Titre : | Convertie | Auteurs : | Marie d' Auzon, Auteur | Editeur : | Paris : LGF, 2009 | Collection : | Le Livre de poche, ISSN 0248-3653 num. 31210 | Importance : | 219 p. ; 18 x 11 cm | Langues : | Français | | | Résumé : | Son témoignage est aussi précieux que douloureux. A 30 ans, Marie est une convertie repentie à un islam extrémiste, avilissant. « Convertie », c’est le titre du livre que cette jeune femme maquillée, cheveux sur les épaules et jean serré, a publié.A 19 ans, les parents de cette étudiante en prépa littéraire divorcent. « La jolie petite vie bourgeoise s’effondre d’un coup. » Marie et sa sœur emménagent avec leur père à la maison médicale où ce dernier travaille, du moins jusqu’à ce que la dépression l’empêche de se lever. Pour Marie, c’est la liberté totale - et destructrice : soirées, drogues, alcool. Une vie d’excès, qui se conclut par des viols, dont l’évocation est chaque fois vécue comme une nouvelle épreuve.
L’islam sauveur arrive, à travers un livre prêté par un ami. Marie y voit la lumière. Et y trouve un refuge. « A posteriori. Mais sur le moment, je ne l’ai pas vécu comme tel. Mon élan de foi était sincère, pas réfléchi », explique-t-elle.Trois semaines après sa rapide conversion, Marie épouse Karim. Il a son âge, et est musulman depuis trois ans. Ils se connaissent à peine, elle ne ressent aucun désir pour lui. Mais « l’imam a dit qu’il serait une bonne condition pour ma religion », écrit-elle de sa plume simple et tranchante. Elle est rebaptisée Nejma. Sa famille n’assiste pas à la cérémonie. Sa mère, assistante sociale qui a beaucoup travaillé avec des « femmes diminuées par un mariage avec des musulmans radicaux », s’oppose à cette union.Karim et Marie, alors enceinte de six mois, décident de partir au Sénégal, pour parfaire leurs connaissances du Coran et renforcer leur foi. « Si on fait tout pour Dieu, tout va bien se passer », croyait Marie à l’époque. Elle s’est trompée. Le couple s’installe d’abord chez un Français converti et polygame qui, au nom de l’islam et de la charia, frappe ses trois femmes et ses enfants.
Désormais, Marie porte la burka, ce long voile qui lui recouvre tout le corps. Devant les yeux, elle met un grillage, pour que personne ne capte son regard resté insoumis, malgré « l’entreprise de lapidation de confiance en moi » qu’elle endure pendant huit ans. Malgré les brimades (au Sénégal, les convertis ne bénéficient pas du même respect qu’en France), Marie reste libre. De jour en jour, cette vie africaine rythmée par les marques de dévotion lui paraît de moins en moins supportable. Elle demande au chef de la mosquée le droit de divorcer même si, tient-elle à préciser, son mari « était l’un des rares hommes à ne pas frapper sa femme et à ne pas être polygame ». Refusé. « Le divorce est l’acte le plus détesté d’Allah », lui dit-on.
Avec ses trois enfants, tous nés au Sénégal, Marie décide repartir en France. Les renseignements généraux, inquiets de voir un nombre croissant de Français convertis à l’islam partir au Sénégal, veulent prendre contact avec elle. « Ils ont craint un groupe terroriste, ce qui n’est pas le cas. En revanche, ils n’ont rien vu de la dérive sectaire, de l’embrigadement, de la toute puissance des hommes. »
De retour dans l’Hexagone, Marie recouvre petit à petit la liberté. Sans renier une religion qu’elle ne pratique plus, elle abandonne la burka puis le voile. Elle divorce, reprend ses études de Lettres et élève ses trois enfants, de 8, 6 et 4 ans. Dès qu’ils en auront l’âge, Marie va « apprendre à [ses] deux filles à se défendre » et à son fils « qu’une femme se respecte ».
| Mots-clés : | conversion religieuse mariage mixte condition féminine violence conjugale Islam France Sénégal 1990- Droits de la femme Violence politique musulmans Fanatisme Intolérance Liberté Relation homme-femme développement de la personnalité Maturité Autobiographie récit de vie Témoignage enfant : famille Viol Manipulation propagande | Type : | texte imprimé ; documentaire | Genre : | témoignage | En ligne : | http://www.metrofrance.com/x/metro/2008/04/07/Bl5KAu1h1VKg/index.xml |
Convertie [texte imprimé] / Marie d' Auzon, Auteur . - Paris : LGF, 2009 . - 219 p. ; 18 x 11 cm. - ( Le Livre de poche, ISSN 0248-3653; 31210) . ISBN : 978-2-253-12614-0 : 5,50 Langues : Français | | Résumé : | Son témoignage est aussi précieux que douloureux. A 30 ans, Marie est une convertie repentie à un islam extrémiste, avilissant. « Convertie », c’est le titre du livre que cette jeune femme maquillée, cheveux sur les épaules et jean serré, a publié.A 19 ans, les parents de cette étudiante en prépa littéraire divorcent. « La jolie petite vie bourgeoise s’effondre d’un coup. » Marie et sa sœur emménagent avec leur père à la maison médicale où ce dernier travaille, du moins jusqu’à ce que la dépression l’empêche de se lever. Pour Marie, c’est la liberté totale - et destructrice : soirées, drogues, alcool. Une vie d’excès, qui se conclut par des viols, dont l’évocation est chaque fois vécue comme une nouvelle épreuve.
L’islam sauveur arrive, à travers un livre prêté par un ami. Marie y voit la lumière. Et y trouve un refuge. « A posteriori. Mais sur le moment, je ne l’ai pas vécu comme tel. Mon élan de foi était sincère, pas réfléchi », explique-t-elle.Trois semaines après sa rapide conversion, Marie épouse Karim. Il a son âge, et est musulman depuis trois ans. Ils se connaissent à peine, elle ne ressent aucun désir pour lui. Mais « l’imam a dit qu’il serait une bonne condition pour ma religion », écrit-elle de sa plume simple et tranchante. Elle est rebaptisée Nejma. Sa famille n’assiste pas à la cérémonie. Sa mère, assistante sociale qui a beaucoup travaillé avec des « femmes diminuées par un mariage avec des musulmans radicaux », s’oppose à cette union.Karim et Marie, alors enceinte de six mois, décident de partir au Sénégal, pour parfaire leurs connaissances du Coran et renforcer leur foi. « Si on fait tout pour Dieu, tout va bien se passer », croyait Marie à l’époque. Elle s’est trompée. Le couple s’installe d’abord chez un Français converti et polygame qui, au nom de l’islam et de la charia, frappe ses trois femmes et ses enfants.
Désormais, Marie porte la burka, ce long voile qui lui recouvre tout le corps. Devant les yeux, elle met un grillage, pour que personne ne capte son regard resté insoumis, malgré « l’entreprise de lapidation de confiance en moi » qu’elle endure pendant huit ans. Malgré les brimades (au Sénégal, les convertis ne bénéficient pas du même respect qu’en France), Marie reste libre. De jour en jour, cette vie africaine rythmée par les marques de dévotion lui paraît de moins en moins supportable. Elle demande au chef de la mosquée le droit de divorcer même si, tient-elle à préciser, son mari « était l’un des rares hommes à ne pas frapper sa femme et à ne pas être polygame ». Refusé. « Le divorce est l’acte le plus détesté d’Allah », lui dit-on.
Avec ses trois enfants, tous nés au Sénégal, Marie décide repartir en France. Les renseignements généraux, inquiets de voir un nombre croissant de Français convertis à l’islam partir au Sénégal, veulent prendre contact avec elle. « Ils ont craint un groupe terroriste, ce qui n’est pas le cas. En revanche, ils n’ont rien vu de la dérive sectaire, de l’embrigadement, de la toute puissance des hommes. »
De retour dans l’Hexagone, Marie recouvre petit à petit la liberté. Sans renier une religion qu’elle ne pratique plus, elle abandonne la burka puis le voile. Elle divorce, reprend ses études de Lettres et élève ses trois enfants, de 8, 6 et 4 ans. Dès qu’ils en auront l’âge, Marie va « apprendre à [ses] deux filles à se défendre » et à son fils « qu’une femme se respecte ».
| Mots-clés : | conversion religieuse mariage mixte condition féminine violence conjugale Islam France Sénégal 1990- Droits de la femme Violence politique musulmans Fanatisme Intolérance Liberté Relation homme-femme développement de la personnalité Maturité Autobiographie récit de vie Témoignage enfant : famille Viol Manipulation propagande | Type : | texte imprimé ; documentaire | Genre : | témoignage | En ligne : | http://www.metrofrance.com/x/metro/2008/04/07/Bl5KAu1h1VKg/index.xml |
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