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Le terrorisme : violence et politique / Xavier Crettiez / La Documentation Française (29/06/2001)
Titre : Le terrorisme : violence et politique Auteurs : Xavier Crettiez, Auteur Editeur : La Documentation Française, 29/06/2001 Collection : Problèmes politiques et sociaux, ISSN 0015-9743 num. 859 Importance : p.1-87 : Langues : Français Résumé : Dossier, réalisé 2001, qui propose une définition de la spécificité du terrorisme depuis les années 1980 - selon trois axes : le rapport à l'Etat, le rôle des médias et celui de la technologie - par rapport à d'autres formes de violence politique. Les organisations de lutte armée actuellement opérationnelles. Typologie du terrorisme. Analyses de la violence politique et du terrorisme d'Etat. Eléments bibliographiques. Catégories : Terrorisme Mots-clés : violence politique 1980- Type : texte imprimé ; documentaire Genre : documentaire Le terrorisme : violence et politique [texte imprimé] / Xavier Crettiez, Auteur . - [S.l.] : La Documentation Française, 29/06/2001 . - p.1-87 :. - (Problèmes politiques et sociaux, ISSN 0015-9743; 859) .
Langues : Français
Résumé : Dossier, réalisé 2001, qui propose une définition de la spécificité du terrorisme depuis les années 1980 - selon trois axes : le rapport à l'Etat, le rôle des médias et celui de la technologie - par rapport à d'autres formes de violence politique. Les organisations de lutte armée actuellement opérationnelles. Typologie du terrorisme. Analyses de la violence politique et du terrorisme d'Etat. Eléments bibliographiques. Catégories : Terrorisme Mots-clés : violence politique 1980- Type : texte imprimé ; documentaire Genre : documentaire Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 15364 303.62 CRE Livre 2. Documentaires 300 Sciences Sociales Disponible L'Islam / Elisabeth Combres / Gallimard Jeunesse (2008)
Titre : L'Islam Auteurs : Elisabeth Combres, Auteur Editeur : Gallimard Jeunesse, 2008 Collection : Les Clés de l'info Importance : 64 p. : ill. Langues : Français Résumé : * Les présentations des éditeurs : 02/03/2008
«Des caricatures de Mahomet enflamment le monde» «L'École britannique autorisée à bannir le voile intégral» L'islam est régulièrement à la une de l'actualité sociale, politique, internationale, mais nous n'en saisissons pas toujours le sens et les enjeux. Quels sont les cinq piliers de l'islam ? Qu'est-ce que la charia ? Comment l'islam peut-il trouver sa place dans une société laïque ?
LES CLÉS DE L'INFO : une nouvelle collection qui met en perspective les grands sujets d'actualité pour éveiller l'esprit critique et donner du sens à l'information.
° décrypter : 4 faits d'actualité sont décodés et expliqués grâce à une infographie et des repères essentiels.
° comprendre : un lexique donne la définition de 50 mots-clés (notions, mouvements ou institutions).
° chercher : une sélection de textes et documents et de sites Internet de référence permet de compléter ses recherches.
Elisabeth Combres est journaliste, écrivain et ancienne rédactrice en chef de Mikado. Elle est l'auteur, avec Florence Thinard, des 1000 mots de l'info : Prix de la presse des Jeunes
* Les courts extraits de livres : 02/03/2008
Réactions en chaîne
Fin septembre 2005, un quotidien danois publie douze caricatures de Mahomet, déclenchant des critiques au Danemark, mais pas de violence. Fin 2005, la tête des dessinateurs est mise à prix par des islamistes pakistanais. Puis des ministres de pays arabes réunis au Caire condamnent ces caricatures. Peu après, un magazine chrétien norvégien publie de nouveau ces dessins au nom de la liberté d'expression, suivi par d'autres journaux européens. Les réactions se multiplient alors, au Moyen-Orient, en Afrique, en Asie centrale. Dans ces régions, des ambassades Scandinaves sont incendiées, des populations musulmanes et chrétiennes sont attaquées et des manifestations, réprimées, faisant plusieurs dizaines de morts.
L'oeil critique
° Caricature d'info
De nombreux médias n'ont montré que les réactions violentes, donnant, à tort, l'impression qu'elles étaient le fait d'une majorité de musulmans. Or certaines de ces manifestations ont été encouragées par des groupes islamistes, voire par des pouvoirs en place, pour montrer l'Occident comme un agresseur. Cela permettait en effet aux extrémistes de diffuser leurs idées (qui ont gagné du terrain avec ces événements) et aux gouvernements de détourner l'attention des difficultés dans leur pays.
° Le débat en spectacle
Un des principes de la démocratie est de pouvoir s'exprimer librement, donc de pouvoir critiquer les religions. Aussi des journaux français ont-ils choisi de publier à leur tour les caricatures de Mahomet. La reprise de ces dessins a créé une vive polémique, dont les télévisions se sont emparées pour faire de l'audience. Elles ont mis en scène de virulentes joutes verbales opposant sans nuances les défenseurs du «on peut tout dire» à ceux du «il faut ménager les musulmans».
° Occasion manquée
En mettant l'accent sur les violences et la polémique, les médias ont raté l'occasion de proposer des explications sur l'islam*, son histoire et sa place dans la vie des musulmans. Ainsi, ils auraient pu montrer comment les intégristes interprètent le Coran à leur avantage. Et ils auraient pu rappeler que l'islam, malgré des courants intolérants et des périodes d'extrême sévérité, a su, au cours de son histoire, ménager une place à la liberté de penser.
Age d'or islamique et modernité occidentale
Du VIIIe au XIVe siècle, une civilisation d'une immense vitalité s'est développée autour de l'islam. Aujourd'hui, des pays du monde musulman, très imprégnés de religion, s'adaptent mal à la modernité laïque définie par les pays occidentaux.
La naissance de l'islam
La religion musulmane est née au VIIe siècle en Arabie, une région aride où des tribus arabes vénérant de multiples dieux et déesses côtoyaient des juifs et des chrétiens. Selon la tradition musulmane, un caravanier de La Mecque du nom de Mahomet reçoit la parole de Dieu à partir de l'an 610. Persécuté pour ses prédications, il fuit avec ses premiers fidèles vers Médine en 622. Mahomet est à la fois un chef religieux et politique. Il conquiert La Mecque en 630 et étend son pouvoir sur toute la péninsule Arabique. Mais après sa mort, en 632, ses proches se divisent autour de sa succession. Une guerre éclate qui, en 657, scinde l'islam en trois branches : le sunnisme (majoritaire), le chiisme et le kharijisme.
Dynasties islamiques
Divisée et multiple dès son origine, la civilisation islamique a compté de nombreuses dynasties, au sein desquelles le pouvoir politique et religieux s'est transmis par les liens du sang. La première de ces dynasties, celle des Omeyyades, est fondée en 661 et fait de Damas, en Syrie, la capitale du monde islamique. L'islam se répand très rapidement, par la conquête militaire, jusqu'en Espagne, en Chine, en Inde, en Afrique du Nord. En 750, les Omeyyades sont renversés par les Abbassides. Cette nouvelle dynastie choisit pour capitale de l'islam Bagdad, en Irak. Dans le même temps, un Omeyyade survivant fonde une dynastie concurrente à Cordoue, en Espagne. Les Abbassides régneront jusqu'en 1258, année de la prise de Bagdad par les Mongols. Entretemps, d'autres dynasties islamiques ont vu le jour, en Inde, en Iran, au Maghreb. Enfin, l'an 1299 marque le début de l'Empire ottoman, qui introduira durablement l'islam dans l'Europe des Balkans. Au début du XXe siècle, cet empire disparaît, remplacé par une Turquie laïque.Mots-clés : Islam monothéisme culture occidentale France mosquée condition féminine droits de la femme liberté d'expression liberté de la presse politique de l'information Information communication politique caricature mouvement politique force politique pouvoir religieux terrorisme violence politique violation des droits de l'homme Empire islamique expansion de l'islam modernité Coran voile islamique niqab Europe laïcité identité culturelle vie quotidienne vie sociale relation sociale relation homme-femme pratique religieuse vie religieuse édifice religieux islamisme Frères musulmans Arabie Saoudite Type : texte imprimé ; documentaire L'Islam [texte imprimé] / Elisabeth Combres, Auteur . - [S.l.] : Gallimard Jeunesse : [S.l.] : La Documentation Française, 2008 . - 64 p. : ill.. - (Les Clés de l'info) .
ISBN : 978-2-07-061479-0 : 6.90
Langues : Français
Résumé : * Les présentations des éditeurs : 02/03/2008
«Des caricatures de Mahomet enflamment le monde» «L'École britannique autorisée à bannir le voile intégral» L'islam est régulièrement à la une de l'actualité sociale, politique, internationale, mais nous n'en saisissons pas toujours le sens et les enjeux. Quels sont les cinq piliers de l'islam ? Qu'est-ce que la charia ? Comment l'islam peut-il trouver sa place dans une société laïque ?
LES CLÉS DE L'INFO : une nouvelle collection qui met en perspective les grands sujets d'actualité pour éveiller l'esprit critique et donner du sens à l'information.
° décrypter : 4 faits d'actualité sont décodés et expliqués grâce à une infographie et des repères essentiels.
° comprendre : un lexique donne la définition de 50 mots-clés (notions, mouvements ou institutions).
° chercher : une sélection de textes et documents et de sites Internet de référence permet de compléter ses recherches.
Elisabeth Combres est journaliste, écrivain et ancienne rédactrice en chef de Mikado. Elle est l'auteur, avec Florence Thinard, des 1000 mots de l'info : Prix de la presse des Jeunes
* Les courts extraits de livres : 02/03/2008
Réactions en chaîne
Fin septembre 2005, un quotidien danois publie douze caricatures de Mahomet, déclenchant des critiques au Danemark, mais pas de violence. Fin 2005, la tête des dessinateurs est mise à prix par des islamistes pakistanais. Puis des ministres de pays arabes réunis au Caire condamnent ces caricatures. Peu après, un magazine chrétien norvégien publie de nouveau ces dessins au nom de la liberté d'expression, suivi par d'autres journaux européens. Les réactions se multiplient alors, au Moyen-Orient, en Afrique, en Asie centrale. Dans ces régions, des ambassades Scandinaves sont incendiées, des populations musulmanes et chrétiennes sont attaquées et des manifestations, réprimées, faisant plusieurs dizaines de morts.
L'oeil critique
° Caricature d'info
De nombreux médias n'ont montré que les réactions violentes, donnant, à tort, l'impression qu'elles étaient le fait d'une majorité de musulmans. Or certaines de ces manifestations ont été encouragées par des groupes islamistes, voire par des pouvoirs en place, pour montrer l'Occident comme un agresseur. Cela permettait en effet aux extrémistes de diffuser leurs idées (qui ont gagné du terrain avec ces événements) et aux gouvernements de détourner l'attention des difficultés dans leur pays.
° Le débat en spectacle
Un des principes de la démocratie est de pouvoir s'exprimer librement, donc de pouvoir critiquer les religions. Aussi des journaux français ont-ils choisi de publier à leur tour les caricatures de Mahomet. La reprise de ces dessins a créé une vive polémique, dont les télévisions se sont emparées pour faire de l'audience. Elles ont mis en scène de virulentes joutes verbales opposant sans nuances les défenseurs du «on peut tout dire» à ceux du «il faut ménager les musulmans».
° Occasion manquée
En mettant l'accent sur les violences et la polémique, les médias ont raté l'occasion de proposer des explications sur l'islam*, son histoire et sa place dans la vie des musulmans. Ainsi, ils auraient pu montrer comment les intégristes interprètent le Coran à leur avantage. Et ils auraient pu rappeler que l'islam, malgré des courants intolérants et des périodes d'extrême sévérité, a su, au cours de son histoire, ménager une place à la liberté de penser.
Age d'or islamique et modernité occidentale
Du VIIIe au XIVe siècle, une civilisation d'une immense vitalité s'est développée autour de l'islam. Aujourd'hui, des pays du monde musulman, très imprégnés de religion, s'adaptent mal à la modernité laïque définie par les pays occidentaux.
La naissance de l'islam
La religion musulmane est née au VIIe siècle en Arabie, une région aride où des tribus arabes vénérant de multiples dieux et déesses côtoyaient des juifs et des chrétiens. Selon la tradition musulmane, un caravanier de La Mecque du nom de Mahomet reçoit la parole de Dieu à partir de l'an 610. Persécuté pour ses prédications, il fuit avec ses premiers fidèles vers Médine en 622. Mahomet est à la fois un chef religieux et politique. Il conquiert La Mecque en 630 et étend son pouvoir sur toute la péninsule Arabique. Mais après sa mort, en 632, ses proches se divisent autour de sa succession. Une guerre éclate qui, en 657, scinde l'islam en trois branches : le sunnisme (majoritaire), le chiisme et le kharijisme.
Dynasties islamiques
Divisée et multiple dès son origine, la civilisation islamique a compté de nombreuses dynasties, au sein desquelles le pouvoir politique et religieux s'est transmis par les liens du sang. La première de ces dynasties, celle des Omeyyades, est fondée en 661 et fait de Damas, en Syrie, la capitale du monde islamique. L'islam se répand très rapidement, par la conquête militaire, jusqu'en Espagne, en Chine, en Inde, en Afrique du Nord. En 750, les Omeyyades sont renversés par les Abbassides. Cette nouvelle dynastie choisit pour capitale de l'islam Bagdad, en Irak. Dans le même temps, un Omeyyade survivant fonde une dynastie concurrente à Cordoue, en Espagne. Les Abbassides régneront jusqu'en 1258, année de la prise de Bagdad par les Mongols. Entretemps, d'autres dynasties islamiques ont vu le jour, en Inde, en Iran, au Maghreb. Enfin, l'an 1299 marque le début de l'Empire ottoman, qui introduira durablement l'islam dans l'Europe des Balkans. Au début du XXe siècle, cet empire disparaît, remplacé par une Turquie laïque.Mots-clés : Islam monothéisme culture occidentale France mosquée condition féminine droits de la femme liberté d'expression liberté de la presse politique de l'information Information communication politique caricature mouvement politique force politique pouvoir religieux terrorisme violence politique violation des droits de l'homme Empire islamique expansion de l'islam modernité Coran voile islamique niqab Europe laïcité identité culturelle vie quotidienne vie sociale relation sociale relation homme-femme pratique religieuse vie religieuse édifice religieux islamisme Frères musulmans Arabie Saoudite Type : texte imprimé ; documentaire Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 43103 297 COM Livre 2. Documentaires 200 Religions Disponible Bienvenue dans l'enfer made in China / Alexandre Mandri / Prisma presse (2019) in Géo (Ed. française), 480 (02/2019)
[article]
Titre : Bienvenue dans l'enfer made in China Auteurs : Alexandre Mandri, Auteur ; Simon Leplâtre, Auteur ; Patrick Wack, Photographe Editeur : Prisma presse, 2019 Article en page(s) : p.126-143 Langues : Français
in Géo (Ed. française) > 480 (02/2019)Résumé : Enquête et reportage photographique consacrés à la répression subie par le peuple Ouïgour de la région autonome musulmane du Xinjiang dans l'ouest de la Chine, en 2019. Mise en oeuvre de politique d'assimilation des minorités. Déportation des minorités dans des camps d'internement par le régime totalitaire chinois. Repères : "deux siècles et demi de rébellion et répression". Carte du Xinjiang : localisation des gisements de pétrole, gaz, zones d'essais d'armes atomiques, etc. Encadré : le point sur les privations de liberté et la répression quotidienne d'un Ouïgour en Chine. Catégories : Chine Mots-clés : violence politique minorité ethnique Type : texte imprimé ; documentaire Genre : article de périodique/Reportage photographique [article] Bienvenue dans l'enfer made in China [texte imprimé] / Alexandre Mandri, Auteur ; Simon Leplâtre, Auteur ; Patrick Wack, Photographe . - [S.l.] : Prisma presse, 2019 . - p.126-143.
Langues : Français
in Géo (Ed. française) > 480 (02/2019)
Résumé : Enquête et reportage photographique consacrés à la répression subie par le peuple Ouïgour de la région autonome musulmane du Xinjiang dans l'ouest de la Chine, en 2019. Mise en oeuvre de politique d'assimilation des minorités. Déportation des minorités dans des camps d'internement par le régime totalitaire chinois. Repères : "deux siècles et demi de rébellion et répression". Carte du Xinjiang : localisation des gisements de pétrole, gaz, zones d'essais d'armes atomiques, etc. Encadré : le point sur les privations de liberté et la répression quotidienne d'un Ouïgour en Chine. Catégories : Chine Mots-clés : violence politique minorité ethnique Type : texte imprimé ; documentaire Genre : article de périodique/Reportage photographique
Titre : La Condition humaine Auteurs : André Malraux, Auteur Editeur : Gallimard, 1997 Collection : Folio plus Importance : 411p. Langues : Français Résumé : "Mars 1927. L'armée du Kuomintang dirigée par Chang-Kaï-Shek s'approche de Shanghai. Les cellules communistes de la ville organisent le soulèvement des ouvriers pour faciliter la prise du grand port industriel par les armées révolutionnaires. Les européens occupant les concessions (zones franches accordées aux puissances occidentales depuis le XIXe siècle) misent sur l'éclatement du Kuomintang : ils soutiennent Chang-Kaï-Shek contre les communistes...
Tel est le cadre grandiose et rugissant de l'intrigue où évoluent les personnages écrasés par leur condition d'Homme. Le Professeur Gisors, universitaire esthète converti au communisme, qui ne supporte le fracas du monde qu'assourdi par les lourdes fumées de l'opium. Kyo Gisors, son fils, qui encadre le soulèvement ouvrier de la ville et lutte jusqu'à la mort pour « la dignité » des masses laborieuses. Tchen, un disciple du professeur Gisors, s'engage dans la lutte terroriste après avoir vécu comme un arrachement intérieur son premier assassinat. Katow, l'ancien militant de la révolution russe de 1917, le héros humaniste. Hemmelrich, marchand de disques dont l'engagement révolutionnaire est entravé par la santé fragile de sa femme et son fils. Le baron de Clappique, trafiquant d'armes et marchand d'art, qui étouffe ses questions existentielles sous une perpétuelle bouffonnerie. Ferral, grand industriel cynique, amateur de femmes, ambitieux et lucide. Le peintre et musicien Kama qui vit dans la sérénité grâce à sa maîtrise de l'Art.
Autant de destins parallèles ou convergents, de vie bouleversées. La peur et la souffrance, la mort violente, le sacrifice héroïque, le terrorisme inutile…
Une fresque saisissante du conflit révolutionnaire chinois, de l'absurdité de toute guerre, de la cruauté humaine, de l'ambition des financiers, des tractations politiques et diplomatiques… La barbarie de ces hommes qui torturent et massacrent leurs adversaires, qui brûlent vifs les prisonniers dans la chaudière d'une locomotive hurlante… Le sifflet strident de la locomotive qui vient de « digérer » un combattant immolé… La condition humaine… (...)"
http://www.asso-chc.net/article.php3?id_article=152
"Après Les Conquérants (1928) et La Voie royale (1930), La Condition humaine (prix Goncourt 1933) est le dernier volet d'un cycle romanesque inspiré à Malraux par ses séjours en Indochine dans les années 1920. Loin d'être seulement une fresque historique de la révolution, La Condition humaine propose une véritable méditation sur l'homme.(...)L'action du roman, concentrée en à peine quelques jours, se situe à Shanghai en 1927, dans une Chine politiquement décomposée, dominée économiquement par les nations étrangères. Le Kuomintang nationaliste de Tchiang Kaï-chek et le Parti communiste chinois préparent une insurrection commune. La révolution réussie, Tchiang Kaï-chek, exige que les communistes lui rendent leurs armes. Ils s'y refusent, puis cèdent sur ordre de l'Internationale. Sans défense, ils sont massacrés par les nationalistes.
Chacun des héros de cette épopée incarne à sa manière le caractère tragique de la condition humaine, écartelée entre raison et instinct de vie. Le communiste Kyo Gisors, mi-chinois mi-japonais, agit par idéal, et trouve dans la révolution un sens à sa vie. Au contraire, Tchen sombre dans le terrorisme et le fanatisme pour tenter de combler le vide qui l'habite. Hemmelrich, boutiquier qui donne asile aux insurgés communistes, lutte lui aussi contre son impuissance à agir, tandis que le baron de Clappique ne peut que jouer sa propre existence. Enfin Ferral, capitaliste aventurier et dominateur, soutient Tchiang Kaï-chek, non par idéal mais par volonté de puissance. Le roman s'achève par une hécatombe : Kyo et Tchen meurent, ainsi que Katow, figure du sublime christique. Ancien de la révolution russe, il donne son cyanure à deux compagnons d'infortune, leur évitant de subir sa propre mort : il sera brûlé vif dans un foyer de locomotive. Le roman s'achève néanmoins sur une note d'espoir : May, la compagne de Kyo, reprend la lutte avec les survivants.
La Condition humaine est un roman historique et politique fondé sur la vérité humaine des personnages. La révolution constitue le cadre du roman, mais non son essence, car le véritable propos du livre est métaphysique. D'emblée la tragédie se noue, d'une révolution faite pour l'homme, mais qui le broie et le mène à sa perte. Les impératifs de la cause révolutionnaire conduisent à un écartèlement de la conscience : rendre les armes aux nationalistes revient à les retourner contre soi-même. Paradoxe de ces hommes qui luttent pour la condition humaine et acceptent l'instrumentalisation de leur destin jusqu'à la mort.
Or La Condition humaine met en exergue la solitude inéluctable de cette fin. Seuls face à la mort, les hommes sont également isolés de leur vivant, dans la mesure où l'action commune ne masque pas les divergences de motivation. Kyo Gisors est révolutionnaire par idéal, tandis que Tchen l'est par désespoir : « Que faire d'une âme, s'il n'y a ni Dieu ni Christ ? » (...)
http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/la-condition-humaine/#Mots-clés : thème littéraire 1920- Chine communisme Chiang-Kai-Shek : 1887-1975 Extrême-Orient révolution : politique crise politique culture européenne culture orientale civilisation et culture condition humaine comportement social mal de vivre relation père-enfant idéalisme militantisme terrorisme violence politique violation des droits de l'homme conflit armé relation enseignant-apprenant Thème de fiction : guerre/mort/révolution Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman En ligne : http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/la-condition-humaine/# La Condition humaine [texte imprimé] / André Malraux, Auteur . - [S.l.] : Gallimard, 1997 . - 411p.. - (Folio plus) .
ISBN : 978-2-07-040065-2 : 5.00
Langues : Français
Résumé : "Mars 1927. L'armée du Kuomintang dirigée par Chang-Kaï-Shek s'approche de Shanghai. Les cellules communistes de la ville organisent le soulèvement des ouvriers pour faciliter la prise du grand port industriel par les armées révolutionnaires. Les européens occupant les concessions (zones franches accordées aux puissances occidentales depuis le XIXe siècle) misent sur l'éclatement du Kuomintang : ils soutiennent Chang-Kaï-Shek contre les communistes...
Tel est le cadre grandiose et rugissant de l'intrigue où évoluent les personnages écrasés par leur condition d'Homme. Le Professeur Gisors, universitaire esthète converti au communisme, qui ne supporte le fracas du monde qu'assourdi par les lourdes fumées de l'opium. Kyo Gisors, son fils, qui encadre le soulèvement ouvrier de la ville et lutte jusqu'à la mort pour « la dignité » des masses laborieuses. Tchen, un disciple du professeur Gisors, s'engage dans la lutte terroriste après avoir vécu comme un arrachement intérieur son premier assassinat. Katow, l'ancien militant de la révolution russe de 1917, le héros humaniste. Hemmelrich, marchand de disques dont l'engagement révolutionnaire est entravé par la santé fragile de sa femme et son fils. Le baron de Clappique, trafiquant d'armes et marchand d'art, qui étouffe ses questions existentielles sous une perpétuelle bouffonnerie. Ferral, grand industriel cynique, amateur de femmes, ambitieux et lucide. Le peintre et musicien Kama qui vit dans la sérénité grâce à sa maîtrise de l'Art.
Autant de destins parallèles ou convergents, de vie bouleversées. La peur et la souffrance, la mort violente, le sacrifice héroïque, le terrorisme inutile…
Une fresque saisissante du conflit révolutionnaire chinois, de l'absurdité de toute guerre, de la cruauté humaine, de l'ambition des financiers, des tractations politiques et diplomatiques… La barbarie de ces hommes qui torturent et massacrent leurs adversaires, qui brûlent vifs les prisonniers dans la chaudière d'une locomotive hurlante… Le sifflet strident de la locomotive qui vient de « digérer » un combattant immolé… La condition humaine… (...)"
http://www.asso-chc.net/article.php3?id_article=152
"Après Les Conquérants (1928) et La Voie royale (1930), La Condition humaine (prix Goncourt 1933) est le dernier volet d'un cycle romanesque inspiré à Malraux par ses séjours en Indochine dans les années 1920. Loin d'être seulement une fresque historique de la révolution, La Condition humaine propose une véritable méditation sur l'homme.(...)L'action du roman, concentrée en à peine quelques jours, se situe à Shanghai en 1927, dans une Chine politiquement décomposée, dominée économiquement par les nations étrangères. Le Kuomintang nationaliste de Tchiang Kaï-chek et le Parti communiste chinois préparent une insurrection commune. La révolution réussie, Tchiang Kaï-chek, exige que les communistes lui rendent leurs armes. Ils s'y refusent, puis cèdent sur ordre de l'Internationale. Sans défense, ils sont massacrés par les nationalistes.
Chacun des héros de cette épopée incarne à sa manière le caractère tragique de la condition humaine, écartelée entre raison et instinct de vie. Le communiste Kyo Gisors, mi-chinois mi-japonais, agit par idéal, et trouve dans la révolution un sens à sa vie. Au contraire, Tchen sombre dans le terrorisme et le fanatisme pour tenter de combler le vide qui l'habite. Hemmelrich, boutiquier qui donne asile aux insurgés communistes, lutte lui aussi contre son impuissance à agir, tandis que le baron de Clappique ne peut que jouer sa propre existence. Enfin Ferral, capitaliste aventurier et dominateur, soutient Tchiang Kaï-chek, non par idéal mais par volonté de puissance. Le roman s'achève par une hécatombe : Kyo et Tchen meurent, ainsi que Katow, figure du sublime christique. Ancien de la révolution russe, il donne son cyanure à deux compagnons d'infortune, leur évitant de subir sa propre mort : il sera brûlé vif dans un foyer de locomotive. Le roman s'achève néanmoins sur une note d'espoir : May, la compagne de Kyo, reprend la lutte avec les survivants.
La Condition humaine est un roman historique et politique fondé sur la vérité humaine des personnages. La révolution constitue le cadre du roman, mais non son essence, car le véritable propos du livre est métaphysique. D'emblée la tragédie se noue, d'une révolution faite pour l'homme, mais qui le broie et le mène à sa perte. Les impératifs de la cause révolutionnaire conduisent à un écartèlement de la conscience : rendre les armes aux nationalistes revient à les retourner contre soi-même. Paradoxe de ces hommes qui luttent pour la condition humaine et acceptent l'instrumentalisation de leur destin jusqu'à la mort.
Or La Condition humaine met en exergue la solitude inéluctable de cette fin. Seuls face à la mort, les hommes sont également isolés de leur vivant, dans la mesure où l'action commune ne masque pas les divergences de motivation. Kyo Gisors est révolutionnaire par idéal, tandis que Tchen l'est par désespoir : « Que faire d'une âme, s'il n'y a ni Dieu ni Christ ? » (...)
http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/la-condition-humaine/#Mots-clés : thème littéraire 1920- Chine communisme Chiang-Kai-Shek : 1887-1975 Extrême-Orient révolution : politique crise politique culture européenne culture orientale civilisation et culture condition humaine comportement social mal de vivre relation père-enfant idéalisme militantisme terrorisme violence politique violation des droits de l'homme conflit armé relation enseignant-apprenant Thème de fiction : guerre/mort/révolution Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman En ligne : http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/la-condition-humaine/# Exemplaires
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 5520 R MAL Livre 1. Fictions 1. Romans Disponible
Titre : La Condition humaine Auteurs : André Malraux, Auteur Editeur : Gallimard, 1997 Collection : Folio plus Sous-collection : Folioplus Classiques Importance : 411p. Langues : Français Résumé : "Mars 1927. L'armée du Kuomintang dirigée par Chang-Kaï-Shek s'approche de Shanghai. Les cellules communistes de la ville organisent le soulèvement des ouvriers pour faciliter la prise du grand port industriel par les armées révolutionnaires. Les européens occupant les concessions (zones franches accordées aux puissances occidentales depuis le XIXe siècle) misent sur l'éclatement du Kuomintang : ils soutiennent Chang-Kaï-Shek contre les communistes...
Tel est le cadre grandiose et rugissant de l'intrigue où évoluent les personnages écrasés par leur condition d'Homme. Le Professeur Gisors, universitaire esthète converti au communisme, qui ne supporte le fracas du monde qu'assourdi par les lourdes fumées de l'opium. Kyo Gisors, son fils, qui encadre le soulèvement ouvrier de la ville et lutte jusqu'à la mort pour « la dignité » des masses laborieuses. Tchen, un disciple du professeur Gisors, s'engage dans la lutte terroriste après avoir vécu comme un arrachement intérieur son premier assassinat. Katow, l'ancien militant de la révolution russe de 1917, le héros humaniste. Hemmelrich, marchand de disques dont l'engagement révolutionnaire est entravé par la santé fragile de sa femme et son fils. Le baron de Clappique, trafiquant d'armes et marchand d'art, qui étouffe ses questions existentielles sous une perpétuelle bouffonnerie. Ferral, grand industriel cynique, amateur de femmes, ambitieux et lucide. Le peintre et musicien Kama qui vit dans la sérénité grâce à sa maîtrise de l'Art.
Autant de destins parallèles ou convergents, de vie bouleversées. La peur et la souffrance, la mort violente, le sacrifice héroïque, le terrorisme inutile…
Une fresque saisissante du conflit révolutionnaire chinois, de l'absurdité de toute guerre, de la cruauté humaine, de l'ambition des financiers, des tractations politiques et diplomatiques… La barbarie de ces hommes qui torturent et massacrent leurs adversaires, qui brûlent vifs les prisonniers dans la chaudière d'une locomotive hurlante… Le sifflet strident de la locomotive qui vient de « digérer » un combattant immolé… La condition humaine… (...)"
http://www.asso-chc.net/article.php3?id_article=152
"Après Les Conquérants (1928) et La Voie royale (1930), La Condition humaine (prix Goncourt 1933) est le dernier volet d'un cycle romanesque inspiré à Malraux par ses séjours en Indochine dans les années 1920. Loin d'être seulement une fresque historique de la révolution, La Condition humaine propose une véritable méditation sur l'homme.(...)L'action du roman, concentrée en à peine quelques jours, se situe à Shanghai en 1927, dans une Chine politiquement décomposée, dominée économiquement par les nations étrangères. Le Kuomintang nationaliste de Tchiang Kaï-chek et le Parti communiste chinois préparent une insurrection commune. La révolution réussie, Tchiang Kaï-chek, exige que les communistes lui rendent leurs armes. Ils s'y refusent, puis cèdent sur ordre de l'Internationale. Sans défense, ils sont massacrés par les nationalistes.
Chacun des héros de cette épopée incarne à sa manière le caractère tragique de la condition humaine, écartelée entre raison et instinct de vie. Le communiste Kyo Gisors, mi-chinois mi-japonais, agit par idéal, et trouve dans la révolution un sens à sa vie. Au contraire, Tchen sombre dans le terrorisme et le fanatisme pour tenter de combler le vide qui l'habite. Hemmelrich, boutiquier qui donne asile aux insurgés communistes, lutte lui aussi contre son impuissance à agir, tandis que le baron de Clappique ne peut que jouer sa propre existence. Enfin Ferral, capitaliste aventurier et dominateur, soutient Tchiang Kaï-chek, non par idéal mais par volonté de puissance. Le roman s'achève par une hécatombe : Kyo et Tchen meurent, ainsi que Katow, figure du sublime christique. Ancien de la révolution russe, il donne son cyanure à deux compagnons d'infortune, leur évitant de subir sa propre mort : il sera brûlé vif dans un foyer de locomotive. Le roman s'achève néanmoins sur une note d'espoir : May, la compagne de Kyo, reprend la lutte avec les survivants.
La Condition humaine est un roman historique et politique fondé sur la vérité humaine des personnages. La révolution constitue le cadre du roman, mais non son essence, car le véritable propos du livre est métaphysique. D'emblée la tragédie se noue, d'une révolution faite pour l'homme, mais qui le broie et le mène à sa perte. Les impératifs de la cause révolutionnaire conduisent à un écartèlement de la conscience : rendre les armes aux nationalistes revient à les retourner contre soi-même. Paradoxe de ces hommes qui luttent pour la condition humaine et acceptent l'instrumentalisation de leur destin jusqu'à la mort.
Or La Condition humaine met en exergue la solitude inéluctable de cette fin. Seuls face à la mort, les hommes sont également isolés de leur vivant, dans la mesure où l'action commune ne masque pas les divergences de motivation. Kyo Gisors est révolutionnaire par idéal, tandis que Tchen l'est par désespoir : « Que faire d'une âme, s'il n'y a ni Dieu ni Christ ? » (...)
http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/la-condition-humaine/#Mots-clés : thème littéraire 1920- Chine communisme Chiang-Kai-Shek : 1887-1975 Extrême-Orient révolution : politique crise politique culture européenne culture orientale civilisation et culture condition humaine comportement social mal de vivre relation père-enfant idéalisme militantisme terrorisme violence politique violation des droits de l'homme conflit armé relation enseignant-apprenant Thème de fiction : guerre/mort/révolution Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman En ligne : http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/la-condition-humaine/# La Condition humaine [texte imprimé] / André Malraux, Auteur . - [S.l.] : Gallimard, 1997 . - 411p.. - (Folio plus. Folioplus Classiques) .
ISBN : 978-2-07-034610-3 : 5.00
Langues : Français
Résumé : "Mars 1927. L'armée du Kuomintang dirigée par Chang-Kaï-Shek s'approche de Shanghai. Les cellules communistes de la ville organisent le soulèvement des ouvriers pour faciliter la prise du grand port industriel par les armées révolutionnaires. Les européens occupant les concessions (zones franches accordées aux puissances occidentales depuis le XIXe siècle) misent sur l'éclatement du Kuomintang : ils soutiennent Chang-Kaï-Shek contre les communistes...
Tel est le cadre grandiose et rugissant de l'intrigue où évoluent les personnages écrasés par leur condition d'Homme. Le Professeur Gisors, universitaire esthète converti au communisme, qui ne supporte le fracas du monde qu'assourdi par les lourdes fumées de l'opium. Kyo Gisors, son fils, qui encadre le soulèvement ouvrier de la ville et lutte jusqu'à la mort pour « la dignité » des masses laborieuses. Tchen, un disciple du professeur Gisors, s'engage dans la lutte terroriste après avoir vécu comme un arrachement intérieur son premier assassinat. Katow, l'ancien militant de la révolution russe de 1917, le héros humaniste. Hemmelrich, marchand de disques dont l'engagement révolutionnaire est entravé par la santé fragile de sa femme et son fils. Le baron de Clappique, trafiquant d'armes et marchand d'art, qui étouffe ses questions existentielles sous une perpétuelle bouffonnerie. Ferral, grand industriel cynique, amateur de femmes, ambitieux et lucide. Le peintre et musicien Kama qui vit dans la sérénité grâce à sa maîtrise de l'Art.
Autant de destins parallèles ou convergents, de vie bouleversées. La peur et la souffrance, la mort violente, le sacrifice héroïque, le terrorisme inutile…
Une fresque saisissante du conflit révolutionnaire chinois, de l'absurdité de toute guerre, de la cruauté humaine, de l'ambition des financiers, des tractations politiques et diplomatiques… La barbarie de ces hommes qui torturent et massacrent leurs adversaires, qui brûlent vifs les prisonniers dans la chaudière d'une locomotive hurlante… Le sifflet strident de la locomotive qui vient de « digérer » un combattant immolé… La condition humaine… (...)"
http://www.asso-chc.net/article.php3?id_article=152
"Après Les Conquérants (1928) et La Voie royale (1930), La Condition humaine (prix Goncourt 1933) est le dernier volet d'un cycle romanesque inspiré à Malraux par ses séjours en Indochine dans les années 1920. Loin d'être seulement une fresque historique de la révolution, La Condition humaine propose une véritable méditation sur l'homme.(...)L'action du roman, concentrée en à peine quelques jours, se situe à Shanghai en 1927, dans une Chine politiquement décomposée, dominée économiquement par les nations étrangères. Le Kuomintang nationaliste de Tchiang Kaï-chek et le Parti communiste chinois préparent une insurrection commune. La révolution réussie, Tchiang Kaï-chek, exige que les communistes lui rendent leurs armes. Ils s'y refusent, puis cèdent sur ordre de l'Internationale. Sans défense, ils sont massacrés par les nationalistes.
Chacun des héros de cette épopée incarne à sa manière le caractère tragique de la condition humaine, écartelée entre raison et instinct de vie. Le communiste Kyo Gisors, mi-chinois mi-japonais, agit par idéal, et trouve dans la révolution un sens à sa vie. Au contraire, Tchen sombre dans le terrorisme et le fanatisme pour tenter de combler le vide qui l'habite. Hemmelrich, boutiquier qui donne asile aux insurgés communistes, lutte lui aussi contre son impuissance à agir, tandis que le baron de Clappique ne peut que jouer sa propre existence. Enfin Ferral, capitaliste aventurier et dominateur, soutient Tchiang Kaï-chek, non par idéal mais par volonté de puissance. Le roman s'achève par une hécatombe : Kyo et Tchen meurent, ainsi que Katow, figure du sublime christique. Ancien de la révolution russe, il donne son cyanure à deux compagnons d'infortune, leur évitant de subir sa propre mort : il sera brûlé vif dans un foyer de locomotive. Le roman s'achève néanmoins sur une note d'espoir : May, la compagne de Kyo, reprend la lutte avec les survivants.
La Condition humaine est un roman historique et politique fondé sur la vérité humaine des personnages. La révolution constitue le cadre du roman, mais non son essence, car le véritable propos du livre est métaphysique. D'emblée la tragédie se noue, d'une révolution faite pour l'homme, mais qui le broie et le mène à sa perte. Les impératifs de la cause révolutionnaire conduisent à un écartèlement de la conscience : rendre les armes aux nationalistes revient à les retourner contre soi-même. Paradoxe de ces hommes qui luttent pour la condition humaine et acceptent l'instrumentalisation de leur destin jusqu'à la mort.
Or La Condition humaine met en exergue la solitude inéluctable de cette fin. Seuls face à la mort, les hommes sont également isolés de leur vivant, dans la mesure où l'action commune ne masque pas les divergences de motivation. Kyo Gisors est révolutionnaire par idéal, tandis que Tchen l'est par désespoir : « Que faire d'une âme, s'il n'y a ni Dieu ni Christ ? » (...)
http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/la-condition-humaine/#Mots-clés : thème littéraire 1920- Chine communisme Chiang-Kai-Shek : 1887-1975 Extrême-Orient révolution : politique crise politique culture européenne culture orientale civilisation et culture condition humaine comportement social mal de vivre relation père-enfant idéalisme militantisme terrorisme violence politique violation des droits de l'homme conflit armé relation enseignant-apprenant Thème de fiction : guerre/mort/révolution Type : texte imprimé ; fiction Genre : roman En ligne : http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/la-condition-humaine/# Exemplaires
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