Titre : | Tous les petits animaux | Auteurs : | Walker Hamilton, Auteur | Editeur : | 10-18, 2000 | Collection : | Domaine étranger num. 3177 | Importance : | 135 p. | Langues : | Français Langues originales : Anglais | | | Résumé : | Tous les petits animaux est le premier roman de l’écossais Walker Hamilton, écrit en 1968. Il y raconte le périple de Bobby, simple d'esprit depuis qu'enfant une voiture l'a percuté, et de M. Summers, imprécateur de la civilisation automobile occupé à enterrer «tous les petits animaux» morts sur les chemins qu’il sillonne. Soit deux résistants en harmonie avec la nature, ultime rempart contre les sociétés industrielles menaçant le fragile écosystème dans lequel ils survivent. Deux marginaux qui se glissent dans les interstices d’un monde qui lamine les faibles et rejette les exclus.
Bobby a 31 ans, mais il a gardé la naïveté d'un petit garçon. Sa mère est morte. Fuyant la cruauté de son beau-père, il se retrouve seul sur les routes. Il y rencontrera M. Summers, un vieil homme solitaire, meurtrier impuni, dont l'étrange métier est d'enterrer "tous les petits animaux"...A eux deux il formeront la plus inattendue des paires, capable du meilleur comme du pire.
Le narrateur, Bobby, est un petit garçon de trente et un ans qui rencontre quelques difficultés à discerner le bien du mal. Parce qu'il est un peu simple, certes, mais aussi parce que seules la rudesse et la méchanceté l'entourent. Aux prises avec un beau-père qui le maltraite et le menace de l'enfermer dans un asile, Bobby s'enfuit. Il rencontre alors un drôle de petit bonhomme, monsieur Summers, tout occupé à ramasser les cadavres d'animaux écrasés sur la route, dans l'unique objectif de les enterrer. "J'ai dit au petit homme que j'avais trente et un ans. Je m'attendais à ce qu'il fasse pareil que les autres et qu'il me regarde comme si je n'étais pas vraiment là, comme si je ne pouvais pas voir leurs yeux, comme si ce n'était pas important que MOI je puisse voir leurs yeux à EUX. Mais il hocha simplement la tête et tourna les talons", explique Bobby.
Tous les petits animaux est un peu à l'image des ailes de géant de L'albatros de Baudelaire, exhalant ce rapport si douloureux à la réalité. Emouvant, il porte, par la petite voix ténue de Bobby, la mélancolie d'un monde que l'on oublie de considérer. Porté à l'écran en 1998, c'est non sans une certaine ironie que le personnage de Monsieur Summers est interprété par John Hurt, celui-là même qui, quelques années auparavant, tenait pour David Lynch le rôle de Elephant Man..--Sylvaine Jeminet-- | Mots-clés : | thème littéraire enfant maltraité amitié voyage condition masculine relation homme-animal mort : philosophie handicap mental | Type : | texte imprimé ; fiction | Genre : | roman | En ligne : | http://lafabriqueduvent.free.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=53&Ite [...] |
Tous les petits animaux [texte imprimé] / Walker Hamilton, Auteur . - [S.l.] : 10-18, 2000 . - 135 p.. - ( Domaine étranger; 3177) . ISBN : 978-2-264-02755-9 : 5.00 Langues : Français Langues originales : Anglais | | Résumé : | Tous les petits animaux est le premier roman de l’écossais Walker Hamilton, écrit en 1968. Il y raconte le périple de Bobby, simple d'esprit depuis qu'enfant une voiture l'a percuté, et de M. Summers, imprécateur de la civilisation automobile occupé à enterrer «tous les petits animaux» morts sur les chemins qu’il sillonne. Soit deux résistants en harmonie avec la nature, ultime rempart contre les sociétés industrielles menaçant le fragile écosystème dans lequel ils survivent. Deux marginaux qui se glissent dans les interstices d’un monde qui lamine les faibles et rejette les exclus.
Bobby a 31 ans, mais il a gardé la naïveté d'un petit garçon. Sa mère est morte. Fuyant la cruauté de son beau-père, il se retrouve seul sur les routes. Il y rencontrera M. Summers, un vieil homme solitaire, meurtrier impuni, dont l'étrange métier est d'enterrer "tous les petits animaux"...A eux deux il formeront la plus inattendue des paires, capable du meilleur comme du pire.
Le narrateur, Bobby, est un petit garçon de trente et un ans qui rencontre quelques difficultés à discerner le bien du mal. Parce qu'il est un peu simple, certes, mais aussi parce que seules la rudesse et la méchanceté l'entourent. Aux prises avec un beau-père qui le maltraite et le menace de l'enfermer dans un asile, Bobby s'enfuit. Il rencontre alors un drôle de petit bonhomme, monsieur Summers, tout occupé à ramasser les cadavres d'animaux écrasés sur la route, dans l'unique objectif de les enterrer. "J'ai dit au petit homme que j'avais trente et un ans. Je m'attendais à ce qu'il fasse pareil que les autres et qu'il me regarde comme si je n'étais pas vraiment là, comme si je ne pouvais pas voir leurs yeux, comme si ce n'était pas important que MOI je puisse voir leurs yeux à EUX. Mais il hocha simplement la tête et tourna les talons", explique Bobby.
Tous les petits animaux est un peu à l'image des ailes de géant de L'albatros de Baudelaire, exhalant ce rapport si douloureux à la réalité. Emouvant, il porte, par la petite voix ténue de Bobby, la mélancolie d'un monde que l'on oublie de considérer. Porté à l'écran en 1998, c'est non sans une certaine ironie que le personnage de Monsieur Summers est interprété par John Hurt, celui-là même qui, quelques années auparavant, tenait pour David Lynch le rôle de Elephant Man..--Sylvaine Jeminet-- | Mots-clés : | thème littéraire enfant maltraité amitié voyage condition masculine relation homme-animal mort : philosophie handicap mental | Type : | texte imprimé ; fiction | Genre : | roman | En ligne : | http://lafabriqueduvent.free.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=53&Ite [...] |
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