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13 résultat(s) recherche sur le mot-clé 'santé mentale'




Titre : Vers une psychologie de l'être Auteurs : Abraham H. Maslow, Auteur Editeur : Fayard, 2009 Collection : L'expérience psychique Importance : 270 p. Langues : Français Résumé : Dans un langage un peu technique, l'auteur caractérise tout ce qui permet de répondre à la question : comment caractériser un individu psychologiquement sain, qui se développe. Cet ouvrage se distingue agréablement des études sur les névroses ou autres dysfonctionnement par son approche résolument positiviste. Maslow ne détaille pas dans cet ouvrage sa fameuse "pyramide des besoins" mais nous donne une vision beaucoup plus fine.
Demandez aux thérapeutes, coachs ou formateurs en développement personnel quel est leur auteur de référence. Neuf fois sur dix, ils répondent Abraham H. Maslow. Les idées de "potentiel" et de "réalisation de soi" viennent en droite ligne de ce fondateur de la psychologie humaniste. (1954 : publie "Motivation et Personnalité", qui contient la célèbre pyramide des besoins.) Ce qu'ils apprécient en lui ? Un psychologue qui n'enfermait pas sa discipline dans le réduit de la maladie mentale et de la clinique. Alors qu'il était jeune doctorant à New York, Maslow fit la connaissance de deux professeurs auxquels il voua une grande admiration. Ruth Benedict et Max Wertheimer rayonnaient de charisme et de profondeur. Maslow essaya de comprendre en quoi ils différaient des autres ou encore ce qui les élevait au-dessus de l'humanité commune. Ce genre de réflexions constituera, trente années durant, l'objet principal de ses recherches. Le souci de Maslow fut de découvrir non pas le mécanisme des névroses, mais le secret des hommes exceptionnels. Avec lui, on est sur les cimes, respirant l'air de ce que Nietzsche appelait la "grande santé", où se devine la silhouette du "surhomme".Mots-clés : Psychologie Psychologue Maslow, Abraham h. : 1908-1970 Développement personnel Santé mentale existentialisme motivation expérience paroxystique créativité valeur santé psychique réalisation de soi En ligne : http://www.psychologies.com/Culture/Philosophie-et-spiritualite/Maitres-de-vie/A [...] Vers une psychologie de l'être [texte imprimé] / Abraham H. Maslow, Auteur . - [S.l.] : Fayard, 2009 . - 270 p.. - (L'expérience psychique) .
ISBN : 978-2-213-00411-2 : 20.00
Langues : Français
Résumé : Dans un langage un peu technique, l'auteur caractérise tout ce qui permet de répondre à la question : comment caractériser un individu psychologiquement sain, qui se développe. Cet ouvrage se distingue agréablement des études sur les névroses ou autres dysfonctionnement par son approche résolument positiviste. Maslow ne détaille pas dans cet ouvrage sa fameuse "pyramide des besoins" mais nous donne une vision beaucoup plus fine.
Demandez aux thérapeutes, coachs ou formateurs en développement personnel quel est leur auteur de référence. Neuf fois sur dix, ils répondent Abraham H. Maslow. Les idées de "potentiel" et de "réalisation de soi" viennent en droite ligne de ce fondateur de la psychologie humaniste. (1954 : publie "Motivation et Personnalité", qui contient la célèbre pyramide des besoins.) Ce qu'ils apprécient en lui ? Un psychologue qui n'enfermait pas sa discipline dans le réduit de la maladie mentale et de la clinique. Alors qu'il était jeune doctorant à New York, Maslow fit la connaissance de deux professeurs auxquels il voua une grande admiration. Ruth Benedict et Max Wertheimer rayonnaient de charisme et de profondeur. Maslow essaya de comprendre en quoi ils différaient des autres ou encore ce qui les élevait au-dessus de l'humanité commune. Ce genre de réflexions constituera, trente années durant, l'objet principal de ses recherches. Le souci de Maslow fut de découvrir non pas le mécanisme des névroses, mais le secret des hommes exceptionnels. Avec lui, on est sur les cimes, respirant l'air de ce que Nietzsche appelait la "grande santé", où se devine la silhouette du "surhomme".Mots-clés : Psychologie Psychologue Maslow, Abraham h. : 1908-1970 Développement personnel Santé mentale existentialisme motivation expérience paroxystique créativité valeur santé psychique réalisation de soi En ligne : http://www.psychologies.com/Culture/Philosophie-et-spiritualite/Maitres-de-vie/A [...] Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 31033 150 MAS Livre 2. Documentaires 100 Philosophie-Psychologie Disponible Du front à l'asile, 1914-1918 / Hervé Guillemain / Alma éd. (2013)
Titre : Du front à l'asile, 1914-1918 Auteurs : Hervé Guillemain, Auteur ; Stéphane Tison, Auteur Editeur : Alma éd., 2013 Importance : 1 vol. (416 p.) Présentation : couv. ill. Format : 22 cm Note générale : La couv. porte en plus : "Essai histoire"
Contient un flashcode
IndexLangues : Français Résumé : "Depuis que je suis parti de la maison de santé mon état ne s'est pas amélioré. J'ai essayé toutes choses : travail, exercices divers, repos, ce travail du cerveau est toujours là, élancement, persécutions, craquements, coups, ronflements, insomnies m'enlevant l'aptitude au travail... Or je n'ai pas de situation personnelle et il m'est impossible en cet état de gagner ma vie. Comme vous m'avez conseillé monsieur le docteur de m'adresser à mon député pour un secours, je viens d'être forcé de le faire.
Il trouve ma demande parfaitement justifiée et me demande de produire un certificat médical attestant mon état nerveux d'origine de guerre". Le caporal Daniel D écrit ces mots en août 1917 au médecin-chef de l'asile d'Alençon. De l'homme de troupe jusqu'à l'officier, ils sont des milliers à souffrir de troubles du comportement ou à revenir délirants du front. Comment interpréter et prendre en charge cette vague inédite de symptômes variés ? Ces hommes dont certains passent en conseil de guerre et d'autres échouent à l'asile sont-ils des déserteurs, des victimes de l'artillerie moderne ou bien des malades mentaux ? La guerre peut-elle vraiment rendre fou ? Se fondant sur des documents inédits, puisés dans les archives des établissements psychiatriques, Hervé Guillemain et Stéphane Tison font entendre la voix de ceux qui furent brisés par la guerre, les difficultés des familles et la difficile reconnaissance de ce que l'on nomme aujourd'hui le traumatisme de guerre.
Des récits vrais, bouleversants dans leur simplicité et leur sobriété, rythment l'enquête. Ils montrent l'ampleur du défi auquel furent confrontés psychiatres et militaires.Mots-clés : guerre mondiale : 1914-1918 témoignage humain traumatisme santé mentale maladie mentale psychiatrie enquête Index. décimale : 940 Histoire de l'Europe Type : texte imprimé ; documentaire Du front à l'asile, 1914-1918 [texte imprimé] / Hervé Guillemain, Auteur ; Stéphane Tison, Auteur . - [S.l.] : Alma éd., 2013 . - 1 vol. (416 p.) : couv. ill. ; 22 cm.
ISBN : 978-2-36279-077-5 : 24 €
La couv. porte en plus : "Essai histoire"
Contient un flashcode
Index
Langues : Français
Résumé : "Depuis que je suis parti de la maison de santé mon état ne s'est pas amélioré. J'ai essayé toutes choses : travail, exercices divers, repos, ce travail du cerveau est toujours là, élancement, persécutions, craquements, coups, ronflements, insomnies m'enlevant l'aptitude au travail... Or je n'ai pas de situation personnelle et il m'est impossible en cet état de gagner ma vie. Comme vous m'avez conseillé monsieur le docteur de m'adresser à mon député pour un secours, je viens d'être forcé de le faire.
Il trouve ma demande parfaitement justifiée et me demande de produire un certificat médical attestant mon état nerveux d'origine de guerre". Le caporal Daniel D écrit ces mots en août 1917 au médecin-chef de l'asile d'Alençon. De l'homme de troupe jusqu'à l'officier, ils sont des milliers à souffrir de troubles du comportement ou à revenir délirants du front. Comment interpréter et prendre en charge cette vague inédite de symptômes variés ? Ces hommes dont certains passent en conseil de guerre et d'autres échouent à l'asile sont-ils des déserteurs, des victimes de l'artillerie moderne ou bien des malades mentaux ? La guerre peut-elle vraiment rendre fou ? Se fondant sur des documents inédits, puisés dans les archives des établissements psychiatriques, Hervé Guillemain et Stéphane Tison font entendre la voix de ceux qui furent brisés par la guerre, les difficultés des familles et la difficile reconnaissance de ce que l'on nomme aujourd'hui le traumatisme de guerre.
Des récits vrais, bouleversants dans leur simplicité et leur sobriété, rythment l'enquête. Ils montrent l'ampleur du défi auquel furent confrontés psychiatres et militaires.Mots-clés : guerre mondiale : 1914-1918 témoignage humain traumatisme santé mentale maladie mentale psychiatrie enquête Index. décimale : 940 Histoire de l'Europe Type : texte imprimé ; documentaire Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 49560 940.3 TIS Livre 2. Documentaires 900 Histoire-Géographie Disponible
Titre : Vol au-dessus d'un nid de coucou Auteurs : Milos Forman, Auteur Editeur : Warner Home Vidéo, 2010 Importance : 128 mn Note générale : Film de 1975
Avec Jack Nicholson, Louise Fletcher, William RedfieldLangues : Français Langues originales : Anglais Résumé : Rebellion dans un hôpital psychiatrique à l'instigation d'un malade qui se révolte contre la dureté d'une infirmière.
Un prisonnier de droit commun, Randle P. McMurphy, réputé pour son insubordination, est transféré dans un établissement psychiatrique, où règne une discipline de fer, incarnée par l'infirmière en chef, l'intraitable Miss Ratched.
Tous les malades sont sous sa coupe, sauf un vieil indien autiste mais costaud et qui ronge son frein en silence. Avec la complicité tacite de ce dernier, le nouveau venu va faire voler en éclats toutes ses règles les arbitraires comme les utiles, au risque de compromettre la sécurité de la communauté asilaire.
Il paiera de son équilibre mental, et finalement de sa vie, ce salubre mouvement de révolte.
Ce film s'inscrit dans un courant de remise en cause des excès de l'univers carcéral, où des malades mentaux soumis au régime d'une psychiatrie inhumaine font les frais de traitements de choc qui aboutissent à une totale dépersonnalisation.
Explication du titre: cuckoo signifie « cinglé » en anglais, la traduction n'a pas pu rendre ce jeu de mot.
"Le prisonnier McMurphy n'a jamais véritablement appris à se plier devant une quelconque autorité. Transféré à tort ou à raison dans un petit hôpital psychiatrique, sa santé mentale doit y être très sérieusement analysée. Le cerveau de McMurphy serait-il enclin à un quelconque dysfonctionnement ? McMurphy aurait-il vraiment sa place au sein de cet établissement spécialisé ? Beaucoup n'y croient pas.
Pendant ce temps, ce nouveau pensionnaire tente peu à peu de sortir les pensionnaires de leur sombre léthargie commune, une torpeur généralisée attisée depuis bien trop longtemps par l'effroyable infirmière en chef, Ratched.
McMurphy, dont l'existence pourrait simplement se résumer à une interminable série de forfaits en tous genres, est à coup sûr un dangereux criminel qui se retrouve dans un univers qui lui est inconnu et auquel il semble loin d'appartenir. Seulement, au milieu de tous ces hommes qui ont plus ou moins perdu la raison et qui n'ont plus véritablement la force d'affronter les rouages du monde extérieur, il va, une fois de plus, s'insurger contre les règles établies, en l'occurrence l'autorité oppressive de l'infirmière en chef Ratched et de ses aides-soignants soi-disant compétents, et révolutionner à sa manière le quotidien de chacun des patients en leur redonnant un semblant d'espoir et de reconnaissance sociale.
Nommé aux Oscars 1976 dans les catégories Meilleur Second Rôle Masculin pour Brad Dourif, Meilleure Photo, Meilleur Montage et Meilleure Musique, le film remporta ceux du Meilleur Film, Meilleure Adaptation, Meilleur Réalisateur, Meilleur Acteur pour Jack Nicholson et Meilleure Actrice pour Louise Fletcher. Somptueusement mené par une galerie d'acteurs exemplaires, Vol au-dessus d'un nid de coucou est l'étonnant récit d'un voyage initiatique hors du commun. Un de ces films qui ont révolutionné toute une époque et qui ne sauraient laisser personne indifférent encore aujourd'hui."
http://www.krinein.com/cinema/vol-au-dessus-nid-coucou-936.htmlMots-clés : thème littéraire thème artistique thème cinématogaphique Etats-Unis Santé publique santé mentale comportement social marginalité exclusion sociale hôpital psychiatrique psychose folie trouble mental relations sociales infirmier auxiliaire médical métier : santé délinquance dictature contestation révolte Type : document projeté ou vidéo ; fiction En ligne : http://www.krinein.com/cinema/vol-au-dessus-nid-coucou-936.html Vol au-dessus d'un nid de coucou [document projeté ou vidéo] / Milos Forman, Auteur . - [S.l.] : Warner Home Vidéo, 2010 . - 128 mn.
9.90
Film de 1975
Avec Jack Nicholson, Louise Fletcher, William Redfield
Langues : Français Langues originales : Anglais
Résumé : Rebellion dans un hôpital psychiatrique à l'instigation d'un malade qui se révolte contre la dureté d'une infirmière.
Un prisonnier de droit commun, Randle P. McMurphy, réputé pour son insubordination, est transféré dans un établissement psychiatrique, où règne une discipline de fer, incarnée par l'infirmière en chef, l'intraitable Miss Ratched.
Tous les malades sont sous sa coupe, sauf un vieil indien autiste mais costaud et qui ronge son frein en silence. Avec la complicité tacite de ce dernier, le nouveau venu va faire voler en éclats toutes ses règles les arbitraires comme les utiles, au risque de compromettre la sécurité de la communauté asilaire.
Il paiera de son équilibre mental, et finalement de sa vie, ce salubre mouvement de révolte.
Ce film s'inscrit dans un courant de remise en cause des excès de l'univers carcéral, où des malades mentaux soumis au régime d'une psychiatrie inhumaine font les frais de traitements de choc qui aboutissent à une totale dépersonnalisation.
Explication du titre: cuckoo signifie « cinglé » en anglais, la traduction n'a pas pu rendre ce jeu de mot.
"Le prisonnier McMurphy n'a jamais véritablement appris à se plier devant une quelconque autorité. Transféré à tort ou à raison dans un petit hôpital psychiatrique, sa santé mentale doit y être très sérieusement analysée. Le cerveau de McMurphy serait-il enclin à un quelconque dysfonctionnement ? McMurphy aurait-il vraiment sa place au sein de cet établissement spécialisé ? Beaucoup n'y croient pas.
Pendant ce temps, ce nouveau pensionnaire tente peu à peu de sortir les pensionnaires de leur sombre léthargie commune, une torpeur généralisée attisée depuis bien trop longtemps par l'effroyable infirmière en chef, Ratched.
McMurphy, dont l'existence pourrait simplement se résumer à une interminable série de forfaits en tous genres, est à coup sûr un dangereux criminel qui se retrouve dans un univers qui lui est inconnu et auquel il semble loin d'appartenir. Seulement, au milieu de tous ces hommes qui ont plus ou moins perdu la raison et qui n'ont plus véritablement la force d'affronter les rouages du monde extérieur, il va, une fois de plus, s'insurger contre les règles établies, en l'occurrence l'autorité oppressive de l'infirmière en chef Ratched et de ses aides-soignants soi-disant compétents, et révolutionner à sa manière le quotidien de chacun des patients en leur redonnant un semblant d'espoir et de reconnaissance sociale.
Nommé aux Oscars 1976 dans les catégories Meilleur Second Rôle Masculin pour Brad Dourif, Meilleure Photo, Meilleur Montage et Meilleure Musique, le film remporta ceux du Meilleur Film, Meilleure Adaptation, Meilleur Réalisateur, Meilleur Acteur pour Jack Nicholson et Meilleure Actrice pour Louise Fletcher. Somptueusement mené par une galerie d'acteurs exemplaires, Vol au-dessus d'un nid de coucou est l'étonnant récit d'un voyage initiatique hors du commun. Un de ces films qui ont révolutionné toute une époque et qui ne sauraient laisser personne indifférent encore aujourd'hui."
http://www.krinein.com/cinema/vol-au-dessus-nid-coucou-936.htmlMots-clés : thème littéraire thème artistique thème cinématogaphique Etats-Unis Santé publique santé mentale comportement social marginalité exclusion sociale hôpital psychiatrique psychose folie trouble mental relations sociales infirmier auxiliaire médical métier : santé délinquance dictature contestation révolte Type : document projeté ou vidéo ; fiction En ligne : http://www.krinein.com/cinema/vol-au-dessus-nid-coucou-936.html Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 41912 DVD FOR DVD 3. DVDthèque Fictions Disponible
Titre : L'Inconsolable Auteurs : Anne Godard, Auteur Editeur : Les Editions de Minuit, 2006 Importance : 157 p. Langues : Français Résumé : Une mère de famille porte le deuil de son fils aîné, mort encore enfant quelques années auparavant. Véritable mater dolorosa entêtée, elle se sert de son deuil comme d'une oriflamme. Elle s'y complaît, fait de la chambre de l'enfant disparu le sanctuaire exclusif de sa tragédie. Elle se sépare de tous ceux qui se montrent indignes d'un tel culte : le père, les soeurs, l'autre frère.
Le premier roman d'Anne Godard, née en 1971, reposera les zygomatiques du lecteur. C'est un livre noir, obstiné, implacable. Écrit à la seconde personne du singulier, le récit nous fait pénétrer comme en un procès intime au coeur d'une conscience fermée à double tour sur une blessure dont elle ne désire aucune guérison. Cette femme-là (qui fut enfant pendant la Seconde Guerre mondiale) ne vit que pour porter le noir de la mort de son aîné. L'écriture d'Anne Godard est belle, précise. Son tutoiement a quelque chose de lancinant : on le voudrait amical d'abord, on le comprend de plus en plus inquisiteur. De cette folie, que la langue vient peu
à peu éclairer, on voudrait rester indemne, la rejeter à notre tour, comme l'ont fait ici tous les amis et parents de l'héroïne. Qui parle ? Ce " tu " est-il un je ? Est-il la voix d'un tribunal, qui, bien qu'aimant, ne saurait passer sous silence la monstruosité de cet amour maternel qui préfère la mort à toute vie ? " Tu as aimé sa mort tout de suite, tu t'y es sentie bien, comme si c'était enfin ta place, enfin le rôle qui t'attendait. Tu as aimé sa mort, qui te le donnait tout entier, plus que tu n'aurais pu aimer sa vie. "
Si ce sombre roman manque cruellement d'ouverture, du moins porte-t-il en lui la naissance d'un écrivain.
http://www.lmda.net/din/tit_lmda.php?Id=51720
Le récit commence par l’attente insoutenable de la mère, qui exige des signes de compassion de la part de ses proches le jour du vingtième anniversaire de la mort du fils chéri. La femme éplorée attend que le monde entier reconnaisse sa souffrance. Mais voilà: elle est désormais seule à commémorer le funèbre événement. Les fidèles ont fini par se lasser de ce culte insensé. Ses autres enfants ont quitté le cocon familial, le mari s’est lâchement débiné et les amis ne donnent plus guère signe de vie… Le mère voue désormais une effroyable haine à l’égard de tout ce qui n’est pas la mort de son enfant.
La génitrice s’enlise jusqu’à la lie dans un monologue à la deuxième personne du singulier, avec comme seules compagnies la présence obsédante de l’être absent, une culpabilité destructrice et une maladie dégénérative qui entraînera sa mort. Devenue folle, elle dépérit dans un univers où tout lui est désormais étranger.
Dans son premier roman, Anne Godard évoque de façon bouleversante l’impossibilité, pour une mère, de faire le deuil d’un de ses enfants. Sans jamais tomber dans un sentimentalisme de mauvais alois, la jeune auteure décrit le poignant et isolant statut résultant de la perte de l’être cher. Ce livre, véritable saillie d’acrimonie, émeut par son intensité et sa justesse. Le style d’Anne Godard – qui n’est pas sans rappeler celui de Régis Jauffret – hypnotise par l’utilisation d’un «tu» narratif asséné comme des coups de scalpel. Les zones les plus intimes de la personnalité de la mère sont explorées dans les moindres détails, jusqu’à la nausée. Le vase clos de l’univers maternel, réduit à la seule dimension du souvenir de l’être absent, étouffe le lecteur, à la manière du boa constrictor. On est souvent bousculé, choqué. Notamment lorsque la mère s’avoue cyniquement préférer son fils mort plutôt que vivant: «Tu as aimé sa mort tout de suite, tu t’y es sentie bien, comme si c’était enfin ta place, enfin le rôle qui t’attendait. Tu as aimé sa mort, qui te le donnait tout entier, plus que tu n’aurais pu aimer sa vie.»Mots-clés : thème littéraire parent famille organisation familiale couple : famille enfant : famille relation mère-enfant relation mère-fils relation parent-enfant mal de vivre deuil mort : philosophie psychose comportement social relation sociale perception de soi perception d'autrui maladie mentale santé mentale Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman En ligne : http://www.e-litterature.net/publier2/spip/spip.php?article432 L'Inconsolable [texte imprimé] / Anne Godard, Auteur . - [S.l.] : Les Editions de Minuit, 2006 . - 157 p.
ISBN : 978-2-7073-1940-1 : 13,50
Langues : Français
Résumé : Une mère de famille porte le deuil de son fils aîné, mort encore enfant quelques années auparavant. Véritable mater dolorosa entêtée, elle se sert de son deuil comme d'une oriflamme. Elle s'y complaît, fait de la chambre de l'enfant disparu le sanctuaire exclusif de sa tragédie. Elle se sépare de tous ceux qui se montrent indignes d'un tel culte : le père, les soeurs, l'autre frère.
Le premier roman d'Anne Godard, née en 1971, reposera les zygomatiques du lecteur. C'est un livre noir, obstiné, implacable. Écrit à la seconde personne du singulier, le récit nous fait pénétrer comme en un procès intime au coeur d'une conscience fermée à double tour sur une blessure dont elle ne désire aucune guérison. Cette femme-là (qui fut enfant pendant la Seconde Guerre mondiale) ne vit que pour porter le noir de la mort de son aîné. L'écriture d'Anne Godard est belle, précise. Son tutoiement a quelque chose de lancinant : on le voudrait amical d'abord, on le comprend de plus en plus inquisiteur. De cette folie, que la langue vient peu
à peu éclairer, on voudrait rester indemne, la rejeter à notre tour, comme l'ont fait ici tous les amis et parents de l'héroïne. Qui parle ? Ce " tu " est-il un je ? Est-il la voix d'un tribunal, qui, bien qu'aimant, ne saurait passer sous silence la monstruosité de cet amour maternel qui préfère la mort à toute vie ? " Tu as aimé sa mort tout de suite, tu t'y es sentie bien, comme si c'était enfin ta place, enfin le rôle qui t'attendait. Tu as aimé sa mort, qui te le donnait tout entier, plus que tu n'aurais pu aimer sa vie. "
Si ce sombre roman manque cruellement d'ouverture, du moins porte-t-il en lui la naissance d'un écrivain.
http://www.lmda.net/din/tit_lmda.php?Id=51720
Le récit commence par l’attente insoutenable de la mère, qui exige des signes de compassion de la part de ses proches le jour du vingtième anniversaire de la mort du fils chéri. La femme éplorée attend que le monde entier reconnaisse sa souffrance. Mais voilà: elle est désormais seule à commémorer le funèbre événement. Les fidèles ont fini par se lasser de ce culte insensé. Ses autres enfants ont quitté le cocon familial, le mari s’est lâchement débiné et les amis ne donnent plus guère signe de vie… Le mère voue désormais une effroyable haine à l’égard de tout ce qui n’est pas la mort de son enfant.
La génitrice s’enlise jusqu’à la lie dans un monologue à la deuxième personne du singulier, avec comme seules compagnies la présence obsédante de l’être absent, une culpabilité destructrice et une maladie dégénérative qui entraînera sa mort. Devenue folle, elle dépérit dans un univers où tout lui est désormais étranger.
Dans son premier roman, Anne Godard évoque de façon bouleversante l’impossibilité, pour une mère, de faire le deuil d’un de ses enfants. Sans jamais tomber dans un sentimentalisme de mauvais alois, la jeune auteure décrit le poignant et isolant statut résultant de la perte de l’être cher. Ce livre, véritable saillie d’acrimonie, émeut par son intensité et sa justesse. Le style d’Anne Godard – qui n’est pas sans rappeler celui de Régis Jauffret – hypnotise par l’utilisation d’un «tu» narratif asséné comme des coups de scalpel. Les zones les plus intimes de la personnalité de la mère sont explorées dans les moindres détails, jusqu’à la nausée. Le vase clos de l’univers maternel, réduit à la seule dimension du souvenir de l’être absent, étouffe le lecteur, à la manière du boa constrictor. On est souvent bousculé, choqué. Notamment lorsque la mère s’avoue cyniquement préférer son fils mort plutôt que vivant: «Tu as aimé sa mort tout de suite, tu t’y es sentie bien, comme si c’était enfin ta place, enfin le rôle qui t’attendait. Tu as aimé sa mort, qui te le donnait tout entier, plus que tu n’aurais pu aimer sa vie.»Mots-clés : thème littéraire parent famille organisation familiale couple : famille enfant : famille relation mère-enfant relation mère-fils relation parent-enfant mal de vivre deuil mort : philosophie psychose comportement social relation sociale perception de soi perception d'autrui maladie mentale santé mentale Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman En ligne : http://www.e-litterature.net/publier2/spip/spip.php?article432 Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 13481 R GOD Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible
Titre : Je ne souffrirai plus par amour Auteurs : Lucia Etxebarria, Auteur ; Maïder Lafourcade (1967-....), Traducteur Editeur : 10-18, DL 2009 Collection : 10-18 Sous-collection : Domaine étranger num. 4209 Importance : 1 vol. (344 p.) Présentation : couv. ill. Format : 18 cm Note générale : Bibliogr., 9 p. Langues : Français Langues originales : Espagnol Résumé : En cette année 2008, la pétulante écrivain espagnole auteur de l'excellent "Amour, prozac et autres curiosités" nous revient avec un opus inattendu qui, à première vue, ressemble à un manuel de développement personnel mais qu'elle préfère qualifier d'"essai littéraire". A l'intérieur, l'auteur du pays des telenovelas, décrypte comme toujours les comportements amoureux de ses contemporaines et cherche surtout à répondre à un problème qui la concerne au premier chef : la dépendance émotionnelle liée notamment au manque d'estime de soi. Les "junkies de l'amour" comme elle les surnomme. A l'aide d'une impressionnante bibliographie psycho-sociologique illustrée des vicissitudes sentimentales de ses amies ou des siennes, elle explique donc les racines et les mécanismes de ce fléau qui entraîne souffrance et peut aller jusqu'à l'autodestruction (et la maltraitance). Cette féministe convaincue brocarde au passage les représentations sociales de l'idéal de l'amour romantique occidental notamment véhiculées par notre patrimoine culturel, l'éducation ou le "bombardement médiatique". Et de passer au crible les grandes héroïnes de la littérature : d'Anna Karénine à Emma Bovary jusqu'à Bridget Jones (et la chick lit') qui en prend particulièrement pour son grade. Mots-clés : condition féminine représentation mentale féminisme droits de la femme relation homme-femme comportement social comportement sexuel manipulation santé mentale mentalité collective représentation sociale perception de soi perception d'autrui anticonformisme mal de vivre Index. décimale : 305 Groupes sociaux Type : texte imprimé ; documentaire Genre : Essai, réflexion En ligne : http://www.buzz-litteraire.com/index.php?2008/04/22/1150-lucia-etxebarria-regle- [...] Je ne souffrirai plus par amour [texte imprimé] / Lucia Etxebarria, Auteur ; Maïder Lafourcade (1967-....), Traducteur . - [S.l.] : 10-18, DL 2009 . - 1 vol. (344 p.) : couv. ill. ; 18 cm. - (10-18. Domaine étranger; 4209) .
ISBN : 978-2-264-04595-9 : 7,40 EUR
Bibliogr., 9 p.
Langues : Français Langues originales : Espagnol
Résumé : En cette année 2008, la pétulante écrivain espagnole auteur de l'excellent "Amour, prozac et autres curiosités" nous revient avec un opus inattendu qui, à première vue, ressemble à un manuel de développement personnel mais qu'elle préfère qualifier d'"essai littéraire". A l'intérieur, l'auteur du pays des telenovelas, décrypte comme toujours les comportements amoureux de ses contemporaines et cherche surtout à répondre à un problème qui la concerne au premier chef : la dépendance émotionnelle liée notamment au manque d'estime de soi. Les "junkies de l'amour" comme elle les surnomme. A l'aide d'une impressionnante bibliographie psycho-sociologique illustrée des vicissitudes sentimentales de ses amies ou des siennes, elle explique donc les racines et les mécanismes de ce fléau qui entraîne souffrance et peut aller jusqu'à l'autodestruction (et la maltraitance). Cette féministe convaincue brocarde au passage les représentations sociales de l'idéal de l'amour romantique occidental notamment véhiculées par notre patrimoine culturel, l'éducation ou le "bombardement médiatique". Et de passer au crible les grandes héroïnes de la littérature : d'Anna Karénine à Emma Bovary jusqu'à Bridget Jones (et la chick lit') qui en prend particulièrement pour son grade. Mots-clés : condition féminine représentation mentale féminisme droits de la femme relation homme-femme comportement social comportement sexuel manipulation santé mentale mentalité collective représentation sociale perception de soi perception d'autrui anticonformisme mal de vivre Index. décimale : 305 Groupes sociaux Type : texte imprimé ; documentaire Genre : Essai, réflexion En ligne : http://www.buzz-litteraire.com/index.php?2008/04/22/1150-lucia-etxebarria-regle- [...] Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 48231 R ETX Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible Je suis un écrivian frustré / Jose Angel Manas / Paris : Métailié (1998)
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