance chez ces gens apparemment passifs qui restaient assis, observaient, attendaient et manipulaient la culpabilité de l’homme blanc.»
Les songlines des aborigènes ne sont peut-être pas si originaux ni isolés. En effet, que dire des menhirs et tumulus disposés en lignes en Grande Bretagne ; des lignes du dragon de la géomancie chinoise ; des pierres qui chantent des Lapons ; des lignes de Nazca, dans le désert du Pérou central. «J’avais le sentiment que les itinéraires chantés ne se limitaient pas à l’Australie, mais constituaient un phénomène universel, le moyen par lequel les hommes marquaient leur territoire.»
Comme toujours avec Chatwin le récit est très vivant. Au lieu de nous expliquer, de nous raconter, il reproduit beaucoup de dialogues. On a alors l’impression d’assister à la conversation, comme si nous étions dans un bar ou dans un train avec les protagonistes, écoutant et découvrant en même temps que les autres.
Une autre curiosité de cet ouvrage : brusquement l’auteur semble quitter son récit pour nous inciter à une réflexion sur le nomadisme. En fait on n’est pas si loin du sujet. Les aborigènes ont été des nomades. Les pistes existent partout dans le monde. La théorie que Chatwin cherche à conforter et à défendre : l’homme serait né nomade, et il en reste encore quelque chose aujourd’hui. Tout le monde s’est posé cette question (comme Pascal) : pourquoi l’homme ne peut-il tenir en place ? Parce que, selon l’auteur, «la sélection naturelle nous a conçus tout entiers pour une existence coupée de voyages saisonniers à pied dans des terrains épineux écrasés de soleil ou dans le désert.» Je vous laisse lire les réflexions et les extraits de divers journaux de voyages que Chatwin insère un peu partout dans ce récit australien, de nature à expliquer sa position. "
par Lionel Bedin
http://www.moncelon.com/chant.htmMots-clés : thème littéraire aventure : voyage Australie Désert voyage nomadisme représentation mentale condition humaine aborigènes d'Australie société primitive mythe lieu mythique légende conte rêve croyance religieuse croyance populaire pratique religieuse rite social tribu système social organisation familiale 1980- culture occidentale racisme discrimination raciale Type : texte imprimé ; fiction Genre : carnet de voyage En ligne : http://littexpress.over-blog.net/article-bruce-chatwin-le-chant-des-pistes-46168 [...] Le Chant des Pistes [texte imprimé] / Bruce Chatwin, Auteur . - [S.l.] : B. Grasset, 1997 . - 410 p.. - (Le Livre de poche, ISSN 0248-3653; 3145) .
ISBN : 978-2-253-05477-1 : 6.00
Langues : Français Langues originales : Anglais
Résumé : " Le mythe de la Création : c’est en chantant le nom de toutes choses (animaux, plantes, rochers, lieux) que des êtres légendaires ont fait venir le monde à l’existence. C’était le Temps du Rêve. Ces chants, ce réseau de repères, ce labyrinthe où s’inscrit leur histoire, encore parfaitement connus aujourd’hui des aborigènes, sont devenus un peu comme une religion, un rituel. Marcher dans les pas de ses ancêtres sans changer un mot ni une note c’est assuré le maintien de la Création. D’où les problèmes quand un projet de ligne de chemin de fer doit traverser un de ces lieux chantés…
Chatwin se rend en Australie dans les années 80 afin d’étudier ces croyances. Voyage pittoresque, au cours duquel il fera la connaissance de personnages un peu décalés, ce qui est logique au vu de la problématique rencontrée, et un peu truands, comme partout ailleurs. Ainsi, les aborigènes sont incités à peindre leurs chants, à illustrer ce Temps du Rêve. Source d’un commerce pas toujours très clair entre l’artiste et l’acheteur.
L’auteur apprendra aussi à comprendre. « Les Blancs changent sans arrêt le monde pour l’adapter à la vision fluctuante qu’ils ont de l’avenir. Les aborigènes mobilisent toute leur énergie mentale pour laisser le monde dans l’état où il était. En quoi cette conception est-elle inférieure ?» Compréhension et lucidité : «les aborigènes, avec leur terrifiante immobilité, tenaient, d’une façon ou d’une autre, l’Australie à la gorge. Il se dégageait une formidable impression de puissance chez ces gens apparemment passifs qui restaient assis, observaient, attendaient et manipulaient la culpabilité de l’homme blanc.»
Les songlines des aborigènes ne sont peut-être pas si originaux ni isolés. En effet, que dire des menhirs et tumulus disposés en lignes en Grande Bretagne ; des lignes du dragon de la géomancie chinoise ; des pierres qui chantent des Lapons ; des lignes de Nazca, dans le désert du Pérou central. «J’avais le sentiment que les itinéraires chantés ne se limitaient pas à l’Australie, mais constituaient un phénomène universel, le moyen par lequel les hommes marquaient leur territoire.»
Comme toujours avec Chatwin le récit est très vivant. Au lieu de nous expliquer, de nous raconter, il reproduit beaucoup de dialogues. On a alors l’impression d’assister à la conversation, comme si nous étions dans un bar ou dans un train avec les protagonistes, écoutant et découvrant en même temps que les autres.
Une autre curiosité de cet ouvrage : brusquement l’auteur semble quitter son récit pour nous inciter à une réflexion sur le nomadisme. En fait on n’est pas si loin du sujet. Les aborigènes ont été des nomades. Les pistes existent partout dans le monde. La théorie que Chatwin cherche à conforter et à défendre : l’homme serait né nomade, et il en reste encore quelque chose aujourd’hui. Tout le monde s’est posé cette question (comme Pascal) : pourquoi l’homme ne peut-il tenir en place ? Parce que, selon l’auteur, «la sélection naturelle nous a conçus tout entiers pour une existence coupée de voyages saisonniers à pied dans des terrains épineux écrasés de soleil ou dans le désert.» Je vous laisse lire les réflexions et les extraits de divers journaux de voyages que Chatwin insère un peu partout dans ce récit australien, de nature à expliquer sa position. "
par Lionel Bedin
http://www.moncelon.com/chant.htmMots-clés : thème littéraire aventure : voyage Australie Désert voyage nomadisme représentation mentale condition humaine aborigènes d'Australie société primitive mythe lieu mythique légende conte rêve croyance religieuse croyance populaire pratique religieuse rite social tribu système social organisation familiale 1980- culture occidentale racisme discrimination raciale Type : texte imprimé ; fiction Genre : carnet de voyage En ligne : http://littexpress.over-blog.net/article-bruce-chatwin-le-chant-des-pistes-46168 [...] Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 11218 R CHA Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible Au commencement était l'image / Jean-François Dortier / Association de formation, d'études et de recherche en sciences humaines (2018) in Les Grands dossiers des sciences humaines, 052 (09/2018)
PermalinkPermalinkLes mondes imaginaires / Société d'éditions scientifiques (2007) in Les Collections de l'Histoire, 036 (07/2007)
PermalinkNos ancêtres fantasmés / Philippe Dagen / Le Monde Editions (2015) in Le Monde (Paris. 1944), 21761 (03/01/2015)
PermalinkLes nouveaux canons de la beauté / Courrier international (2013) in Courrier international (Paris. 1990), 1207-1208 (19/12/2013)
PermalinkOù sont les femmes ? / Naïri Nahapétian / Alternatives économiques (2015) in Alternatives économiques (Quétigny), 342 (01/2015)
PermalinkVirtuel psychique et virtuel numérique / Serge Tisseron / Association de formation, d'études et de recherche en sciences humaines (2013) in Sciences humaines (Auxerre), 252 (10/2013)
Permalink50 débats sur le travail / Marc Montoussé / Bréal (2008)
PermalinkPermalinkPermalinkAime-moi, por favor ! / Lucia Etxebarria / 10-18 (2006)
PermalinkAll about blondes / Alex Douglas / Bayard Presse (2016) in I love english world, 280 (02/2016)
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