A partir de cette page vous pouvez :
Retourner au premier écran avec les dernières notices... |
Résultat de la recherche
60 résultat(s) recherche sur le mot-clé 'témoignage'




Quan bien même je verrais / Sophie Massieu / Nil Éd. (1998)
Titre : Quan bien même je verrais: Témoignage Auteurs : Sophie Massieu, Auteur ; Florence Montreynaud, Auteur Editeur : Nil Éd., 1998 Importance : 234 p. Note générale : DON Langues : Français Résumé : Sophie est la personne la plus extraordinaire que j'aie rencontrée.
Jeune, jolie, elle est aveugle de naissance et vit seule à Paris. Son ambition : devenir journaliste. Son secret ? Sa mère, qui a été présente à ses côtés sans peser ni s'imposer. Elle l'a élevée "normalement", malgré son handicap, l'a aidée sans jamais compter ni sa peine ni son temps. Pour permettre à sa fille de faire de bonnes études à Paris, elle a quitté le village près de Cherbourg où elle était cultivatrice.
C'est elle aussi qui lui prête ses yeux. Elle, qui a quitté l'école à quatorze ans, enregistre sur cassettes des livres qu'elle ne comprend pas, et lui lit chaque jour les journaux. Enivrée de lecture, Sophie observe le monde avec quatre sens au lieu de cinq, mais "quand bien même je verrais, dit-elle, ma perception du monde ne serait pas plus riche". Personnages hors du commun, ces deux femmes sont portées par une détermination, une énergie et un appétit de la vie exceptionnels. En découvrant cette histoire, vous comprendrez ce que les mots amour et courage signifient vraiment. Florence MontreynaudMots-clés : thème littéraire témoignage récit de vie handicap visuel cécité éducation relation mère-enfant perception d'autrui comportement social Type : texte imprimé ; documentaire Genre : témoignage Quan bien même je verrais : Témoignage [texte imprimé] / Sophie Massieu, Auteur ; Florence Montreynaud, Auteur . - [S.l.] : Nil Éd., 1998 . - 234 p.
ISBN : 978-2-84111-104-6 : 15.00
DON
Langues : Français
Résumé : Sophie est la personne la plus extraordinaire que j'aie rencontrée.
Jeune, jolie, elle est aveugle de naissance et vit seule à Paris. Son ambition : devenir journaliste. Son secret ? Sa mère, qui a été présente à ses côtés sans peser ni s'imposer. Elle l'a élevée "normalement", malgré son handicap, l'a aidée sans jamais compter ni sa peine ni son temps. Pour permettre à sa fille de faire de bonnes études à Paris, elle a quitté le village près de Cherbourg où elle était cultivatrice.
C'est elle aussi qui lui prête ses yeux. Elle, qui a quitté l'école à quatorze ans, enregistre sur cassettes des livres qu'elle ne comprend pas, et lui lit chaque jour les journaux. Enivrée de lecture, Sophie observe le monde avec quatre sens au lieu de cinq, mais "quand bien même je verrais, dit-elle, ma perception du monde ne serait pas plus riche". Personnages hors du commun, ces deux femmes sont portées par une détermination, une énergie et un appétit de la vie exceptionnels. En découvrant cette histoire, vous comprendrez ce que les mots amour et courage signifient vraiment. Florence MontreynaudMots-clés : thème littéraire témoignage récit de vie handicap visuel cécité éducation relation mère-enfant perception d'autrui comportement social Type : texte imprimé ; documentaire Genre : témoignage Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 8150 R MAS Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible 40 coups de fouet pour un pantalon / Lubna Ahmad Al-Hussein / Plon (impr. 2009)
Titre : 40 coups de fouet pour un pantalon Auteurs : Lubna Ahmad Al-Hussein, Auteur ; Djénane Kareh Tager, Collaborateur Editeur : Plon, impr. 2009 Importance : 1 vol. (223 p.) Présentation : couv. ill. en coul. Format : 23 cm Langues : Français Résumé : Le 3 juillet dernier, Loubna Ahmad Al-Hussein dîne dans un grand restaurant de Khartoum avec des amies, quand la police des moeurs fait irruption et l'interpelle, ainsi que onze autres femmes pour "port de tenue indécente": un saroual ample, assimilé à un pantalon, sous la tunique traditionnelle et le voile islamique. Elle est condamnée à 40 coups de fouet administrés en public. Son cas n'est pas unique: pour la seule année 2008, 43000 femmes ont été arrêtées au Soudan sous le même chef d'inculpation. Elles ont subi leur sentence en silence, souvent en secret. Par honte. Loubna, elle, ne s'est pas tue: "ils peuvent me donner 40000 coups de fouet, je ne me tairai pas", dit-elle.Ancienne journaliste vedette au Soudan (elle a abandonné ses chroniques quotidiennes dans la presse suite aux pressions de la censure), employée depuis deux ans dans une mission locale de l'ONU, elle refuse la protection de son employeur, démissionne et se lance à plein temps dans une bataille contre l'article 152 du code juridique soudanais, qu'elle qualifie de "loi anticonstitutionnelle". Elle fait appel de son jugement (l'affaire est en cours et doit se conclure dans les prochaines semaines,). Mobilise les médias internationaux (qui lui ont consacré de nombreux articles et reportages,notamment Le Monde, Libération, The Guardian, The Times, CNN, BBC, , TF1...). Se transforme en icône de la cause des femmes. Née dans un milieu pauvre et traditionnel, Loubna s'est forgée à la force du poignet. Indépendante dans un pays conservateurs, elle s'est mariée à l'âge de 35 ans avec un homme de 40 ans son aîné. Par choix, dit-elle. Aujourd'hui, à 35 ans, elle est veuve. Dans ce livre très personnel, Loubna livre son vécu et ses ambitions, elle raconte son parcours, elle témoigne de son combat, de ses combats. Mots-clés : droits de la femme discrimination sexuelle condition féminine Soudan (pays d'Afrique) procès rite social excision autobiographie témoignage récit de vie 21ème siècle violence contestation Islam tolérance Musulmans violence politique violation des droits de l'homme journaliste média liberté d'expression Type : texte imprimé ; documentaire Genre : autobiographie/témoignage 40 coups de fouet pour un pantalon [texte imprimé] / Lubna Ahmad Al-Hussein, Auteur ; Djénane Kareh Tager, Collaborateur . - [S.l.] : Plon, impr. 2009 . - 1 vol. (223 p.) : couv. ill. en coul. ; 23 cm.
ISBN : 978-2-259-21154-3 : 18 €
Langues : Français
Résumé : Le 3 juillet dernier, Loubna Ahmad Al-Hussein dîne dans un grand restaurant de Khartoum avec des amies, quand la police des moeurs fait irruption et l'interpelle, ainsi que onze autres femmes pour "port de tenue indécente": un saroual ample, assimilé à un pantalon, sous la tunique traditionnelle et le voile islamique. Elle est condamnée à 40 coups de fouet administrés en public. Son cas n'est pas unique: pour la seule année 2008, 43000 femmes ont été arrêtées au Soudan sous le même chef d'inculpation. Elles ont subi leur sentence en silence, souvent en secret. Par honte. Loubna, elle, ne s'est pas tue: "ils peuvent me donner 40000 coups de fouet, je ne me tairai pas", dit-elle.Ancienne journaliste vedette au Soudan (elle a abandonné ses chroniques quotidiennes dans la presse suite aux pressions de la censure), employée depuis deux ans dans une mission locale de l'ONU, elle refuse la protection de son employeur, démissionne et se lance à plein temps dans une bataille contre l'article 152 du code juridique soudanais, qu'elle qualifie de "loi anticonstitutionnelle". Elle fait appel de son jugement (l'affaire est en cours et doit se conclure dans les prochaines semaines,). Mobilise les médias internationaux (qui lui ont consacré de nombreux articles et reportages,notamment Le Monde, Libération, The Guardian, The Times, CNN, BBC, , TF1...). Se transforme en icône de la cause des femmes. Née dans un milieu pauvre et traditionnel, Loubna s'est forgée à la force du poignet. Indépendante dans un pays conservateurs, elle s'est mariée à l'âge de 35 ans avec un homme de 40 ans son aîné. Par choix, dit-elle. Aujourd'hui, à 35 ans, elle est veuve. Dans ce livre très personnel, Loubna livre son vécu et ses ambitions, elle raconte son parcours, elle témoigne de son combat, de ses combats. Mots-clés : droits de la femme discrimination sexuelle condition féminine Soudan (pays d'Afrique) procès rite social excision autobiographie témoignage récit de vie 21ème siècle violence contestation Islam tolérance Musulmans violence politique violation des droits de l'homme journaliste média liberté d'expression Type : texte imprimé ; documentaire Genre : autobiographie/témoignage Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 43269 RS AHM Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible
Titre : Casse-toi ! Auteurs : Périer, Jean-Marie Editeur : Oh! Editions, 2011 Collection : Pocket num. 14491 Note générale : La couverture porte en plus : "Combien de jeunes chassés de chez eux parce qu'ils sont homos ?" Langues : Français Résumé : Tous les jours, des jeunes sont chassés par leur famille uniquement parce qu’ils sont homosexuels. Jean-Marie Périer est allé à la rencontre de ces adolescents jetés à la rue du jour au lendemain, sans soutien, sans argent et sans avenir. Il oeuvre désormais pour que cesse cette situation intolérable. Ce livre, dédié à Jean Marais, nous fait comprendre le drame de tant de jeunes ados blessés à jamais par ces rejets et les mots qu’ils ont entendus de la part de leurs géniteurs.
Certains parents, lorsqu’ils découvrent l’homosexualité de leur fils ou de leur fille, se déchaînent contre leur enfant : insultes, coups, flicage, séquestrations, tout arrive. Avec, au final, une même conclusion : « T’es gay ? Casse-toi ! » Touché par la détresse de ces adolescents bannis et révulsé par l’aberration d’être puni pour le seul fait d’aimer une personne du même sexe, Jean-Marie Périer, le célèbre photographe des années 1960 et de Salut les copains a eu envie d’agir : en rencontrant ces jeunes venant des quatre coins de France et issus de tous milieux, il s’est engagé à porter leur voix. Pour que l’histoire de Sandra, Antoine Hassan, Jimmy et les autres, rejetés par leurs parents, bouscule les idées reçues. Pour que l’on parle enfin d’homosexualité sans tabou ni mauvaise foi, et qu’au début du XXIe siècle, chacun puisse être libre d’aimer sans avoir peur.
Sans langue de bois, Jean-Marie Périer, l’homme qui a fait rêver toute une génération, livre un document exceptionnel dans lequel les témoignages bouleversants de ces adolescents des rues se mêlent à son indignation.Mots-clés : homosexualité homophobie exclusion sociale famille relation parent-enfant discrimination sexuelle représentation mentale tolérance liberté violation des droits de l'homme violence témoignage militantisme Thème de fiction : homosexualité Type : texte imprimé ; fiction Genre : témoignage En ligne : http://www.lestoilesroses.net/article-dossier-special-le-refuge-7-zoom-interview [...] Casse-toi ! [texte imprimé] / Périer, Jean-Marie . - [S.l.] : Oh! Editions, 2011. - (Pocket; 14491) .
ISBN : 978-2-266-20703-4
La couverture porte en plus : "Combien de jeunes chassés de chez eux parce qu'ils sont homos ?"
Langues : Français
Résumé : Tous les jours, des jeunes sont chassés par leur famille uniquement parce qu’ils sont homosexuels. Jean-Marie Périer est allé à la rencontre de ces adolescents jetés à la rue du jour au lendemain, sans soutien, sans argent et sans avenir. Il oeuvre désormais pour que cesse cette situation intolérable. Ce livre, dédié à Jean Marais, nous fait comprendre le drame de tant de jeunes ados blessés à jamais par ces rejets et les mots qu’ils ont entendus de la part de leurs géniteurs.
Certains parents, lorsqu’ils découvrent l’homosexualité de leur fils ou de leur fille, se déchaînent contre leur enfant : insultes, coups, flicage, séquestrations, tout arrive. Avec, au final, une même conclusion : « T’es gay ? Casse-toi ! » Touché par la détresse de ces adolescents bannis et révulsé par l’aberration d’être puni pour le seul fait d’aimer une personne du même sexe, Jean-Marie Périer, le célèbre photographe des années 1960 et de Salut les copains a eu envie d’agir : en rencontrant ces jeunes venant des quatre coins de France et issus de tous milieux, il s’est engagé à porter leur voix. Pour que l’histoire de Sandra, Antoine Hassan, Jimmy et les autres, rejetés par leurs parents, bouscule les idées reçues. Pour que l’on parle enfin d’homosexualité sans tabou ni mauvaise foi, et qu’au début du XXIe siècle, chacun puisse être libre d’aimer sans avoir peur.
Sans langue de bois, Jean-Marie Périer, l’homme qui a fait rêver toute une génération, livre un document exceptionnel dans lequel les témoignages bouleversants de ces adolescents des rues se mêlent à son indignation.Mots-clés : homosexualité homophobie exclusion sociale famille relation parent-enfant discrimination sexuelle représentation mentale tolérance liberté violation des droits de l'homme violence témoignage militantisme Thème de fiction : homosexualité Type : texte imprimé ; fiction Genre : témoignage En ligne : http://www.lestoilesroses.net/article-dossier-special-le-refuge-7-zoom-interview [...] Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 43819 RS PER Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible
Titre : Convertie Auteurs : Marie d' Auzon, Auteur Editeur : Paris : LGF, 2009 Collection : Le Livre de poche, ISSN 0248-3653 num. 31210 Importance : 219 p. ; 18 x 11 cm Langues : Français Résumé : Son témoignage est aussi précieux que douloureux. A 30 ans, Marie est une convertie repentie à un islam extrémiste, avilissant. « Convertie », c’est le titre du livre que cette jeune femme maquillée, cheveux sur les épaules et jean serré, a publié.A 19 ans, les parents de cette étudiante en prépa littéraire divorcent. « La jolie petite vie bourgeoise s’effondre d’un coup. » Marie et sa sœur emménagent avec leur père à la maison médicale où ce dernier travaille, du moins jusqu’à ce que la dépression l’empêche de se lever. Pour Marie, c’est la liberté totale - et destructrice : soirées, drogues, alcool. Une vie d’excès, qui se conclut par des viols, dont l’évocation est chaque fois vécue comme une nouvelle épreuve.
L’islam sauveur arrive, à travers un livre prêté par un ami. Marie y voit la lumière. Et y trouve un refuge. « A posteriori. Mais sur le moment, je ne l’ai pas vécu comme tel. Mon élan de foi était sincère, pas réfléchi », explique-t-elle.Trois semaines après sa rapide conversion, Marie épouse Karim. Il a son âge, et est musulman depuis trois ans. Ils se connaissent à peine, elle ne ressent aucun désir pour lui. Mais « l’imam a dit qu’il serait une bonne condition pour ma religion », écrit-elle de sa plume simple et tranchante. Elle est rebaptisée Nejma. Sa famille n’assiste pas à la cérémonie. Sa mère, assistante sociale qui a beaucoup travaillé avec des « femmes diminuées par un mariage avec des musulmans radicaux », s’oppose à cette union.Karim et Marie, alors enceinte de six mois, décident de partir au Sénégal, pour parfaire leurs connaissances du Coran et renforcer leur foi. « Si on fait tout pour Dieu, tout va bien se passer », croyait Marie à l’époque. Elle s’est trompée. Le couple s’installe d’abord chez un Français converti et polygame qui, au nom de l’islam et de la charia, frappe ses trois femmes et ses enfants.
Désormais, Marie porte la burka, ce long voile qui lui recouvre tout le corps. Devant les yeux, elle met un grillage, pour que personne ne capte son regard resté insoumis, malgré « l’entreprise de lapidation de confiance en moi » qu’elle endure pendant huit ans. Malgré les brimades (au Sénégal, les convertis ne bénéficient pas du même respect qu’en France), Marie reste libre. De jour en jour, cette vie africaine rythmée par les marques de dévotion lui paraît de moins en moins supportable. Elle demande au chef de la mosquée le droit de divorcer même si, tient-elle à préciser, son mari « était l’un des rares hommes à ne pas frapper sa femme et à ne pas être polygame ». Refusé. « Le divorce est l’acte le plus détesté d’Allah », lui dit-on.
Avec ses trois enfants, tous nés au Sénégal, Marie décide repartir en France. Les renseignements généraux, inquiets de voir un nombre croissant de Français convertis à l’islam partir au Sénégal, veulent prendre contact avec elle. « Ils ont craint un groupe terroriste, ce qui n’est pas le cas. En revanche, ils n’ont rien vu de la dérive sectaire, de l’embrigadement, de la toute puissance des hommes. »
De retour dans l’Hexagone, Marie recouvre petit à petit la liberté. Sans renier une religion qu’elle ne pratique plus, elle abandonne la burka puis le voile. Elle divorce, reprend ses études de Lettres et élève ses trois enfants, de 8, 6 et 4 ans. Dès qu’ils en auront l’âge, Marie va « apprendre à [ses] deux filles à se défendre » et à son fils « qu’une femme se respecte ».Mots-clés : conversion religieuse mariage mixte condition féminine violence conjugale Islam France Sénégal 1990- Droits de la femme Violence politique musulmans Fanatisme Intolérance Liberté Relation homme-femme développement de la personnalité Maturité Autobiographie récit de vie Témoignage enfant : famille Viol Manipulation propagande Type : texte imprimé ; documentaire Genre : témoignage En ligne : http://www.metrofrance.com/x/metro/2008/04/07/Bl5KAu1h1VKg/index.xml Convertie [texte imprimé] / Marie d' Auzon, Auteur . - Paris : LGF, 2009 . - 219 p. ; 18 x 11 cm. - (Le Livre de poche, ISSN 0248-3653; 31210) .
ISBN : 978-2-253-12614-0 : 5,50
Langues : Français
Résumé : Son témoignage est aussi précieux que douloureux. A 30 ans, Marie est une convertie repentie à un islam extrémiste, avilissant. « Convertie », c’est le titre du livre que cette jeune femme maquillée, cheveux sur les épaules et jean serré, a publié.A 19 ans, les parents de cette étudiante en prépa littéraire divorcent. « La jolie petite vie bourgeoise s’effondre d’un coup. » Marie et sa sœur emménagent avec leur père à la maison médicale où ce dernier travaille, du moins jusqu’à ce que la dépression l’empêche de se lever. Pour Marie, c’est la liberté totale - et destructrice : soirées, drogues, alcool. Une vie d’excès, qui se conclut par des viols, dont l’évocation est chaque fois vécue comme une nouvelle épreuve.
L’islam sauveur arrive, à travers un livre prêté par un ami. Marie y voit la lumière. Et y trouve un refuge. « A posteriori. Mais sur le moment, je ne l’ai pas vécu comme tel. Mon élan de foi était sincère, pas réfléchi », explique-t-elle.Trois semaines après sa rapide conversion, Marie épouse Karim. Il a son âge, et est musulman depuis trois ans. Ils se connaissent à peine, elle ne ressent aucun désir pour lui. Mais « l’imam a dit qu’il serait une bonne condition pour ma religion », écrit-elle de sa plume simple et tranchante. Elle est rebaptisée Nejma. Sa famille n’assiste pas à la cérémonie. Sa mère, assistante sociale qui a beaucoup travaillé avec des « femmes diminuées par un mariage avec des musulmans radicaux », s’oppose à cette union.Karim et Marie, alors enceinte de six mois, décident de partir au Sénégal, pour parfaire leurs connaissances du Coran et renforcer leur foi. « Si on fait tout pour Dieu, tout va bien se passer », croyait Marie à l’époque. Elle s’est trompée. Le couple s’installe d’abord chez un Français converti et polygame qui, au nom de l’islam et de la charia, frappe ses trois femmes et ses enfants.
Désormais, Marie porte la burka, ce long voile qui lui recouvre tout le corps. Devant les yeux, elle met un grillage, pour que personne ne capte son regard resté insoumis, malgré « l’entreprise de lapidation de confiance en moi » qu’elle endure pendant huit ans. Malgré les brimades (au Sénégal, les convertis ne bénéficient pas du même respect qu’en France), Marie reste libre. De jour en jour, cette vie africaine rythmée par les marques de dévotion lui paraît de moins en moins supportable. Elle demande au chef de la mosquée le droit de divorcer même si, tient-elle à préciser, son mari « était l’un des rares hommes à ne pas frapper sa femme et à ne pas être polygame ». Refusé. « Le divorce est l’acte le plus détesté d’Allah », lui dit-on.
Avec ses trois enfants, tous nés au Sénégal, Marie décide repartir en France. Les renseignements généraux, inquiets de voir un nombre croissant de Français convertis à l’islam partir au Sénégal, veulent prendre contact avec elle. « Ils ont craint un groupe terroriste, ce qui n’est pas le cas. En revanche, ils n’ont rien vu de la dérive sectaire, de l’embrigadement, de la toute puissance des hommes. »
De retour dans l’Hexagone, Marie recouvre petit à petit la liberté. Sans renier une religion qu’elle ne pratique plus, elle abandonne la burka puis le voile. Elle divorce, reprend ses études de Lettres et élève ses trois enfants, de 8, 6 et 4 ans. Dès qu’ils en auront l’âge, Marie va « apprendre à [ses] deux filles à se défendre » et à son fils « qu’une femme se respecte ».Mots-clés : conversion religieuse mariage mixte condition féminine violence conjugale Islam France Sénégal 1990- Droits de la femme Violence politique musulmans Fanatisme Intolérance Liberté Relation homme-femme développement de la personnalité Maturité Autobiographie récit de vie Témoignage enfant : famille Viol Manipulation propagande Type : texte imprimé ; documentaire Genre : témoignage En ligne : http://www.metrofrance.com/x/metro/2008/04/07/Bl5KAu1h1VKg/index.xml Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 35417 RS AUZ Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible
Titre : Être sans destin Auteurs : Imre Kertész Editeur : 10-18, 2006 Collection : Domaine étranger num. 3589 Importance : 366 p. Langues : Français Langues originales : Hongrois Résumé : Budapest, 1944. Arraché à sa famille, le narrateur, 15 ans, se retrouve tassé dans un wagon à bestiaux. Depuis que l'étoile jaune a fait de lui un paria, le jeune garçon enregistre ce qui lui arrive avec une minutie ingénue. Une distance, qui fait la singularité parfois paradoxale de ce «roman» au thème devenu hélas familier. Après tout, ce voyage est peut-être une occasion de voir le monde. Un lever du soleil magnifique n'éclaire-t-il pas l'arrivée à Auschwitz-Birkenau? L'accueil est bon enfant, des plates-bandes de fleurs bordent d'étranges constructions. Etape par étape, le processus se démasque. File de droite, file de gauche, file de mort, file de vie. De vie? La vie à 15 ans, «dans les intervalles de la souffrance, parmi les cheminées». On te demande ton nom, tu réponds par un chiffre, tu connais toutes les plaies de ton corps dévasté, mais tu n'es plus dedans.
"Imre Kertész est un écrivain juif hongrois qui a obtenu le prix Nobel de littérature en 2002. Il fait partie des rescapés de l'horreur concentrationnaire. Il a vécu ensuite sous le régime stalinien en Hongrie jusqu'à son effondrement. Dans « Être sans destin », il raconte son arrestation, sa détention à Auschwitz, Zeitz et Buchenwald, et son retour à Budapest. C'est à la fois son histoire et celle d'un autre dont il serait très proche. Pour ce faire, il emploie des moyens littéraires qui l'apparente à Franz Kafka.
Comme dans les romans et certaines nouvelles de Kafka, un individu est placé dans une situation absurde, ignoble. L'adolescent qui s'exprime ici à la première personne a l'impression suivante : « être tombé soudain au beau milieu d'une pièce de théâtre insensée où je ne connaissais pas très bien mon rôle. » (page 81). Il est étonné par chaque circonstance et il fait mine de convenir que « cela n'a rien d'extraordinaire, à bien y réfléchir... ». Tout sera donc traité avec une politesse glacée, un pseudo-conformisme, engendrant une forme d'humour impitoyable. Sans relâche, de la première à la dernière page, chaque fait sera placé sous le regard attentif, incrédule et d'une lucidité féroce de cet adolescent. Cette approche distanciée conduit à détruire toutes « les valeurs » qui sont chères à certains, la religion, le patriotisme, la croyance que « " l'opinion mondiale " était bouleversée par ce qui nous arrivait », les efforts pour « se conduire dignement face aux autorités ». Toutes les tentatives diverses pour chercher un sens ou une rationalité aux faits et gestes sont réduites à néant et s'insèrent, comme les pièces d'un puzzle, dans un dispositif cohérent, celui qui conduit tout un chacun à Auschwitz, en quelque sorte sans encombre. Au terme du voyage, les « inaptes au travail » iront à la douche comme tout le monde, avec des consignes précises et un morceau de savon, « sauf qu'on ne leur a pas envoyé de l'eau mais du gaz ».
Une fois dans l'enfer du camp, tous les déportés en sont réduits, quels que soient leur personnalité, leur âge, leur expérience, leur degré d'espoir ou de désespoir, à tâcher « seulement d'être de bons détenus ». Imre Kertész barre la route violemment à toutes les tentatives d'aborder l'univers concentrationnaire avec de la « compassion », de la « compréhension », de « l'indignation » et autres « bons sentiments » trop faciles pour être honnêtes. Après ce défi lancé par l'écrivain, le travail de réflexion en profondeur peut commencer et c'est à chacun de l'accomplir. (Le 7 mai 2003 - Samuel Holder - Culture et révolution)"Mots-clés : thème littéraire guerre mondiale : 1939-1945 déportation autobiographie récit de vie témoignage antisémitisme violation des droits de l'homme Budapest : Hongrie condition humaine question philosophique violence adolescence jeunesse absurde humour ironie Type : texte imprimé ; fiction Genre : autobiographie/roman/témoignage En ligne : http://mondalire.pagesperso-orange.fr/etre_sans_destin.htm Être sans destin [texte imprimé] / Imre Kertész . - [S.l.] : 10-18, 2006 . - 366 p.. - (Domaine étranger; 3589) .
ISBN : 978-2-264-03381-9 : 8,50
Langues : Français Langues originales : Hongrois
Résumé : Budapest, 1944. Arraché à sa famille, le narrateur, 15 ans, se retrouve tassé dans un wagon à bestiaux. Depuis que l'étoile jaune a fait de lui un paria, le jeune garçon enregistre ce qui lui arrive avec une minutie ingénue. Une distance, qui fait la singularité parfois paradoxale de ce «roman» au thème devenu hélas familier. Après tout, ce voyage est peut-être une occasion de voir le monde. Un lever du soleil magnifique n'éclaire-t-il pas l'arrivée à Auschwitz-Birkenau? L'accueil est bon enfant, des plates-bandes de fleurs bordent d'étranges constructions. Etape par étape, le processus se démasque. File de droite, file de gauche, file de mort, file de vie. De vie? La vie à 15 ans, «dans les intervalles de la souffrance, parmi les cheminées». On te demande ton nom, tu réponds par un chiffre, tu connais toutes les plaies de ton corps dévasté, mais tu n'es plus dedans.
"Imre Kertész est un écrivain juif hongrois qui a obtenu le prix Nobel de littérature en 2002. Il fait partie des rescapés de l'horreur concentrationnaire. Il a vécu ensuite sous le régime stalinien en Hongrie jusqu'à son effondrement. Dans « Être sans destin », il raconte son arrestation, sa détention à Auschwitz, Zeitz et Buchenwald, et son retour à Budapest. C'est à la fois son histoire et celle d'un autre dont il serait très proche. Pour ce faire, il emploie des moyens littéraires qui l'apparente à Franz Kafka.
Comme dans les romans et certaines nouvelles de Kafka, un individu est placé dans une situation absurde, ignoble. L'adolescent qui s'exprime ici à la première personne a l'impression suivante : « être tombé soudain au beau milieu d'une pièce de théâtre insensée où je ne connaissais pas très bien mon rôle. » (page 81). Il est étonné par chaque circonstance et il fait mine de convenir que « cela n'a rien d'extraordinaire, à bien y réfléchir... ». Tout sera donc traité avec une politesse glacée, un pseudo-conformisme, engendrant une forme d'humour impitoyable. Sans relâche, de la première à la dernière page, chaque fait sera placé sous le regard attentif, incrédule et d'une lucidité féroce de cet adolescent. Cette approche distanciée conduit à détruire toutes « les valeurs » qui sont chères à certains, la religion, le patriotisme, la croyance que « " l'opinion mondiale " était bouleversée par ce qui nous arrivait », les efforts pour « se conduire dignement face aux autorités ». Toutes les tentatives diverses pour chercher un sens ou une rationalité aux faits et gestes sont réduites à néant et s'insèrent, comme les pièces d'un puzzle, dans un dispositif cohérent, celui qui conduit tout un chacun à Auschwitz, en quelque sorte sans encombre. Au terme du voyage, les « inaptes au travail » iront à la douche comme tout le monde, avec des consignes précises et un morceau de savon, « sauf qu'on ne leur a pas envoyé de l'eau mais du gaz ».
Une fois dans l'enfer du camp, tous les déportés en sont réduits, quels que soient leur personnalité, leur âge, leur expérience, leur degré d'espoir ou de désespoir, à tâcher « seulement d'être de bons détenus ». Imre Kertész barre la route violemment à toutes les tentatives d'aborder l'univers concentrationnaire avec de la « compassion », de la « compréhension », de « l'indignation » et autres « bons sentiments » trop faciles pour être honnêtes. Après ce défi lancé par l'écrivain, le travail de réflexion en profondeur peut commencer et c'est à chacun de l'accomplir. (Le 7 mai 2003 - Samuel Holder - Culture et révolution)"Mots-clés : thème littéraire guerre mondiale : 1939-1945 déportation autobiographie récit de vie témoignage antisémitisme violation des droits de l'homme Budapest : Hongrie condition humaine question philosophique violence adolescence jeunesse absurde humour ironie Type : texte imprimé ; fiction Genre : autobiographie/roman/témoignage En ligne : http://mondalire.pagesperso-orange.fr/etre_sans_destin.htm Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 35821 RH KER Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible Jamais sans ma fille. Tome 2 : pour l'amour d'un enfant / Betty Mahmoody / PARIS CEDEX 13 : Presses Pocket (2005)
PermalinkPermalinkMORT NE VEUT PAS DE MOI / Yolande Mukagasana / FIXOT (1997)
PermalinkPère comme les autres / Christophe Girard / Hachette littératures (2006)
PermalinkPermalinkPermalinkPermalinkL'arbre planté :souvenirs et documents / Pierre Madaule / PRIVAT-CONSEIL REGIONAL MIDI-PYRENEES (1997)
PermalinkBagdad Blog / Salam PAX / Hachette Jeunesse (2004)
PermalinkClandestine / Loriane K. / J'ai lu (2008)
PermalinkPermalinkPermalinkPermalinkHistoire d'une vie / Aharon Appelfeld / Editions de l'Olivier (2004)
PermalinkPermalink