Titre : | Week-end de chasse à la mère | Auteurs : | Geneviève Brisac, Auteur | Editeur : | Olivier (de l'), 1996 | Importance : | 204 p. | Note générale : | PRIX FEMINA 1996 | Langues : | Français | | | Résumé : | "Il y a Nouk, la mère.
Et Eugenio, le fils qu'elle élève seule, dans un minuscule appartement aux rideaux rouges. Elle s'inquiète. Peut-on survivre aux fêtes de fin d'année ? En attendant, il neige sur Paris, sur les clochards et les gens des beaux quartiers. Il neige sur les statues du jardin du Luxembourg. La mère et l'enfant se tiennent par la main, ils marchent dans les rues, tout au long de cette histoire magique, déchirante, follement drôle.
En chemin, ils rencontrent Adam et Ève, Anton Tchekhov, un fleuriste, un chauffeur de taxi, des tortues vieilles comme le monde. S'ils triomphent des obstacles semés sur leur route, il leur reste à affronter le pire : l'implacable bonté de ceux qui ont décidé de faire leur bonheur.
Avec ce roman très moderne où la vie intime se voit constamment menacée par l'intrusion du monde extérieur, Geneviève Brisac semble nous inviter à un retournement. Comme l'artiste qui, parce qu'il porte en lui un "gène d'irréalité" transmue en beauté le matériau brut de la vie."
"Nouk élève seule son fils Eugenio dans un appartement minuscule, et une tendre complicité les unit. C’est la veille de Noël, et ils s’apprêtent à passer les fêtes tous les deux, en solitaires, au grand dam de l’enfant : Maman, pourquoi tu as divorcé ? Il faut dire qu’il est un peu tyrannique, Eugenio ! Enfant gâté plutôt pense Martha, l’amie d’enfance de Nouk, aux idées bien arrêtées et à la vie sentimentale volcanique, qui l’incite à trouver un nouvel amour. Pleine de fantaisie, Nouk adore observer ses semblables et mettre de la féerie dans la vie quotidienne. Elle apprend à son fils à voir et écouter, lui raconte ou lui lit des histoires merveilleuses, l’immergeant dans un monde magique. Ensemble ils affrontent les obstacles de la vie, et marchent ce soir dans les rues de Paris enneigé, toujours à l’affût de rencontres pittoresques. Mais en Bretagne, où Martha les a invités, se trame un complot visant à faire leur bonheur malgré eux.
Au fil de l’histoire racontée par Nouk avec beaucoup d’humour, on tombe sous le charme de cette jeune femme sensible, artiste (elle était un peintre connu mais ne peint plus), confrontée à une vie trop difficile pour elle, et partageant avec son enfant un amour fusionnel. Mais Geneviève Brisac sème habilement des indices, comme le Petit Poucet ses cailloux, et on devine peu à peu que Nouk n’est pas dans la norme, trop fragile voire dangereuse. Comment laisser une femme-enfant conduire son fils vers l’âge adulte ? On est soudain ému par le sort qui attend cette mère pas comme les autres et trop aimante. Paru en 1996, ce livre attachant a reçu le prix Femina. "
http://enfinlivre.blog.lemonde.fr/2009/08/09/genevieve-brisac-%E2%80%93-week-end-de-chasse-a-la-mere-la-mere-3/ | Mots-clés : | thème littéraire relation mère-enfant Noël mal de vivre condition féminine Paris famille mono-parentale relation homme-femme solitude représentation mentale humour enfant : famille comportement social relation sociale stéréotype marginalité | Type : | texte imprimé ; fiction | Genre : | roman | En ligne : | http://enfinlivre.blog.lemonde.fr/2009/08/09/genevieve-brisac-%E2%80%93-week-end [...] |
Week-end de chasse à la mère [texte imprimé] / Geneviève Brisac, Auteur . - [S.l.] : Olivier (de l'), 1996 . - 204 p. ISBN : 978-2-87929-096-6 : 15.00 PRIX FEMINA 1996 Langues : Français | | Résumé : | "Il y a Nouk, la mère.
Et Eugenio, le fils qu'elle élève seule, dans un minuscule appartement aux rideaux rouges. Elle s'inquiète. Peut-on survivre aux fêtes de fin d'année ? En attendant, il neige sur Paris, sur les clochards et les gens des beaux quartiers. Il neige sur les statues du jardin du Luxembourg. La mère et l'enfant se tiennent par la main, ils marchent dans les rues, tout au long de cette histoire magique, déchirante, follement drôle.
En chemin, ils rencontrent Adam et Ève, Anton Tchekhov, un fleuriste, un chauffeur de taxi, des tortues vieilles comme le monde. S'ils triomphent des obstacles semés sur leur route, il leur reste à affronter le pire : l'implacable bonté de ceux qui ont décidé de faire leur bonheur.
Avec ce roman très moderne où la vie intime se voit constamment menacée par l'intrusion du monde extérieur, Geneviève Brisac semble nous inviter à un retournement. Comme l'artiste qui, parce qu'il porte en lui un "gène d'irréalité" transmue en beauté le matériau brut de la vie."
"Nouk élève seule son fils Eugenio dans un appartement minuscule, et une tendre complicité les unit. C’est la veille de Noël, et ils s’apprêtent à passer les fêtes tous les deux, en solitaires, au grand dam de l’enfant : Maman, pourquoi tu as divorcé ? Il faut dire qu’il est un peu tyrannique, Eugenio ! Enfant gâté plutôt pense Martha, l’amie d’enfance de Nouk, aux idées bien arrêtées et à la vie sentimentale volcanique, qui l’incite à trouver un nouvel amour. Pleine de fantaisie, Nouk adore observer ses semblables et mettre de la féerie dans la vie quotidienne. Elle apprend à son fils à voir et écouter, lui raconte ou lui lit des histoires merveilleuses, l’immergeant dans un monde magique. Ensemble ils affrontent les obstacles de la vie, et marchent ce soir dans les rues de Paris enneigé, toujours à l’affût de rencontres pittoresques. Mais en Bretagne, où Martha les a invités, se trame un complot visant à faire leur bonheur malgré eux.
Au fil de l’histoire racontée par Nouk avec beaucoup d’humour, on tombe sous le charme de cette jeune femme sensible, artiste (elle était un peintre connu mais ne peint plus), confrontée à une vie trop difficile pour elle, et partageant avec son enfant un amour fusionnel. Mais Geneviève Brisac sème habilement des indices, comme le Petit Poucet ses cailloux, et on devine peu à peu que Nouk n’est pas dans la norme, trop fragile voire dangereuse. Comment laisser une femme-enfant conduire son fils vers l’âge adulte ? On est soudain ému par le sort qui attend cette mère pas comme les autres et trop aimante. Paru en 1996, ce livre attachant a reçu le prix Femina. "
http://enfinlivre.blog.lemonde.fr/2009/08/09/genevieve-brisac-%E2%80%93-week-end-de-chasse-a-la-mere-la-mere-3/ | Mots-clés : | thème littéraire relation mère-enfant Noël mal de vivre condition féminine Paris famille mono-parentale relation homme-femme solitude représentation mentale humour enfant : famille comportement social relation sociale stéréotype marginalité | Type : | texte imprimé ; fiction | Genre : | roman | En ligne : | http://enfinlivre.blog.lemonde.fr/2009/08/09/genevieve-brisac-%E2%80%93-week-end [...] |
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