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Titre : Charles Auteurs : Jean-Michel Béquié Editeur : Editions de Minuit, 2007 Collection : Points num. P1743 Importance : 123 p. Langues : Français Résumé : Le vieillard vit seul, depuis la mort de sa femme, dans une maison où il reçoit seulement son fils et sa fille mariés, lorsqu'ils passent le voir. C'est pour lui l'occasion d'évoquer son lent déclin. Mais, derrière les mots, l'unique réalité restée présente est vieille de plus d'un demi-siècle. Elle porte un nom, Charles, ce petit garçon, ce fils disparu à l'âge de cinq ans, dont le souvenir, déjà réduit à l'état de bribes, s'efface peu à peu, inexorablement, dans la nuit de l'oubli. Catégories : Vieillesse Mots-clés : thème littéraire enfant: famille mémoire souvenir vieillesse condition masculine relation parent-enfant solitude mal de vivre état dépressif comportement social perception d'autrui sentiment mort : philosophie fantôme deuil Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman En ligne : http://www.leseditionsdeminuit.eu/f/index.php?sp=liv&livre_id=1565 Charles [texte imprimé] / Jean-Michel Béquié . - [S.l.] : Editions de Minuit, 2007 . - 123 p.. - (Points; P1743) .
ISBN : 978-2-7578-0123-9
Langues : Français
Résumé : Le vieillard vit seul, depuis la mort de sa femme, dans une maison où il reçoit seulement son fils et sa fille mariés, lorsqu'ils passent le voir. C'est pour lui l'occasion d'évoquer son lent déclin. Mais, derrière les mots, l'unique réalité restée présente est vieille de plus d'un demi-siècle. Elle porte un nom, Charles, ce petit garçon, ce fils disparu à l'âge de cinq ans, dont le souvenir, déjà réduit à l'état de bribes, s'efface peu à peu, inexorablement, dans la nuit de l'oubli. Catégories : Vieillesse Mots-clés : thème littéraire enfant: famille mémoire souvenir vieillesse condition masculine relation parent-enfant solitude mal de vivre état dépressif comportement social perception d'autrui sentiment mort : philosophie fantôme deuil Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman En ligne : http://www.leseditionsdeminuit.eu/f/index.php?sp=liv&livre_id=1565 Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 37732 R BEQ Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible Les Marins perdus / Jean-Claude Izzo / Garnier-Flammarion (1997)
Titre : Les Marins perdus Auteurs : Jean-Claude Izzo, Auteur Editeur : Garnier-Flammarion, 1997 Collection : J'ai lu num. 4841 Importance : 311 p. Langues : Français Résumé : Abdul, Diamantis et Denim survivent à bord d'un vieux cargo échoué dans un port de Marseille. Ils y partagent leurs souvenirs et leurs doutes. Un drame moderne se noue autour de ces trois protagonistes, dont seul le dénouement tragique leur révélera qui ils sont.
Un matin pluvieux dans le port de Marseille. Les trois marins de l'Aldébaran se lèvent, "le moral poissé dans la grisaille". Voilà cinq mois que leur cargo est à quai : leur armateur, non content de sa faillite, a pris la fuite. Le navire et son trio sont condamnés à attendre que la justice s'intéresse à leur avenir. D'ici-là, il faut survivre, entre la mer et la terre, où ils fréquentent d'autres êtres à la dérive, en quête du sens de l'existence. Marseille, la belle, veille sur eux tel "un éblouissement.(...) Une femme qui s'offre à ceux qui arrivent par la mer" et rappelle à leur souvenir "le bonheur, simple, qui descend du ciel vers la mer".
"Marseille, ce matin-là, avait des couleurs de mer du Nord." Loin, sur la digue du Large, oubliés, trois hommes survivent à bord de l'Aldébaran, un cargo dont l'armateur a fait faillite. Le capitaine libanais Abdul Aziz, le Grec Diamantis, son second, et le Turc Nedim, la radio. Tous trois espèrent, sans trop y croire, la reprise de leur navire. Au fil des jours, les trois hommes apprennent à se connaître, mieux qu'ils ne pouvaient le faire en mer. Ils partagent leurs souvenirs, puis leurs doutes, et leurs peurs. Pourquoi ne sont-ils pas partis, comme le reste de l'équipage? Pourquoi s'engluent-ils à bord de ce bateau qui rouille? Autour d'eux, la ville, Marseille. Ville d'exil. Ville métisse. Ville à leur image, pleine de souvenirs, et sans avenir, mais avec la vie à fleur de peau. Ils y nouent des aventures, des rencontres, des amours, avec des hommes, des femmes aussi perdus qu'eux. Le drame se tisse, à leur insu. Une tragédie que ces trois hommes portent en eux, comme Marseille son histoire. Ils n'en déjoueront pas les pièges. Au contraire, ils en seront les acteurs. Parce que - et sans doute le savent-ils depuis le début - c'est dans le dénouement du tragique qu'ils sauront, enfin, qui ils sont.Mots-clés : thème littéraire Marseille : France Marseille : Bouches- du- Rhône transport maritime navigateur travailleur étranger navire exclusion sociale pauvreté souvenir mémoire Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman Les Marins perdus [texte imprimé] / Jean-Claude Izzo, Auteur . - [S.l.] : Garnier-Flammarion, 1997 . - 311 p.. - (J'ai lu; 4841) .
ISBN : 978-2-290-04841-2 : 6.00
Langues : Français
Résumé : Abdul, Diamantis et Denim survivent à bord d'un vieux cargo échoué dans un port de Marseille. Ils y partagent leurs souvenirs et leurs doutes. Un drame moderne se noue autour de ces trois protagonistes, dont seul le dénouement tragique leur révélera qui ils sont.
Un matin pluvieux dans le port de Marseille. Les trois marins de l'Aldébaran se lèvent, "le moral poissé dans la grisaille". Voilà cinq mois que leur cargo est à quai : leur armateur, non content de sa faillite, a pris la fuite. Le navire et son trio sont condamnés à attendre que la justice s'intéresse à leur avenir. D'ici-là, il faut survivre, entre la mer et la terre, où ils fréquentent d'autres êtres à la dérive, en quête du sens de l'existence. Marseille, la belle, veille sur eux tel "un éblouissement.(...) Une femme qui s'offre à ceux qui arrivent par la mer" et rappelle à leur souvenir "le bonheur, simple, qui descend du ciel vers la mer".
"Marseille, ce matin-là, avait des couleurs de mer du Nord." Loin, sur la digue du Large, oubliés, trois hommes survivent à bord de l'Aldébaran, un cargo dont l'armateur a fait faillite. Le capitaine libanais Abdul Aziz, le Grec Diamantis, son second, et le Turc Nedim, la radio. Tous trois espèrent, sans trop y croire, la reprise de leur navire. Au fil des jours, les trois hommes apprennent à se connaître, mieux qu'ils ne pouvaient le faire en mer. Ils partagent leurs souvenirs, puis leurs doutes, et leurs peurs. Pourquoi ne sont-ils pas partis, comme le reste de l'équipage? Pourquoi s'engluent-ils à bord de ce bateau qui rouille? Autour d'eux, la ville, Marseille. Ville d'exil. Ville métisse. Ville à leur image, pleine de souvenirs, et sans avenir, mais avec la vie à fleur de peau. Ils y nouent des aventures, des rencontres, des amours, avec des hommes, des femmes aussi perdus qu'eux. Le drame se tisse, à leur insu. Une tragédie que ces trois hommes portent en eux, comme Marseille son histoire. Ils n'en déjoueront pas les pièges. Au contraire, ils en seront les acteurs. Parce que - et sans doute le savent-ils depuis le début - c'est dans le dénouement du tragique qu'ils sauront, enfin, qui ils sont.Mots-clés : thème littéraire Marseille : France Marseille : Bouches- du- Rhône transport maritime navigateur travailleur étranger navire exclusion sociale pauvreté souvenir mémoire Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 13135 R IZZ Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible
Titre : Petit éloge de la mémoire: quatre mille et une années de nostalgie Auteurs : Boualem Sansal Editeur : Gallimard, 2006 Collection : Folio num. 4486 Importance : 133 p Langues : Français Résumé : Eloge de la mémoire à travers l'évocation par le narrateur de son pays, l'Egypte, mère du monde.
"Nostalgie lucide et tendre, mélancolie et admiration de cette grande fresque historique.
Cet essai de Boualem Sansal sur le passé de l’Algérie et plus largement du Maghreb étendu jusqu’aux confins extrêmes de l’Egypte est une reconquête de l’Histoire, à la façon de Michelet, sur le néant. Il est conçu en forme de récit, autour d’un je-narrateur qui meurt et renaît tel le Sphinx, à travers les âges, depuis les débuts de l’Egypte Pharaonique jusqu’à aujourd’hui. Ce personnage mythique permet à Boualem Sansal de nouer, de l’intérieur, un rapport de nostalgie à la fois lucide et tendre, de mélancolie et d’admiration tout aussi vive, avec cette grande fresque historique, tragique ou glorieuse, brossée par un esprit au regard ironique d’une acuité impitoyable.
D’un seul coup, Boualem Sansal ouvre le présent et le passé immédiat de l’Algérie à des perspectives plus lointaines devenues comme étrangères, pour les refaire siennes et proches. Cela est opéré sans fabrication ni falsification à des fins idéologiques de glorification patriotique. Les faits sont là dans leur réalité nue. Vécus de l’intérieur d’un esprit, ils prennent un sens dans la durée longue d’un personnage mythique qui traverse toutes ces morts et ces renaissances, ces naufrages et ces résurrections. Ce personnage mythique est sans doute l’Algérie et ces femmes et ces hommes qui ont peuplé le Maghreb depuis des temps immémoriaux jusqu’à aujourd’hui. On soupçonne que c’est aussi le romancier lui-même en quête de sens.Parmi les traits reconstitués de ce passé immense , l’un d’eux semble souligné fortement par l’auteur : la longue histoire du Maghreb jusqu’à l’Egypte est traversée de périodes alternées de réalisations spirituelles et matérielles prodigieuses et d’ effondrements massifs et soudains : le temps de la Malédiction voit sombrer corps et bien la splendide civilisation des Pharaons, l’invasion des Vandales détruit la non moins superbe civilisation de la Numidie romanisée qui avait succédé à l’orgueilleuse Carthage d’origine phénicienne, elle-même réduite à néant par Rome avant de resurgir de ses cendres.
Le narrateur pointe au passage le rôle d’Augustin, apôtre de la fidélité à Rome auprès d’une Numidie rebelle, mais aussi, note le narrateur d’une sévérité impénitente, premier initiateur de la justification des moyens au service d’une guerre juste. L’instauration de l’Empire turc s’accompagne d’une perte du souvenir des lumières éclatantes de la civilisation arabo-berbère avec Ibn Khaldun, Ibn Batuta, Averroès, il est vrai assombries par la perte des splendides royaumes de Grenade et de Cordoue, leurs jardins merveilleux , leurs philosophes, leurs artistes et leurs hommes de lettres.
C’est ainsi que les tribus berbères perdent la mémoire de leur passé et jusqu’au souvenir des noms de leurs plus grands héros, Massinissa, Jugurtha, Juba, ou Maxime Sévère, de la Kahina, la reine berbère sans doute juive, qui mit en déroute et chassa l’envahisseur arabe musulman avant d’être vaincue et décapitée par eux. La venue du colonialisme français est l’occasion de quelques pages hautes en couleurs : en particulier la meurtrière prise de Constantine où furent défaits et tués Clauzel et Damrémont."
http://www.vitaminedz.com/petit-eloge-de-la-memoire-quatre-mille-et-une-annees-de/Articles_16062_64028_0_1.html
http://la-plume-francophone.over-blog.com/article-24146958.htmlMots-clés : thème littéraire mémoire souvenir mal de vivre nostalgie Egypte Egypte ancienne mythe lieu mythique légende croyance religieuse Massinissa Carthage Maghreb Islam colonisation Algérie LA Kahina Berbère Type : texte imprimé ; documentaire Genre : documentaire En ligne : http://www.evene.fr/celebre/biographie/boualem-sansal-20949.php Petit éloge de la mémoire : quatre mille et une années de nostalgie [texte imprimé] / Boualem Sansal . - [S.l.] : Gallimard, 2006 . - 133 p. - (Folio; 4486) .
ISBN : 978-2-07-034126-9 : 2,00
Langues : Français
Résumé : Eloge de la mémoire à travers l'évocation par le narrateur de son pays, l'Egypte, mère du monde.
"Nostalgie lucide et tendre, mélancolie et admiration de cette grande fresque historique.
Cet essai de Boualem Sansal sur le passé de l’Algérie et plus largement du Maghreb étendu jusqu’aux confins extrêmes de l’Egypte est une reconquête de l’Histoire, à la façon de Michelet, sur le néant. Il est conçu en forme de récit, autour d’un je-narrateur qui meurt et renaît tel le Sphinx, à travers les âges, depuis les débuts de l’Egypte Pharaonique jusqu’à aujourd’hui. Ce personnage mythique permet à Boualem Sansal de nouer, de l’intérieur, un rapport de nostalgie à la fois lucide et tendre, de mélancolie et d’admiration tout aussi vive, avec cette grande fresque historique, tragique ou glorieuse, brossée par un esprit au regard ironique d’une acuité impitoyable.
D’un seul coup, Boualem Sansal ouvre le présent et le passé immédiat de l’Algérie à des perspectives plus lointaines devenues comme étrangères, pour les refaire siennes et proches. Cela est opéré sans fabrication ni falsification à des fins idéologiques de glorification patriotique. Les faits sont là dans leur réalité nue. Vécus de l’intérieur d’un esprit, ils prennent un sens dans la durée longue d’un personnage mythique qui traverse toutes ces morts et ces renaissances, ces naufrages et ces résurrections. Ce personnage mythique est sans doute l’Algérie et ces femmes et ces hommes qui ont peuplé le Maghreb depuis des temps immémoriaux jusqu’à aujourd’hui. On soupçonne que c’est aussi le romancier lui-même en quête de sens.Parmi les traits reconstitués de ce passé immense , l’un d’eux semble souligné fortement par l’auteur : la longue histoire du Maghreb jusqu’à l’Egypte est traversée de périodes alternées de réalisations spirituelles et matérielles prodigieuses et d’ effondrements massifs et soudains : le temps de la Malédiction voit sombrer corps et bien la splendide civilisation des Pharaons, l’invasion des Vandales détruit la non moins superbe civilisation de la Numidie romanisée qui avait succédé à l’orgueilleuse Carthage d’origine phénicienne, elle-même réduite à néant par Rome avant de resurgir de ses cendres.
Le narrateur pointe au passage le rôle d’Augustin, apôtre de la fidélité à Rome auprès d’une Numidie rebelle, mais aussi, note le narrateur d’une sévérité impénitente, premier initiateur de la justification des moyens au service d’une guerre juste. L’instauration de l’Empire turc s’accompagne d’une perte du souvenir des lumières éclatantes de la civilisation arabo-berbère avec Ibn Khaldun, Ibn Batuta, Averroès, il est vrai assombries par la perte des splendides royaumes de Grenade et de Cordoue, leurs jardins merveilleux , leurs philosophes, leurs artistes et leurs hommes de lettres.
C’est ainsi que les tribus berbères perdent la mémoire de leur passé et jusqu’au souvenir des noms de leurs plus grands héros, Massinissa, Jugurtha, Juba, ou Maxime Sévère, de la Kahina, la reine berbère sans doute juive, qui mit en déroute et chassa l’envahisseur arabe musulman avant d’être vaincue et décapitée par eux. La venue du colonialisme français est l’occasion de quelques pages hautes en couleurs : en particulier la meurtrière prise de Constantine où furent défaits et tués Clauzel et Damrémont."
http://www.vitaminedz.com/petit-eloge-de-la-memoire-quatre-mille-et-une-annees-de/Articles_16062_64028_0_1.html
http://la-plume-francophone.over-blog.com/article-24146958.htmlMots-clés : thème littéraire mémoire souvenir mal de vivre nostalgie Egypte Egypte ancienne mythe lieu mythique légende croyance religieuse Massinissa Carthage Maghreb Islam colonisation Algérie LA Kahina Berbère Type : texte imprimé ; documentaire Genre : documentaire En ligne : http://www.evene.fr/celebre/biographie/boualem-sansal-20949.php Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 38053 R SAN Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible Petites Morts / ISABELLE ROSSIGNOL / Editions du Rouergue (1998)
Titre : Petites Morts Auteurs : ISABELLE ROSSIGNOL, Auteur Editeur : Editions du Rouergue, 1998 Importance : 67 p Langues : Français Résumé : C'est un tout petit livre. C'est un très beau livre, écrit par une femme, qui retrace l'histoire d'un corps de femme confronté au corps des hommes.
Depuis l'enfance qui entend et qui observe, jusqu'au moment où " un jour, [elle a] su ", l'auteure décrit le cheminement de ce corps qui se cherche. Un sujet comme celui-là aurait pu donner lieu à un texte lourd et plaintif, psychologisant à outrance, mais ce que nous lisons ici évite tous ces pièges. Isabelle Rossignol ose la description dans toute sa crudité et la met au service d'un texte simple et épuré. Rien de superflu n'est imposé au lecteur, rien ne s'immisce entre lui et ces soixante-sept pages.
Les treize courts chapitres du livre ont tous la même structure. Tout d'abord, en une vingtaine lignes au plus, Isabelle Rossignol décrit le comportement amoureux d'espèces animales imaginaires. Ces descriptions pourraient être le fait d'un éthologue — ou d'un entomologiste tellement le regard porté sur ces animaux nous les fait percevoir comme des insectes. Elles abondent en termes à connotation technique (" tarses postérieurs ", " pores fémoraux ", " gouttelette spermatique ") et en descriptions comportementales précises (" Chez les Baëtis rodani, la reconnaissance visuelle des sexes a pour conséquence une grande brusquerie de l'accouplement, dont les préliminaires sont souvent inexistants ou très brefs. "). C'est précisément le recours à une langue ayant les caractéristiques du discours scientifique qui permet à Isabelle Rossignol de se placer sur le mode du constat, et d'éviter commentaires et jugements de valeur. Lorsque, dans la seconde partie de chaque chapitre, elle se penche sur une espèce animale bien précise — la nôtre —, son texte, pour sensible qu'il soit, continue à bénéficier de la distance et de l'apparente objectivité qu'induit cet effet de science.
Il n'y a dans ce livre aucun anthropomorphisme dans les parties "éthologiques", et le fait humain ne s'y réduit pas à du biologique. Non, ce que fait Isabelle Rossignol est bien plus intéressant : elle tisse par l'écriture un réseau de correspondances entre deux univers. Et elle le tisse bien.
Andrée Bergeron
Ce petit récit nous emporte au fond d’un jardin, à détailler, à la manière d’un entomologiste, des petits insectes et un buisson de petits animaux. Et comme si elle décortiquait sous nos yeux une mouche, en lui enlevant les ailes, les pattes avant de lui couper l’abdomen, une femme se confie à nous, et évoque, par touches, la découverte de la sexualité. Elle se souvient de son enfance, des premières fois où elle s’est rendue compte des différences entre hommes et femmes, du secret, du tabou qu’il y avait là, et que quelques membres de sa famille, brutaux, brutalement, évoquaient devant elle.
"Petites Morts, livre épais et grand comme un gant de toilette, est un bijou pour les amateurs d'entomologie et de sexualité féminine. Lecteurs et lectrices découvrent en quatorze chapitres les mœurs sexuelles de treize insectes cachés sous leur nom scientique latin :
- Odynerus labiatus p. 11
- Baëtis rodani p. 13
- Lagnatus testae p. 19
- Corixa crocuta p. 25
- Eucelis sordidus p. 27
- Pleuropodia I p. 33
- Thripidae p. 37
- Lepisma saccharina p. 41
- Pleuropodia II p. 45
- Nepa rubra p. 49
- Dysdera velia p. 53
- Onygompus ardens p. 57
- Tricobius p. 61
- Hylahus pleidae p. 65
Ainsi le Pleuropodia I est le sixième chapitre en commençant par le début et Pleuropodia II est le sixième chapitre en commençant par la fin.
Ces mœurs animales sexuelles décrites avec précision introduisent à chaque chapitre un souvenir d'enfance, d'adolescence ou de jeunesse."
http://saphisme.pagesperso-orange.fr/s20/rossignol.html
Espèces animales fantasmées, avec leurs machineries sexuelles, organes génitaux, sécrétions, cavités, poils, saillies.
Crudité des gestes et des paroles. Et puis un corps de femme, prisonnier d'images et de mots, cuisses scellées. Qui se cherche.
"« Petites Morts » est une histoire de sens, au féminin, et de rupture. Le texte balance entre deux registres : registre humain de la narratrice, qui craint et vit sa propre sexualité dans une confusion terrifiante et dramatique, et registre naturaliste, zoologique, qui décrit la copulation animale telle qu'elle s'observe dans un jardin. Pour s'autoriser à en goûter la beauté, la violence, et à s'en amuser, cette femme devra parvenir à réconcilier, dans l'acte sexuel, la dimension culturelle et la part animale."Mots-clés : thème littéraire condition féminine sexualité relation homme-animal relation homme-femme amour peur autobiographie souvenir autofiction enfance jeunesse développement de la personnalité comportement sexuel Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman Petites Morts [texte imprimé] / ISABELLE ROSSIGNOL, Auteur . - [S.l.] : Editions du Rouergue, 1998 . - 67 p.
ISBN : 978-2-84156-102-5 : 5.00
Langues : Français
Résumé : C'est un tout petit livre. C'est un très beau livre, écrit par une femme, qui retrace l'histoire d'un corps de femme confronté au corps des hommes.
Depuis l'enfance qui entend et qui observe, jusqu'au moment où " un jour, [elle a] su ", l'auteure décrit le cheminement de ce corps qui se cherche. Un sujet comme celui-là aurait pu donner lieu à un texte lourd et plaintif, psychologisant à outrance, mais ce que nous lisons ici évite tous ces pièges. Isabelle Rossignol ose la description dans toute sa crudité et la met au service d'un texte simple et épuré. Rien de superflu n'est imposé au lecteur, rien ne s'immisce entre lui et ces soixante-sept pages.
Les treize courts chapitres du livre ont tous la même structure. Tout d'abord, en une vingtaine lignes au plus, Isabelle Rossignol décrit le comportement amoureux d'espèces animales imaginaires. Ces descriptions pourraient être le fait d'un éthologue — ou d'un entomologiste tellement le regard porté sur ces animaux nous les fait percevoir comme des insectes. Elles abondent en termes à connotation technique (" tarses postérieurs ", " pores fémoraux ", " gouttelette spermatique ") et en descriptions comportementales précises (" Chez les Baëtis rodani, la reconnaissance visuelle des sexes a pour conséquence une grande brusquerie de l'accouplement, dont les préliminaires sont souvent inexistants ou très brefs. "). C'est précisément le recours à une langue ayant les caractéristiques du discours scientifique qui permet à Isabelle Rossignol de se placer sur le mode du constat, et d'éviter commentaires et jugements de valeur. Lorsque, dans la seconde partie de chaque chapitre, elle se penche sur une espèce animale bien précise — la nôtre —, son texte, pour sensible qu'il soit, continue à bénéficier de la distance et de l'apparente objectivité qu'induit cet effet de science.
Il n'y a dans ce livre aucun anthropomorphisme dans les parties "éthologiques", et le fait humain ne s'y réduit pas à du biologique. Non, ce que fait Isabelle Rossignol est bien plus intéressant : elle tisse par l'écriture un réseau de correspondances entre deux univers. Et elle le tisse bien.
Andrée Bergeron
Ce petit récit nous emporte au fond d’un jardin, à détailler, à la manière d’un entomologiste, des petits insectes et un buisson de petits animaux. Et comme si elle décortiquait sous nos yeux une mouche, en lui enlevant les ailes, les pattes avant de lui couper l’abdomen, une femme se confie à nous, et évoque, par touches, la découverte de la sexualité. Elle se souvient de son enfance, des premières fois où elle s’est rendue compte des différences entre hommes et femmes, du secret, du tabou qu’il y avait là, et que quelques membres de sa famille, brutaux, brutalement, évoquaient devant elle.
"Petites Morts, livre épais et grand comme un gant de toilette, est un bijou pour les amateurs d'entomologie et de sexualité féminine. Lecteurs et lectrices découvrent en quatorze chapitres les mœurs sexuelles de treize insectes cachés sous leur nom scientique latin :
- Odynerus labiatus p. 11
- Baëtis rodani p. 13
- Lagnatus testae p. 19
- Corixa crocuta p. 25
- Eucelis sordidus p. 27
- Pleuropodia I p. 33
- Thripidae p. 37
- Lepisma saccharina p. 41
- Pleuropodia II p. 45
- Nepa rubra p. 49
- Dysdera velia p. 53
- Onygompus ardens p. 57
- Tricobius p. 61
- Hylahus pleidae p. 65
Ainsi le Pleuropodia I est le sixième chapitre en commençant par le début et Pleuropodia II est le sixième chapitre en commençant par la fin.
Ces mœurs animales sexuelles décrites avec précision introduisent à chaque chapitre un souvenir d'enfance, d'adolescence ou de jeunesse."
http://saphisme.pagesperso-orange.fr/s20/rossignol.html
Espèces animales fantasmées, avec leurs machineries sexuelles, organes génitaux, sécrétions, cavités, poils, saillies.
Crudité des gestes et des paroles. Et puis un corps de femme, prisonnier d'images et de mots, cuisses scellées. Qui se cherche.
"« Petites Morts » est une histoire de sens, au féminin, et de rupture. Le texte balance entre deux registres : registre humain de la narratrice, qui craint et vit sa propre sexualité dans une confusion terrifiante et dramatique, et registre naturaliste, zoologique, qui décrit la copulation animale telle qu'elle s'observe dans un jardin. Pour s'autoriser à en goûter la beauté, la violence, et à s'en amuser, cette femme devra parvenir à réconcilier, dans l'acte sexuel, la dimension culturelle et la part animale."Mots-clés : thème littéraire condition féminine sexualité relation homme-animal relation homme-femme amour peur autobiographie souvenir autofiction enfance jeunesse développement de la personnalité comportement sexuel Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 5555 R ROS Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible La première gorgée de bière / Philippe Delerm / Gallimard (1997)
Titre : La première gorgée de bière: et autres plaisirs minuscules. Récits Auteurs : Philippe Delerm, Auteur Editeur : Gallimard, 1997 Collection : L'arpenteur Importance : 93 p. Langues : Français Résumé : On dit que la vie n'est pas simple et que le bonheur est rare. Pour Philippe Delerm, il tient en trente-quatre "plaisirs minuscules". Il évoque ici tour à tour, sous forme de petites séquences, la satisfaction immense qu'il tire tantôt de petits gestes insignifiants, tantôt d'une bienheureuse absence de gestes. Toutes les saisons sont évoquées dans ce petit ouvrage délicieux qui s'apparente presque à un manuel du bonheur à l'usage des gens trop pressés. Les plaisirs de la table y ont une place privilégiée et, tout comme les plaisirs d'un autre ordre, font ressurgir avec humour et nostalgie l'univers de l'enfance, chez le narrateur comme chez le lecteur, rendus complices par la merveilleuse banalité des situations décrites. Grâce à ce traité de vie simple, Delerm nous rappelle que prendre le temps, socialement ou à part soi, n'est pas une perte de temps. Certaines séquences sont toutefois ambiguës, comme celle sur Le Dimanche soir. S'ouvrant sur la description d'une joie, elles s'achèvent avec gravité sur une sensation douloureuse, comme pour nous rappeler que le bonheur, s'il n'est pas rare, est tout de même précieux.
"(...)Oui, ce petit livre de 95 pages n’a pas fini de nous surprendre. Déjà les titres des chapitres suscitent notre interrogation et laisse la possibilité à notre esprit de vagabonder : « Un couteau dans la poche, Le paquet de gâteaux du dimanche matin, Aider à écosser des petits pois, Prendre un porto, L’odeur des pommes, Le croissant du trottoir, Le bruit de la dynamo, L’inhalation… »
Dans la routine des faits quotidiens, les gestes deviennent mécaniques comme boire, mais les sensations peuvent se transformer en pensées philosophiques : « À chaque coup de langue en rouge et noir monte plus fort le lourd velours. Chaque gorgée est un mensonge. » (p. 17)
Dans la banalité de la simplicité, l’importance de l’impalpable, des impressions visuelles est omniprésente : couteaux, gâteaux, petits pois, pommes, croissant, mûres, bière, objets statiques s’opposent à la vitesse du vécu avec la dynamo, l’autoroute, le train. Ainsi nous sommes emportés à travers la mécanique concrète à réfléchir sur nos sensations :
« On entre dans la cave. Tout de suite, c’est ça qui vous prend. Les pommes sont là, disposées sur des claies - des cageots renversés. » (p. 18)
ou bien dans un autre lieu :
« Le téléviseur peu à peu devient insupportable, et on l’éteint. » (p. 52)
Le temps passe : « Du temps perdu, du temps gagné ? » (p. 53). Nous sommes « les esclaves du stress urbain » (p. 53). Dans la description du trottoir roulant de la station Montparnasse, « On s’y engage avec la même appréhension que sur les escalators des magasins. Mais ici, pas de marches dépliées comme des mâchoires d’alligator. Tout se fait dans l’horizontalité. » (p. 53) et on éprouve une sensation de vertige, alors que le cinéma nous offre une autre sensation, celle d’un « flottement ouaté » dans lequel « il faut apprivoiser ce volume rebondi, mi-compact, mi-moelleux » dans « une lumière d’aquarium » (p. 55).
Étrangeté des descriptions qui ne sont pas celles de tout le monde et en même temps déclenche chez le lecteur, une reconnaissance de sensations déjà ressenties et non un fait nouveau :
« Mouiller ses espadrilles, c’est connaître l’amère volupté d’un naufrage complet. » (p. 66)
On glisse avec l’auteur dans la mollesse du bien-être ou dans le vertige de la mouvance au gré des chapitres. De même la voix n’a pas un seul sens :
« Ce n’est pas ce que l’on dit qui compte, mais ce qu’on entend. C’est fou comme la voix seule peut dire d’une personne qu’on aime » (p. 86).
Gestes répétitifs de l’enfance, images sauvegardées dans notre mémoire puis réapparues à l’occasion d’un déclic de vie… Gestes simples de la vie quotidienne, banalité de l’acte. Pourtant du mécanisme de la vie routinière, ressort une étrange impression de force et d’importance. Les sensations prennent le pas sur le concret, le souvenir existe plus que la réalité. Notre vie est alors suspendue entre aujourd’hui et hier ; elle ne peut exister sans son passé. C’est, je pense le message subtil qu’il faut savoir décoder au fil de ce livre qui ne peut qu’envoûter le lecteur qui n’a pas oublié son enfance et l’importance du rêve."
Catherine RÉAULT-CROSNIER
http://membres.multimania.fr/crcrosnier/articles/delerm-biere.htmMots-clés : thème littéraire mémoire souvenir sensation vie quotidienne bonheur comportement social question philosophique Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman La première gorgée de bière : et autres plaisirs minuscules. Récits [texte imprimé] / Philippe Delerm, Auteur . - [S.l.] : Gallimard, 1997 . - 93 p.. - (L'arpenteur) .
ISBN : 978-2-07-074483-1 : 15.00
Langues : Français
Résumé : On dit que la vie n'est pas simple et que le bonheur est rare. Pour Philippe Delerm, il tient en trente-quatre "plaisirs minuscules". Il évoque ici tour à tour, sous forme de petites séquences, la satisfaction immense qu'il tire tantôt de petits gestes insignifiants, tantôt d'une bienheureuse absence de gestes. Toutes les saisons sont évoquées dans ce petit ouvrage délicieux qui s'apparente presque à un manuel du bonheur à l'usage des gens trop pressés. Les plaisirs de la table y ont une place privilégiée et, tout comme les plaisirs d'un autre ordre, font ressurgir avec humour et nostalgie l'univers de l'enfance, chez le narrateur comme chez le lecteur, rendus complices par la merveilleuse banalité des situations décrites. Grâce à ce traité de vie simple, Delerm nous rappelle que prendre le temps, socialement ou à part soi, n'est pas une perte de temps. Certaines séquences sont toutefois ambiguës, comme celle sur Le Dimanche soir. S'ouvrant sur la description d'une joie, elles s'achèvent avec gravité sur une sensation douloureuse, comme pour nous rappeler que le bonheur, s'il n'est pas rare, est tout de même précieux.
"(...)Oui, ce petit livre de 95 pages n’a pas fini de nous surprendre. Déjà les titres des chapitres suscitent notre interrogation et laisse la possibilité à notre esprit de vagabonder : « Un couteau dans la poche, Le paquet de gâteaux du dimanche matin, Aider à écosser des petits pois, Prendre un porto, L’odeur des pommes, Le croissant du trottoir, Le bruit de la dynamo, L’inhalation… »
Dans la routine des faits quotidiens, les gestes deviennent mécaniques comme boire, mais les sensations peuvent se transformer en pensées philosophiques : « À chaque coup de langue en rouge et noir monte plus fort le lourd velours. Chaque gorgée est un mensonge. » (p. 17)
Dans la banalité de la simplicité, l’importance de l’impalpable, des impressions visuelles est omniprésente : couteaux, gâteaux, petits pois, pommes, croissant, mûres, bière, objets statiques s’opposent à la vitesse du vécu avec la dynamo, l’autoroute, le train. Ainsi nous sommes emportés à travers la mécanique concrète à réfléchir sur nos sensations :
« On entre dans la cave. Tout de suite, c’est ça qui vous prend. Les pommes sont là, disposées sur des claies - des cageots renversés. » (p. 18)
ou bien dans un autre lieu :
« Le téléviseur peu à peu devient insupportable, et on l’éteint. » (p. 52)
Le temps passe : « Du temps perdu, du temps gagné ? » (p. 53). Nous sommes « les esclaves du stress urbain » (p. 53). Dans la description du trottoir roulant de la station Montparnasse, « On s’y engage avec la même appréhension que sur les escalators des magasins. Mais ici, pas de marches dépliées comme des mâchoires d’alligator. Tout se fait dans l’horizontalité. » (p. 53) et on éprouve une sensation de vertige, alors que le cinéma nous offre une autre sensation, celle d’un « flottement ouaté » dans lequel « il faut apprivoiser ce volume rebondi, mi-compact, mi-moelleux » dans « une lumière d’aquarium » (p. 55).
Étrangeté des descriptions qui ne sont pas celles de tout le monde et en même temps déclenche chez le lecteur, une reconnaissance de sensations déjà ressenties et non un fait nouveau :
« Mouiller ses espadrilles, c’est connaître l’amère volupté d’un naufrage complet. » (p. 66)
On glisse avec l’auteur dans la mollesse du bien-être ou dans le vertige de la mouvance au gré des chapitres. De même la voix n’a pas un seul sens :
« Ce n’est pas ce que l’on dit qui compte, mais ce qu’on entend. C’est fou comme la voix seule peut dire d’une personne qu’on aime » (p. 86).
Gestes répétitifs de l’enfance, images sauvegardées dans notre mémoire puis réapparues à l’occasion d’un déclic de vie… Gestes simples de la vie quotidienne, banalité de l’acte. Pourtant du mécanisme de la vie routinière, ressort une étrange impression de force et d’importance. Les sensations prennent le pas sur le concret, le souvenir existe plus que la réalité. Notre vie est alors suspendue entre aujourd’hui et hier ; elle ne peut exister sans son passé. C’est, je pense le message subtil qu’il faut savoir décoder au fil de ce livre qui ne peut qu’envoûter le lecteur qui n’a pas oublié son enfance et l’importance du rêve."
Catherine RÉAULT-CROSNIER
http://membres.multimania.fr/crcrosnier/articles/delerm-biere.htmMots-clés : thème littéraire mémoire souvenir sensation vie quotidienne bonheur comportement social question philosophique Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 2285 R DEL Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible PermalinkSido / Colette / Hachette littératures (1996)
Permalink11 h 47 Bus 9 pour Jérusalem / Pnina Moed Kass / Ed. Milan (2005)
PermalinkAdoption, blessures d'amour / Marie-Claude Gavard / O. Jacob (2009)
PermalinkPermalinkArtemis Fowl /4 : Opération opale / Eoin Colfer / Gallimard Jeunesse (2007)
PermalinkPermalinkPermalinkPermalinkPermalinkPermalinkPermalinkPermalinkLa Consolante / Anna Gavalda / 2008
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